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> Anciens du Real Madrid
guti.haz14
* 10/04/2020, 13:05:19
Message #1001


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Top 30 Galacticos : https://www.youtube.com/watch?v=fgn1DAwYC7o

Rien que la première action contre le Barça ... Y a une action aussi avec Guti qui lobe à la fin qui est magnifique je trouve .

Robinho All 47 Goals & Assists For Real Madrid

https://www.youtube.com/watch?v=7p21gDVENmk

Le Vinicius du pauvre ^^
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Nessay
* 10/04/2020, 16:45:51
Message #1002


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Focus sur Michel.

José Miguel González Martín del Campo de son vrai nom fait partie des grandes icônes du Real Madrid et d’une période glorieuse dont les supporters merengues sont particulièrement fiers, malgré l’absence de C1 : la Quinta del Buitre. Ce numéro 8 des années 80 et 90 fait partie de la plus belle génération de joueurs formés par l’entité madrilène.

Tout a commencé en 1976 pour Michel qui a intégré La Fabrica, alors âgé de 13 ans. Le joueur espagnol a alors fait son petit bonhomme de chemin jusqu’au Castilla, époque durant laquelle il mène, avec Butragueño, Pardeza, Sanchis et Rafael Martín Vázquez, son équipe vers le succès et le titre de Segunda. Nous sommes en 1984 et c’est, à ce jour, toujours le seul titre de Segunda (deuxième division espagnole) remporté par l’équipe réserve du Real Madrid.

À partir de la saison suivante, il s’installe durablement en équipe première et en devient rapidement l’un des piliers. Avec Michel et la Quinta del Buitre, le Real Madrid remporte 5 Ligas consécutives entre 1985 et 1990 et 2 coupes UEFA (C3) en 1985 et 1986. Aussi, il a soulevé 2 coupes d’Espagne, 3 supercoupes d’Espagnes et une coupe de la Ligue, ancienne compétition qui n’aura durée que quatre années avant de disparaître.

Sur le plan personnel, Michel a été sacré meilleur joueur espagnol en 1986 et a terminé quatrième au Ballon d’Or l’année suivante. Il est aujourd’hui le 10e joueur le plus capé de l’histoire du Real Madrid avec 559 matchs disputés. Il était un milieu de terrain, avant tout passeur et aux qualités techniques supérieures à la moyenne, bien qu’il ait inscrit 130 buts sous le maillot merengue.

Le 19 mai 1996, le n°8 merengue a fait ses adieux au Real Madrid de la plus belle manière qui soit, face à Merida au Santiago Bernabeu. L’Espagnol a inscrit deux buts et a délivré une passe décisive lors du succès (4-0) de son équipe. Une fin rêvée, en somme, pour un joueur légendaire.

https://m.youtube.com/watch?v=JIOaIfvQPxE

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Ce message a été modifié par Nessay: 11/04/2020, 20:06:42
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Nessay
* 10/04/2020, 16:51:52
Message #1003


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Focus sur Pirri.

Le Real Madrid a connu plusieurs très belles générations durant sa grande histoire et celle de Pirri, ou de José Martínez Sánchez de son vrai nom, en fait partie. Il s’est ajouté à la célèbre génération « yé-yé » dans les années 60 menée par un certain Francisco « Paco » Gento.

C’est en 1964, après une saison à Granada, que Pirri est recruté par le Real Madrid pour ce qui sera une longue relation commune. Le joueur espagnol rejoint l’équipe de Miguel Muñoz qui vient de perdre Di Stefano mais qui n’est pas en reste avec Sanchis, Amancio et Gento notamment. Âgé de 19 ans, il fait ses débuts avec le Real Madrid le 8 novembre 1964 en remplaçant… Puskas, dont la fin de carrière est proche.

Dès sa première année sous le maillot blanc, Pirri remporte sa première Liga. La première d’une très longue série. Lorsqu’il quitte le Real Madrid, en 1980, il en possède 10 dans son armoire à trophées. Seul Paco Gento peut, toujours à ce jour, se vanter d’en avoir soulever davantage que lui (12).

En Europe, Pirri a également connu le succès. Deux ans après son arrivée, en 1966, le Real Madrid remporte une nouvelle C1, la première sans Di Stefano. À ce joli palmarès, ce joueur des années 60-70 a ajouté trois coupes d’Espagne. Au total, il a glané 15 trophées avec la maison blanche. Aussi, il fut capitaine du Real Madrid pendant quatre saisons.

À la fois défenseur et milieu de terrain, l’homme aux 561 matchs est reconnu pour sa polyvalence et son appétence pour le but. Sous les couleurs du Real Madrid, Pirri a inscrit pas moins de 172 buts en 16 saisons. Il était aussi un symbole de la force de ce Madrid. En 1971, il dispute une première finale avec le bras en écharpe et récidive quatre ans plus tard, lors de la finale de Coupe d’Espagne. Cette fois-ci, il avait de la fièvre et la mâchoire cassée !

Ce titulaire d’un doctorat en médecine a connu deux autres petites aventures avec l’entité madrilène. Dans les années 80, après avoir raccroché les crampons au Mexique, il intègre le staff médical du Real avant de, par la suite, intégrer le staff technique en tant que directeur sportif du club.

En 2000, peu après son remplacement (provoqué par l’arrivée de Florentino Perez qui nomme Valdano), un document fuite dans la presse espagnol et va faire grand bruit. Ce document, c’est un rapport professionnel rédigé par Pirri, pendant qu’il était en poste. Sur celui-ci, on peut lire de vives critiques à l’égard de certains joueurs comme Guti, Salgado ou encore Morientes.

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Ce message a été modifié par Nessay: 10/04/2020, 16:52:30
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Nessay
* 11/04/2020, 20:04:43
Message #1004


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Focus sur Fernando Redondo

Fernando Redondo ne fait pas partie des joueurs les plus capés de l’histoire du Real Madrid, non. Il ne fait pas non plus partie de la catégorie des plus titrés ou encore des meilleurs buteurs. Pourtant, Fernando Redondo bénéficie d’une place très particulière dans le coeur des supporters madrilènes et surtout de ceux qui ont eu la chance de le voir évoluer sous la tunique blanche. Car oui, avoir vu Redondo en direct, en vrai, est une chance.

https://m.youtube.com/watch?v=02rL4_4pOaM

Ce n’est qu’en 1994 que Fernando Redondo rejoint le Real Madrid. L’Argentin est recruté en provenance de Tenerife à la demande de Jorge Valdano, alors fraîchement nommé entraîneur de la maison blanche. Ce dernier connaît parfaitement son compatriote pour l’avoir eu sous ses ordres à Tenerife et il veut en faire, à nouveau, une pierre angulaire de son système.

La relation entre Redondo et Madrid n’aura duré « que » six saisons, mais elle aura été intense, et surtout magnifique. « El Principe » (le prince) n’est pas un milieu défensif comme les autres. Il est d’une élégance rare balle au pied et d’une efficacité redoutable. Il est solide dans les duels, plus fort que les autres techniquement, capable de percuter et intelligent dans ses déplacements. Il élimine ses adversaires avec une passe ou un dribble, et il le fait toujours avec justesse, dans le bon tempo. Redondo, c’est un numéro 6 avec la palette d’un numéro 10. Un révolutionnaire. Ses années à Madrid sont les plus belles de sa carrière, c’est dans ce club qu’il arrive à son apogée.

Rapidement, après une période d’adaptation, le Santiago Bernabeu est conquis. Ce bonhomme, discret et tranquille en dehors des terrains, est né pour jouer au Real Madrid. Il assure le spectacle tout en contribuant largement aux succès de sa génération. En 1998, l’entité madrilène remporte de nouveau la C1 après 32 années d’attente. Une éternité. En finale, face à la Juventus de Zidane, Deschamps et Edgar, Redondo est éblouissant. C’est le patron du milieu, et le chouchou du public merengue.

Durant la saison 1999-2000, c’est avec le brassard de capitaine qu’El Principe mène le Real Madrid vers sa huitième Ligue des Champions. Durant cette année, il marque davantage les esprits encore en délivrant cette invraisemblable passe décisive à Raúl, en quart de finale face à Manchester United. À juste titre, il reçoit le prix de meilleur joueur de l’année 2000 par l’UEFA. Hélas, la finale face à Valence fut aussi son dernier match sous les couleurs du Real Madrid.

En effet, l’arrivée de Florentino Perez pousse l’Argentin vers la sortie. Le nouveau président de la maison blanche a promis Figo aux supporters durant sa campagne et le joueur du Barça va coûter cher. Le Milan AC offre 18 millions d’euros au Real Madrid, somme importante pour un joueur de 31 ans à l’époque. Le club madrilène accepte et Redondo finira sa carrière en Italie, entachée par les blessures. Il a reconnu par la suite qu’il avait eu du mal à accepter cette décision.

En 2003, il revient au Santiago Bernabeu avec le Milan AC. Le public ne s’y trompe pas et offre un incroyable accueil à son ancienne gloire. Il est ovationné avant le coup d’envoi, à sa sortie du terrain, et après le coup de sifflet final. Des images qui parlent d’elles-mêmes et illustrent à merveille la trace qu’a laissée Fernando Redondo dans le coeur des supporters.

https://m.youtube.com/watch?v=k0vysghIaoA

Au final, l’Argentin aura disputé 228 matchs officiels sous les couleurs du Real Madrid, entre 1994 et 2000. En plus des deux Ligues des Champions, il a remporté deux Ligas, une Supercoupe d’Espagne et une coupe Intercontinentale. Récemment, il a fait part de son souhait de s’ouvrir à une carrière d’entraîneur « mais ce ne serait pas bien de commencer au Real Madrid », avait-il reconnu sur les ondes de la Onda Cero. À suivre…

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Heldan
* 15/04/2020, 16:13:25
Message #1005


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Le club qui partage une vidéo de tout les buts de Beckham

C'est fou j'avais pas l'impression qu'il avait mis autant de CF avec nous. Ils sont tous superbe

https://youtu.be/Q4tJmiejoWg

Ce message a été modifié par Heldan: 15/04/2020, 16:13:38
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Nessay
* 16/04/2020, 15:48:16
Message #1006


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Focus sur Santillana

Carlos Alonso Santillana est l’un des plus grand buteurs de l’histoire du Real Madrid. Il a rejoint les rangs de la maison blanche en 1971 après une année au Racing Santander, en deuxième division espagnole. Il n’est alors âgé que de 19 ans.

Dès sa première saison, la jeune recrue s’impose dans le onze, marque dix buts en Liga et contribue au succès du Real Madrid même si la fin de saison s’est disputée sans lui. En effet, à cinq journées de la fin du championnat, Santillana prend un coup dans le bas ventre et ne peut plus continuer. Sous la douche, il urine du sang, l’inquiétude grandit. Pour rappel, nous sommes en 1971.

Quelques semaines plus tard, après avoir passé de multiples examens, le journal Pueblo révèle que Santillana souffre d’une malformation : il n’a qu’un seul rein. Pas d’inquiétude, précise ce dernier, avec un traitement et du repos, il va récupérer… mais il ne pourra plus jouer au football car un autre violent coup pourrait endommager son rein et provoquer sa mort.

Le sujet fait parler dans toute l’Espagne. Certains médecins disent que Santillana peut rejouer sans risque, tandis que d’autres sont plus pessimistes. Le club n’ose pas refaire jouer Santillana, ce dernier est devenu un héros national et est acclamé de partout. Tout le monde est pris de compassion, Santillana est un joueur aimé : c’est un homme fair-play, évidemment doué car c’est une grande promesse. On craint qu’il ne puisse avoir la carrière qu’il mérite.

Santillana est le premier à craindre pour sa vie mais finalement, il fini par se laisser convaincre : « Tu n’as qu’une tête, un coeur, un pancréas, un foi, un estomac… et un rein. Si une brique tombe sur ta tête, tu n’en a qu’une aussi et tu ne vas pas cesser de sortir dehors pour autant. Tu es né comme ça et tu as été heureux comme ça jusqu’ici. Sans ce coup, tu n’aurais jamais su que tu n’en avais qu’un seul », lui dit un urologue. Il enfile de nouveau le maillot du Real mais met du temps à véritablement se relancer. Il a joué pendant un moment avec la boule au ventre.

L’attaquant madrilène reprend du service et retrouve le chemin des filets et le club soulève à nouveau des Ligas. En 1977, un certain Juanito est recruté par le Real Madrid. Les deux hommes vont faire les beaux jours de la maison blanche, ils gagnent sur le plan national, et ils le feront bientôt en Europe. C’est la génération des remontadas et de l’esprit Juanito.

En 1980, première remontada réalisée par le Real Madrid contre le Celtic Glasgow après une défaite 2-0 à l’aller. Les Merengues l’emportent 3-0 au retour, Santillana plante un but. L’Inter de Milan et Anderlecht ont connu le même sort, mais la plus incroyable fut en 1985, face à Monchengladbach. Défaits (5-1) à l’aller, les Madrilènes renversent les Allemands au retour (4-0) grâce à, notamment, un doublé de Santillana. Le buteur madrilène s’arrache à la 89e pour marquer le quatrième but et quelques mois plus tard, le Real remporte la coupe UEFA.

Santillana n’était pas le meilleur du monde, mais il était un excellent buteur, doté d’une très bonne détente et d’un exceptionnel coup de tête. Un madridista dans l’âme qui en fût le capitaine pendant presque 10 ans. Il a raccroché les crampons en 1988 face à Valladolid en célébrant une dernière petite Liga, sa neuvième. Il a soulevé 16 titres au total.

À la fin de sa carrière, le n°9 merengue était le joueur le plus capé de l’histoire du Real Madrid avec 645 matchs au compteur. Il en était le deuxième meilleur buteur (290 buts) derrière l’illustre Di Stefano et il est aujourd’hui toujours quatrième. Seuls Cristiano Ronaldo, Raúl et Di Stefano ont réussi à le surpasser.

Ce message a été modifié par Nessay: 16/04/2020, 15:52:23
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Nessay
* 17/04/2020, 21:20:20
Message #1007


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Focus sur Emilio Butragueño

Au début des années 1980, le Real Madrid connaît un coup de mou. Les désillusions s’enchaînent, le jeu proposé par l’équipe n’est ni séduisant, ni efficace. Le club a besoin d’un nouveau souffle, il a besoin de démarrer un nouveau cycle. À cette époque, le marché des transferts est déjà ouvert aux étrangers mais les clubs sont toujours très dépendants de leur centre de formation. C’est à ce moment-là que le Real Madrid va sortir la plus belle génération de joueurs de son histoire.

Cette génération, elle est incarnée par Emilio Butragueño, aussi surnommé El Buitre [le vautour]. Le jeune Emilio évolue encore au Castilla qu’il fait déjà parler de lui dans la presse espagnole. Il est le meilleur buteur du championnat avec une avance notable sur le second, Julio Salinas, et le pichichi lui tend les bras. Mais El Buitre se fera finalement dépasser par l’attaquant de l’Athletic Club. Pas parce qu’il connaît une baisse de régime non, mais plutôt parce qu’il est appelé à jouer à échelon supérieur : avec l’équipe première du Real.

Nous sommes en 1984 et Di Stefano a pris la tête du Real Madrid. L’immense légende du club décide de promouvoir les jeunes et va lancer Butragueño dans le grand bain en février 1984 contre Cadix. Le Real est mené (2-0) à la pause lorsque l’entraîneur Argentin prend la décision de faire entrer le prodige de 20 ans. El Buitre, auteur d’une entrée fracassante, claque un doublé et permet à son équipe de l’emporter (3-2). Les supporters madrilènes sont déjà emballés et retrouvent espoir, ce petit blondinet va faire des merveilles.

Amancio Amauro, alors entraîneur du Castilla, est promu en fin de saison et remplace Di Stefano sur le banc du Real Madrid. Ce dernier va aller plus loin que son prédécesseur et puise dans le Castilla : Michel, Pardeza, Vazquez et Sanchis intègrent également l’équipe première du Real et forment, avec Butragueño en chef de file : la Quinta del Buitre.

Durant la seconde partie des années 80, le Real Madrid renoue avec le succès, aussi bien sur le plan national qu’européen. L’équipe produit en plus de ça un football alléchant et le Santiago Bernabeu s’identifie à ses joueurs mieux que jamais. Ce n’est pas un hasard si les anciennes générations sont si attachées à cette partie de l’histoire du club.

Quant à Butragueño, il est le porte drapeau de cette génération et depuis ce temps un symbole du Real Madrid. À l’époque, sur le terrain, il partage les buts avec Hugo Sanchez, mais il est beaucoup plus qu’un simple buteur, bien qu’il fût terriblement efficace face aux cages. C’est un génie balle au pied. Il n’est pas imposant physiquement (1,70m) mais il est rapide, vif, solide sur ses appuies et il a un remarquable sens du jeu. Un véritable crack du ballon rond.

Sous le maillot merengue, le joueur espagnol a remporté 15 trophées dont 6 Ligas et 2 coupes de l’UEFA. Il a inscrit 171 buts en 463 matchs officiels avec la tunique blanche. Son seul regret, et celui de cette génération, est celui de ne pas avoir pu soulever de C1.

L’histoire s’est terminée en mai 1985 : « Le 30 juin prochain, je quitte le Real Madrid. C’est la phrase qui me fait le plus de mal à prononcer. J’ai joué 11 ans dans ce paradis qu’est le Bernabéu… », annonce Butragueño devant la presse. Il ne sait pas encore où il jouera, mais il promet une chose : il ne portera le maillot d’aucun club espagnol. Finalement, il terminera sa carrière au Mexique, avec Michel qui le rejoint une année plus tard. Depuis le début des années 2000, la légende madrilène fait partie de l’organigramme du club. Il a un temps occupé le poste d’adjoint de directeur sportif avant d’être nommé directeur des relations institutionnelles du Real Madrid après que le précédent poste ait disparu.

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Erwin67
* 17/04/2020, 23:00:48
Message #1008


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CITATION(Nessay @ 17/04/2020, 22:20:20 ) *
Focus sur Emilio Butragueño

Au début des années 1980, le Real Madrid connaît un coup de mou. Les désillusions s’enchaînent, le jeu proposé par l’équipe n’est ni séduisant, ni efficace. Le club a besoin d’un nouveau souffle, il a besoin de démarrer un nouveau cycle. À cette époque, le marché des transferts est déjà ouvert aux étrangers mais les clubs sont toujours très dépendants de leur centre de formation. C’est à ce moment-là que le Real Madrid va sortir la plus belle génération de joueurs de son histoire.

Cette génération, elle est incarnée par Emilio Butragueño, aussi surnommé El Buitre [le vautour]. Le jeune Emilio évolue encore au Castilla qu’il fait déjà parler de lui dans la presse espagnole. Il est le meilleur buteur du championnat avec une avance notable sur le second, Julio Salinas, et le pichichi lui tend les bras. Mais El Buitre se fera finalement dépasser par l’attaquant de l’Athletic Club. Pas parce qu’il connaît une baisse de régime non, mais plutôt parce qu’il est appelé à jouer à échelon supérieur : avec l’équipe première du Real.

Nous sommes en 1984 et Di Stefano a pris la tête du Real Madrid. L’immense légende du club décide de promouvoir les jeunes et va lancer Butragueño dans le grand bain en février 1984 contre Cadix. Le Real est mené (2-0) à la pause lorsque l’entraîneur Argentin prend la décision de faire entrer le prodige de 20 ans. El Buitre, auteur d’une entrée fracassante, claque un doublé et permet à son équipe de l’emporter (3-2). Les supporters madrilènes sont déjà emballés et retrouvent espoir, ce petit blondinet va faire des merveilles.

Amancio Amauro, alors entraîneur du Castilla, est promu en fin de saison et remplace Di Stefano sur le banc du Real Madrid. Ce dernier va aller plus loin que son prédécesseur et puise dans le Castilla : Michel, Pardeza, Vazquez et Sanchis intègrent également l’équipe première du Real et forment, avec Butragueño en chef de file : la Quinta del Buitre.

Durant la seconde partie des années 80, le Real Madrid renoue avec le succès, aussi bien sur le plan national qu’européen. L’équipe produit en plus de ça un football alléchant et le Santiago Bernabeu s’identifie à ses joueurs mieux que jamais. Ce n’est pas un hasard si les anciennes générations sont si attachées à cette partie de l’histoire du club.

Quant à Butragueño, il est le porte drapeau de cette génération et depuis ce temps un symbole du Real Madrid. À l’époque, sur le terrain, il partage les buts avec Hugo Sanchez, mais il est beaucoup plus qu’un simple buteur, bien qu’il fût terriblement efficace face aux cages. C’est un génie balle au pied. Il n’est pas imposant physiquement (1,70m) mais il est rapide, vif, solide sur ses appuies et il a un remarquable sens du jeu. Un véritable crack du ballon rond.

Sous le maillot merengue, le joueur espagnol a remporté 15 trophées dont 6 Ligas et 2 coupes de l’UEFA. Il a inscrit 171 buts en 463 matchs officiels avec la tunique blanche. Son seul regret, et celui de cette génération, est celui de ne pas avoir pu soulever de C1.

L’histoire s’est terminée en mai 1985 : « Le 30 juin prochain, je quitte le Real Madrid. C’est la phrase qui me fait le plus de mal à prononcer. J’ai joué 11 ans dans ce paradis qu’est le Bernabéu… », annonce Butragueño devant la presse. Il ne sait pas encore où il jouera, mais il promet une chose : il ne portera le maillot d’aucun club espagnol. Finalement, il .terminera sa carrière au Mexique, avec Michel qui le rejoint une année plus tard. Depuis le début des années 2000, la légende madrilène fait partie de l’organigramme du club. Il a un temps occupé le poste d’adjoint de directeur sportif avant d’être nommé directeur des relations institutionnelles du Real Madrid après que le précédent poste ait disparu.

Rf

J'ai pas eu l'occasion de le voir mais d'après les video que je vois à gauche à droite ,à l'époque c'était lui Messi lol .C'est vraiment impressionnant la vitesse d'exécution j'ai cru voir le petit génie barcelonais.
https://twitter.com/realfrance_fr/status/12...8317601792?s=09
Ps: ça serait bien que le forum progresse et qu'on soit capable de mettre directement une vidéo.

Ce message a été modifié par Erwin67: 17/04/2020, 23:09:52
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Nessay
* 18/04/2020, 23:07:08
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CITATION(Erwin67 @ 18/04/2020, 00:00:48 ) *
J'ai pas eu l'occasion de le voir mais d'après les video que je vois à gauche à droite ,à l'époque c'était lui Messi lol .C'est vraiment impressionnant la vitesse d'exécution j'ai cru voir le petit génie barcelonais.
https://twitter.com/realfrance_fr/status/12...8317601792?s=09
Ps: ça serait bien que le forum progresse et qu'on soit capable de mettre directement une vidéo.


Ouais à fond, il était impressionnant sur certaine séquence. Beaucoup de grand joueur on fouler le terrain du Real ! En ce moment, sans match, vaut mieux passer du temps à apprendre notre passé

________


Focus sur Manolo Sanchis.

On dit bien souvent, à juste titre, qu’il est difficile pour un fils de joueur de réussir une aussi belle carrière que son paternel. Un défi que Manolo, fils de Manuel Sanchis, a relevé avec brio. Manuel fut un joueur espagnol des années 50-60, né dans une province de Valence. Il a porté la tunique blanche entre 1965 et 1971 et a remporté une C1 avec le Real Madrid. Celle de 1966. Il a également soulevé 4 Ligas en disputant 143 matchs durant les six années qu’il a passées au sein du club merengue.

Quant à Manolo, le fils de Manuel, il grandit dans un contexte favorable, propre à tous les enfants de joueurs professionnels. Il voit son père évoluer sous le maillot blanc et à 14 ans, il intègre la Fabrica. C’est le début d’une belle histoire, celle de la carrière d’un joueur dans un seul et unique club.

Après une formation réussie dans les catégories inférieures du club, Manolo Sanchis est lancé dans le grand bain par Alfredo Di Stefano, en 1983 contre Murcia. Aux côtés de Juanito, Chendo, Santillana et cies, le Real Madrid s’impose 1-0, et c’est Sanchis qui marque. Il vient de disputer son premier match officiel avec le club madrilène, il y en aura 709 autres…

Le fils de Manuel a traversé les époques. Il a d’abord fait partie de la célèbre Quinta del Buitre (Butragueño, Michel, Pardeza, Vazquez et lui) dans les années 80 avant de soulever la Ligue des Champions en 1998. Il est d’ailleurs le seul membre de cette belle génération à avoir remporté la C1, et il l’a gagné deux fois. Ce n’est qu’une année plus tard, en 2001, que Sanchis décide de mettre un terme à sa carrière. Il n’a porté que le maillot blanc durant toute sa carrière

L’ancien défenseur est l’un des plus beaux palmarès de l’histoire du Real Madrid. Au moment où il raccroche les crampons, il a dépassé Santillana et son record de matchs disputés. Il l’explose même, avec 710 matchs contre 645 matchs. Depuis, seuls Raúl (741 matchs) et Casillas (725 matchs) l’ont dépassé.

En revanche, l’ex-capitaine du Real bat ces deux légendes sur un autre terrain : celui du nombre de titres. Avec 21 coupes (dont 2 C1, 2 C3 et 8 Ligas) dans son armoire à trophées, il est juste derrière Paco Gento (23 titres) et, depuis janvier 2020, à égalité avec Sergio Ramos et Marcelo. Manuel, qui nous a quittés en 2017, était très fier de son fils.

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Ce message a été modifié par Nessay: 18/04/2020, 23:10:09
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Nessay
* 19/04/2020, 10:54:23
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Lors d’un live Instagram, l’ancien joueur du Real Madrid Alvaro Morata a de nouveau tenu un discours qui risque de ne pas plaire aux Madridistas.

En plein live Instagram avec le joueur de tennis Fabio Fognigni, Morata est revenu sur son parcours. Evoluant désormais à l’Atletico, l’attaquant a ainsi exprimé quelques regrets sur ces choix passés :

« Je regrette d’avoir porté d’autres maillots en Espagne que celui de l’Atlético. Quand j’étais jeune, je jouais à l’Atlético de Madrid (ndlr : il est passé par le centre de formation des colchoneros de 13 à 15 ans). En grandissant, j’ai ressenti une petite pression compte tenu de l’évolution du football. J’ai donc décidé d’aller à Getafe pour une saison, puis d’aller au Real Madrid », a déclaré Morata.

L’Espagnol s’est aussi exprimé sur les défenseurs les plus difficiles qu’il ait croisé sur les terrains : « Certainement Chiellini, je ne sais pas s’il le fait exprès, mais quand il m’affronte, il me détruit toujours. Sergio Ramos est aussi un défenseur coriace, tandis que lorsque vous affrontez Van Dijk, c’est comme faire face à une montagne. »

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Redondo
* 19/04/2020, 13:45:55
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Je sais pas si vous avez vu la Une de AS de ce matin, elle est sublime biggrin.gif

Reference à la talonnade mythique de Redondo en Champion's League contre Manchester, une oeuvre d'art que j'ai eu la chance de vivre en direct, ça fait 20 ans aujourd'hui, ça nous rajeunit pas tout ça ^^^

La vidéo
https://www.youtube.com/watch?v=O-7CECdXum4
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Madridista For L...
* 19/04/2020, 14:38:34
Message #1012


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Ah ouais putain je m'en souviens. Je l'ai vécu en live aussi, je regardais le match avec mon père. C'était incroyable.

Et rien à voir mais ça me rappelle aussi une finale entre le Bayern et Manchester United. Le Bayern menait 1-0 et Manchester a gagné sur deux corners dans les arrêts de jeu. Deux corners tirés par David Beckham d'ailleurs.

C'était une belle époque. Je sais pas si c'est parce que je deviens un vieux con mais je trouve qu'on avait dans l'ensemble plus de grands joueurs avant.

Ce message a été modifié par Madridista For Life: 19/04/2020, 14:39:01
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bety
* 19/04/2020, 16:23:07
Message #1013


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https://www.facebook.com/154040584642412/po...06905779355859/
Je m'excuse si c'est pas le bon endroit mais je ne puis m'empecher de partager cet exploit de Redondo avec vous. Personellement je ne l'ai pas vu jouer mais là, c'est du lourd comme action

Oups!!!c'est après publication que j'ai remarqué ce qui a été dit plus haut par Redondo. Degustez

Ce message a été modifié par bety: 19/04/2020, 16:26:33
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Nessay
* 20/04/2020, 13:12:50
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Fernando Redondo, dont la mythique talonnade face à Manchester Utd fête ses 20  aujourd’hui, a accordé une longue interview au média AS. Extraits.

Comment vivez-vous la crise mondiale du Covid19 ?


C’est très douloureux et complexe. Je le fais avec incertitude, avec responsabilité et en même temps avec l’espoir qu’ensemble, en tant que société, nous pourrons surmonter ça.

Comment voyez-vous la situation en Espagne, en Italie et dans le reste du monde depuis l’Argentine ?

La réalité est que la situation est tellement similaire au niveau mondial, au-delà des statistiques, que nous y sommes tous confrontés et que nous la traversons tous de la même manière.

Lors de son étape au Real, le club a remporté deux Champions en trois ans. Ces dernières années, quatre Champions en cinq ans ont été remportées, est-ce que gagner est dans la génétique du club ?

Sans aucun doute. C’est l’ADN madrilène qui se reflète tout au long de son histoire. C’est l’une des caractéristiques qui différencie cette équipe et ce club des autres.

Ce dimanche 19 avril marque le 20e anniversaire de sa talonnade légendaire à Old Trafford. Comment vous souvenez-vous de cette action historique ?


J’ai du mal à croire que cela fait déjà 20 ans… Je me souviens bien de l’action. La talonnade en un contre un était une ressource technique, un moment d’inspiration. Je ne l’avais jamais fait professionnellement auparavant, juste quelques fois dans les divisions inférieures quand je jouais aux Argentinos Juniors. Ce fut un grand match de football, à l’aller comme au retour.

Vous êtes toujours une idole au Real Madrid. Qu’est-ce que ça fait d’être une légende du Real Madrid ?

Je ne me sens pas comme une légende. Mais c’est très gratifiant pour moi, chaque fois que je viens à Madrid je reçois l’affection des gens malgré le temps qui passe. Ça ne cesse de m’étonner.

Quelle est votre relation avec le club actuellement ?

Ma relation avec le Real Madrid est éternelle. Je ne joue plus avec les vétérans à cause de ma blessure au genou, mais nous sommes toujours en contact. Les fois où je vais au Bernabéu ou à Valdebebas, ils me font me sentir chez moi.

Avant l’arrêt des compétitions, Zidane était à nouveau discuté et il y avait des spéculations sur son départ s’il ne remportait pas un titre. Que pensez-vous de ces critiques ?

Tous ceux d’entre nous qui sont passés à Madrid et qui ont porté ce maillot savent très bien que la critique fait partie de l’exigence à laquelle vous soumet l’histoire et l’importance de ce club. En ce sens, le naturel avec lequel Zidane se démarque est remarquable, en ayant déjà amplement démontré le grand entraîneur qu’il est.

Comment analysez-vous l’explosion de Fede Valverde ?

Comme très importante pour l’équipe. Il est très jeune, a une grande dynamique et a montré en peu de temps une grande personnalité.

Modric a dirigé l’équipe lors des quatre derniers champions. Pensez-vous que son temps à Madrid touche à sa fin ?

Modric est un joueur différent et déséquilibrant. Il faut en prendre soin car il est toujours très important pour ce Real Madrid.

Voyez-vous que Sergio Ramos prennent sa retraite au Real ?

Sergio a encore beaucoup de football devant lui. C’est un privilégié physiquement et de par son professionnalisme, ce sera lui qui décidera quand mettre fin à sa carrière. Logiquement, il devrait prendre sa retraite à Madrid pour tout ce qu’il représente.

Vinicius est-il en mesure d’améliorer sa finition ?

Sûrement. Il y a des joueurs qui sont nés avec ce talent, ceux que nous appelons les buteurs ont une capacité de finition différente, ce sont des spécialistes. Mais la finition peut être travaillée, elle dépend aussi de la qualité technique, du mental, de la confiance et de la maturité que le joueur acquiert de par sa continuité. Vinicius a tout le temps devant lui.

Quand prévoyez-vous de faire vos débuts comme entraîneur ?

J’ai eu deux propositions concrètes l’année dernière, mais ce n’était pas le moment opportun. Je devais voyager fin mars en Espagne, en Italie et en Angleterre pour voir et comparer les méthodologies de travail. Compte tenu de la situation il va falloir attendre, mais j’ai clairement dans l’idée d’entraîner un jour.

Rf

Ce message a été modifié par Nessay: 20/04/2020, 13:15:38
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Nessay
* 22/04/2020, 18:26:18
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L’Italien Antonio Cassano est revenu sur son étape au Real Madrid (2006-2007) auprès de Sky Sport, et a exprimé de gros remords à ce sujet.

« Mon plus grand regret est de ne pas avoir profité de l’occasion de pouvoir jouer à 23 ans au Real Madrid, la plus grande équipe de l’histoire, avec les meilleurs joueurs du monde comme Zidane, Ronaldo et les autres.

J’ai pu disputer une place dans le onze avec Robinho, et j’ai également remplacé Figo et Owen. Cela signifiait que j’étais l’un des meilleurs, mais j’ai fait beaucoup de conneries…

Pendant la préparation physique, j’ai perdu 16 kilos. J’ai marqué deux buts lors des trois premiers matchs, mais j’ai ensuite été exclu de l’équipe. J’ai perdu la tête et lorsque vous manquez de respect à Capello, il vous met de côté. Ensuite il il m’a accordé une autre chance. Il a fait beaucoup pour moi et moi peu pour lui », confesse l’Italien.

Cassano était arrivé au Real en janvier 2006, en provenance de Rome, avant de repartir lors de l’été 2007, date à laquelle il est retourné en Italie en signant à la Sampdoria. Son étape en blanc se sera terminée avec 29 matchs joués, 4 buts marqués et une Liga remportée.

Rf
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Heldan
* 24/04/2020, 20:24:43
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Le 7 mai 2006, Zinédine Zidane disputait contre Villarreal (3-3) en Liga son dernier match avec le Real Madrid, avant de prendre sa retraite en club. Une journée spéciale, remplie d’émotions pour le Français et tout le vestiaire merengue. D’autant qu’une scène géniale a eu lieu après la rencontre, comme le raconte l’ancien latéral Cicinho.


"Florentino Pérez est rentré et a salué tous les joueurs, un par un, et ce qui s'est passé après est resté gravé dans nos mémoires. Robinho a rigolé et a dit : 'Président, Zizou dit que s'il a un contrat de deux ans à 6,5 millions (le plus haut salaire du Real à l'époque, ndlr), il ne prend pas sa retraite !' Tout le monde a rigolé, mais pas Florentino Pérez qui lui a dit, très sérieusement : 'Tu le veux vraiment ? Si tu le veux vraiment, je t'amène le papier tout de suite.' (…) Zidane a alors réfléchi un moment et puis a lâché... 'Non, non, j'arrête'", a raconté le Brésilien, relayé par Marca.


Maxifoot
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Nessay
* 29/04/2020, 00:26:53
Message #1017


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Focus sur Alfredo Di Stefano, le premier galactique du Real Madrid.

Il est considéré comme l’un des plus grands joueurs de l’histoire pour beaucoup, la plus grande légende du Real Madrid. Alfredo Di Stefano est un mythe du ballon rond. Il est indéniablement celui qui a le plus pesé sur l’histoire du club, l’élément qui a permis au Real Madrid de s’élever, dès l’apparition de la Coupe d’Europe, plus haut que tout le monde. Et de manière très, très nette.

Le Real Madrid des années 50 était composée d’une pléiade de joueurs, à l’instar de la dernière génération qui a remporté les trois Ligues des Champions consécutives, mais celle-ci était emmenée par Di Stefano. Il en était son meilleur joueur, son leader. C’était l’équipe de Di Stefano. C’est lui qui a fait venir Héctor Rial et a insisté auprès de Santiago Bernabéu pour conserver Gento, le si légendaire Paco Gento.

Tout a commencé dans son Argentine natale, à River Plate. Il évolue sous le maillot argentin mais s’envole subitement pour la Colombie en raison d’une grève des footballeurs. Il prend donc la fuite et s’engage avec les Millonarios de Bogota, multipliant au passage son salaire par 10. Di Stefano émoustille toute l’Europe et deux clubs européens vont se livrer bataille pour lui en 1953 : le Real Madrid et le FC Barcelone.

En 1953, il évolue toujours sous les couleurs des Millonarios de Bogota mais il a été convenu qu’il reviendrait à River Plate en 1955 à l’issue de son contrat, après son « exil ». Le Barça prend alors une sérieuse option sur le joueur en trouvant un accord avec son club formateur. Di Stefano sera donc un joueur du FC Barcelone à compter de la saison 1955-56. C’est fait. Sauf que le Real Madrid n’a pas dit son dernier mot.

De son côté, le Real Madrid négocie directement avec les Millonarios, club avec lequel Di Stefano est toujours sous contrat, et pour deux saisons encore. Le club de Santiago Bernabeu surenchéri et rachète ses deux années de contrat, ce qui signifie que les deux clubs rivaux ont une option sur le joueur. Il y a conflit, et le président du Barça, fou furieux, souhaite revendre ses droits sur le joueur (à partir de 1955) à la Juventus qui refuse de négocier sans l’accord de la FIFA. La situation n’est pas très nette et un médiateur de la fédération espagnole coupe la poire en deux : Di Stefano jouera au Real de 1953 à 1955 puis il jouera au Barça de 1955 à 1957. Ensuite, les deux clubs devront trouver un accord. Tout le monde valide l’idée, mais le FC Barcelone, en pleine crise interne à cause de cette histoire, revend finalement ses droits au Real Madrid. Le club catalan affirmera plus tard qu’il a été victime de pression exercée par le gouvernement de Franco.

Dès la première saison de Di Stefano sous la tunique blanche, le Real Madrid soulève la Liga et met un terme à 21 années de disette. En 1956, le club madrilène remporte le première coupe d’Europe, notamment grâce à l’Argentin auteur d’un but face au Reims de Raymond Kopa (4-3) lors de la finale. Il score à nouveau lors de la finale de 1957 face à Fiorentina (2-0) puis encore en 1958 face au Milan AC (3-2), puis encore en 1959 face au Stade de Reims (2-0). Enfin, Di Stefano marque un triplé en 1960 lors de la victoire écrasante du Real Madrid contre Franckfurt (7-3). En résumé, la Flèche blonde [ndlr : l’un de ses surnoms] a marqué sept buts en cinq finales de Coupe d’Europe. Les cinq premières C1 de l’histoire. C’est le meilleur joueur du monde et il soulève deux Ballons d’Or : en 1957 et en 1959.

Di Stefano a la reconnaissance des meilleurs. Selon Maradona, « le meilleur de l’histoire était Di Stefano. Il était supérieur à tout le monde – même moi », a confessé l’autre légende argentine. Et si Pelé pense toujours être le roi du foot, il a également fait les louanges du merengue : « Alfredo Di Stéfano était la plus complète des stars argentines, il était plus complet que Maradona et Messi. Des joueurs comme Di Stéfano ou moi-même ne sont pas aussi bien connus, car il y a beaucoup moins d’enregistrements de nos performances », déclarait-il en 2016.

En onze années sous les couleurs du Real, l’emblématique numéro 9 a soulevé seize trophées dont 5 coupes d’Europe et 8 Ligas. Il a marqué 308 buts en 396 apparitions ce qui lui a aussi permis de décrocher 5 prix du pichichi. Après sa carrière, il a entraîné de nombreux clubs et a fait deux petits passages à Madrid. C’est sous son impulsion que la Quinta del Buitre a notamment vu le jour, avant qu’Amancio ne prenne la relève.

En 2000 et jusqu’à sa mort en 2014, Alfredo Di Stefano fut le président d’honneur du Real Madrid. Il a laissé un immense héritage à la maison blanche. De prestigieux trophées, oui, mais il est aussi le symbole de ce Real Madrid qui gagne, encore et toujours. Car comme il le disait si bien : « Les finales ne se jouent pas, elles se gagnent ».

Rf
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Nessay
* 02/05/2020, 12:46:10
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José Mourinho a accordé une interview au média Marca. Le Special One revient longuement sur son étape au Real Madrid. Extraits.

Comment vivez-vous cette crise du coronavirus à Londres ?

Eh bien, la vérité est que ces jours-ci, je regarde même plus de football à la maison qu’avant, pour analyser et apprendre d’autres équipes et entraîneurs. Le football me manque, notre monde me manque, bien sûr, mais nous devons être patients et prudents. C’est un combat qui nous concerne tous et nous devons tous y contribuer.

Quel est votre point de vue sur la reprise des compétitions ?

Si nous jouons les neuf matchs de championnat restants, ce sera bon pour chacun de nous, bon pour le football et bon pour la Premier League. Ce sera un bon signe.

Même si c’est à huis clos, sans public en tribunes ?

J’aime penser que le football n’est jamais à huis clos car les caméras de télévision seront là, et donc il y aura des millions de personnes qui le regarderont. Si un jour nous entrons dans un stade vide pour jouer un match, en réalité il ne sera jamais vraiment complètement vide.

Parlons maintenant de votre temps au Real Madrid. Cela fait huit ans depuis le jour où vous avez remporté la Liga. Cela s’est produit pendant la saison 2011/12 et ce fut une étape importante parce que vous avez battu le record de points et de buts en Espagne. Considérez-vous que c’est le point culminant de votre carrière d’entraîneur ?

Il m’est très difficile de dire si c’était le point culminant ou non. Mais bien sûr, ce fut un moment très important car il s’est produit dans une période spéciale de domination du FC Barcelone. Mettre fin à cette domination de Barcelone et le faire en obtenant également un record de points et un record de buts comme ça l’a rendu encore plus intéressant et plus important, car nous l’avons fait de la meilleure façon possible. Ce n’est pas seulement que nous avons gagné la Liga, c’est que nous l’avons fait d’une manière qui a marqué l’histoire.

Cependant, ils étaient très déçus de ne pas avoir pu aller au bout en Champions League, à cause d’une séance de tirs au but contre le Bayern en demi-finale.

C’est comme ça. Cette saison-là, Madrid était la meilleure équipe d’Espagne et aussi la meilleure d’Europe. C’est pourquoi il nous a été si difficile d’encaisser l’élimination contre le Bayern. Malheureusement, c’est aussi ça le football. Cristiano, Kaká, Sergio Ramos… Ce sont trois monstres de football, cela ne fait aucun doute, mais ils sont aussi humains. Cette nuit est la seule fois de toute ma carrière d’entraîneur que j’ai pleuré après une défaite. Je m’en souviens bien… Aitor Karanka et moi nous étions devant ma maison, dans ma voiture, à pleurer. C’était très dur car cette saison 2011/12, nous étions les meilleurs.

En Espagne, ils ont affronté le meilleur Barcelone de toute leur histoire, avec Messi, Xavi et Iniesta sur le terrain et avec Pep Guardiola sur le banc, quelle était la clé de ce titre ?

Je pense qu’il était essentiel que nous puissions trouver un moyen de jouer dans lequel nous étions les meilleurs. Nous nous sommes construit une identité de jeu très adaptée aux conditions et à la qualité des joueurs. Bien sûr, l’énorme talent de tous ces grands footballeurs et la compréhension entre eux à chaque match étaient également essentiels, cela me semble le plus important. Ils étaient tous très unis, liés par une grande ambition de devenir champions.

On a souvent dit de cette équipe que c’était un bloc solide et sans failles.

Oui, la somme d’un groupe de football de grande qualité, au maximum de leur motivation, ne pouvait que conduire à une grande équipe. Et nous en étions une.

Le Clásico qu’ils ont joué au Camp Nou lors de la 26e journée, lorsqu’ils ont battu Barcelone (1-2), a fini par décider de cette Liga. Quels souvenirs gardez-vous de ce match ?

Ce sont de bons souvenirs. Nous avons joué contre le Barça à la recherche de deux résultats, car la victoire nous a servi mais aussi le nul. Nous nous sommes bien préparés pour ce match du Camp Nou. Je répétais constamment à mes joueurs : « Nous allons gagner ce match, nous allons le gagner. L’émotion et surtout la pression qu’ils ont, ils jouent à domicile, et nous allons les ‘tuer’ dans une transition. Quand ils ont égalisé c’est ce qui s’est passé, au final l’émotion s’est perdue au profit de la raison.

On disait que ce Real Madrid était ‘rock and roll’ en raison de son rythme de jeu très élevé et de certains contres mortels pour ses rivaux.

Oui, je me souviens bien de cette expression. Nous avions une identité de jeu très définie. Défensivement, nous étions toujours très bien organisés sur le terrain, et chacun savait parfaitement quoi faire. Il y avait beaucoup de discipline et beaucoup d’organisation derrière le jeu de cette équipe. Et nous avons pu faire des transitions très explosives, très rapides et directes, toujours en regardant vers le but avec des connexions presque imparables. C’étaient de grands joueurs qui jouaient comme une vraie équipe, au final c’était la clé de tout.

Tout le monde se souvient de Cristiano Ronaldo comme du footballeur le plus décisif de ce Real. Mais du point de vue de l’entraîneur, quel footballeur a le plus marqué le style de l’équipe ?

Je n’aime pas individualiser qui que ce soit, ni Cristiano ni personne. Chaque joueur était très important car chacun d’eux avait un rôle clair au sein de l’équipe. Tout le monde voulait gagner des matchs, des titres, et tout le monde savait qu’ils étaient importants parce qu’ils voyaient qu’ils contribuaient à atteindre cet objectif. Par exemple, en ce sens, je me souviens de Callejón et Granero, qui n’étaient pas des titulaires mais qui étaient des joueurs importants pour nous. La vérité c’est que cette équipe méritait de gagner la Liga et la Ligue des Champions.

Aux fans qui vous ont « accusé » d’être un entraîneur défensif, diriez-vous quelque chose pour les convaincre du contraire après avoir marqué 121 buts qui restent, encore aujourd’hui, le record du championnat d’Espagne ?

Non, écoutez, je ne dirai rien … C’est juste que l’histoire est là et je ne peux rien dire de mieux que ça. En fin de compte, tout se résume à cela, ce qui reste de l’histoire. Enfin, à cela et aux enfants que j’ai pu aider tout au long de ma carrière d’entraîneur afin qu’ils puissent s’améliorer et devenir quelqu’un dans le monde du football.

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Nessay
* 05/05/2020, 21:09:52
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Il y a 30 ans, la légende du Real Hugo Sanchez égalait le record de buts inscrits en Liga (38) détenu par Telmo Zarra. À cette occasion, le Mexicain a accordé une interview à AS. Extraits.

Où vivez-vous dans cette triste période due au virus ?

Chez moi à San Diego, aux États-Unis, avec ma famille. Avec ma femme Isabel et avec mes filles, Isabella et Hana. Nous avons également une maison au Mexique et avant la pandémie, nous avions déménagé dans mon pays pour mes engagements professionnels avec ESPN, où je suis commentateur. Mais maintenant, nous vivons tous une autre réalité et le travail reste en arrière-plan.

Vous semblez très préoccupé par la situation…

Pas inquiet, mais réaliste. Il y aura un avant et un après. L’économie va changer, beaucoup de gens vont souffrir et nous devons réinitialiser notre échelle de valeurs. Ce qui semblait auparavant être un détail mineur peut maintenant être un trésor. La pandémie nous a ouvert les yeux sur notre façon de comprendre la vie. Il faut réfléchir à tout cela.

Racontez-nous votre record décroché il y a 30 ans.

Une sanction m’avait empêché de jouer le derby au Vicente Calderón lors de l’avant-dernière journée de Liga. Pour moi, c’était un coup dur parce que la suspension m’a enlevé un match pour atteindre le record de Zarra. Les trois buts dont j’avais besoin pour égaler le record devaient être inscrits sur un seul match au lieu de deux, le dernier jour contre Oviedo.

J’ai dit à mes coéquipiers que c’était très spécial pour moi d’atteindre le record d’une légende comme Zarra. Je ne leur avais jamais rien demandé individuellement, mais cet après-midi là, j’ai demandé à tout le monde de collaborer et d’essayer de me trouver dans la surface. Je ne pouvais pas laisser passer cette occasion d’écrire l’histoire.

Parlons du Real Madrid actuel. Que pensez-vous des rumeurs sur Haaland ?

Il a du talent et du flair. Madrid peut en tenir compte pour l’avenir. Mais dans cette équipe il faut arriver en étant déjà un joueur confirmé, comme moi quand suis arrivé après quatre ans à marquer des buts avec l’Atleti. Il est encore très jeune. Madrid doit avoir le meilleur du monde à chaque poste.

Le Real Madrid de Zidane a-t-il besoin d’un neuf ?

Bien sûr. Madrid a besoin d’un tueur dans la surface, comme moi, tout comme Cristiano, qui a parfaitement rempli cette fonction au Bernabéu pendant de nombreuses années. Il faut donc en trouver un autre.

Vous n’aimez pas Benzema ?

Comment pourais-je ne pas l’aimer ? C’est un attaquant avec une classe exceptionnelle, mais ce n’est pas un tueur, ce n’est pas un joueur de surface pur. C’est un excellent deuxième attaquant. Il est comme Butragueño et moi comme Cristiano. Emilio et moi nous nous comprenions parfaitement. Karim pourrait utiliser un tueur devant lui. J’aimais Harry Kane, mais avec tant de blessures, il s’est un peu enlisé. Et Lewandowski a le problème de l’âge. Trouver ce buteur ne sera pas facile.

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Heldan
* 06/05/2020, 11:58:34
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Jorgelina Cardoso, la femme d’Ángel Di María, a reconnu à la télévision argentine que la raison de leur départ vers Manchester United était purement financière.


« Écoutez, nous étions à Madrid et Ángel jouait dans ce qui est pour moi la meilleure équipe du monde. Nous étions très bien à Madrid. Le temps était parfait, la nourriture était fantastique. Et soudain, un jour il est arrivé et m’a dit : Cette offre est arrivée de Manchester », explique Jorgelina Cardoso sur Eltrece TV.

« Je l’ai prévenu que même bourrée je n’irai pas, qu’il allait y aller seul. Il m’a répondu : ‘Si, si, on y va’. Il y avait beaucoup d’argent en jeu, et même les Espagnols ont dit que nous étions des mercenaires. Et oui nous l’étions ! Si vous travaillez dans une entreprise et que les concurrents viennent vous dire qu’ils vont vous payer le double, vous y allez en courant ! », ajoute Cardoso.

« Nous avons rendu visite à Agüero et la fille de Maradona à Manchester quand ils étaient ensemble. Dès que nous sommes repartis, j’ai dit à Ángel de signer dans n’importe quel pays sauf l’Angleterre. Et un an plus tard, nous y étions… Je n’aimais rien du tout en Angleterre. Les gens sont tous maigres, bizarres. Vous vous baladez et vous ne savez pas s’ils vont vous tuer ou quoi. La nourriture était dégoûtant »



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