IPB

Bienvenue invité ( Connexion | Inscription )

27 Pages V   1 2 3 > » 

Davor Suker
Ecrit : 15/01/2013, 16:09:28


Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 998
Inscrit : 02/09/2008
Lieu : PARIS
Membre No. : 3,519


Real : la reconstruction se fera avec Benzema

À moins d'un succès en Ligue des Champions, rien ne semble en mesure de sauver la saison du Real Madrid, largement distancé en Liga (à 18 points du FC Barcelone) et miné par le dossier Ronaldo comme par les conflits qui opposent l'entraîneur José Mourinho à certains de ses joueurs, Iker Casillas en tête.

La direction merengue réfléchirait donc déjà à la saison prochaine. Ainsi, selon le quotidien El Economista, le président du club Florentino Perez aurait coché le nom de dix joueurs avec lesquels entamer la reconstruction. Il s'agit de Casillas, Arbeloa, Pepe, Sergio Ramos, Marcelo, Xabi Alonso, Khedira, Özil, Cristiano Ronaldo et Benzema.

Autrement dit, tous les autres sont susceptibles d'être transférés.

source: El Economista via Maxifoot
  Forum : Mercato du Real Madrid · Prévisualisation du message : #480021 · Réponses : 24869 · Lectures : 2,807,007

Davor Suker
Ecrit : 15/01/2013, 15:58:56


Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 998
Inscrit : 02/09/2008
Lieu : PARIS
Membre No. : 3,519


PLAYOFFS CONFERENCE AFC

Denver Broncos (1) – Baltimore Ravens (4) : 35-38 (a.p)

La dernière danse de Ray Lewis continue ! Au terme d’un match à couper le souffle et surtout d’un suspense insoutenable, les Ravens ont réussi à créer la surprise en allant faire tomber les Broncos dans le froid polaire de Denver.

Après un festival offensif dans le temps réglementaire, les deux équipes ont verrouillé le match en prolongation. Finalement, une interception de Peyton Manning (28/43, 290 yards, 3 TDs, 2 int) dans sa moitié de terrain a offert aux Ravens la possibilité de mettre Justin Tucker en position pour le coup de pied de la gagne au tout début de la second prolongation. Le rookie n’a pas tremblé et a réussi à marquer les trois points de la victoire à 49 yards de distance.


Encore auteur de 17 plaquages, Ray Lewis continue son jubilé.
Le moment clé
2e et 6 yards en fin de première prolongation. Peyton Manning est obligé de bouger pour chercher une solution, il finit par lancer bas vers Brandon Stokley. Mais Corey Graham surgit et réussi une interception acrobatique sur les 45 yards des Broncos. Une course de 11 yards de Ray Rice (30 courses, 131 yards, 1 TD) puis trois autres courses pour 4 yards au total mettent Tucker en position. La jambe du rookie ne tremble pas et la victoire est pour les visiteurs.

Le film du match
Il ne fallait pas arriver en retard à Denver car les points ont défilé en début match. Sur leur première possession, les Ravens puntent et Trindon Holliday retourne le ballon pour 90 yards et un touchdown. Baltimore répond avec une connexion de 59 yards entre Joe Flacco (18/34, 331 yards, 3 TDs) et Torrey Smith (3 rec, 98 yards, 2 TDs) pour l’égalisation (7-7), un touchdown sur lequel Champ Bailey s’est complètement fait griller. Corey Graham réussit juste après à intercepter Peyton Manning et à retourner le ballon pour un touchdown qui donne l’avantage aux Ravens (7-14) après à peine cinq minutes de match. Sur le long drive suivant, Manning trouve Brandon Stokley (3 rec, 27 yards, 1 TD) pour 15 yards et l’égalisation (14-14).

Les choses se calment le temps de deux drives au début du second quart puis Manning se connecte avec Knowshon Moreno (10 courses, 32 yards, sortie sur blessure) pour un touchdown qui remet les locaux devant (21-14). Après un échec en attaque et un fiel goal de 52 yards manqué par Denver, les Ravens égalisent (21-21) juste avant la pause, encore une fois grâce à Torrey Smith qui trouve la end zone sur un touchdown de 32 yards.

La seconde mi-temps démarre sur le même rythme infernal lorsque Trindon Holliday retourne le coup d’envoi pour 104 yards et un touchdown (28-21). Mais les choses se calment enfin juste après. Les attaques échangent les punts jusqu’à la fin du quart temps lorsque Baltimore arrache un fumble à Peyton Manning dans sa moitié de terrain. Une course de 32 yards de Ray Rice le met en position juste devant la end zone. Il ne rate pas l’occasion et marque sur une course de 1 yard (28-28).

Après un échange de punt pour débuter la dernière période, Manning mène un drive qui fait très mal aux Ravens. Alors que Baltimore pense avoir stoppé la progression adverse sur une 3e et 5, un holding défensif offre le first down à Denver. Trois actions plus tard, Manning trouve Demaryius Thomas qui file dans la end zone pour redonner l’avantage à son équipe (35-28). À 3mn16 de la fin, alors que Jacoby Jones vient de relâcher le ballon sur la passe précédente, les Ravens tentent la 4e tentative. Joe Flacco lance le ballon en direction de Dennis Pitta mais Mike Adams s’interpose et empêche la passe d’être complétée. Manning récupère le ballon et force les Ravens à équiper leurs temps morts. Mais alors que Denver a une 3e et 7 yards sur le 2 minute warning, John Fox fait un choix très conservateur. Alors qu’un first down aurait assuré la victoire, il choisit de courir et la défense stoppe Ronnie Hillman.

Baltimore récupère le ballon avec 1mn09 à jouer. Sur la troisième tentative, alors que les Broncos ont 8 joueurs en couverture, Flacco lance un missile qui trouve Jacoby Jones pour un touchdown de 70 yards et l’égalisation (35-35) ! Avec 31 secondes restantes et deux temps morts, Fox ne fait encore pas confiance à Manning et lui fait mettre un genou au sol. Prolongation !

Aucune équipe ne trouve de dynamisme en prolongation. Malgré quelques grosses actions, les défenses ont le dessus. L’interception de Manning est le tournant du match. Et le sang froid de Tucker sur le coup de pied de la gagne est admirable.

MVP : Joe Flacco
Il n’a peut-être pas encore été d’une grande régularité et il a perdu un fumble mais Joe Flacco a réussi quelques grosses actions qui ont permis à son équipe de suivre le rythme en attaque. Son chef d’œuvre, c’est cette bombe pour Jacoby Jones en fin de match. Et en prolongation, malgré la pression en prolongation, il n’a pas fait d’erreur.

Le flop : la couverture aérienne des Broncos
Si Flacco a pu trouver ses receveurs pour de longs touchdowns, c’est aussi parce que la couverture aérienne des Broncos a beaucoup souffert. Champ Bailey a été le symbole de cette faillite en étant régulièrement dépassé et en se faisant même pénaliser pendant la prolongation. Denver avait la troisième défense aérienne de la ligue en saison régulière, ils étaient loin de ce niveau ce samedi. Même le pass rush, auteur de 52 sacks en saison, n’a réussi à mettre Flacco au sol qu’une seule fois.

La stat : -13
Le froid ne réussit toujours pas à Peyton Manning. Il a fait jusqu’à -13 degrés pendant la rencontre !

La suite
Encore auteur de 17 plaquages, Ray Lewis continue garde donc en vie ses espoirs de terminer sur un titre. Quoi qu’il arrive, les Ravens se déplaceront pour la finale de conférence. Ça sera à Houston ou bien à New England pour un remake de la finale de l’an dernier.
En vacances après une exceptionnelle saison de retour, Peyton Manning, lui, sera de retour l’an prochain et ses Broncos seront sûrement encore très forts.

New England Patriots (2) – Houston Texans (3) : 41-28

Les Texans ont résisté un peu plus longtemps qu’en saison régulière face aux Patriots mais le résultat est le même : une défaite.

Très vite dominé, Houston a recollé à 4 points en fin de première mi-temps et à 10 points dans le dernier quart. Mais le retard accumulé dans le troisième quart (38-14) était trop important pour que les visiteurs espèrent vraiment quoi que ce soit.

Les Texans étaient simplement plus faible en attaque et en défense. Les Patriots devront tout de même faire attention à ne pas reproduire la même baisse de régime en fin de match la semaine prochaine.


Shane Vereen a été un des hommes forts de la soirée avec 126 yards gagnés et 3 touchdowns.
Le moment clé
A 4 minutes de la fin, la passe de Tom Brady (25/40, 344 yards, 3 TDs) sur une 3e et 2 yards est déviée. Mais les arbitres sifflent un holding contre Kareem Jackson, donnant ainsi un nouveau first down au Patriots. Derrière, New England fait descendre le chrono à 1 minute et ajoute même un field goal (41-28). Avec 13 points à remonter en 1 minute et 15 secondes, les derniers espoirs des Texans s’effondrent définitivement.

Le film du match
Le match commence fort pour les Texans avec un retour de 94 yards pour Danieal Manning sur le coup d’envoi. Mais son attaque ne profite pas vraiment de la position en ne marquant qu’un field goal (0-3).

Après des échanges de punts et la sortie sur blessure de Rob Gronkowski, les Patriots déroulent enfin leur football. Les locaux enchaînent trois drives avec des points. Le premier se termine par une course de 1 yard de Shane Vereen dans la end zone (7-3), sur le second les Patrios marquent un field goal (10-3) malgré le sentiment qu’il était possible de faire mieux sans la pénalité de 15 yards contre Brandon Lloyd (5rec, 32 yards,1TD) pour avoir lancé le ballon sur un arbitre. Enfin sur le troisième, Tom Brady trouve Vereen pour une passe de 10 yards dans la end zone (17-3). Entre temps Houston enchaîne les punts.

Les Texans répondent enfin à 3 minutes de la mi-temps. C’est Arian Foster (22 courses, 90 yards, 1TD ; 7rec, 63 yards, 1TD) qui sonne la révolte avec 2 courses qui font avancer son équipe de 40 yards pour atteindre les 10 yards des Patriots. Après plusieurs tentatives, Foster franchit de justesse la ligne d’en-but (17-10). La défense texane stoppe l’attaque des Patriots et permet à son attaque de récupérer la balle avec 35 secondes à jouer. Matt Schaub (34/51, 343 yards, 2TD, 1INT) fait avancer les siens et permet à son kicker de tenter un field goal de 55 yards à 2 secondes de la fin. Là Shane Graham réussi le coup de pied (17-13), son record en carrière!

Les Patriots repartent tambour battant avec un touchdown sur leur premier drive du second acte. Après une passe de 40 yards de Brady pour Aaron Hernandez, c’est Steven Ridley qui trouve la end zone sur une course de 12 yards (24-13). Les Patriots interceptent Schaub dans leur 40 yards. Sur le drive qui suit, Brady envoit Lloyd dans la end zone pour le touchdown (31-13). Après ce touchdown, les Texans ratent une 4e et 1 yard sur leur 33 yards.

L’image qui suit est significative : au début du dernier quart, Bill Belichick parle à ses défenseurs, lève la tête, voit Brady réussir une passe de 33 yards pour Shane Vereen qui entre dans la end zone (38-13), baisse sa tête et rediscute avec sa défense comme si de rien n’était !

Les Texans sauvent l’honneur sur le drive qui suit avec un touchdown miraculeux de DeVier Posey sur une passe de 25 yards (38-20). A 5 minutes de la fin, les Texans reviennent même à 10 points après un touchdown de Arian Foster sur une réception de 1 yard et la conversion à deux points réussis par Andre Johnson (38-28). Mais les Patriots tuent le match avec le drive suivant. Faisant défiler 4 minutes, ils ajoutent un field goal pour l’écart définitif : 41-28.

MVP : Shane Vereen
Tom Brady a encore été très bon ce soir et il devient le quarterback de l’histoire avec le plus de victoires en playoffs. Mais pour une fois la palme revient à un de ses coéquipiers, le couteau suisse Shane Vereen.
Le coureur des Patriots a sorti un match plein avec 41 yards et 1 touchdown pour 7 courses ainsi que 83 yards et 2 touchdowns en 5 réceptions. Il devient le troisième joueurs dans l’histoire de la franchise avec 3 touchdowns dans un match de playoffs.

Le flop: La défense des Texans
Matt Schaub avec son interception et son fumble aurait pu être nommé mais ce qui le sauve est le fait que l’on attendait pas beaucoup plus de lui…
En revanche la défense des Texans devait faire mieux pour laisser une chance à son équipe. Même si elle a affronté ce soir la digne héritière du « Greatest Show on Turf », l’escouade défensive d’Houston a coulé. L’équipe a encaissé 457 yards soit 7 yards par jeux ! Le pass rush n’a atteint Brady qu’une seule fois, bien trop peu pour mettre le numéro 12 en difficulté.

La stat : 0
On le dit souvent, mais le principale en playoff c’est de ne pas perdre la balle. Ce soir les Patriots n’ont perdu aucun ballon, ils en ont même récupéré un. Sans faire d’erreur, les Patriots remportent donc en toute logique ce match.

La suite
Les Patriots atteignent pour la deuxième année de suite la finale AFC. Comme l’an dernier, l’équipe de New England affrontera les Ravens, qui veulent offrir un dernier moment de gloire à Ray Lewis. On espère donc un match aussi serré que l’an dernier.
Pour les Texans, la saison s’arrête encore une fois lors du divisional round. Il faudra tout de même réfléchir du côté de Houston, si Matt Schaub est le quarterback capable de faire passer un palier à cette équipe.


PLAYOFFS CONFERENCE NFC

San Francisco 49ers (2) – Green Bay Packers (3) : 45-31

Incapables de défendre face à un Colin Kaepernick déchainé, les Packers n’ont rien pu faire face à San Francisco. Aaron Rodgers (26/39, 257 yards, 2 TDs, 1 int) et son attaque ont un temps réussi à suivre le rythme mais, comme eux avaient une véritable défense à contourner, ils ont fini par s’essouffler.

Avec 581 yards gagnés au total, les 49ers ont véritablement humilié la défense de Green Bay. À l’aise au sol comme dans les airs, Kaepernick a été la star de ce match.


Colin Kaepernick a régalé Michael Crabtree.
Le moment clé
3mn42 à jouer dans le dernier quart temps. Sur une course de 2 yards, Anthony Dixon rentre dans la end zone pour le touchdown qui donne 21 points d’avance à son équipe (45-24) et met fin définitivement aux espoirs des Packers. Ce touchdown est le point final d’un drive d’école de 7mn24 au cours duquel la défense des Packers a été abusée aussi bien au sol que dans les airs. Sur une 4e et 1 yard, San Francisco a même réussi à provoquer un « encroachment » de la défense pour obtenir un nouveau first down et continuer sa progression. Le symbole de la balade offensive des Californiens.

Le film du match
Tout commence bien pour les Packers. Sur le premier drive, Sam Shields intercepte Kaepernick et retourne le ballon pour un touchdown de 52 yards (0-7). Mais le jeune quarterback des Niners a du répondant. Il récupère le cuir et égalise (7-7) sur une course de 20 yards. Le festival est lancé. À la fin du premier quart, DuJuan Harris redonne l’avantage aux visiteurs (7-14) sur une course de 18 yards.

Dans le second quart, San Francisco profite d’un fumble des Packers sur un retour de punt pour récupérer le ballon à 9 yards de la end zone. Kaepernick trouve Michael Crabtree (9 rec, 119 yards, 2 TDs) pour un touchdown d’égalisation (14-14). C’est ensuite une interception lancée par Rodgers qui rend le ballon à San Francisco, cette fois quasiment à mi-terrain. Kaepernick mène la remontée et se connecte encore avec Crabtree pour un nouveau touchdown (21-14). Mais encore une fois, le score revient à égalité lorsque Rodgers trouve James Jones dans la end zone dès la série suivante (21-21). Les Niners rentrent aux vestiaires avec l’avantage grâce à un coup de pied de 36 yards de Davis Akers à la dernière seconde du second quart (24-21).

Green Bay revient encore avec un coup de pied de Mason Crosby dans le troisième quart (24-24). C’est à ce moment là que Kaepernick passe la seconde. Sur une course de 56 yards, il redonne l’avantage aux siens (31-24). Après une passe de 44 yards pour Vernon Davis, il laisse ensuite soin à Frank Gore d’inscrire le touchdown du 38-24 sur une course de 2 yards. La défense stoppe Aaron Rodgers qui ne peut plus porter seul son équipe et les 49ers signent alors leur drive de mise à mort. Plus de 7 minutes de torture pour Green Bay et un touchdown pour faire passer la marque à 45-24 avec moins de quatre minutes à jouer.

Les Packers sauvent l’honneur (45-31) à moins d’une minute de la fin sur une passe de Rodgers pour Greg Jennings mais c’est trop tard. L’onside kick est recouvert par San Francisco. Le genou au sol et direction la finale de conférence.

MVP : Colin Kapernick
Qui d’autre ? Le quarterback a définitivement confirmé que Jim Harbaugh a eu totalement raison de lui faire confiance en milieu de saison. Ses 183 yards au sol sont un record historique pour un quarterback. Précis dans les airs (17/31, 263 yards, 2 TDs, 1 int), il a aidé Michael Crabtree à s’éclater. Tout a semblé facile pour lui ce samedi. Une véritable démonstration offensive.

Le flop : la défense des Packers
On ne s’attendait pas à ce que la défense des Packers verrouille match. Mais on ne s’attendait pas non plus à ce qu’elle prenne l’eau à ce point là. Jamais Clay Matthews et ses coéquipiers n’ont semblé en mesure de ralentir San Francisco. Au sol ou dans les airs, ils ont été martyrisés. Green Bay n’avait joué aucune attaque utilisant la « read-option » cette année. Ils viennent de découvrir ce système de la pire des manières. Impossible de gagner dans ces conditions.

La stat : 581
581, c’est le nombre de yards gagnés en attaque par les 49ers. 325 yards au sol. 256 yards dans les airs. Ajoutez à cela 61% d’efficacité sur troisième tentative. Une véritable débâcle pour la défense des Packers.

La suite
Jim Harbaugh va jouer sa deuxième finale NFC en deux saison à la tête des 49ers. Ca sera à Atlanta si les Falcons gagnent dimanche. Si les Seahawks se qualifient, la finale de conférence aura lieu à San Francisco.
Pour les Packers, les vacances commencent avec la même mission que l’an dernier : solidifier la défense.


Atlanta Falcons (1) – Seattle Seahawks (5) : 30-28

Les Falcons version Matt Ryan ont enfin gagné en playoffs ! Mais que ce fut dur ! Après avoir pris le large 20-0 en première mi-temps, les Falcons se sont montré bien plus fébriles dans la deuxième partie du match. Les Seahawks en ont profité pour signer une remontée exceptionnelle et même repasser devant à 31 secondes de la fin.

Mais Matt Ryan (24/35, 250 yards, 3 TDs, 2 int) est redevenu « Matty Ice » le temps de deux passes qui ont mis son kicker en position pour le coup de pied de la gagne à 13 secondes du terme. Une rencontre superbe qui aura été folle jusqu’au bout puisque Russell Wilson (24/36, 385 yards, 2 TDs, 1 int) a pu tenter une passe de la dernière chance qui n’a rien donné.

Atlanta a tour a tour dominé, tremblé, douté. Mais au final, Altanta a gagné !


Le retour en forme de Michael Turner et du jeu au sol ont été décisifs pour Atlanta.
Le moment clé
31 secondes à jouer. Alors que les Seahawks viennent de passer devant (27-28), Atlanta récupère le ballon sur ses 28 yards. Matt Ryan trouve Harry Douglas pour 22 yards puis Tony Gonzalez pour 19 yards et Matt Bryant se retrouve à prendre le coup de pied de la gagne à 13 secondes du terme. À 49 yards, le kicker ne tremble pas et réussit son coup ! Mais le suspense n’est pas terminé. Les Falcons ratent complètement le coup d’envoi et Seattle a le ballon sur ses 46 yards avec 6 secondes à jouer. Wilson utilise 4 secondes sur une passe de 6 yards et doit tenter une Avé Maria. Son missile est intercepté par Julio Jones qui est entré aider la défense. Game over.

Le film du match
Pas impressionnés par la défense des Seahawks, les Falcons commencent fort. Dès leur premier drive, ils montrent que leur jeu au sol est présent ce dimanche. Matt Bryant inscrit les trois premiers points du match sur un coup de pied de 39 yards (3-0). Après un stop défensif, Matt Ryan récupère le ballon mais lance une interception dans les mains de Bobby Wagner. Sa défense rattrape le coup en arrachant le ballon des mains de Marshawn Lynch quelques secondes plus tard ! Revigorés par cet avertissement sans frais, les Falcons parcourent 61 yards et Ryan trouve Tony Gonzalez (6 rec, 51 yards, 1 TD) dans la end zone sur une passe de 1 yard (10-0).

Alors que Seattle rame, Matt Bryant ajoute un nouveau field au début du second quart (13-0). La première décision polémique du match a alors lieux sur le drive suivant. Les Seahawks ont une 4e et 1 yard sur les 11 yards des Falcons. Plutôt que de prendre trois points faciles, Pete Carroll décide d’y aller. Le ballon est pour le fullback Michael Robinson qui s’empale sur la défense. C’est raté ! Trois actions plus tard, Ryan lance une bombe de 47 yards qui trouve Roddy White (5 rec, 76 yards, 1 TD) dans la end zone (20-0). Seattle revient vite dans la end zone mais connait un nouveau raté. Alors que son équipe n’a plus de temps morts, Russell Wilson se fait sacker sur les 20 yards d’Atlanta à quelques secondes de la fin. Le quarterback prend le snap suivant juste une seconde après le coup de sifflet de la mi-temps. Encore une fois, les Seahawks repartent de la zone rouge sans le moindre points. Ils ont eu 7 snaps dans les 20 yards adverses sur leur dernier drive mais pas un point marqué…

L’espoir renaît pour Seattle dès le retour des vestiaires. Sans difficulté, Wilson mène son équipe sur un drive de 80 yards conclu par une connexion de 29 yards avec Golden Tate dans la end zone (20-7). Mais Atlanta répond de manière magistrale avec un drive de 80 yards qui mange 7mn36 sur le chrono et se termine lui aussi par un touchdown (27-7). Le coordinateur Dirk Koetter se permet même une petit fantaisie en appelant une passe à la cuillère de Ryan pour Snelling sur l’action du touchdown.

Mais les Seahawks ne s’avouent jamais vaincus cette année. Au début du dernier quart, Wilson rentre facilement dans la end zone au terme d’un drive qui montre que son attaque a pris la mesure de la défense adverse, qui est privée de John Abraham qui a aggravé sa blessure à la cheville. Pire pour Atlanta, Matt Ryan lance une deuxième interception très vilaine. Et sur le drive suivant, Seattle se balade encore jusqu’à la end zone. Wilson trouve un Zach Miller très en forme ce dimanche pour le touchdown qui réduit l’écart à une possession (27-21). Même moins aidé par son jeu au sol, Wilson est épatant. Les Seahawks sont d’autant plus dedans qu’ils enchainent en forçant Atlanta à un nouveau punt ! Cette fois, Wilson et sa troupent calent mais la défense force ensuite un nouveau punt des Falcons. Seattle récupère le ballon avec 6 points de retard et trois minutes toutes rondes à jouer. Cette fois, c’est l’instant de vérité.

3e et 5 yards sur les 27 yards d’Atlanta avec 44 secondes à jouer. Russell Wilson échappe de peu au sack, court un peu et trouve Marshawn Lynch (16 courses, 46 yards, 1 TD) seul pour une passe courte. Le coureur démarre s’enfonce jusqu’au 3 yards adverses avant de se faire pousser dehors. Sur l’action suivante, les Falcons sont pénalisés pour 12 hommes sur le terrain. Le ballon est avancé jusqu’à 2 yards de la terre promise. Lynch prend le snap suivant et court, le ballon lui est arraché des mains mais trop tard, il a déjà franchit la ligne, touchdown ! Les Seahawks reprennent un point d’avance à 31 secondes de la fin (27-28).

Mais la suite, c’est donc la remontée express d’Atlanta, le field goal victorieux de Matt Bryant et la passe désespérée de Wilson interceptée.

MVP : le jeu au sol des Falcons
Matt Bryant a le droit à une reconnaissance particulière car ce n’est jamais facile de rentrer le coup de pied de la victoire. Mais si les Falcons ont réussi à se détacher dans ce match, c’est parce que leur jeu au sol a enfin retrouvé du mordant. À eux deux, Michael Turner et Jaquizz Rodgers ont gagné 162 yards en 24 courses, soit une excellente moyenne de 6,75 yards par course.

Le flop : la gestion des Seahawks en première mi-temps
Les Seahawks n’ont perdu ce match que de deux points. Ils auront donc de quoi regretter le field goal qu’ils n’ont pas pris dans le premier quart pour tenter une 4e tentative dans la zone rouge adverse. Ils regretteront aussi cette erreur de Wilson qui ne s’est pas débarrassé du ballon avant de se faire sacker juste avant la pause alors que son équipe n’avait plus de temps mort. Là aussi, ce sont trois points qui se sont envolés.

La stat : 1
Cette victoire est une première pour Matt Ryan et Mike Smith. Pour la première fois depuis le début de leur association en 2008, le coach et le quarterback remportent un match de playoffs. Ils avaient perdu lors de leurs trois premières tentatives. C’est aussi une première pour Tony Gonzalez. En 16 ans de carrière, le tight end n’avait jamais gagné lors des phases finales.

La suite
Les Falcons restent à la maison. Leur statut de tête de série numéro un va leur permettre d’accueillir la finale de conférence NFC à la maison. Le choc avec les 49ers sera encore intense.
Pour les Seahawks, une saison superbe s’achève de manière très dure. Irréprochable pendant toute l’année, la défense n’a pas tenu les 31 secondes nécessaires. Mais l’avenir s’annonce radieux pour la franchise de Seattle.
  Forum : Autres Sports · Prévisualisation du message : #480019 · Réponses : 51 · Lectures : 48,467

Davor Suker
Ecrit : 17/12/2011, 18:20:43


Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 998
Inscrit : 02/09/2008
Lieu : PARIS
Membre No. : 3,519


Les quatre faces du Barça

Après avoir envoyé un message au football européen le week-end dernier en dominant le Real Madrid au Santiago Bernabeu, le FC Barcelone aura l'occasion dimanche matin d'asseoir sa suprématie sur le football mondial en affrontant le Santos FC, vainqueur de la dernière Copa Libertadores en finale du Mondial des Clubs (dimanche matin, 11h30 heure française). Comme il y a une semaine face à Madrid, Pep Guardiola pourra notamment s'appuyer sur la polyvalence de ses joueurs. Car face au Real, s'il y a bien une chose qui a fait la différence, c'est bien cela : sans changer un seul de ses onze titulaires, l'entraîneur catalan a fait chavirer une rencontre bien mal embarquée en changeant à quatre reprises d'organisation tactique. Retour sur ces évolutions et sur le contexte qui les a entraînées.

Le classique :

Une fois n'est pas coutume, Guardiola n'a pratiquement surpris personne dans son onze de départ. Devant Valdes, c'est la défense titulaire qui est alignée : de droite à gauche, Alves, Puyol, Piqué et Abidal. Souvent en défense depuis le début de la saison, Busquets retrouve son rôle habituel dans l'entrejeu derrière un duo formé par Xavi et Fabregas. Villa fait les frais de la titularisation de l'ancien d'Arsenal puisque Iniesta glisse dans le couloir gauche. Messi débute lui légèrement excentré côté droit et Sanchez est aligné en pointe pour apporter sa mobilité et de la profondeur.

Outre l'ouverture du score rapide, le Real répond sans problème à ce schéma du Barça qu'il connaît bien. Aligné avec Ronaldo et Di Maria qui ferment les côtés, Özil met la pression sur Busquets. Obligé de redescendre pour offrir une deuxième solution de relance dans l'axe, Xavi est pris par Xabi Alonso qui suit ses décrochages. Côté droit, Messi se retrouve pris entre Marcelo, Sergio Ramos qui sort de la défense et Diarra qui couvre la zone lorsque Xabi Alonso en sort. Dans l'axe, Fabregas peine à trouver sa place et à gauche, Iniesta est introuvable. Offensivement, le Real trouve des solutions sur son aile gauche : les déplacements de Benzema dans le dos de Daniel Alves (au marquage de Ronaldo) offrent un appui intéressant au Portugais. Appuis notamment à l'origine de la balle de 2-0 gâchée ensuite par le Ballon d'Or 2008.

A l'approche du quart d'heure de jeu, Guardiola a déjà réagi aux problèmes posés par les Madrilènes sur le plan tactique. Et en une seule réorganisation, il va faire d'une pierre deux coups.

Le 4-4-1-1 inédit :

Du 4-3-3, Guardiola décide de passer au 4-2-3-1, ou 4-4-1-1 en phase défensive. Afin de répondre aux Madrilènes qui insistent sur le flanc droit de sa défense, il change complètement son couloir. Daniel Alves monte d'un cran pour passer au milieu de terrain et Puyol glisse dans le couloir droit. Busquets descend d'un cran pour passer en défense centrale aux côtés de Piqué, Fabregas se retrouve sur la même ligne que Xavi (devant la défense) et Messi passe du flanc droit à l'axe pour se retrouver en soutien d'Alexis Sanchez, à la manière d'un meneur de jeu traditionnel. Au-delà de l'égalisation, résultant d'une relation directe entre le nouveau meneur et son avant-centre, Sanchez, resté en pointe pour prendre la profondeur, ce changement met le Real en difficulté.

La présence de deux rampes de lancement (Xavi et Fabregas) désormais sur la même ligne que Özil perturbe le pressing madrilène. Le temps que Xabi Alonso ou Diarra monte d'une ligne pour se joindre au pressing de l'Allemand, un troisième Barcelonais (Iniesta ou Messi) s'est déjà joint au duo pour créer une situation de surnombre. Par ailleurs, le Real est beaucoup plus en difficulté sur son aile gauche : plus conservateur, Puyol ne se laisse pas prendre dans son dos par Benzema et les courses de Ronaldo à l'intérieur sont désormais suivies par Xavi (le milieu axial) ou Daniel Alves (le milieu droit). Et au cas où Marcelo se joignent à ses offensives, le joueur qui n'a pas suivi Ronaldo peut là aussi se charger du marquage.

Retour au 4-3-3, mais même couloir droit :

Ayant trouvé la bonne formule pour fermer le couloir droit à double tour, Alves cassant entre autres la relation entre Marcelo et Ronaldo tout en profitant des énormes espaces laissés par le Real entre les deux hommes, Guardiola retrouve un 4-3-3 plus traditionnel. La défense ne bougeant plus, c'est Xavi qui reprend le rôle de la sentinelle en se plaçant devant la défense. Devant lui, Fabregas se retrouve à jouer les relayeurs aux côtés de Iniesta qui commence à monter sagement en régime. Messi reprend de son côté son rôle de faux numéro 9 tout en continuant d'évoluer assez bas sur le terrain. Sur les côtés, Alves (à droite donc) et Sanchez (à gauche) étirent au maximum la défense madrilène pour ouvrir le plus de champ possible aux incursions et aux combinaisons entre le quatuor juste derrière eux.

Le 3-4-3 nirvana :

Après avoir repris possession du milieu de terrain avec son 4-4-1-1 et augmenté sensiblement sa possession de balle en 4-3-3 grâce aux combinaisons du trio Xavi-Fabregas-Iniesta, Guardiola porte le coup fatal en début de deuxième mi-temps. "Le milieu ? Ca y est. Le ballon ? Ca y est." Ne reste plus qu'une chose au Barça : enfermer son adversaire dans sa moitié de terrain. Pour cela, il utilise toute l'intelligence de Busquets, qui évolue à la fois en tant que second stoppeur mais aussi en tant que libéro devant la défense lorsque le Barça est en possession du ballon dans le camp adverse.

Ainsi, dès lors que le Barça mène une offensive, le numéro 16 du Barça sort de la ligne de défense pour venir dans la zone de Özil. Un choix évidemment loin d'être fait au hasard puisque, de part sa position de meneur de jeu, l'Allemand apparaît comme le premier relais du Real en cas de contre rapide venu de ses 30 derniers mètres. Plus prompt, plus efficace, Busquets gagne ses duels et l'Allemand disparaît définitivement. Mieux, il offre aussi une solution supplémentaire de soutien au cas où ses partenaires à l'avant auraient besoin de ressortir des 30 mètres madrilènes pour relancer une nouvelle attaque. Derrière lui, Piqué, Abidal et Puyol jouent les couvertures de la même manière que peuvent le faire habituellement Busquets en sentinelle et les deux stoppeurs du Barça. Avec Alves d'un côté et Sanchez de l'autre aux avants-postes, le Barça n'a pas besoin de l'apport des latéraux dans les couloirs pour créer des décalages.

Conclusion :

Samedi dernier, le FC Barcelone a peut-être remporté sa victoire la plus probante sur le plan tactique. Guardiola a tout simplement usé de presque toutes les facettes des joueurs présents sur le terrain au coup d'envoi pour renverser une tendance bien mal embarquée. En faisant les choses dans le bon sens : d'abord fermer les brèches et reprendre possession de l'entrejeu, puis monter en régime et sur le terrain avant d'asphyxier l'adversaire dans son propre camp. Mais tout cela n'aurait pas été possible sans la présence de joueurs polyvalents dans l'effectif catalan : Daniel Alves, Puyol, Xavi, Fabregas, Iniesta, Messi, Sanchez, Busquets. Ce ne sont pas moins de huit joueurs qui ont changé de registre au moins une fois durant cette rencontre. Côté madrilène, rien n'a bougé jusqu'à ce que Mourinho fasse ses premiers remplacements. C'est peut-être là aussi qu'est la différence entre le Barça et le reste du monde aujourd'hui. Et c'est certainement là que se trouve le génie de Pep Guardiola.

Florent Toniutti
  Forum : Saison 2011/2012 · Prévisualisation du message : #412793 · Réponses : 451 · Lectures : 106,263

Davor Suker
Ecrit : 15/12/2011, 16:47:53


Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 998
Inscrit : 02/09/2008
Lieu : PARIS
Membre No. : 3,519


Ronaldo est (quand même) un grand joueur

Cristiano Ronaldo cherche ses soutiens ces temps-ci. Le dernier Clasico l'a quelque peu fait tomber de son piédestal. Sa prestation face au FC Barcelone (1-3) lui a valu quelques désagréments. Ses 40 buts inscrits la saison dernière en Liga, ses exploits à répétition avec le Real Madrid ne pèsent pas grand-chose à côté de son samedi en enfer, aux yeux de la presse et de les supporters de la Maison Blanche qui, s'ils ont beau chercher, ne comprennent pas. Mais vraiment pas.

Face à qui ce semble quasiment relever de l'irrationnel, un journaliste venu d'Irlande, Miguel Delaney, a décidé de répondre de manière quasi scientifique à la question que tout le monde se pose : Cristiano Ronaldo est-il un grand joueur ? Ou simplement un grand footballeur face aux petits ? Pour faire court : CR7 pèse-t-il sur les matches importants ? Il la étudié la question dans cet article : "The debate: how good/bad really is Ronaldo's record in big games?" ("A quel point les chiffres de Ronaldo dans les grands matches sont-ils bons ou mauvais?")

"A cause de sa personnalité, son style de jeu, son rôle et, évidemment, son bilan, Ronaldo s'est quasiment mis dans une situation où s'il ne marque pas de buts, il ne parait pas apporter grand chose de plus", explique le journaliste sur Eircomsports. Un cercle vicieux dont il est en partie responsable. Le joueur aime les honneurs individuels, les recherche, et n'est donc plus jugé que sur ses buts. Heureusement, il en marque beaucoup. Mais combien lors des matches qui comptent ? Réponse de Miguel Delaney.

Des matches importants, que ce soit par la nature de l'adversaire ou compte tenu du contexte, Ronaldo en a joué 67 depuis 2006, date de sa maturité présumée et retenue par le journaliste. 67 matches et combien de buts ? 33. CR7 a inscrit au moins une réalisation dans 25 de ces matches : soit une efficacité de 0,37 but par match. Plutôt pas mal. Non ? Et que dire de cette dernière statistique ? 23 de ces buts ont été décisifs ou ont changé l'histoire d'un match. Parmi ceux-ci, il y a ce but victorieux face à Barcelone en finale de la dernière Coupe du Roi ou l'ouverture du score de Manchester United en finale de la Ligue des Champions face à Chelsea (2008). D'accord, CR7 avait manqué son tir au but de lors de la séance...

Le bilan du Portugais est plutôt flatteur et consistant. Miguel Delaney le montre parfaitement. Malheureusement pour lui, Ronaldo évolue aujourd'hui dans un championnat ou ne comptent plus que le Real Madrid et le FC Barcelone. Etre le fer de lance du club madrilène, qui partage avec le Barça l'essentiel des honneurs médiatiques, est une chance et un honneur. Revers de la médaille : louper quasiment tous ses rendez-vous face aux Blaugrana est un handicap qui agit comme une loupe grossissante. A côté de laquelle les pelletées de triplés ne pèsent pas lourd. Un petit regret tout de même à cette enquête, on aurait aimé pouvoir comparer avec Lionel Messi. Le Barça, toujours le Barça… Ronaldo n'en sort pas.

source: eurosport
  Forum : Légendes · Prévisualisation du message : #412546 · Réponses : 24452 · Lectures : 3,550,791

Davor Suker
Ecrit : 11/12/2011, 15:12:00


Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 998
Inscrit : 02/09/2008
Lieu : PARIS
Membre No. : 3,519


Real Madrid 1-3 Barcelone, l’analyse tactique

Ce devait être la bonne : la soirée où le Real Madrid allait confirmer la passation de pouvoir en cours au sommet de la Liga. Tout avait bien commencé en plus, avec l’ouverture du score de Benzema au bout d’une vingtaine de secondes. Mais petit à petit, le Barça s’est adapté à ce que lui proposait son adversaire. Et après le coup de génie de Messi entraînant l’égalisation, le rouleau-compresseur catalan s’est mis en route pour ne plus rien laissé aux Madrilènes. Impressionnant.

Les compositions :

Fort de ses trois points d’avance avant ce match, le Real était attendu en 4-3-3 afin de tenir son adversaire en respect dans l’entrejeu. Mais finalement, José Mourinho a fait le choix de conserver son 4-2-3-1 habituel, Özil restant en soutien de Benzema devant : Casillas (1) – Coentrao (15), Pepe (3), Ramos (4), Marcelo (12) – Diarra (24), Xabi Alonso (14) – Di Maria (22), Özil (10), Ronaldo (7) – Benzema (9).

Du côté de Barcelone, aucune véritable surprise n’est à signaler. Villa fait les frais de l’entrée de Fabregas dans le onze de départ, Iniesta compense l’absence de l’ex-Valencien sur le flanc gauche de l’attaque. Sanchez et Messi complètent le trio offensif : Valdes (1) – Alves (2), Puyol (5), Piqué (3), Abidal (22) – Busquets (16), Xavi (6), Fabregas (4), Iniesta (8) – Messi (10), Sanchez (9).

Avantage Real :

Au-delà de l’ouverture du score éclair de Benzema, le Real domine largement la première demi-heure, empêchant notamment le Barça de réaliser ses longues phases de possession de balle habituelles. Les premières minutes de la rencontre dévoilent un Barça assez inédit avec Sanchez évoluant en pointe avec Fabregas en soutien, Messi qui rentre à l’intérieur depuis son couloir droit et Iniesta souvent esseulé sur l’aile gauche. Comme d’habitude, les deux hommes censés remonter les ballons jusqu’à ce quatuor se nomment Xavi et Busquets.

A cette première organisation, le Real répond comme il l’a toujours fait face au Barça : en pressant. Symbolisé par le but de Benzema, il imprime d’abord un énorme pressing sur la relance catalane lorsque celle-ci se trouve dans ses 25 derniers mètres. Et cette fois, Valdes n’y échappe pas. Une fois le ballon ressorti de cette zone, les Madrilènes opposent une ligne de quatre (Ronaldo, Özil, Benzema, Di Maria) aux relanceurs catalans. Cette ligne s’installe à hauteur de Busquets et a pour mission de ne se faire transpercer par aucune passe.

Le but ici est évidemment de forcer des Catalans à décrocher pour les mettre sous pression une fois ceux-ci servis dos au but de Casillas. C’est alors que Xabi Alonso et Diarra entrent en jeu : le premier s’occupe notamment de suivre les décrochages de Xavi à hauteur de Busquets. Quand l’un sort, l’autre reste en couverture. Diarra coulisse ainsi dans le dos de son coéquipier parti une ligne plus haut et se retrouve à plusieurs reprises opposés à Messi repiquant à l’intérieur. L’Argentin se retrouve ainsi à plusieurs reprises pris entre Diarra, Marcelo et Ramos qui sort de la ligne de défense.

A noter aussi les retours dans l’axe de Özil et Benzema, dont les replis viennent souvent couper la circulation de balle barcelonaise, forcée d’être latérale. Ainsi, sans espaces devant lui, Messi, forcé de se déplacer latéralement avec le ballon, peut être stoppé par le repli sur la ligne de ses milieux de terrain de Özil. Une ligne plus bas, Busquets peut se retrouver lui pris par le retour dans son dos de Benzema.



Légende : en blanc, le décrochage de Xavi à hauteur de Busquets ; en noir la réaction à ce décrochage côté madrilène (Xabi Alonso qui monte d’une ligne, Diarra qui coulisse jusqu’à se retrouver dans la zone de Messi) ; en crème, les replis de Özil et Benzema une ligne plus bas pour aider leurs milieux de terrain.

Bien en place derrière, le Real réussit à limiter le jeu du Barça aux seules accélérations de Messi en début de partie ; une réussite finalement fatale puisque c’est une accélération de l’Argentin pour Sanchez qui permettra aux Catalans d’égaliser. Mais avant, les Madrilènes se créent plusieurs balles de break. Car offensivement, ils répondent aussi présents. Di Maria percute côté droit, Benzema occupe lui le flanc gauche, permettant à Ronaldo de rentrer dans l’axe (cf. occasion du 2-0). Les deux hommes bénéficient ensuite du soutien de Marcelo qui n’a aucun adversaire direct pour l’arrêter (Messi ne se repliant pas).

Les organisations du Barça :

C’est notamment ce souci sur le flanc droit de sa défense qui va pousser Guardiola à réorganiser sa formation. Après le 4-3-3 qui a débuté la partie, le Barça a utilisé trois autres organisations de jeu en seulement une petite mi-temps. Ainsi, Guardiola fait basculer son équipe en 4-4-1-1 au bout de quelques minutes. Busquets redescend dans l’axe, Puyol glisse dans le couloir droit et Alves monte au milieu de terrain pour faire opposition à Marcelo. Xavi et Fabregas forment désormais la paire de relayeurs et Messi évolue devant eux en soutien de Sanchez seul en pointe. L’égalisation intervient justement dans ce schéma.

Par la suite, le Barça repasse dans un 4-3-3 plus traditionnel, devenant par moments 3-4-3 lors des sorties de Busquets de sa ligne de défense. Le rôle du numéro 16 du Barça a été prépondérant dans le retour au premier plan de son équipe. En reculant d’une ligne, il s’est d’abord naturellement défait du marquage serré de Özil et des autres offensifs madrilènes, permettant ainsi de participer à la relance vers Xavi, Fabregas ou Iniesta. Une fois la possession de balle assurée dans le camp adverse, sa remontée d’une ligne, couverte par le trio formé par Puyol, Piqué et Abidal, offrait aux créateurs du Barça un soutien pour conserver le ballon.

Ces derniers, Xavi, Fabregas et Iniesta, ont formé un milieu de terrain qui a fait complètement explosé le pressing du Real grâce à sa justesse technique. La présence de Busquets derrière ce trio (dans la zone de Özil) lui permettait en outre de pouvoir suivre les actions en limitant les risques. Xavi et Fabregas ont ainsi suivi les actions développées sur des accélérations d’Iniesta depuis le flanc gauche ou Messi sur le flanc droit. Dans le couloir droit, Alves profite des espaces entre Ronaldo et Marcelo pour offrir un appui tout en continuant à évoluer très haut. Sanchez oscille de son côté entre la pointe de l’attaque et le flanc gauche lorsque celui-ci n’est pas traversé par les courses de Iniesta ou Fabregas.



Légende : en blanc les changements-clés dans la rencontre (Busquets qui recule en défense puis reprend son poste habituel devant une couverture à trois lorsque le Barça a le ballon dans le camp adverse, un ballon tenu grâce au retour à l’intérieur de Iniesta pour travailler avec Fabregas et Xavi) ; en bleu, les lignes-clés (couverture et conservation du ballon) ; en rouge, la plupart des courses des offensifs du Barça.

La deuxième mi-temps se résume à un vrai récital de la part du Barça. Fixés par les présences de Alves et Sanchez près de leurs zones, Marcelo et Coentrao ne peuvent plus sortir de leur ligne de défense pour aider leurs milieux de terrain. Diarra et Xabi Alonso sont ainsi pris par le nombre (Xavi, Fabregas, Iniesta, voire Messi) et les replis de Özil sont désormais compensés côté catalan par les montées de Busquets depuis sa défense. Avec Abidal, Piqué et Puyol en couverture, Barcelone peut contrôler le milieu de terrain et faire courir son adversaire avant de le punir par deux fois.

Sans solution, Mourinho et son Real ne relèvent la tête que grâce au sang frais apporté par les entrées de Kaka (à la place de Özil) et Higuain (à la place de Di Maria). Khedira entre lui en jeu à la place de Diarra quelques secondes après que le Français ait récolté son carton jaune. Définitivement passé à gauche, Benzema réussit à porter le danger sur les buts de Valdes en dominant Puyol mais la réussite n’est pas au bout. Côté Barça, depuis le but du break, l’équipe est passé en mode conservation du ballon. Peu avant la fin, Keita remplace Fabregas et le Barça retrouve un milieu plus semblable à celui qui a débuté la partie.

Conclusion :

Cette victoire du Barça est peut-être l’une des plus impressionnantes sur le plan tactique. Grâce à la polyvalence de Busquets, Alves, Iniesta, Puyol et Sanchez, Guardiola a pu ajuster l’organisation de son équipe jusqu’à trouver la bonne formule quelques minutes après l’égalisation de Sanchez. Derrière, la machine s’est mise en route et le Real, sans second plan tactique, n’a rien pu faire pour l’arrêter

source: http://www.e-foot.eu/real-madrid-1-3-barce...alyse-tactique/
  Forum : Saison 2011/2012 · Prévisualisation du message : #411948 · Réponses : 451 · Lectures : 106,263

Davor Suker
Ecrit : 10/12/2011, 23:34:56


Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 998
Inscrit : 02/09/2008
Lieu : PARIS
Membre No. : 3,519


On avait les recettes pour battre le Barca. On va voulu les battre à leur propre jeu. Le problème est qu'il ont mis au point cette manière de jouer et que nous avons pas proposé notre propre modèle de jeu.
La recette de Mourinho basé sur un milieu hyper dense et physique a été critiqué, mais je suis désolé c'est la seule manière qui fonctionne contre le Barca même si on se nomme le Real Madrid. Nous sommes pris à notre propre piège et nous ne voyons pa le ballon notamment au milieu. Nos meilleurs milieux n'ont pas su tenir suffisamment le ballon et surtout convertir les occasions. A l'image de ce 3ème but où nous avons une occasion en or juste avant.

Clairement il faut fomenter un plan anti Barca avec une tactique et des joueurs spécifiques sans cela,
nous serons voué à perdre encore et encore.

Mentions spéciale tout de même à Benzema qui a été très bon dans ce rôle d'attaquant pivotet à nos latéraux qui ont fait le travail.Jour sans de Ronaldo, cela aurait du peser et apporter davanateg au Real sur ce match.
Mais rien qu'une fois j'aimerai qu'on arrête de faire autant de fautes bêtes et inutiles,
juste des fautes tactiques et utiles.

Au final tout le monde disait beaucoup de choses sur ce clasico mais rien n'a changé.
Nous n'étions évidemment pas favori et nous n'avons pas su trouver les clés.
Mourinho doit revoir quelques éléments,
Je suis persuadé qu'il avait les cartes pour battre le Barca encore ce soir.
Surtout que les 3 buts du barca ce soir sont inscrit totattement à l'arraché sur des détails,
pour une histoire de centimètres,c'est d'autant plus rageant.
Encore un clasico de Liga sans suspens et sans véritable saveur.
Avec 4 buts sans véritables actions limpides, de génie et avec de véritables buts clairs.
Dommage

On rester premier quoiqu'il arrive mais il faudra rester solide et rebondir après cela.
Pendant ce temps le Barca en dominant le foot, le tue petit à petit au fur et à mesure. Mais cela les gens lambda s'en rendront compte après coup.
Dommage.
  Forum : Saison 2011/2012 · Prévisualisation du message : #411708 · Réponses : 451 · Lectures : 106,263

Davor Suker
Ecrit : 09/12/2011, 20:40:38


Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 998
Inscrit : 02/09/2008
Lieu : PARIS
Membre No. : 3,519


Guardiola - Mourinho : les 5 premiers rounds

Samedi, Merengue et Blaugrana se retrouvent pour le troisième Clasico de la saison, le premier à très gros enjeu. Petit retour sur ce qui s'est passé depuis un an entre les deux formations, en revenant sur les affrontements tactiques opposant José Mourinho à Pep Guardiola.


Round 1, la Manita : Barcelone 5-0 Real Madrid (championnat)


Une démonstration mémorable. Après la rencontre, Mourinho aura ses mots pour la résumer : "Ils ont joué leur meilleur football, on a été mauvais. Il n’y a aucun regret à avoir." Presque un euphémisme tant le 4-2-3-1 du Real a explosé face à un 4-3-3 catalan au sommet de sa forme. Ronaldo, Di Maria, Benzema et Özil complètement absents au pressing, le Barça s'est régalé pour lancer le jeu depuis le milieu de terrain. Bilan, une paire de récupérateurs madrilènes complètement dépassée par les courses verticales de Xavi, Iniesta et Messi et une Manita qui fait encore date dans l'histoire de la rivalité entre les deux formations. Guardiola par KO.


Round 2, Pepe en 6 : Real Madrid 1-1 Barcelone (championnat)


Avant de se retrouver en coupe (Coupe du Roi et Ligue des Champions), les deux formations doivent jouer leur second face-à-face en championnat. Mourinho abandonne son 4-2-3-1 pour un 4-3-3 et décide d'aligner Pepe dans l'entrejeu aux côtés de Xabi Alonso et Khedira. Plus agressifs grâce à l'entrée du Portugais, les milieux de terrain madrilènes évoluent plus haut sur le terrain.


Désormais, tous les Madrilènes travaillent ensemble pour gêner la relance du 4-3-3 catalan : Benzema face à Busquets, Iniesta face à Khedira, Xabi Alonso face à Xavi et Pepe qui partage son travail entre un pressing acharné afin de créer des deux-contre-un pour gagner les ballons et le suivi de Messi lorsque l'Argentin décroche pour aider ses milieux de terrain. Bien bloqué dans l'axe, le Barça réussit quand même à faire reculer son adversaire grâce à la qualité de Piqué qui, n'ayant pas d'adversaire direct face à lui, est capable de franchir le premier rideau et de remonter lui-même le ballon. Finalement, la roue tourne au retour des vestiaires avec l'expulsion de Albiol et un penalty transformé par Messi. Réduit à dix, le Real change ses plans et parvient à égaliser. Mourinho aux points.


Round 3, permutation : Barcelone 0-1 Real Madrid (Coupe du Roi)


Certainement satisfait de la prestation de ses hommes quelques jours plus tôt en championnat, Mourinho reconduit la même organisation mais décide d'intervertir les positions de Pepe et de Xabi Alonso. Désormais, le Portugais joue un cran plus haut et se retrouve au pressing sur Xavi tandis que l'Espagnol évolue en sentinelle, se chargeant de surveiller les déplacements de Messi.


Lors de leur précédent affrontement, le Real était forcé de reculer dès lors que l'un des défensifs du Barça tentait de franchir le premier rideau. Cette fois, Pepe est là pour se jeter sur eux dès lors qu'ils s'approchent de la ligne médiane. Sans solution verticale, les Catalans se retrouvent à écarter le jeu sur les côtés où ils se retrouvent ensuite enfermés par le bloc madrilène, omniprésent physiquement. Symboles de l'impuissance du Barça, Daniel Alves et Adriano jouent la plupart de leurs ballons en étant arrêtés et plusieurs longs ballons sont balancés vers l'avant par Piqué, Puyol ou Busquets.


Au retour des vestiaires, Guardiola comprendra d'ailleurs que ses joueurs ne gagneront peut-être pas la bataille de l'axe ce soir. Le Barça retrouve une formation en 4-3-3 plus classique, avec Messi et Pedro sur les côtés et Villa en pointe. Les spectateurs de Mestalla assistent alors à une reprise des classiques du Barça 2008/09 avec notamment les combinaisons de la triplette Messi-Xavi-Daniel Alves côté droit. Mais Casillas et la défense madrilène tiennent le choc. Finalement, la rencontre se décantera durant la prolongation sur un ballon gagné par Marcelo dans les pieds de Messi et qui finira sur la tête de Cristiano Ronaldo. Mourinho, aux points.


Round 4, des ailiers pour fixer : Real Madrid 0-2 Barcelone (Ligue des Champions)


"Por qué ?" demandera Mourinho après la rencontre. Après avoir perdu deux batailles, Guardiola revoit quelque peu ses plans pour répondre à l'omniprésence madrilène dans l'axe du terrain. Privé d'Iniesta et d'Adriano, l'entraîneur du Barça doit de toute façon innover. Il demande donc à Pedro et Villa d'évoluer très haut dans les couloirs, à hauteur de la défense madrilène. Ainsi, ils fixent les latéraux du Real qui ne peuvent pas se permettre de lâcher le marquage sous peine d'ouvrir tout le couloir aux deux attaquants catalans.


Les latéraux ne pouvant plus sortir au pressing devant la ligne de défense, Messi et Keita (remplaçant d'Iniesta) trouvent des espaces sur les côtés pour offrir des solutions à leurs deux rampes de lancement que sont Xavi et Busquets. Résultat, c'est un quatre contre trois sur toute la largeur du terrain qui se crée en faveur du Barça. Ligne par ligne, cela donne : Villa et Pedro qui fixent les défenseurs ayant l’habitude de soutenir le pressing ; Messi et Keita dont les déplacements dans la première moitié de terrain madrilène troublent le milieu à trois du Real… Qui, du coup, presse moins bien et libère Xavi ou Busquets.


Facilitée, la relance du Barça permet de dégager des situations de un-contre-un pour permettre à Messi de se lancer vers le but adverse. Villa et Pedro y vont aussi de leurs tentatives et leur tâche sera ensuite facilitée par l'expulsion de Pepe au retour des vestiaires. Le Real perd sa principale arme pour tenir haut sur le terrain et recule de plus en plus au fil des minutes. Jusqu'à la punition : Afellay pour Messi puis Messi pour un solo qui est resté dans les mémoires. Guardiola, par KO.


Round 5, Carvalho épargné : Barcelone 1-1 Real Madrid (Ligue des Champions)


Privé de Pepe, le Real retrouve son 4-2-3-1 habituel, soit le schéma avec lequel il avait encaissé une Manita lors de son dernier déplacement au Nou Camp. De son côté, Guardiola reconduit le même système qui a remporté lors du match précédent : deux rampes de lancement (Busquets, Xavi), deux créateurs (Messi, Iniesta) à la recherche d'espaces dans la première moitié du camp adverse et deux ailiers (Pedro, Villa) chargés de fixer les latéraux dans les couloirs.


Puisque ses latéraux ne peuvent plus sortir au pressing, Mourinho décide d'envoyer ses défenseurs centraux hors de la ligne de défense. Ainsi Ricardo Carvalho tente de suivre les décrochages de Messi pour l'empêcher de se retourner. Devant lui, Xabi Alonso peut alors évoluer plus haut et prendre Xavi ; Khedira s'occupe d'Iniesta et Kaka, de retour dans le onze, de Busquets. Malheureusement pour les Madrilènes, Carvalho reçoit très vite un carton jaune. Frôlant le rouge à plusieurs reprises, il pousse Mourinho à se réorganiser en 4-1-4-1. Au retour des vestiaires, le Real repartira dans la même configuration qu'au coup d'envoi mais l'ouverture du score du Barça mettra fin à leurs espoirs d'exploit. Ils sauveront néanmoins l'honneur par Marcelo. Match nul.


Quelles formations samedi ?


Avant de se retrouver ce week-end, les deux formations se sont affrontées en tout début de saison à l'occasion de la Supercoupe d'Espagne. Le Barça étant encore en rodage à cette époque, difficile de tirer des conclusions si ce n'est que l'écart entre les deux formations n'a jamais semblé être aussi mince depuis l'arrivée de Mourinho à Madrid. Seul Messi est encore apparu comme le facteur décisif faisant basculer la double confrontation en faveur des Catalans.


Samedi, un deuxième facteur sera forcément à prendre en compte : les trois points d'avance (et un match supplémentaire à jouer) du Real Madrid. Une situation qui devrait normalement pousser Mourinho à jouer la prudence en présentant un 4-3-3. Côté catalan, en considérant que Guardiola ne tente pas le diable en 3-4-3, il sera intéressant de savoir qui sera sacrifié dans l'entrejeu (Fabregas ?).


Florent Toniutti

source: eurosport.fr
  Forum : Saison 2011/2012 · Prévisualisation du message : #411425 · Réponses : 451 · Lectures : 106,263

Davor Suker
Ecrit : 17/11/2011, 02:05:51


Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 998
Inscrit : 02/09/2008
Lieu : PARIS
Membre No. : 3,519


Contracture pour Ronaldo

«Cristiano Ronaldo ne s'est pas entraîné en raison d'une contracture à un adducteur de sa cuisse gauche», a annoncé tard mercredi le Real Madrid sur son site Internet. La star portugaise du club espagnol s'est blessée lors du barrage retour contre la Bosnie, mardi (6-2, doublé). Son coéquipier au Real, le défenseur Alvaro Arbeloa, a lui aussi été touché «à l'adducteur gauche» avec l'Espagne contre le Costa Rica (2-2) et ne s'est pas entraîné non plus. Aucune précision n'est donnée sur la durée de l'indisponibilité de l'un et de l'autre joueur. Seront-ils aptes pour le choc qui attend la Maison Blanche samedi à Valence en Championnat ? (Avec AFP)

source: l'équipe.fr
  Forum : Saison 2011/2012 · Prévisualisation du message : #408839 · Réponses : 154 · Lectures : 34,488

Davor Suker
Ecrit : 08/11/2011, 03:00:58


Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 998
Inscrit : 02/09/2008
Lieu : PARIS
Membre No. : 3,519


Nuri Sahin correspond au nouvel archétype du numéro 6 des années 2000. Plus petit trapu et meilleur manieur de ballon que la moyenne, et que les numero 6 des décennies passées. Chez les champions d'Alllemagne, Jurgen Klopp l'utilisait comme libéro du milieu de terrain capable de défendre, de gratter des ballons et surtout premier relanceur de Dortmund en attaque, capable de jouer tantôt court tantôt long car pourvu de ce baggage des numeros 8 à l'ancienne.
Il faisait la paire avec un pur 6 plus physique et véritable récupérateur du milieu de terrain de Dortmund Sven Bender. Bender était donc plus en retrait là ou Sahin occupait la zone du rond central box to box d'un camp à l'autre.

Compte tenu de son profil et de son rôle à Dortmund notamment l'an dernier, il me parait erroné d'en faire le remplaçant désigné de Xabi Alonso, il serait davantage son complément même s'il possède les qualités pour occuper le poste de Xabi Alonso et le faire souffler le cas échéant. Sahin a un important volume de courses de couvertures de déplacement. Il couvre le milieu central à lui seul et répète les courses et translations dans son camp comme chez l'adversaire. Il ne possède pas la précision chirurgicale du jeu long de Xabi Alonso, mais le sien n'est pas mal non plus. SUrtout il possède cette capacité à alterner son jeu et surtout à se projeter, cette alternance naturelle dans le jeu qui le définit comme une véritable plaque tournante au milieu de terrain le place dans une position plus avancée que Xabi Alonso dans l'idéal. Son volume de jeu et ses déplacements à répétition en font un joueur très difficile à contrôler, il bonifie le collectif et huile les rouages. Il vien souvent simplifier le jeu, apporter la solution additionnelle pour décanter la situation. Il convient également de ne pa minorer sa qualité de frappe de balle que ce soit sur coups de pied arrêtés ou sa frappe de balle sèche en dehors de la surface qui peut faire mouche.
  Forum : Anciens/Legendes · Prévisualisation du message : #408319 · Réponses : 961 · Lectures : 456,015

Davor Suker
Ecrit : 01/11/2011, 17:19:11


Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 998
Inscrit : 02/09/2008
Lieu : PARIS
Membre No. : 3,519


Real : Kaka et Marcelo out

Kaka et Marcelo ne sont pas dans le groupe de 20 joueurs du Real Madrid pour le déplacement à Lyon mercredi (20h45) en Ligue des Championns. Ricardo Carvalho, Nuri Sahin et Alvaro Arbeloa sont également indisponibles. Karim Benzema et Raphaël Varane sont là.

Le groupe du Real

Casillas, Adán et Tomás Mejías - Ramos, Varane, Pepe, Carvajal, Coentrão, Albiol - Özil, Di María, Xabi Alonso, Callejón, Lass, Khedira, Granero, Altintop - Cristiano Ronaldo, Higuaín et Benzema.

source: eurosport.fr
  Forum : Saison 2011/2012 · Prévisualisation du message : #407371 · Réponses : 125 · Lectures : 26,089

Davor Suker
Ecrit : 16/10/2011, 16:57:23


Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 998
Inscrit : 02/09/2008
Lieu : PARIS
Membre No. : 3,519


Semaine 3 (19h): Soirée folle ! Buffalo bat les Pats’, les Saints et Lions au finish, les Eagles battus
Mis en ligne par Alain le 25 septembre 2011
Quel début de soirée complètement de fou ! La série de match de 19 heures a été le théâtre de plusieurs remontées sensationnelles et de beaucoup d’action.

Le plus gros évènement de ces matchs, c’est la victoire des Bills sur les Patriots suite à un improbable comeback marqué par 4 interceptions de Tom Brady.

Les Saints et les Lions ont aussi eu les nerfs solides pour se sortir victorieux de leurs matchs. Michael Vick n’a pas eu cette chance. Ses Eagles ont concédé leur deuxième défaite de suite et lui sa deuxième blessure consécutive.


Drayton Florence a mis sa pierre à l'édifice en retournant une interception de Tom Brady pour un touchdown.
Buffalo Bills (3-0) – New England Patriots (2-1): 34-31
Ils l’ont fait ! Énorme exploit des Bills qui ont surpris les Patriots. Et avec la manière ! Au milieu du second quart, Buffalo était mené 21-0 et la machine New England semblait encore lancée pour une grande soirée. Mais la tendance a commencé à s’inverser lorsque Ryan Fitzpatrick (27/40, 369 yards, 2 TDs, 2 int) a enfin trouvé Steve Johnson (8 rec, 94 yards, 1 TD) dans la end zone puis que Tom Brady (30/45, 386 yards, 4 TDs, 4 int) a lancé sa première interception. Au retour des vestiaires, les Bills recollent à 17-21 et Brady continue de lancer des interceptions. Après un field goal de Gostkowski, tout s’emballe dans le dernier quart. Fred Jackson (12 courses, 74 yards, 1 TD et 5 rec pour 87 yards) égalise avant que Drayton Florence ne fasse passer son équipe devant sur la 4e interception lancée par Tom Brady. Tout en sang froid, les Pats’ égalisent tout de même à 3mn33 de la fin. Mais les Bills ne se démontent pas. Ils remontent de leurs 20 yards jusqu’aux 1 yard adverses. Fred Jackson semble avoir franchi la ligne mais les arbitres estiment qu’il s’est arrêté à 1 yard de la end zone. Intelligemment, les Bills décident de manger le chrono pour ne pas redonner le ballon à Brady. Une pénalité concédé par les Pats’ leur permet de faire descendre le chrono jusqu’à 2 secondes du coup de sifflet final. C’est à ce moment là que Ryan Lindell transforme un field goal de 28 yards qui donne la victoire à son équipe.
Les énormes performances de Wes Welker (16 rec, 216 yards, 2 TDs) et Rob Gronkowski (7 rec, 109 yards, 2 TDs) n’ont servi à rien. Chad Ochocinco a encore été discret (2 rec, 28 yards) et a surtout laissé échapper un ballon de touchdown.
Les Bills mettent fin à une série de 15 défaites consécutives contre les Patriots. Surtout, ils prennent la tête de la division AFC Est. Y’a de la joie à Buffalo ce soir !

New Orleans Saints (2-1) – Houston Texans (2-1): 40-33
Les Texans sont retombés dans leurs travers. Alors qu’ils avaient le match en main face à une grosse cylindrée, ils ont laissé filer la victoire. Houston a bien pris le match en main en frappant d’abord sur un touchdown d’Owen Daniels (5 rec, 76 yards, 1 TD). Mais les Saints n’ont jamais lâché. Et alors que New Orleans était repassé devant 26-24 dans le dernier quart, Matt Schaub a lancé une coûteuse interception dans sa partie de terrain. Quelques actions plus tard, Drew Brees et les siens creusaient l’écart. Les fans des Texans y ont cru lorsque Schaub a trouvé Walter pour égaliser à 4mn21 de la fin. Mais la défense Texanne a laissé les noir et or remonter de leurs 7 yards jusqu’à la end zone pour repasser devant à 2mn42 du terme. Houston a récupéré le ballon avec une occasion d’aller égaliser mais une pénalité, un sack et deux passes manquées plus tard, les Saints tenaient leur victoire.
New Orleans avait bien besoin de cette victoire pour rester en haut de la NFC Sud. Les Texans restent aussi en tête de leur division mais ils ont encore du travail à faire avant de dominer les meilleurs.

Minnesota Vikings (0-3) – Detroit Lions (3-0): 23-26 (a.p.)
Les Vikings n’y arrivent pas. L’équipe du Minnesota menait pourtant 20-0 à la mi-temps. Donovan McNabb semblait enfin réveillé (22/36, 211 yards, 1 TD), Adrian Peterson (17 courses, 78 yards, 1 TD) était égal à lui même et la défense mettait la pression sur le quarterback adverse (5 sacks). Oui mais après la pause, plus rien ou presque. Les Lions sont revenus comme des boulets de canon grâce au bras de Matt Stafford (32/46, 378 yards, 2 TDs) et les super pouvoirs de Calvin Johnson (7 rec, 108 yards, 2 TDs). Ce dernier a multiplié les réceptions de très très haut niveau et fait étalage de son incroyable talent. Jason Hanson a donné l’avantage 23-20 à son équipe à 2mn35 de la fin. Dans un sursaut offensif, les Vikings ont arraché la prolongation à 1mn16 de la fin sur un coup de pied de 49 yards. Mais ça n’était qu’un sursis. Les Lions ont gagné le tirage au sort de la prolongation et n’ont pas laissé passer l’occasion. Après une passe de 40 yards de Stafford pour Johnson captée tout en maitrise du bout des doigts, Hanson a réussi le coup de pied de la victoire à 32 yards des poteaux. Les Lions confirment les espoirs placés en eux en alignant leur troisième victoire en autant de matchs.


Nouvelle soirée difficile pour Michael Vick qui a encore dû quitter le terrain sur blessure pour voir son équipe perdre.
Philadelphia Eagles (1-2) – New York Giants (2-1): 16-29
Match en forme de montagnes russes pour les Eagles. Menés 14-0 après un quart-temps, les hommes d’Andy Reid sont ensuite repassés devant 16-13 dans le troisième quart. Mais les choses ont à nouveau tourné à l’avantage des Giants lorsque Michael Vick (16/23, 176 yards, 1 int) a quitté le match avec la main droit cassée. Mike Kafka a été intercepté deux fois pendant que Victor Cruz (3 rec, 110 yards, 2 TDs) et Ahmad Bradshaw (15 courses, 86 yards et 5 rec pour 53 yards et 1 TD) ont porté leur équipe à la victoire. Cruz, qui avait brillé l’an dernier en pré-saison, a été la star de la soirée. La défense des Giants a fait le boulot et Eli Manning (16/23, 254 yards, 4 TDs) a fait un match plus que propre. Les Giants sont désormais devant la Dream Team de Philadelphie au classement de la NFC Est. La Dream Team est loin d’afficher une santé de rêve.

Carolina Panthers (1-2) – Jacksonville Jaguars (0-3): 16-10
La carrière NFL de Blaine Gabbert a commencé avec un safety. Mais le jeune quarterback des Jaguars s’est bien rattrapé. Sous un véritable déluge, Gabbert (12/21, 139 yards, 1 TD, 1 int) a trouvé Mike Thomas (4 rec, 55 yards, 1 TD) pour un touchdown sur la dernière action de la première mi-temps. Mais malgré l’aide de Maurice Jones-Drew (24 courses, 122 yards et 3 rec, 45 yards), Gabbert n’a pas pu mener son équipe à la victoire. Cam Newton (18/34, 158 yards, 1 TD) a fait la différence en trouvant Greg Olsen (7 rec, 57 yards, 1 TD) à 4mn27 de la fin pour le touchdown de la victoire. En panne d’attaque après la pause, les Jags’ ont terminé tous leurs drives de la deuxième mi-temps par un punt. Le terrain gorgé d’eau n’a pas aidé les joueurs à développer un jeu de qualité.

Cincinnati Bengals (1-2) – San Francisco 49ers (2-1): 8-13
Il y a une justice. Après s’être fait refuser un touchdown sur une superbe réception de Michael Crabtree sous pretexte que le receveur était sortie du terrain alors qu’il ne l’était visiblement pas, les 49ers ont fini par l’emporter. La rencontre a été fermée et marqué à la fois par quelques erreurs et le manque de réalisme des deux équipes. Les équipes se sont échangé les field goal jusqu’à ce qu’un touchdown du rookie Kendall Hunter (9 courses, 26 yards, 1 TD) ne débloque l’affaire dans le dernier quart. Un coup de pied de 53 yards de David Akers a fait passer l’écart à 13-6 à 2mn21 du terme. Suffisant à San Francisco pour l’emporter.

Cleveland Browns (2-1) – Miami Dolphins (0-3): 17-16
Le sort du match s’est joué à 21 secondes de la fin lorsque les Dolphins ont fait face à une 4e et 10. Ils doivent alors réussir à gagner un first down pour se mettre en position de tenter un field goal de la victoire. Loupé. La passe de Chad Henne termine dans les mains d’un défenseur adverse ce qui assure la victoire des Browns. Les deux équipes se sont rendu coup pour coup tout au long du match. Devin Thomas (23 courses, 95 yards) a frappé le premier pour Miami mais Josh Cribbs (3 rec, 49 yards, 1 TD) a répliqué avec une superbe réception dans la end zone. Les Dolphins ont ensuite manqué d’efficacité dans la zone rouge alors que les Browns on gardé leur sang froid jusqu’à inscrire le touchdown de la victoire à 48 secondes de la fin sur une superbe réception de Mohammed Massaquoi (2 rec, 26 yards, 1 TD).

Tennessee Titans (2-1) – Denver Broncos (1-2): 17-14
Matt Hasselbeck continue de mener l’attaque des Titans avec efficacité. Car Chris Johnson, lui, est toujours aux abonnés absent. Le coureur n’a cumulé que 21 yards en 13 courses. Hasselbeck a signé un nouveau match de haut niveau (27/36, 311 yards, 2 TDs) malgré la blessure au genou de Kenny Britt en cours de match. Alors que Denver avait l’avantage, les Titans sont repassés devant à 4mn28 de la fin sur une passe d’Hasselbeck pour Daniel Graham dans la end zone. Le drive suivant s’est terminé par une interception de Kyle Orton (24/39, 173 yards, 2 TDs, 2 int) qui a assuré la victoire de Tennessee.

Après une première série de matchs pleine d’action, les rencontres suivantes n’ont pas été mauvaises non plus. Et encore une fois un des cadors de l’AFC Est est tombé.

Les Raiders (qui avaient d’ailleurs perdu contre les Bills en semaine 2) se sont offert les Jets grâce à une grosse performance de Darren McFadden.

Grosse performance aussi des Ravens qui ont complètement dominé les Rams. Dans la NFC Sud, les Buccaneers ont battu les expérimentés Falcons grâce à un sang froid de vétéran.


Le rookie Torrey Smith a fait sensation. Les trois premières réceptions de sa carrière se sont toutes conclues par un touchdown. Une première historique.
Saint Louis Rams (0-3) – Baltimore Ravens (2-1): 7-37
La mauvaise passe des Ravens n’aura duré qu’une semaine. En début de match, la défense de Baltimore a étouffé l’attaque des Rams. En première mi-temps, le seul drive de Saint Louis qui ne s’est pas terminé par un punt s’est terminé par une interception. Pendant ce temps là, les Ravens ont pris le large grâce à trois touchdowns à la réception du rookie Torrey Smith (5 rec, 152 yards, 3 TDs) qui a fait le show en début de match aux côtés d’un Joe Flacco (27/48, 389 yards, 3 TDs) qui semble avoir trouvé une cible de choix pour le futur. A la mi-temps, le score était déjà de 27-0 et le match était plié. Brandon Gibson (5 rec, 55 yards, 1 TD) a bien sauvé l’honneur sur une passe de Sam Bradford (16/32, 166 yards, 1 TD, 1 int) mais il était déjà trop tard. Haloti Ngata a même ponctué la marque des Ravens en retournant un fumble pour un touchdown.
Baltimore se relance en établissant au passage un record de yards gagnés dans l’histoire de la franchise avec 553 longueurs. Les Rams courent toujours après leur première victoire.

Oakland Raiders (2-1) – New York Jets (2-1): 34-24
Darren McFadden (19 courses, 171 yards, 2 TDs) est le nouveau cauchemar de la défense des Jets. Le coureur des Raiders a été le premier à frapper dans ce match. Les Jets ont ensuite sembler reprendre le contrôle du match jusqu’à mener 17-7 mais Oakland a contre attaqué en inscrivant 24 points de suite. Les premiers points de cette série ont été inscrits sur une course de 70 yards de l’inévitable McFadden. Créatifs en attaque, les Californiens ont ensuite trouvé la end zone sur une combinaison de reverse qui a envoyé le rookie Denaryus Moore au touchdown sur une course. Mark Sanchez a bien trouvé Plaxico Burress pour ramener son équipe à 7 points mais les Raiders ont ajouté 3 points sur le drive suivant à 2mn37 de la fin, ce qui a porté l’écart à 10 longueurs. Sanchez a failli réduire l’écart à quelques secondes de la fin mais, sur une quatrième tentative, sa course s’est arrêtée sur la ligne des 1 yard adverse. Les Raiders n’ont plus eu qu’à manger les dernières secondes de l’horloge.

San Diego Chargers (2-1) – Kansas City Chiefs (0-3): 20-17
Kansas City est passé à une erreur de l’exploit. Les Chiefs n’ont pas enregistré le moindre first down en première mi-temps mais ils se sont bien réveillés après la pause. Menés 10-0, ils se sont rapprochés grâce à un touchdown de Dwayne Bowe. Ryan Mathews a répondu pour San Diego mais Matt Cassel a trouvé Leonard Pope dans le dernier quart pour à nouveau réduire l’écart à trois points. A 1mn35 de la fin, les rouges ont même stoppé San Diego sur une 4e tentative pour récupérer le ballon. Mais sur le drive de la victoire ou de l’égalisation potentielle, Matt Cassel a été intercepté, condamnant les Chiefs à leur troisième défaite de la saison.


Toujours solides dans les moments chauds, Josh Freeman et son attaque ont joué un joli tour à la défense des Falcons.
Tampa Bay Buccaneers (2-1) – Atlanta Falcons (1-2): 16-13
Si les Buccaneers sont une équipe encore jeune, ce sont bien les Falcons qui se sont fait avoir comme des bleus. 1mn49 à jouer, 4e et 1 pour Tampa sur les 44 yards adverses avec le score à 16-13. Plutôt que de punter tout de suite, les Bucs’ laissent leur attaque sur le terrain pour tenter de mettre la défense hors jeu avec un hard count. C’est exactement ce que Josh Freeman réussit à faire. Les Bucs’ récupèrent un first down et n’ont plus qu’à poser le genou au sol puisque les Falcons n’avaient plus de temps mort.
Dans l’ensemble, les jeunes Bucs’ n’ont pas craqué face au retour d’Atlanta. Tampa menait 16-3 à l’entrée du dernier quart avant que leur adversaire ne se rapproche avant d’échouer. Le match n’a pas manqué d’erreurs. Matt Ryan (26/47, 330 yards, 1 TD, 1 int) a été intercepté une fois mais il a aussi perdu 2 fumbles. Il n’a pas non plus pu compter sur un Michael Turner en difficulté (11 courses pour 20 yards) face à la bonne défense des Bucs’. Roddy White a de bonnes stats (9 rec, 140 yards) mais il a droppé quelques passes. Julio Jones (6 rec, 115 yards) a passé les 100 yards pour la première fois de sa carrière mais sans faire gagner son équipe.
Josh Freeman (22/32, 180 yards, 2 int) a aussi été intercepté deux fois mais lui a pu compter sur 81 yards en 24 courses de LeGarrette Blount. Les Falcons sont en difficulté dans leur division pour le moment.

Chicago Bears (1-2) – Green Bay Packers (3-0): 17-27
Les Packers se sont vite détachés avec deux touchdowns d’Aaron Rodgers (28/38, 297 yards, 3 TDs, 1 int) pour Jermichael Finley (7 rec, 85 yards, 3 TDs) mais les Bears n’ont pas manqué d’occasions de revenir dans le dernier quart. Jay Cutler a été intercepté. L’équipe a ensuite bénéficié d’un fumble de James Starks pour inscrire un touchdown qui l’a ramené à 10 points. Mais Chicago n’a pas profité ensuite d’une interception lancée par Rodgers. Après que leur défense ait stoppé encore une fois les champions, Cutler et les siens n’ont ensuite pas converti une 4e tentative. Un touchdown de Johnny Knox sur un retour de punt a ensuite été annulé à cause d’une pénalité. Trop d’occasions manquées qui ne pardonnent pas contre Green Bay. Les champions s’en sortent sans avoir eu à jouer un match parfait. Ryan Grant est probablement la gagnant de la soirée chez les Packers. Avec 92 yards en 17 courses, il a marqué des points dans son duel face à James Starks (11 courses, 5 yards) pour le poste de titulaire.

Seattle Seahawks (1-2) – Arizona Cardinals (1-2): 13-10
Un match fermé entre deux équipes qui ont eu du mal à trouver du rythme en attaque. Les Cardinals menaient 10 à 6 à la pause grâce à un touchdown de Larry Fitzgerald (5 rec, 64 yards, 1 TD). Mais Tarvaris Jackson (18/31, 171 yards, 1 int) a fait la différence en allant inscrire au sol le seul touchdown de la deuxième mi-temps. La seconde partie du match a été marquée par un festival de punt, un field goal raté des Cards et la deuxième interception de Kevin Kolb (25/39, 252 yards, 1 TD, 2 int).

Indianapolis Colts (0-3) – Pittsburgh Steelers (2-1): 20-23

Les Steelers devaient probablement penser que battre les Colts serait plus simple. Pourtant, Indianapolis a résisté jusqu’à 4 secondes de la fin. C’est à ce moment que, après que Roethlisberger ait mené une remonté depuis ses 20 yards jusqu’aux 20 yards adverses, Shaun Shuisam a réussi un field goal de 38 yards pour donner 3 points d’avance aux vice champions en titre. La passe désespérée de Curtis Painter n’a ensuite rien donné.


La défense des Colts a bien mis en difficulté Ben Roethlisberger mais le quarterback a encore été solide dans les moments décisifs.
Pittsburgh a pourtant commencé la soirée comme prévu en menant 10-0 à la fin du premier quart suite à un touchdown de 81 yards de Mike Wallace. Mais la défense des Colts s’est réveillée. Dans le deuxième quart, elle a forcé deux fumbles de Roethlisberger dont un retourné pour un touchdown. Elle a aussi intercepté le quarterback de Pittsburgh. Même si l’attaque ne gratte que deux field goal, c’est bien Indianapolis qui est devant 13-10 à la pause.

Le troisième quart temps est marqué par la sortie de Kerry Collins avec une commotion. Les choses s’animent encore plus dans la dernière période. Les Steelers égalisent puis passent devant grâce à un fumble recouvert pour un touchdown par Troy Polamalu à 5mn21 de la fin. Mais les Colts ont décidé de ne rien lâcher ce dimanche et ils répliquent dès le drive suivant en allant de leurs 20 yards jusqu’à la end zone adverse sur une course de 6 yards d’un Joseph Addai enfin efficace cette saison.

Les Colts rendent le ballon à 2mn15 de la fin et c’est donc là que Big Ben a encore réussi une remontée de terrain en fin de match pour offrir le ballon de la gagne à son kicker.

Les Steelers se sont fait peur mais ils s’en sortent. Indianapolis a montré une belle volonté et semble doucement sortir de la torpeur qui a suivi la perte de Peyton Manning (qui était dans les tribunes, dans la cabine du coordinateur offensif).

Dallas Cowboys (2-1) – Washington Redskins (2-1) : 18-16

Il n’y a pas forcément besoin de marquer des touchdows pour gagner. Grâce à six field goals réussis par Dan Bailey, les Cowboys ont ainsi pris le meilleur sur les Redskins dans un match du lundi soir très défensif.

Le coup de pied de la victoire a été botté de 40 yards à 1mn52 de la fin après que Tony Romo (22/36, 255 yards, 1 int) ait mené un drive depuis ses propres 14 yards.


Sean Lee a plié le match en recouvrant un fumble de Rex Grossman à 28 secondes de la fin.
Les Redskins ont ensuite récupéré le cuir avec l’occasion d’aller gagner mais Rex Grossman (22/37, 250 yards, 1 TD, 1 int) a perdu le ballon sur un fumble recouvert par Sean Lee à 28 secondes de la fin qui a ainsi assuré la victoire des ‘Boys. Lee a été une des stars défensives du match puisqu’il avait déjà intercepté Grossman un peu plus tôt dans le match.

Malgré ses douleurs aux côtes, Tony Romo était donc bien présent sur le terrain. Dez Bryant aussi, même si le receveur a parfois eu l’air de ne pas être à 100%. L’attaque pas mal bafouillé. Dans ces conditions, c’est Felix Jones qui a brillé dans l’attaque texanne avec 115 yards en 15 courses. Mais il a manqué à cette escouade offensive la finition. Les Cowboys n’ont rien tiré de leurs trois passages dans la redzone et même d’une situation goal to go. A chaque fois, Bailey a du venir inscrire trois points.

Les coups de pieds de Bailey ont été suffisant car l’attaque des Redskins n’a pas carburé non plus. Grossman a été plus hésitant et, même s’il a inscrit le seul touchdown du match, Tim Hightower n’a parcouru que 41 yards en 14 courses.

Les deux équipes comptent désormais 2 victoires en trois matchs et se trouvent à égalité avec les Giants en tête de la NFC Est.

Semaine 4 (19h): Les Lions arrachent la victoire, Buffalo tombe, les Eagles surpris par les 49ers
Mis en ligne par Alain le 2 octobre 2011
Nouvelle soirée, nouveaux matchs à rebondissements en NFL. Cette fois, ce sont les Lions, les 49ers et les Bengals qui se sont offert les plus beaux retours de la première série de match de la semaine 4.

Largement dominés par les Cowboys, Matt Stafford et ses coéquipiers ont resserré la visse en défense puis en attaque pour s’imposer sur le fil grâce à une nouvelle grande prestation de Calvin Johnson.

Les Bengals ont fait tomber les Bills à la dernière seconde sur un field goal de 43 yards. A San Francisco, les Niners ont remonté 20 points de retard pour faire tomber les Eagles. Les autres rencontres ont notamment été marquées par la victoire des Texans sur les Steelers.


Encore une fois, Calvin Johnson a été le roi des airs dans les moments cruciaux.
Dallas Cowboys (2-2) – Detroit Lions (4-0): 30-34
Les Cowboys semblaient avoir largement ce match en main lorsque Jason Witten a inscrit un touchdown portant la marque à 27-3 dans le troisième quart. Mais c’est là que les problèmes ont commencé pour Dallas. Detroit est d’abord revenu dans le match grâce à sa défense qui a retourné deux interceptions de Tony Romo (34/47, 331 yards, 3 TDs, 3 int) pour des touchdowns dans le troisième quart. Le retour des Lions s’enchaine en attaque lors du dernier quart. Discret jusque là, Calvin Johnson (8 rec, 96 yards, 2 TDs) décroche un ballon lancé 23 yards plus tôt dans les étoiles au milieu de trois défenseurs pour un touchdown qui ramène les siens à 6 points. Un field goal et une nouvelle interception de Romo plus tard, Matt Stafford (21/43, 240 yards, 2 TDs, 1 int) trouve une nouvelle fois Johnson dans la end zone, cette fois pour le touchdown de la victoire à 1mn44 de la victoire. Sans temps mort, les Cowboys n’arrivent à rien sur le drive suivant et doivent s’incliner. Une défaite amère pour Dallas qui a joué à merveille pendant une partie du match à l’image de Dez Bryant (3 rec, 37 yards, 2 TDs) qui avait capté les deux premiers touchdowns du match.

Philadelphia Eagles (1-3) – San Francisco 49ers (3-1): 23-24
Les Eagles ne s’attendaient sûrement pas à ce genre de finish. Malgré une interception et un fumble perdu tôt dans le match, Philadelphie s’est vite retrouvé devant, jusqu’à mener 23-3 dans le troisième quart. Mais c’est là que les Niners se sont réveillés. Alex Smith (21/33, 291 yards, 2 TDs) a trouvé Josh Morgan (3 rec, 65 yards, 1 TD) puis Vernon Davis (4 rec, 45 yards, 1 TD) dans la end zone pour réduire l’écart à 6 points. Et les erreurs ont fini par être de trop pour Philly. Après des field goal manqués de 39 puis 33 yards par Alex Henery, Frank Gore a trouvé la end zone à 3m05 de la fin sur une course de 12 yards pour donner un point d’avance aux siens. Sur le drive suivant, Jeremy Maclin perd un fumble recouvert par les Niners. C’est l’erreur de trop. Frank Gore s’occupe ensuite de tuer le reste de l’horloge au sol. Philadelphie encaisse une troisième défaite consécutive. Ca n’était pas franchement le programme de la « Dream Team. » A San Francisco, Jim Harbaugh justifie de jour en jour la hype qui a entouré son arrivé. Son travail sur Alex Smith est impressionnant. Le quarterback semble plus en confiance sous les ordres de son nouveau coach. La bonne nouvelle pour les Eagles, c’est que Mike Vick (30/46, 416 yards, 2 TDs, 1 int – 8 courses, 75 yards) ne s’est pas blessé. Les fans ont quand même eu une frayeur lorsque le quarterback s’est fait mal à la main gauche en cours de match mais il est revenu.

Houston Texans (3-1) – Pittsburgh Steelers (2-2): 17-10
Cette fois, les Texans ont tenu le coup. Pourtant, il y avait de coup craquer. A trois reprises lors des trois dernières minutes, les hommes de Houston ont réussi à stopper les Steelers sur des 4e tentatives au cours de drive ou Pittsburgh aurait pu égaliser. Mais la défense a tenu et une interception à 10 secondes de la fin a assuré la victoire des Texans. Tout avait bien commencé pour Houston qui a marqué les 10 premiers points du match. Mais les choses se sont gâtées lorsque Andre Johnson est sorti sur une blessure aux ischios. Mendenhall puis Shuisham ont permis aux Steelers d’égaliser. Les Texans semblaient alors sonnés mais Arian Foster a redonné un avantage décisif à son équipe avec un touchdown sur une course de 42 yards dans le dernier quart. Sa défense a donc ensuite bien tenu le résultat.

Cleveland Browns (2-2) – Tennessee Titans (3-1): 13-31
Matt Hasselbeck semble bien être le quarterback qu’il fallait aux Titans. Malgré l’absence de Kenny Britt, Hasselbeck (10/20, 220 yards, 3 TDs, 1 int) continue de porter l’attaque avec efficacité. Les Titans se sont rapidement détachés. 21-6 à la mi-temps puis 31-6 après une interception de Colt McCoy retournée pour 97 yards et un touchdown par Jonathan Babineaux dans le troisième quart. Les Browns ont bien sauvé l’honneur avec un touchdown puis une interception mais il était déjà trop tard. Chris Johnson a passé la barre des 100 yards pour la première fois de la saison avec 101 yards parcourus en 23 portés.


Andy Dalton et les Bengals ont réussi à faire tomber les Bills pour la première fois de la saison.
Cincinnati Bengals (2-2) – Buffalo Bills (3-1): 23-20
Il n’y a plus d’équipe invaincue dans la conférence AFC. Les Bills ont été pris à leur propre jeu et cette fois ce sont eux qui ont été victimes d’un retour tonitruant. Menés 17-3 à la mi-temps, les Bengals n’ont autorisé qu’un field goal à Buffalo en deuxième mi-temps. Après une passe de touchdown à Jermaine Gresham (4 rec, 70 yards, 1 TD) dans le troisième quart, Andy Dalton a remis les deux équipes à égalité à 4mn14 de la fin avec une course de trois yards pour son premier touchdown au sol en carrière. Après que sa défense ait stoppé rapidement les Bills, Dalton a fait remonté son attaque de ses 19 yards jusqu’aux 25 yards adverses. Suffisant pour Mike Nugent qui a transformé le field goal de la victoire de 43 yards à la dernière seconde. Les jeunes Bengals sont imprévisibles, ils l’ont prouvé en faisant tomber avec la manière la dernière équipe invaincue de leur conférence.

Jacksonville Jaguars (1-3) – New Orleans Saints (3-1): 10-23
Les Saints ont commencé fort avec deux touchdowns sur leurs deux premières séries mais la défense des Jaguars a bien tenu le coup par la suite. Un touchdown de Zach Miller et un field goal ont même permis aux floridiens de revenir à 17-14 à la mi-temps mais l’inefficacité offensive de l’attaque de Blaine Gabbert (16/42, 196 yards, 1 TD, 1 int) a permis aux Saints de s’en sortir avec seulement trois coups de pieds après la pause. Jacksonville a été stoppé trois fois sur des 4e tentatives dans le dernier quart et Drew Brees (31/44, 351 yards, 1 TD, 2 int) a été intercepté deux fois dans un match finalement très défensif. Jimmy Graham (10 rec, 132 yards, 1 TD) continue de s’établir comme un des meilleurs tight end de la ligue tandis que Darren Sproles (7 courses pour 75 yards, 5 rec pour 56 yards) continue de s’éclater dans son rôle d’homme à tout faire.

Kansas City Chiefs (1-3) – Minnesota Vikings (0-4): 22-17
Ça n’a pas toujours été joli mais les Chiefs ont enfin décroché leur premier succès de la saison. Pourtant, pendant la première mi-temps, on a vu Matt Cassel (18/29, 260 yards, 1 TD) et Todd Haley s’accrocher de manière assez virulente sur le bord du terrain. Il faut dire que l’attaque rouge a peiné. A coup de field goal, les Chiefs sont restés devant mais c’est un touchdown de Dwayne Bowe (5 rec, 107 yards, 1 TD) qui a assuré le succès des Chiefs au début du dernier quart. Les Vikings ont vite répondu avec un touchdown de Michael Jenkins. Mais McNabb (18/30, 202 yards, 2 TD, 1 int) et les siens ont ensuite échoué sur une 4e et 10 à 1mn41 de la fin et les Chiefs n’ont plus eu qu’à manger le reste de l’horloge. Adrian Peterson (23 courses, 80 yards) a eu plus de ballons mais ça n’a pas suffit pour faire gagner les Vikings. Les violets s’enfoncent.

Chicago Bears (2-2) – Carolina Panthers (1-3): 34-29
Les Panthers sont passé très près de créer la surprise. Un field goal de 52 yards trop court de Olindo Mare aurait pu leur donner deux points d’avance à 13mn28 du terme. Manqué. Robbie Gould à trois points puis Marion Barber pour un touchdown ont ensuite tué le match. Cette rencontre a été débridée et agréable à suivre. Matt Forte et Devin Hester ont été les stars de la soirée. Le premier a couru pour 205 yards et inscrit un touchdown en 25 portés. Le second a encore fait étalage de tout son talent sur les retours avec un kickoff retourné pour 73 yards puis un touchdown sur un retour de punt de 69 yards. C’était la 11e fois de sa carrière que Hester retournait un punt pour un touchdown, un nouveau record NFL. Pour une fois, les Bears ont donc moins basé leur jeu sur Jay Cutler (9/17, 102 yards, 1 int). Il faut dire que Cutler a souvent semblé sous pression. Cam Newton (27/46, 374 yards, 1 TD, 1 int) a encore livré une belle bataille mais s’incline. Il a cette fois au moins pu compter sur un DeAngelo Williams (10 courses, 82 yards) enfin entré dans sa saison.

Saint Louis Rams (0-4) – Washington Redskins (3-1): 10-17
Les Rams se sont réveillés trop tard. Pendant trois quart temps, Saint Louis a été dominé au sol par Ryan Torain (19 courses, 135 yards, 1 TD) et Sam Bradford (20/43, 164 yards, 1 TD) s’est retrouvé sous une pression constante de la défense des Redskins. L’équipe de Rex Grossman (15/29, 143 yards, 1 TD, 2 int) s’est donc retrouvée devant 17-0 à l’entame de la dernière période. Un field goal puis un touchdown de Steven Jackson à 5mn50 de la fin ont alors redonné vie aux Rams. Surtout que la défense a intercepté Grossman dans la foulée. Mais l’attaque des Rams n’a rien réussi sur son drive suivant ni sur sa dernière série qui s’est conclue par une quatrième tentative manquée ) 2mn16 du coup de sifflet finale. Torain a ensuite permis à son équipe de manger le chrono. Les Rams courent toujours après leur première victoire.

La soirée des retours continue ! Cette fois, ce sont les Giants qui ont signé une fin de match canon en remontant un déficit de 10 points dans le dernier quart sous la direction d’un Eli Manning hyper efficace.

La remontée des Seahawks a échoué mais elle partait de plus loin. Menés de 20 points, les hommes de Seattle ont finalement échoués à deux longueurs des Falcons.

Pas besoin de remontée pour les Patriots et les Packers. Les premiers ont réussi un match sans erreur et une victoire solide alors que les champions se sont offert une nouvelle démonstration. Pas d’inquiétude non plus pour les Chargers face à des Dolphins privés de Chad Henne.


Hakeem Nicks a encore eu un grand rôle dans la victoire de son équipe
Arizona Cardinals (1-3) – New York Giants (3-1): 27-31
Le stade des Cardinals est en train de revenir la terre d’exploits préférée d’Eli Manning. Sur les lieux de son Super Bowl gagné, le quarterback des Giants a signé une énorme remontée dimanche soir. Menés de 10 points à 5mn17 de la fin, Manning (27/40, 321 yards, 2 TDs) et son équipe n’ont pas paniqué. Le quarterback a trouvé Jake Ballard à 3mn37 de la fin puis Hakeem Nicks (10 rec, 162 yards, 1 TD) à 2mn29 du terme pour deux touchdowns qui ont fait définitivement repasser les New-Yorkais devant. Sur ces deux drives, Manning a complété 7 passes sur 8 pour 126 yards et deux touchdowns. Les Cards’ ont récupéré le ballon avec 2mn39 à jouer mais la défense des Giants a bien stoppé une 4e tentative et 2 sur ses 30 yards. Osi Umenyiora a notamment signé un sack sur ce drive. Le defensive end a signé son retour sur le terrain avec deux sacks et un fumble forcé au cours de cette rencontre. Beanie Wells a été le grand bonhomme de ce match coté Arizona avec 138 yards et 3 touchdowns en 27 courses. Soirée plus ordinaire pour Kevin Kolb (20/34, 237 yards, 1 int).
Les Giants ont quand même eu un beau coup de pouce des arbitres. Alors que l’équipe était toujours menée 27-24, Victor Cruz est tombé après une réception et a lâché le ballon comme le font parfois les receveurs après une réception. Le problème, c’est que personne n’avait touché Cruz. L’action aurait donc pu être un fumble. Mais les artbitres ont décidé que Cruz était tombé de lui-même, ce qui avait donc mis fin à l’action. Du coup, pas de fumble et une remontée possible pour les Giants.

Oakland Raiders (2-2) – New England Patriots (3-1): 19-31
Les Raiders semblaient bien parti pour causer de gros problèmes aux Patriots. Les Patriots menaient 14-10 dans le second quart mais Oakland se trouvait dans la red zone et semblait efficace en attaque… jusqu’à ce que Jason Campbell lance le ballon dans les mains de Pat Chung alors qu’aucun de ses receveurs n’était à proximité. Sur le drive suivant, Steven Gostkowski a ajouté trois points. Le rookie Steven Ridley (10 courses, 97 yards, 1 TD) a ajouté un touchdown dans le troisième quart pour creuser l’écart. Deion Branch a enfoncé le clou dans le dernier quart. Contrairement à la semaine dernière, les Pats’ se sont appuyés sur un jeu au sol ou Rildey mais aussi Green-Ellis (16 courses, 75 yards, 1 TD) ont été productifs ce qui a libéré de la pression de Tom Brady (16/30, 226 yards, 2 TDs) qui n’a pas fait la moindre erreur. New England a aussi bien contenu Darren McFadden (14 courses, 75 yards). Wes Welker signe un nouveau match en mode aspirateur à ballons avec 9 réceptions pour 158 yards et 1 touchdown.

Seattle Seahawks (1-3) – Atlanta Falcons (2-2): 28-30
Les Seahawks étaient menés de 20 points dans le troisième quart et ils sont pourtant passés à un field goal de la victoire. A 14 secondes de la fin, Steven Hauschka a manqué un coup de pied de 61 yards (trop court) qui aurait pu donner la victoire à son équipe. Seattle en est arrivé là grâce des touchdowns consécutifs de Mike Williams, Marshawn Lynch et Ben Obamanu auxquels Atlanta n’a répondu que par un field goal. Mais l’écart creusé en début de match avec un touchdown de Tony Gonzalez et deux de Mike Turner (26 courses, 70 yards, 2 TDs) auront donc suffit aux Falcons. Matt Ryant (28/42, 291 yards, 1 TD) a fait un match propre et le rookie Julio Jones (11 rec, 127 yards) s’est mis en valeur. Coté Seattle, Tarvaris Jackson (25/38, 319 yards, 3 TDs, 2 int) ne s’est pas écroulé malgré l’absence de jeu au sol et deux interceptions lancées.

Green Bay Packers (4-0) – Denver Broncos (1-3): 49-23
Les champions en titre continuent de gagner sans frémir. Green Bay a rapidement creusé l’écart, notamment grâce à une interception retournée pour un touchdown par Charles Woodson. A 21-3, Green Bay s’est même permis un onside kick surprise réussi. Aaron Rodgers s’est fait plaisir tout au long de la rencontre et rend une fiche impressionnante de 29/38, 408 yards, 4 touchdowns et 1 interception dans les airs. Il a ajouté à ça 9 courses pour 36 yards et 2 autres touchdowns. Kyle Orton (22/32, 273 yards, 3 TDs, 3 int) a lancé autant d’interceptions que de touchdowns et Willis McGahee (15 courses, 103 yards) a bien couru mais les Broncos n’ont jamais vraiment eu de chance de suivre le rythme des champions. Les Packers sont la dernière équipe invaincue de la ligue avec les Lions.

San Diego Chargers (3-1) – Miami Dolphins (0-4): 26-16
Les Dolphins ont vécu leur premier coup dur du match dès leur deuxième possession lorsque Chad Henne (3/4, 27 yards, 1 int) est sorti sur une blessure à l’épaule gauche. Miami a pourtant ensuite ouvert le score sur une course de Lex Hilliard (6 courses, 20 yards, 1 TD). Mais sous l’impulsion du duo Philip Rivers (21/31, 307 yards, 1 TD) – Vincent Jackson (3 rec, 108 yards, 1 TD) et avec l’aide de Ryan Mathews (81 yards au sol, 68 dans les airs), les Chargers sont revenus avant de prendre un avantage décisif 20-10 dans le troisième quart. Poussifs en attaque, les Dolphins n’ont jamais fait mieux que des field goal et Matt Moore (17/26, 167 yards, 1 int) a été intercepté à 3mn08 de la fin, ce qui a mis fin aux derniers espoirs de son équipe. C’est la nouveauté de ce début d’année, les Chargers ne jouent pas exceptionnellement bien mais au moins il gagnent.

New York Jets (2-2) – Baltimore Ravens (3-1): 17-34

Sur les 34 points des Ravens, seuls 10 ont été inscrits par l’attaque. La stat montre encore une fois, si c’était encore nécessaire, que la défense des Ravens ne semble pas connaitre les effets de l’âge.


Terrell Suggs et la défense des Ravens ont été intraitables.
Jameel McClain a ouvert le score sur un fumble de Mark Sanchez retourné pour un touchdown. Les Jets ont répliqué avec un retour de kickoff de 107 yards de Joe McKnight pour un touchdown. Mais Baltimore n’a pas tremblé. Ray Rice a retrouvé le chemin de la end zone puis Jarrett Johnson a retourné un autre fumble pour un touchdown.

David Harris a réduit le score pour les Jets avec une interception retournée pour un touchdown mais LaDarius Webb lui a rendu la pareille dans le troisième quart avec une autre interception retournée dans la end zone. Le score de 34-17 n’a ensuite plus bougé dans le dernier quart.

Ce match a donc été un régal pour les amateurs de défense… et un calvaire pour Mark Sanchez. Le quarterback des Jets, toujours privé de l’aide d’un jeu au sol correct, a complété 11 passes sur 35 pour 119 yards et 1 interception. Il a aussi perdu 3 fumbles. Tout n’était pas de sa faute. Sa ligne offensive a semblé perdue sans Nick Mangold. Dans ces conditions, les Jets n’ont jamais semblé en mesure de refaire leur retard.

Tout petit match aussi pour Joe Flacco (10/31, 163 yards, 1 int) mais le quarterback des Ravens a au moins pu compter sur une défense toujours exceptionnelle.

Les Ravens entament leur semaine de repos avec le sourire. Ils semblent être l’équipe à battre de l’AFC en ce moment.

Tampa Bay Buccaneers (3-1) – Indianapolis Colts (0-4) : 24-17

Les Colts ont mené pendant une bonne partie du match mais les Buccaneers ont encore été les rois des dernières minutes.

Tampa a pris son premier avantage du match à 3mn26 de la fin sur une course de touchdown de 35 yards signée LeGarrette Blount (25 courses, 127 yards, 1 TD).


Curtis Painter n'a pas démérité
Incapables de progresser sur la possession suivante, les Colts ont rendu le ballon à 2mn46 du coup de sifflet final et leur défense n’a pas réussi à empêcher les Bucs’ de manger le chrono grâce à des courses de Blount et Josh Freeman (25/39, 287 yards, 1 TD et 6 courses, 27 yards, 1 TD). Le quarterback est allé cherché le first down de la victoire avec un quarterback sneak sur une 4e tentative.

Si les Colts sont restés si longtemps dans le match, c’est que Curtis Painter s’est plutôt bien débrouillé pour son premier match officiel en tant que titulaire. Après avoir perdu un fumble sur sa deuxième possession, il s’est repris et a rendu une copie correcte (13/30, 281 yards, 2 TDs) bien aidée par deux longs touchdowns de Pierre Garcon (2 rec, 146 yards, 2 TDs).

Indianapolis a profité d’un nouveau début de match hésitant en attaque des Bucs’ pour prendre l’avantage 10-0. Tampa a égalisé avant que Garçon ne refasse passer son équipe devant. Le quasi inconnu Preston Parker (5 rec, 70 yards, 1 TD) a égalisé une nouvelle fois en fin de troisième quart.

Dans la dernière période, c’est pour une fois Adam Vinatieri qui a lâché son équipe. Le kicker a manqué un coup de pied de 43 yards qui aurait donné 3 points d’avance à son équipe à un peu plus de 11 minutes de la fin. Un échec dont les Bucs’ ont donc profité en maitrisant la fin de match.

Les Colts sont donc encore passé relativement près d’une victoire mais ont encore échoué. Tampa continue de jouer les premiers rôles dans la NFC Sud mais il va falloir mieux jouer dans les débuts de match pour viser loin.

source: touchdownactu.com

  Forum : Autres Sports · Prévisualisation du message : #405102 · Réponses : 51 · Lectures : 48,467

Davor Suker
Ecrit : 16/10/2011, 16:55:00


Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 998
Inscrit : 02/09/2008
Lieu : PARIS
Membre No. : 3,519


Semaine 2 : Buffalo au finish, Baltimore surpris, encore un record pour Newton

C’était presque tout ou rien pour cette première série de matchs de la deuxième semaine.

Certaines rencontres ont été totalement à sens unique et ont débouché sur des grosses claques pour les Chiefs, Jaguars ou Seahawks.

Mais les autres matchs ont quasiment tous apporté un peu de suspense. L’apogée à été atteinte à Buffalo avec la victoire des Bills au terme d’un festival offensif dans le dernier quart. Les Redskins, se sont aussi imposés dans les derniers instants.

Pas vraiment de suspense pour les Ravens victimes de leur inefficacité offensive et de l’excellent duo Hasselbeck-Britt. Pendant ce temps-là, Cam Newton a encore perdu mais il a fait encore mieux que la semaine dernière dans la colonne statistique.


Le rookie Da'Norris Searcy a intercepté la dernière passe de Jason Campbell pour garantir la victoire des Bills au terme d'un match fou.
Buffalo Bills (2-0) – Oakland Raiders (1-1): 38-35
Quelle fin de match ! Cinq fois au cours du dernier quart temps ce match a changé de leader. Les deux dernières ont été les plus impressionnantes. A 3mn50 de la fin, Jason Campbell (23/33, 323 yards, 2 TDs, 1 int) a trouvé Denarius Moore (5 rec, 146 yards, 1 TD) dans la end zone pour un touchdown de 50 yards pour lequel le jeune receveur s’est élevé au dessus de la défense pour arracher le ballon. Cela ressemble alors au coup de grâce mais Ryan Fitzpatrick (28/46, 264 yards, 3 TDs, 1 int) et les siens ne s’avouent pas vaincus. Sur leur drive suivant, ils convertissent une 4e et 3 à 1mn03 du coup de sifflet final. Quelques actions plus tard, ils sont face à une 4e et 1 sur les 6 yards adverses avec 18 secondes à jouer. Fitzpatrick trouve alors David Nelson (10 rec, 83 yards, 1 TD) tout seul dans la end zone pour un touchdown qui redonne l’avantage aux Bills. Sur la dernière passe du match, Campbell lance une prière dans la end zone. Elle est captée… mais par un défenseur qui assure la victoire de Buffalo.
Les Raiders échouent de peu dans un match qu’ils menaient pourtant 21-3 à la mi-temps avant de voir leurs adversaires fondre sur eux après la pause, grâce notamment à un gros match de Fred Jackson (15 courses, 117 yards, 2 TDs) dont l’attaque a marqué 5 fois en autant de possession après la pause. La ligne offensive bleue a bien contenu les défenseurs adverses.
Darren McFadden a encore été l’homme a tout faire de l’attaque d’Oakland (20 courses, 72 yards, 1 TD et 7 rec pour 71 yards et 1 TD) mais l’exceptionnelle fin de match des Bills à fait la différence.

Carolina Panthers (0-2) – Green Bay Packers (2-0): 23-30
La semaine dernière, Cam Newton avait passé pour 422 yards et avait perdu. Cette semaine, Cam Newton a passé pour 432 yards et il a encore perdu. Il peut se consoler avec ce qui constitue un nouveau record absolu de yards gagnés à la passe pour un quarterback rookie. Sous l’impulsion de Newton, qui termine aussi avec 53 yards et 1 touchdown au sol, les Panthers ont bien inquiété les champions en titre pendant la première mi-temps en menant 13-0. Mais les Packers sont revenus petit à petit en établissant bien leur attaque et surtout en provoquant trois interceptions de Newton qui termine avec une fiche de 28/46 pour 432 yards, 1 TD et 3 interceptions. Le rookie a encore fait briller Steve Smith qui totalise 6 réceptions pour 156 yards. Le jeu au sol des Panthers a par contre encore une fois été dramatiquement absent avec seulement 13 yards pour DeAngelo Williams. Aaron Rodgers (19/30, 308 yards, 2 TDs) et les siens ont donné le coup de grâce à leurs jeunes adversaires avec une passe de touchdown de 84 yards pour Jordy Nelson qui a porté le score à 30-16 à 2mn14 de la fin.

New Orleans Saints (1-1) – Chicago Bears (1-1): 30-13
Ça n’est pas une nouveauté, la ligne offensive des Bears n’est pas un modèle de solidité. La blessure du rookie Gabe Carimi n’a pas aidé. Et Jay Cutler a encore terminé 6 fois sur les fesses suite à des sacks. Constamment sous pression, le quarterback de Chicago s’est souvent débarrassé du ballon (19/45, 244 yards, 1 TD, 1 fumble perdu) ou a trouvé Matt Forte (10 courses, 49 yards et 10 réceptions pour 117 yards) sur des passes courtes. Trop peu pour avoir une attaque efficace. Drew Brees s’est au contraire fait plaisir (26/37, 270 yards, 3 TDs) en étant notamment aidé par un trio de coureur qui a cumulé au total un peu plus d’une centaine de yards. Ce soir, la défense des Bears a du coup eu l’air beaucoup moins impressionnante. Les Saints se sont bien relancés après leur courte défaite de la semaine 1.

Detroit Lions (2-0) – Kansas City Chiefs (0-2) : 48-3
Et encore une soirée cauchemardesque pour les Chiefs. Non seulement l’équipe de Kansas City a été laminée mais elle a en plus vu Jamaal Charles, probablement son meilleur joueur, quitter le terrain avec ce qui semble être une grave blessure au genou. Après être tombé sur la touche suite à une course, le joueur était tordu de douleur et se tenait le genou. Matt Cassel n’a rien pu faire tout seul et s’est fait intercepter trois fois (15/22, 133 yards, 3 TDs) malgré l’aide de Dwayne Bowe (5 rec, 101 yards). Les Lions, eux, se sont amusés en attaque. Matt Stafford (23/39, 294 yards, 4 TDs, 1 int) a distribué le ballon. Calvin Johnson n’a capté que trois passes mais deux fois c’était pour un touchdown. Jahvid Best (16 courses, 57 yards, 1 TD) y est aussi allé de son touchdown. C’est la déprime dans le Missouri.

Washington Redskins (2-0) – Arizona Cardinals (1-1) : 22-21
Oui, Rex Grossman (25/43, 291 yards, 2 TDs, 2 int) a du sang froid. A 5mn17 de la fin, avec son équipe menée de 8 points, le quarterback a trouvé Santana Moss (5 rec, 61 yards, 1 TD) pour un touchdown. Le problème, c’est que la transformation à deux points à raté. Pas de panique, la défense a stoppé les Cards et Grossman a mené son équipe à portée de field goal. Graham Gano a redonné un point d’avance à l’équipe de la capitale sur un coup de pied de 36 yards à 1mn50 de la fin. La défense a encore bien joué le coup sur le dernier drive des Cards’ en recouvrant un fumble. En clair, c’est toute l’équipe de Washington qui a eu le sang froid pour boucler l’affaire. Les Cards’ pourront donc se mordre les doigts d’avoir laissé échapper ce match. Une passe de Kevin Kolb (17/30, 251 yards, 2 TDs, 1 int) pour Larry Fitzgerald (7 rec, 133 yards, 1 TD) leur avait donné l’avantage dans le dernier quart.


Kenny Britt a une nouvelle fois prouvé qu'il fait partie de l'élite des receveurs NFL.
Tennessee Titans (1-1) – Baltimore Ravens (1-1): 26-13
Matt Hasselbeck est toujours là ! Le nouveau quarterback des Titans a sorti un gros match (30/42, 358 yards, 1 TD, 1 int) et s’est bien servi de Kenny Britt (9 rec, 135 yards, 1 TD) pour mener son équipe à une des surprises du jour. Favoris logiques après leur triomphe face aux Steelers la semaine dernière, les Ravens ont bu la tasse. Rentrés au vestiaire à 10 partout à la mi-temps, ils n’ont pas su ralentir leur adversaires ensuite et surtout ils n’ont pas su répondre. Joe Flacco (15/32, 197 yards, 1 TD, 2 int) a été intercepté deux fois et n’a même pas complété la moitié de ses passes. Ray Rice n’a parcouru que 43 yards au sol. C’est peu. Chris Johnson n’a pas vraiment été meilleur avec 53 yards en 24 tentatives. Lui peut au moins se consoler avec la victoire.

Pittsburgh Steelers (1-1) – Seattle Seahawks (0-2) : 24-0
La seule inquiétude de la soirée pour les Steelers a été crée par une blessure de Ben Roethlisberger (22/30, 298 yards, 1 TD). Le quarterback a en effet quitté ses coéquipiers pendant quelques minutes suite à une blessure au genou. Malgré quelques grimaces, il est ensuite revenu sur le terrain pour parachever le succès de son équipe. L’attaque au sol des Seahawks a été complètement annihilée avec 11 petits yards seulement pour Marshawn Lynch. Tarvaris Jackson (20/29, 159 yards) n’a pas été affreux mais il a du subir 5 sacks et il n’a généré aucun gros gains. Les Steelers se sont contentés de faire le boulot. Rashard Mendenhall (19 courses, 66 yards, 1 TD) a ouvert la marque avant que Isaac Redman n’accentue le score dans le second quart et que Mike Wallace (8 rec, 126 yards, 1 TD) n’achève les Seahawks dans le troisième quart.

New York Jets (2-0) – Jacksonville Jaguars (1-1) : 32-3
Finalement, se débarrasser de David Garrard avant la saison n’était peut-être pas une si bonne idée. Face à une défense des Jets qui a retrouvé toute son efficacité, Luke McCown a complété 6 passes sur 19 pour 59 yards et surtout 4 interceptions ! Soit une évaluation de 1,8… McCown a été remplacé par le rookie Blaine Gabbert qui pourrait rapidement devenir le titulaire de cette attaque. Les Jets n’ont jamais laissé la moindre chance à leurs adversaires. Ils ont ouvert le score dans le premier quart sur un touchdown de Santonio Holmes (3 rec, 42 yards, 1 TD). Ils ont ensuite enchainé avec un safety qui a marqué le début du calvaire de l’attaque adverse. Maurice Jones-Drew (18 courses, 88 yards et 3 rec pour 19 yards) a encore semblé bien seul. Même les deux interceptions lancées par Mark Sanchez (17/24, 182 yards, 2 TDs, 2 int) n’ont pas permis aux Jags’ d’inquiéter les Jets. La soirée n’a pas été totalement rose pour les Jets qui ont perdu le centre Nick Mangold, un des piliers de la ligne, sur blessure.

Minnesota Vikings (0-2) – Tampa Bay Buccaneers (1-1) : 20-24
Les Vikings y ont cru pendant une mi-temps. Donovan McNabb (18/30, 228 yards) était redevenu un quarterback décent, Adrian Peterson (25 courses, 120 yards, 2 TDs) a retrouvé le chemin de la end zone et la défense faisait son boulot. Résultat : 17-0 à la pause. Mais Minnesota n’a rien pu faire contre le retour furieux des jeunes Bucs’. Josh Freeman (22/31, 243 yards, 1 TD, 1 int) et son attaque se sont réveillés. Dans le dernier quart, une passe de Freeman pour Arrelious Benn a ramené l’équipe à 3 points à 6mn39 de la fin. C’est une course de 4 yards de LeGarrette Blount (13 courses, 71 yards, 2 TDs) à 31 secondes de la fin qui a permis à Tampa de prendre l’avantage décisif. La saison des Bucs’ est lancée !

Indianapolis Colts (0-2) – Cleveland Browns (1-1): 19-27
Kerry Collins est loin d’être catastrophique (19/38, 191 yards, 1 TD, 1 int) mais il manque la conclusion. A quatre reprises, les Colts ont du se contenter d’un field goal alors qu’ils étaient en terrain adverse. Du coup, ces occasions manquées ont permis aux Browns de prendre le larger avec un touchdown d’Evan Moore puis deux de Peyton Hillis (27 courses, 94 yards, 2 TDs). Lorsque Collins a enfin trouvé Dallas Clark dans la end zone dans le dernier quart, il était déjà trop tard.

Semaine 2 (22h) : Romo se rachète, Brady impeccable, Dalton manque le comeback
Mis en ligne par Alain le 19 septembre 2011
Lorsqu’il est sorti au début du troisième quart avec des côtes cassées, Tony Romo semblait destiné à encaisser de nouvelles critiques. Et puis il est revenu, a serré les dents et mené son équipe à la victoire. Finalement, les Cowboys ont le sourire.

Pas de critique pour Tom Brady qui a encore mené de manière spectaculaire les Patriots à la victoire. Critiques en stand-by pour Kyle Orton qui devrait entendre un peu moins parler de Tim Tebow pendant quelques jours après la victoire de son équipe. Sérénité du côté des Texans qui ont fait le boulot face aux Dolphins.


Malgré un essai manqué à 21 yards plus tôt dans le match, Dan Bailey n'a pas tremblé à la dernière seconde et pendant la prolongation.
San Francisco 49ers (1-1) – Dallas Cowboys (1-1) : 24-27 (après prolongation)
Opération rachat réussie pour Tony Romo. Une semaine après son écroulement du dernier quart face aux Jets, le quarterback des Cowboys a porté son équipe à la victoire malgré des côtes fêlées et dix points de retard au début du dernier quart. Romo (20/33, 345 yards, 2 TDs) s’est connecté avec Miles Austin (9 rec, 143 yards, 3 TDs) à 7mn03 de la fin pour revenir à trois points. Après que la défense ait récupéré le ballon, Romo a mené un drive de ses 26 yards jusqu’aux 30 yards adverses d’où Dan Bailey – qui avait loupé un tir de 21 yards un peu plus tôt – a réussit un field goal de 48 yards pour égaliser à la dernière seconde. Vainqueurs du tirage au sort de la prolongation, les Niners ont encore été stoppés. Romo a alors lancé sa première passe de la prolongation à Jesse Holley pour 77 yards de gain ! Le receveur a été stoppé sur la ligne des 1 yard de San Francisco. Bailey a ensuite transformé le field goal de la victoire.
Romo était sorti au début du troisième quart après qu’un gros choc lui ait endommagé les côtes. John Kitna a ensuite été intercepté deux fois avant que Romo ne revienne à la fin du quart. Sa bonne fiche alliée à son courage devrait donc lui permettre de regagner la confiance de certains des fans qu’il avait déçu la semaine dernière. Il a bien été aidé par Austin et Jason Witten (7 rec, 102 yards) mais pas par un jeu au sol absent.
Du côté des Niners, peu de jeu au sol aussi et un Alex Smith (16/24, 179 yards, 2 TDs, 1 int, 6 sacks) souvent sous pression, qui s’est fait intercepter alors dans le troisième quart alors que son équipe pouvait se détacher et qui a calé en fin de match.
San Francisco a mené 14-0 mais Dallas est bien revenu et la volonté de Romo a fait la différence en fin de match.

Denver Broncos (1-1) – Cincinnati Bengals (1-1) : 24-22
Andy Dalton a eu l’occasion de s’offrir une belle victoire et une remontée réussie mais il a pêché dans la conclusion. Après avoir ramené son équipe à 2 points sur une passe de touchdown pour A.J. Green (10 rec, 124 yards, 1 TD) à 11mn23 de la fin, Dalton (27/41, 332 yards, 2 TDs) a ensuite eu trois drive pour repasser devant. Résultat : 3 échecs sur des quatrième tentatives. Dommage pour les jeunes Bengals, tant mieux pour les Broncos. Denver avait frappé en premier avec un touchdown de Willis McGahee (28 courses, 101 yards, 1 TD). Kyle Orton (15/25, 195 yards, 2 TDs) et Eric Decker (5 rec, 113 yards, 2 TDs) ont ajouté deux touchdowns au cours du match pour répondre à Cincinnati. Les deux fumbles perdus par ces mêmes Orton et Decker n’auront donc pas eu de conséquence sur le résultat. Orton est tranquille pour au moins une semaine. Les spectacteurs ont même pu voir Tim Tebow… même si c’était en tant que receveur.


Vince Wilfork a enregistré sa première interception en carrière dimanche contre les Chargers.
New England Patriots (2-0) – San Diego Chargers (1-1) : 35-21
Dur de suivre le rythme des Patriots. Comme beaucoup d’autres, les Chargers l’ont appris à leurs dépends. San Diego a été bon en attaque mais a payé cash chaque erreur. Philip Rivers (29/40, 378 yards, 2 TDs, 2 int, 1 fumble perdu) et son attaque ont été performants mais ils ont perdu trop de ballons pour pouvoir battre une équipe aussi efficace que les Patriots. Tom Brady a encore une fois sorti un match énorme (31/40, 423 yards, 3 TDs) et son attaque a marqué sur quasiment tous ses drives. Elle n’a du punter que deux fois et a échoué sur une quatrième tentative, tout ça dans le troisième quart. Pour le reste, c’était encore du très efficace. La défense n’a pas été exceptionnelle mais elle a su créer les pertes de balle qui ont permis à l’attaque de récupérer des ballons bien placés pour aller inscrire des points qui ont fait la différence. Les Patriots ont marqué 17 points suite à des pertes de balle adverses. Juste avant la mi-temps, l’action la plus spectaculaire de la défense a été une interception de Vince Wilfork suite à laquelle le monumental lineman a remonté une partie du terrain, ce qui a permis à son équipe de marquer trois points juste avant la pause.
La doublette Rivers-Vincent Jackson (10 rec, 172 yards, 2 TDs) semblait bien innarrêtable pendant le dernier quart mais il était trop tard. Les Patriots avaient déjà fait le trou et ils ont continué à répondre coup pour coup. Tom Brady a encore montré qu’il adore ses tight-end. Rob Gronkowski a capté 4 passes pour 86 yards et 2 touchdowns. 7 réceptions, 62 yards et 1 touchdown pour Aaron Hernandez.

Miami Dolphins (0-2) – Houston Texans (2-0) : 13-23
Pas d’Arian Foster pas de problème pour les Texans. Même s’ils ont été longtemps accrochés, les joueurs de Houston n’ont pas réellement été inquiétés puisqu’ils ont mené pendant toute la rencontre. Les Dolphins ont été notamment victime de leurs erreurs. Alors qu’ils sont revenus à 16-10 dans le 3e quart, le rookie Daniel Thomas (18 courses, 107 yards) a perdu un fumble. Un peu plus tôt, Chad Henne (12/30, 170 yards, 1 TD, 1 int) avait lancé une interception et un field goal de Dan Carpenter a même été bloqué. L’attaque des Texans a encore bien fonctionné malgré le fait qu’Arian Foster est légèrement agavé sa blessure aux ischios. Matt Schaub (21/29, 230 yards, 2 TDs) et Andre Johnson (7 rec, 93 yards, 1 TD) ont assuré un bon match et Ben Tate a ajouté 103 yards en 23 courses.

Atlanta Falcons (1-1) – Philadelphia Eagles (1-1) : 35-31

Ça n’est sûrement pas de cette manière que Michael Vick (19/28, 242 yards, 2 TDs, 1 int, 2 fumbles perdus) imaginait son retour à Atlanta. Il s’est blessé, les Eagles ont perdu et son ancien public l’a sifflé.

Dans le troisième quart, le quarterback des Eagles a aidé son équipe à batir une avance de 10 points malgré trois ballons perdus par lui-même. Jusque là, tout allait à peu près bien. L’essentiel était d’être devant. Mais bousculé et envoyé contre son coéquipier Todd Herremans, Vick a quitté le terrain en crachant du sang (il s’est mordu la langue) et avec une commotion. Des sifflets ont accompagné sa sortie.


Victime d'une commotion, Michael Vick a quitté le terrain au cours du troisième quart temps.
Une fois Vick aux vestiaires, les Falcons ont repris les choses en main dans le dernier quart.

Une passe de Matt Ryan (17/28, 195 yards, 4 TDs, 2 int) pour Ovie Mughelli puis une course de 3 yards de Michael Turner (21 courses, 114 yards, 1 TD) ont permis aux locaux de repasser devant à 4mn53 de la fin. Mike Kafka (7/8, 72 yards) , n’a pas été mauvais en relève de Vick mais il a manqué d’efficacité en fin de match avec un échec sur une 4e et 4 sur les 22 yards d’Atlanta à 1mn45 de la fin. Sa prière avec 5 secondes à jouer n’a ensuite rien donné.

Sous pression pendant la majorité du temps et intercepté par Nnamdi Asomugah et Asante Samuel, Ryan a eu le mérite de ne pas se décourager et de poursuivre son effort jusqu’à la victoire. A ses côtés, Tony Gonzalez (7 rec, 83 yards, 2 TDs) a prouvé qu’il n’est toujours pas fini.

Le bon passage des Eagles dans le troisième quart avait notamment été mené par deux touchdowns de LeSean McCoy (18 courses, 95 yards, 2 TDs) et les réceptions de Jeremy Maclin (13 rec, 171 yards, 2 TDs).

Maclin a aussi été la victime du mauvais geste de la soirée. Le receveur a encaissé un gros coup de casque de Dunta Robinson. La saison dernière, le corner avait blessé DeSean Jackson de cette manière. Il devrait écoper d’une grosse amende.

Cette victoire permet à Atlanta de rester dans le rythme de New Orleans et Tampa en tête de la NFC Sud. Les Eagles, eux, ont désormais un match de retard sur les Redskins dans la NFC Est.

New York Giants (1-1) – Saints Louis Rams (0-2) : 28-16

Même si les choses ont mal commencé pour Eli Manning avec une interception dès son premier drive, les Giants ont fini par se montrer plus efficaces de que les Rams pour remporter le match du lundi soir.

Alors que Saint Louis ne s’est contenté que de field goals dans le premier quart malgré des passages dans la red zone, Manning (18/29, 200 yards, 2 TDs, 1 int) a trouvé Hakeem Nicks (3 rec, 15 yards, 1 TD) sur une passe de 3 yards pour le premier touchdown du match. Les Giants avaient commencé ce drive en terrain adverse grâce à un fumble.


Le manque d'efficacité de Sam Bradford et son attaque dans la partie de terrain adverse a côuté cher aux Rams.
C’est sur un autre fumble que Michael Boley est allé aggraver le score. Domenik Hixon a ensuite porté le score à 21-6 à la mi-temps.

L’excellente défense des Giants a complètement limité l’efficacité de Sam Bradford et son attaque dans la red zone. Dans le troisième quart, les Rams ont inscrit un autre field goal avant que Bradford ne trouve enfin Danario Alexander (3 rec, 122 yards, 1 TD) dans la end zone. Mais il était trop tard puisque, entre temps, Brandon Jacobs avait encore aggravé la marque. Aucun point n’a été marqué dans le dernier quart et le score final est donc de 28-16.

Les Rams ont notamment souffert de l’absence de Steven Jackson. Cadillac Williams n’a gagné que 36 yards en 13 courses. En défense, Ron Bartell aurait sûrement aussi bien aidé.

Coté anciens blessés, Justin Tuck a fêté son retour avec 1,5 sacks.

Cette victoire permet aux Giants de ne pas tout de suite se faire larguer dans la NFC Est puisqu’elle les remet à égalité avec les Eagles et les Cowboys, un match derrière Washington. Les Rams, eux, sont derniers de la NFC Ouest mais a seulement un match des leaders de leur faible division.

C’était la première rencontre entre les Giants et leur ancien coordinateur défensif Steve Spagnuolo, aujourd’hui coach principal des Rams.

L’image cocasse de ce match est l’oeuvre des Giants. Alors que les Rams attaquaient en mode « no huddle », plusieurs défenseurs bleus se sont laissés tombés au sol en faisant semblant d’être blessés pour stopper le no huddle de leurs adversaires. Pas très sport.

source: touchdownactu.com
  Forum : Autres Sports · Prévisualisation du message : #405101 · Réponses : 51 · Lectures : 48,467

Davor Suker
Ecrit : 22/09/2011, 14:22:27


Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 998
Inscrit : 02/09/2008
Lieu : PARIS
Membre No. : 3,519


Ce Real "est inquiétant"

Un point en deux matches de Liga et une préoccupante stérilité offensive, le Real Madrid offre un visage moribond cette semaine. Sur le terrain, les Merengue sont apathiques alors que la presse espagnole relate déjà quelques divisions au sein du vestiaire de la Maison Blanche.
"L'image que nous donnons n'est pas à la hauteur du Real Madrid." Iker Casillas est furieux. Furieux que le Real se soit montré incapable de prendre le meilleur sur Santander (0-0), trois jours après une défaite peu glorieuse à Levante (0-1). "Cela fait deux matches que nous ne gagnons pas face à des équipes, avec tout mon respect, qui ne sont pas nos concurrents directs. C’est difficile à avaler, mais il faut relever la tête", poursuit le portier de la Casa Blanca. Mercredi, c'est avant tout l'animation offensive qui a péché. Le trio Ronaldo-Benzema-Özil n'a rien montré. Pour la première fois depuis février 2007, le Real a enchaîné deux matches sans inscrire le moindre but.

Inoffensif, ce Real là, si pétillant en début d'exercice, commence sérieusement à inquiéter. Au sortir du vestiaire, José Mourinho n'a d'ailleurs pas voulu fuir la réalité : "On a laissé filer cinq points en deux matches et c'est inquiétant. On a inscrit un but lors de nos trois derniers matches, et nous devons revenir à la normalité en marquant et gagnant samedi." Il faut dire que la disette est inhabituelle puisqu'il faut remonter à la saison 2009-2010 pour retrouver la trace d'un Real incapable de s'imposer lors de deux matches de Liga consécutifs.

Mourinho désavoué, le vestiaire divisé ?

Plus problématique encore, les rumeurs de division au sein du vestiaire merengue qui fuitent dans les journaux espagnols. Trois affaires menacent clairement son harmonie depuis quelques jours et les résultats actuels ne devraient pas contribuer à l'apaiser. Les déclarations de Mourinho après la défaite de dimanche a mis le feu aux poudres. The Special One a directement ciblé le milieu Sami Khedira, coupable selon lui du revers du Real : "Je n'ai pas peur de dire qu'il est en partie coupable." Une déclaration et une mise en cause personnelle qui aurait suscité un véritable tollé au coeur du vestiaire. Sergio Ramos a d'ailleurs déjugé son entraineur : "Nous sommes tous coupables, pas seulement le joueur expulsé."

Dimanche, alors que Mourinho avait demandé à ses remplaçants d'aller s'échauffer, Ronaldo, Özil et Higuain ont refusé d'obtempérer. La presse catalane, elle, décrit un vestiaire divisé entre un groupe espagnol et un groupe portugais. Des dissidences qui auraient surgi avec l'arrivée de Fabio Coentrao qui aurait fragilisé le statut de Ramos et Granero au sein de l'effectif madrilène. Iker Casillas a décidément quelques raisons d’être inquiet.

source: eurosport
  Forum : Saison 2011/2012 · Prévisualisation du message : #402413 · Réponses : 186 · Lectures : 32,924

Davor Suker
Ecrit : 18/09/2011, 22:03:23


Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 998
Inscrit : 02/09/2008
Lieu : PARIS
Membre No. : 3,519


Une défaite somme toute assez logique ce soir qui ne suscite même pas chez moi un quelconque énervement ou une sentiment d'injustice, de rébellion.

- Le Real Madrid a dédaigné ce match et l'a pris par dessus la jamabe, sans aucun respect de l'adversaire. Levante avait pris une valise la saison passée et c'est bien pour cela qu'il avait à coeur de montrer qu'il ne valait pas un 8-0. Félicitations à eux , ils ont joué le jeu cette fois et ont montré qu'il fallait toujours respecter les opposants aussi forts que nous sommes.

- José Mourinho doit clairement tirer les conséquences de son coaching clairement raté du début à la fin qui font perdre 3 points à l'équipe. La défaite est clairement pour lui. il est inconséquent d'avoir fait tourner l'équipe de la sorte de sorte qu'on se retrouve avec une équipe composite privée de ces titulaires d'attaques habituels. Durant le match, la sortie de Benzema et plus encore de Marcelo ne sont pas justifiés outre essuie et les entrants ne fournirent aucun apport supplémentaire. Un regard plus distancié et une analyse avec calme lui aurait permis d'apporter de véritables solutions et d'adapter son schéma. Sans cela, ce fut un véritable désastre surtout après le but de Levante et de fat, il n'y en a pas un pour sauver l'autre, un fiasco des joueurs à l'entraineur qui j'espère serviront de leçon à tout le monde.

- One ne peut pas gâcher autant d'occasion, il faut être plus réaliste, létal et impitoyable quitte à se procurer moins d'occasions. 0 chaque fois que l'on sort véritablement de nos positions, c'est vraiment pour planter et en finir. Cette équipe est condamnée à marquer la première et le plus vite possible pour se raséréner, se conforter et pouvoir mettre son plan de jeu en place plus facilement. Pour cela il fe naît pas se faire du temps un ennemi mais un allié, il faut jouer et travailler avec plus de patience et de sérénité sur comme en dehors du terrain.

- Le schéma tactique du Réal Madrid cette année est parfaitement illisible, je ne comprends pas du tout la pertinence de jouer en 433 cette saisons alors que nous somes plus performants en 4231 qui nous permet d'avoir une meilleure assise défensive et de sortir avec élan, puissance et vitesse tout en verticalité. Il ne faut pas tomber dans la facilité de copier un modèle gagnant ailleurs ou pour Mourinho par le passé. Il sait s'adapter et a un génie tactique. De fait, il se rendra bien compte que cela ne marcheras aussi bien qu'auparavant. Je présume également que la longue absence de Sahin contrarie les plans du coach car ce joueur a clairement sa place dans ce système à la place de Khedira.

- Certains joueurs n'y sont pas, vraiment pas. Il est de bon ton quand les joueurs rament tant, de les envoyer sur le banc quelque peu et de faire joueur la concurrence, tout cela relève de la difficile gestion des egos et de la psychologie des joueurs. Après un mois de compétition, il est clair que les joueurs revenus de la Copa America trainent les efforts de cette compétition et pâtissent d'un retard physique encore palpable. Higuain et plus encore Di Maria ne sont pas au niveau de leurs coéquipiers surtout dans un schéma en 433 qui requiert encore plus d'efforts des joueurs que le 4231. Khedira lui n'y arrive pas, cette place de 8 reste plus que vacante et il faudra se mettre définitivement d'accord sur le profil et le joueur que l'on veut ce poste, Khedira milieu coureur à forte projection ne convient pas surtout à ce niveau de forme, il passe à côté et et en souffrance dès lors que nous n'avons pas le ballon, Coentrao lui aussi cavale partout, tout le temps mais ou est son véritable rendement et surtout sa véritable place, à trop été partout, il ne pèse nulle part sur le jeu. Pour moi, ce serait une excellent remplaçant, un joueur de complément qui sort du banc mais à l'heure actuelle, i ne doit pas être titulaire quel que soit le schéma tactique adopté. J'attends de fait, beaucoup du retour en grâce de Lass et du retour de Blessure de Sahin qui ne pourront pas faire pire. Il convient surtout de serrer la vis dans ce secteur qui est trop déficient cette année que nous gagnons 6-à ou perdions 0_1, on sentait cette zone trop friable.

Une vive réaction d'orgueil et une véritable prestation madrilène est attendue dès mercredi
  Forum : Saison 2011/2012 · Prévisualisation du message : #401791 · Réponses : 191 · Lectures : 35,988

Davor Suker
Ecrit : 18/09/2011, 14:31:45


Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 998
Inscrit : 02/09/2008
Lieu : PARIS
Membre No. : 3,519


Semaine 1 (jeudi) : Green Bay stoppe les Saints à la dernière seconde et l’emporte
Mis en ligne par Alain le 9 septembre 2011
Green Bay Packers – New Orleans Saints : 42-34

Les Saints et les Packers ont fêté le retour de la NFL en offrant un magnifique spectacle aux fans. Dans un match débridé, l’attaque des Packers a semblé inarrêtable pendant une bonne partie du match et elle a imposé un rythme que New Orleans n’a pas pu suivre, mais seulement de peu. Car Drew Brees (32/49, 419 yards, 3 TDs) et ses coéquipiers ont récupéré le ballon à 1mn08 de la fin avec huit points de retard et aucun temps morts.


Randall Cobb a réussi ses débuts en NFL avec un touchdown à la réception et un autre sur un retour de kickoff.
Un touchdown et une transformation à deux points leurs auraient offert la prolongation. Ils ont remonté le terrain de leurs 20 yards jusqu’aux 9 yards adverses avec 3 secondes à jouer. A.J Hawk a alors été pénalisé pour pass interference sur le lancer de Brees pour Sproles, ce qui a offert une dernière action aux Saints sur la ligne des 1 yards alors que le chrono affichait 0. Le ballon a alors été donné à Mark Ingram (13 courses, 40 yards) pour une course au cente. Un choix de jeu peut-être trop conservateur qui n’a pas surpris la défense verte et jaune. Ingram n’a pas réussi à franchir le mur de la défense des Packers. Cette fois, le match était bien terminé et les Packers ont enregistré leur premier succès de la saison.

Un début en fanfare
Aaron Rodgers (27/35, 312 yards, 3 TDs) et les siens ont attaqué le match de la meilleure des manières avec un touchdown sur le premier drive. Les locaux ont vite récupéré le ballon après un fumble de Marques Colston (6 rec, 81 yards) et il ont immédiatement doublé la mise grâce à Jordy Nelson (6 rec, 77 yards, 1 TD).

C’est à ce moment que les Saints se sont réveillés et sur la série suivante, Brees a trouvé Robert Meachem (5rec, 70 yards, 1 TD) pour une touchdown de 31 yards. Mais, toujours inarrêtables, les Packers directement répondu par un touchdown du rookie Randall Cobb (2 rec, 35 yards, 1 TD) à la réception d’une passe de 32 yards.

Après un field goal pour les Saints, Darren Sproles a profité d’un des rares échecs de l’attaque des Packers pour justifier son recrutement en trouvant la end zone sur un retour de punt. Mais encore une fois, Green Bay a répondu, avec une course de James Starks (12 courses, 57 yards, 1 TD) pour 7 points de plus qui ont porté le score à 28-17 à la pause.

Le festival Randall Cobb
Dire que Randall Cobb a réussi ses débuts en NFL est un euphémisme. Après sa réception pour un touchdown du second quart, le rookie a réussi un retour de kickoff de 108 yards pour un autre touchdown. Au cours de l’action, Cobb a été bousculé, a fait une pirouette, s’est rétablit en posant une main au sol et a continué sa course.

Le tournant du match ?
3mn10 à jouer dans le troisième quart. 4e et 1 pour les Saints sur les 7 yards des Packers.
Alors qu’un field goal leur permettrait de revenir à 5 points de leur adversaire, les Saints choisissent de tenter de convertir la 4e tentative. La ligne défensive des Packs fait exploser la protection de Brees et force le quarterback a une passe ratée. Les Packers enchainent avec un drive de 93 yards pour un nouveau touchdown qui leur donne 15 points d’avance.

On pense alors que Green Bay se dirige vers un succès tranquille mais l’attaque cale et rend le ballon. Brees trouve Daniel Graham à 2mn20 de la fin pour réduire l’écart à 8 points. Les Packs se montrent une nouvelle fois inefficace sur la série suivante et rendent le ballon une nouvelle fois. En une minute et 8 secondes, Brees mène donc son équipe jusqu’à 1 yard de la end zone. Mais il manquait un yard pour se donner l’occasion d’égaliser avec une conversion à deux points. Les trois points laissés sur la quatrième tentative un peu plus tôt auraient pu changer la physionomie de la fin de match.

Les défenses en échec
Comme le score l’indique, les défenses n’ont pas été à la fête. Les deux quarterbacks ont empilé les stats comme s’ils jouaient un jeu vidéo, tout comme leurs receveurs. L’escouade défensive des Saints s’est réveillé trop tard en fin de match. Celle de Green Bay a au moins eu le mérite de stopper les Saints dans les moments cruciaux. Sur la quatrième tentative du troisième quart temps puis sur la tentative d’égalisation sur la ligne des 1 yard à la dernière seconde. A la décharge de ces défenses, elles faisaient tout de même face à deux des meilleures attaques de la ligue.

Quel début de saison !

Semaine 1 (22h): Newon affole les compteurs, San Diego démarre bien
Mis en ligne par Alain le 12 septembre 2011
Qui a dit que Cam Newton n’était pas encore un passeur ? Le rookie a démontré le contraire le temps d’une soirée en devenant le premier rookie de l’histoire de la NFL a passer pour plus de 400 yards dès son premier match. Malgré toute son énergie, le numéro 1 de la dernière Draft n’a toutefois pas réussi à empêcher la défaite de son équipe.

Eli Manning, un autre numéro 1 de la Draft, n’a pas évité non plus la défaite de son équipe. Il l’a même précipité avec une coûteuse interception pour un touchdown. Alex Smith, le troisième numéro 1 de la Draft en piste lors de cette deuxième partie de soirée a mené les Niners à la victoire. Pas d’ancien premier pick mais une victoire aussi pour les Chargers qui ont enfin réussi à débuter une saison du bon pied.


Si Cam Newton a brillé, c'est bien Kevin Kolb qui a remporté son premier match à la tête de sa nouvelle équipe.
Arizona Cardinals – Carolina Panthers: 28-21
Cam Newton n’a pas eu la victoire mais il a épaté pour sa première sortie officielle. Le rookie a enflammé le jeu et rendu une fiche de 24/37 pour 422 yards, 2 touchdowns et une interception. Il a ajouté a ce total 8 courses pour 18 yards et 1 touchdown au sol. Newton est devenu le premier rookie de l’histoire à lancer pour plus de 400 yards lors de son premier match NFL. Mais tous ces efforts n’auront pas rapporté la victoire aux Panthers. Carolina a pourtant eu l’occasion d’égaliser en fin de match mais les hommes de Ron Riveira ont échoué sur une 4e et 5 sur les 6 yards adverses à 1mn19 de la fin. Si Newton a brillé, il a aussi permis à Steve Smith de faire un énorme match (8 rec, 178 yards, 2 TDs).
Les Cardinals ont quant à eux pu compter sur des prestations solides de Kevin Kolb (18/27, 309 yards, 2 TDs), Beanie Wells (18 courses, 90 yards, 1 TD) et Early Doucet (3 rec, 105 yards, 1 TD). Mais c’est aussi un rookie qui a été décisif puisque c’est Patrick Peterson qui a inscrit le touchdown de la victoire sur un punt retournée pour 89 yards et un touchdown dans le dernier quart.

San Diego Chargers – Minnesota Vikings : 24-17
Les Chargers ont bien failli reprendre leurs mauvaises habitudes de s’incliner en début de saison. En tout cas c’est ce qu’on a pu penser lorsqu’ils ont laissé Percy Harvin s’échapper pour marquer dès le coup d’envoi. Mais San Diego s’est vite repris en interceptant Donovan McNabb (7/15, 39 yards, 1 TD, 1 int) dès la première passe de son drive suivant. Minnesota avant quand-même l’avantage à la mi-temps 17-7 mais Philip Rivers (33/48, 335 yards, 2 TDs, 2 int) et les siens ont remis un coup d’accélérateur au retour des vestiaires. Mike Tolbert (12 courses, 35 yards, 1 TD – 9 rec, 58 yards, 2 TDs) a ajouté deux touchdowns à son compteur dont celui de la victoire à 5 minutes de la fin et la défense a empêché les Vikes’ d’ajouter le moindre point. Le peu productif McNabb a été sacké sur sa dernière action à 3mn42 de la fin. Cette fois, les Chargers n’ont donc pas manqué leur rendez-vous avec le début de saison.

San Francisco 49ers – Seattle Seahawks : 33-17
Les 49ers ont vite pris l’avantage pour mener 16-0 à la mi-temps puis 19-17 au milieu du dernier quart. C’est à ce moment là que Tedd Ginn Jr. a frappé en retournant d’abord un kickoff sur 102 yards pour un touchdown. Moins d’une minute et un three and out de Seattle plus tard, Ginn a cette fois retourné un punt pour un touchdown. Le coup de grâce pour les Seahawks. San Francisco a enfin pu se reposer sur un Alex Smith consistant (15/20, 124 yards) et qui n’a surtout pas fait d’erreur. Tarvaris Jackson n’a pas été mauvais non plus pour Seattle (21/37, 197 yards, 2 TDs, 1 int) mais il a été abandonné par son jeu au sol.

Washington Redskins – New York Giants : 28-14
Est ce que la ligne arrière défensive des Giants en ruine ou Mike Shanahan est il en train de gagner son pari en alignant Rex Grossman (21/34, 305 yards, 2 TDs) au poste de quarterback ? Menés par l’ancien Bear, les Redskins ont dominé leurs grands rivaux New Yorkais. Eli Manning (18/32, 268 yards, 1 int) a trouvé Hakeem Nicks pour l’ouverture du score mais Washington a répliqué avec un touchdown de Hightower (25 courses, 72 yards, 1 TD). Les deux équipes sont rentrées à égalité 14 partout au vestiaire mais la marque s’arrêtera là pour les Redskins. Le rookie Ryan Kerrigan a intercepté Manning pour un touchdown dans le troisième quart avant que Jabbar Gaffney (3 rec, 54 yards, 1 TD) ne creuse l’écart décisif en captant une passe dans la end zone dans le dernier quart.

Semaine 1 (2h): Les Jets ont eu les nerfs plus solides
Mis en ligne par Alain le 12 septembre 2011
New York Jets – Dallas Cowboys : 27-24

Les Cowboys n’auront pas manqué d’occasions de plier ce match. Mais au final, ils ont cédé face au réalisme des Jets. Alors que Dallas a récupéré le ballon avec 59 secondes à jouer et le score à 24 partout, Tony Romo (23/36, 342 yards, 2 TDs, 1 int) avait l’occasion d’aller chercher la victoire. Mais sur sa première passe du drive, il a lancé le ballon dans les mains de Darrelle Revis dans la partie de terrain des ‘Boys.

Quelques actions plus tard, Nick Folk n’a pas tremblé et converti un field goal de 49 yards pour crucifier l’équipe qui l’avait coupé avant la saison dernière.


La bonne prestation de la défense des Cowboys n'aura pas suffit à compenser la fébrilité de l'attaque dans les dernières minutes du match.
Dallas a bien récupéré le ballon avec 27 secondes à jouer et l’occasion d’aller chercher un coup de pied d’égalisation mais une pass interference offensive puis un snap lancé par le centre Phil Costa à un Romo qui n’était même pas prêt ont fini de scelle le sort de la rencontre avec une bourde symbole de la faillite offensive texane en fin de match.

Leçon de réalisme

Les Jets n’ont mené qu’une seule fois mais au meilleur moment, celui de la fin du match. Romo et sa bande avaient en effet pris le meilleur départ avec un touchdown de Dez Bryant (3 rec, 71 yards, 1 TD).

Au début du dernier quart, les visiteurs menaient même 24-10. Un touchdown de Plaxico Burress a rapproché les verts puis les blancs ont commencé à laisser filer le match. La défense a bien rattrapé un fumble de Romo en en provoquant un de Mark Sanchez (26/44, 335 yards, 2 TDs, 1 int). Mais sur un punt contré, Isaiah trufant a remis les deux équipes à égalité.

Après un drive sans résultat, les Cowboys ont rendu le ballon à Sanchez avec 2mn16 à jouer. Encore une fois, la défense Texane a tenu mais Tony Romo y est donc allé de son interception fatale.

Avant la débacle de la fin de match, Romo avait signé un match solide malgré la faiblesse de son jeu au sol. Pas vraiment d’aide au sol non plus pour Mark Sanchez qui prend de plus en plus la place de maitre à jouer de son attaque.

Les efforts de la défense des Cowboys n’ont pas été récompensés. DeMarcus Ware (2 sacks), Shawn Lee (1 interception), Anthony Spencer (1 fumble forcé) ont pourtant que l’arrivée de Rob Ryan à leur direction a bien fait progresser les choses dans le bon sens.

Semaine 1 (lundi): Brady explose la défense de Miami, les Broncos étouffés
Mis en ligne par Alain le 13 septembre 2011
Miami Dolphins – New England Patriots : 24-38

Quelle démonstration offensive. Alors que la défense des Dolphins est censée être une des plus solides de la ligue, elle a complètement explosé face aux Patriots d’un Tom Brady encore une fois inarrêtable. Miami a bien ouvert le score mais les Floridiens ont ensuite assisté au Brady-show.

Le quarterback de la Nouvelle Angleterre a complété ses 8 premières passes sur premiers drives qui se sont terminés par des touchdowns. Et ça n’était que le début. Brady termine avec 32 passes complétées sur 48 pour 517 yards, 4 touchdowns et 1 interception. Il est le 11e quarterback de l’histoire à passer les 500 yards sur un match, il établit aussi son record personnel et le nouveau record de la franchise. Au total, son attaque a gagné 622 yards, un record de la franchise aussi et un record de distance encaissée pour les Dolphins.


Wes Welker a achevé les Dolphins avec un touchdown de 99 yards dans le dernier quart temps.
Au niveau du score, les Patriots se sont donc détachés petit à petit jusqu’au coup de grâce qui est arrivé à un peu moins de 6 minutes de la fin. Avec le score à 31-17, ils ont stoppé les Dolphins sur une quatrième tentative sur la ligne des 1 yard. Sur l’action suivante, Brady a trouvé Welker qui a couru jusqu’à la end zone opposée pour un touchdown de 99 yards, égalant ainsi le record du plus long touchdown de l’histoire et assurant la victoire.

Wes Welker (8 rec, 160 yards, 2 TDs), Aaron Hernandez (7 rec, 103 yards, 1 TD), Deion Branch (7 rec, 93 yards) et Rob Gronkowski (6 rec, 86 yards, 1 TD) ont tous profité de la bonne forme de Brady et de la protection qui lui a donné du temps et lui a permis de n’encaisser qu’un seul sac. Seul Chad Ochocinco (1 rec, 14 yards) a été discret.

La sortie exceptionnelle des Pats a totalement éclipsé un pourtant bon Chad Henne. Le quarterback des Dolphins a rendu une fiche de 30/49 pour 416 yards, 2 TDs et 1 interception à laquelle il a ajouté 59 yards et 1 touchdown au sol. Brandon Marshall a été sa cible préférée avec 7 prises pour 139 yards. Henne a quand même du encaisser 4 sacks dont un par Andre Carter.

Les Patriots sont bien lancés !

Denver Broncos – Oakland Raiders : 20-23

Teeeebooowww ! Teeebooow ! Les cris des fans mécontents n’ont pas pu échapper à Kyle Orton. Ils étaient là pour lui signifier le mécontentement des fans quant à la prestation offensive de leur équipe. Une prestation bien laborieuse.


Darren McFadden n'a pas perdu la tête et a mené les Raiders à la victoire.
A sa décharge, Orton n’est que le bouc-émissaire. Pas totalement catastrophique (24/46, 304 yards, 1 TD, 1 int) malgré un fumble et une interception, il n’a surtout pas été aidé par une ligne qui a concédé 5 sacks et surtout un jeu au sol totalement transparent (22 yards en 8 courses pour Knowshon Moreno). Malgré les huées, Orton s’est même repris en fin de match pour mener son équipe à un touchdown qui a ramené son équipe à 3 points à 3mn49 de la fin. Mais les Raiders ont ensuite réussi à manger tout ce qui restait de l’horloge.

Jason Campbell n’avait personne pour le huer mais il n’a pas été beaucoup plus impressionnant (13/22, 105 yards, 1 TD). Le leader de l’attaque des Raiders a fait moins d’erreur, mais il semble toujours timide et incapable de lancer un ballon sur plus de 10 yards.

Le vrai moteur de la victoire des Raiders s’appelle Darren McFadden. Le coureur a accumulé 150 yards en 22 courses et c’est lui qui a fait avancer l’attaque.

Après un début de match poussif marqué par les pénalités et l’inefficacité offensive des deux équipes, Sebastian Janikowski a clos la première mi-temps avec un field goal réussi de 63 yards, record NFL égalé. A la pause, les Raiders mènent 16 à 3.

Dans le troisième quart, Eric Decker sur un retour de punt de 90 yards puis Mike Prater sur un field goal ont ramené les Broncos à trois points.

Le tournant du match a eu lieu au debut de la dernière période. Kyle Orton a perdu un fumble sur les 35 yards d’Oakland. Deux actions plus tard, McFadden court 47 yards pour s’arrêter à une longueur de la end zone. Campbell se charge ensuite lui-même de se jeter dans le paquet pour le touchdown pour porter le score à 23-13. Un écart que les Broncos n’auront donc pas réussi à combler malgré un bon dernier drive offensif.

source: touchdownactu

Semaine 1 (19h): Baltimore assome Pittsburgh, Philly réussit sa première
Mis en ligne par Alain le 11 septembre 2011
La première série de matchs du premier dimanche de la saison n’a pas déçu. Dans la grosse affiche de la semaine, les Ravens ont fait passer un message en détruisant les Steelers (35-7), l’équipe qui les avait éliminé des playoffs l’an dernier.

Dans les autres matchs, les Bears ont aussi montré que leur parcours de l’an dernier n’était pas un accident en dominant assez largement les Falcons (30-12). La Dream Team de Philadelphie a commencé son année par un succès tandis que les Colts ont commencé leur douloureux apprentissage de la vie sans Manning.

Dans le duel des jeunes équipes qui montent, les Lions ont pris le meilleur sur Tampa (27-20).

Voici ce qu’il faut retenir des matchs de 19 heures.


Pour la première fois de sa carrière, Joe Flacco a battu Ben Roethlisberger
Baltimore Ravens – Pittsburgh Steelers : 35-7
Quelle démonstration ! Rentés tambour battant dans la rencontre, les Ravens n’ont jamais laissé la moindre chance aux Steelers de revenir. Efficaces en attaque, ils ont aussi et surtout fait vivre un cauchemar à l’escouade offensive de Pittsburgh. Ben Roethlisberger a été intercepté 3 fois et il a laissé échapper 2 fumbles. Rashard Mendenhall et Mewelde Moore ont aussi perdu un ballon chacun. C’est donc une véritable correction qu’on pris les champions en titre de l’AFC. En face, Ray Rice et Joe Flacco se sont éclatés. C’était la première victoire de ce dernier face aux Steelers avec Ben Roethlisberger en face. La seule victoire de Flacco face aux Steelers était en effet intervenue pendant la suspension de Big Ben l’an dernier. Les Ravens ont donc frappé un grand coup dans l’AFC Nord en ce premier dimanche. Le match retour devrait être tendu. Surtout que quelques coups ont déjà été échangés durant cette rencontre. Les Steelers ont parfois fait ressortir leur frustration de la plus mauvaise des manières.

Houston Texans – Indianapolis Colts : 34-7
Sans surprise, la vie sans Peyton Manning n’a pas été simple pour les Colts. Mais les choses ont même probablement été pires que prévu. Kerry Collins (16/31, 197 yards, 1 TD) a souvent semblé perdu sur le terrain en perdant notamment deux fumbles. A la mi-temps, il n’y avait déjà plus de match puisque les Texans menaient 34-0. Matt Schaub (17/24, 220 yards, 1 TD, 2 int) a même pu se permettre de lancer deux interceptions. L’écart entre les deux équipes était tellement large qu’elle n’ont pas eu de conséquence. Ben Tate (22 courses, 108 yards, 1 TD) a bien pris le relais d’Arian Foster. Andre Johnson (7 rec, 95 yards, 1 TD) a été égal à lui-même. En face, Reggie Wayne (7 rec, 106 yards, 1 TD) s’est bien battu mais en vain. Un seul être vous manque…

Kansas City Chiefs – Buffalo Bills : 7-41
Les Bills ont peut-être eu raison de ne pas choisir de quarterback lors de la Draft. Ryan Fitzpatrick a assuré (17/26, 208 yards, 4 TDs, 1 int) face à des Chiefs dépassés en défense. Fred Jackson (20 courses, 112 yards) s’est baladé au sol et le tight end Scott Chandler a été la star des airs avec 5 réceptions, 63 yards et 2 touchdowns. Pour ne rien arranger à la faiblesse de leur défense, les attaquants des Chiefs ont eu les doigts qui glissent. Un fumble pour Dexter McCluster, un autre pour Jamal Charles (10 courses, 56 yards) et une interception pour Matt Cassel (22/36, 119 yards, 1 TD, 1 int). Les Chiefs sont retombés sur terre après leur excellente saison 2010.

Jacksonville Jaguars – Tennessee Titans : 16-14
Les Titans ont faillit s’offrir la remontée de la soirée. Menés 13-0 au milieu du troisième quart, ils sont revenus à 2 points de leurs adversaires grâce à deux touchdowns de Kenny Britt (5 rec, 136 yards, 2 TDs). Ils ont ensuite réussi à récupérer le ballon avec 1mn45 à jouer. Mais le retour des Titans s’est arrêté à 23 secondes du coup de sifflet final lorsque la passe de Matt Hasselbeck a été interceptée par Dwight Lowery sur les 20 yards de Jacksonville. Pour son premier match à la succession de David Garrard, Luke McCown a été solide (17/24, 175 yards) mais c’est Maurice Jones-Drew (24 courses, 97 yards, 1 TD) qui a permis à son équipe de se détacher en inscrivant le seul touchdown du match.


Brian Urlacher et sa défense se sont encore montré très efficaces face aux Falcons.
Chicago Bears – Atlanta Falcons : 30-12
Les Falcons n’ont pas encore trouvé le dynamisme qu’étaient censées amener les acquisitions de l’inter-saison. L’attaque d’Atlanta s’est montrée peu efficace et a payé cher une interception et deux fumbles perdus provoqués par les incontournables Brian Urlacher et Julius Peppers. Matt Ryan (31/47, 319 yards, 1 int) et Michael Turner (10 courses, 100 yards) n’ont pas été mauvais mais ils n’ont pas été assez efficaces. Les Bears ont quant à eu pu compter sur un Matt Forte à tour faire (16 courses, 68 yards – 5 rec, 90 yards, 1 TD). Jay Cutler (22/32, 312 yards, 2 TDs, 1 int) a fait le boulot plus que correctement et Chicago s’offre une belle victoire face à une des grosses cylindrées de la NFC.

Saint Louis Rams – Philadelphia Eagles : 13-31
La Dream Team a remporté son premier match mais tout n’a pas été simple. Steven Jackson a été le premier à mettre le pied dans la end zone après une course de 47 yards pour donner l’avantage aux Rams mais le coureur est ensuite sorti avec une blessure au quadriceps. Les Eagles ont rapidement réagit avec un touchdown de LeSean McCoy puis un autre de Juqua Parker sur un fumble recouvert. DeSean Jackson (6 rec, 102 yards, 1 TD) a ensuite fait gonfler l’écart au retour des vestiaires avant que McCoy ne close la marque. Le coureur a été le grand bonhomme du match avec une fiche finale de 15 portés pour 122 yards et 1 touchdown au sol accompagnés de 2 réceptions pour 15 yards et 1 touchdown. Si tout n’a pas été parfait pour Philly s’est que Vick n’a pas complété la moitié de ses passes (14/32, 187 yards, 2 TDs) et que Nnamdi Asomugah a été débordé à deux reprises par Brandon Gibson, il a provoqué une pénalité pour pass interference sur sa propre ligne des 1 yard la seconde fois. Malgré tout, les Eagles l’ont emporté. Mauvaise soirée pour les Rams puisqu’en plus de la défaite ils ont vu sortir Steven Jackson puis Sam Bradford sur blessure. Le quarterback semble s’être blessé à la main en heurtant un défenseur sur un lancé.

Tampa Bay Buccaneers – Detroit Lions : 20-27
Dominés en début de match, les Lions ont remis le pied au cours des second et troisième quart au cours desquels ils ont inscrit 3 touchdowns. Les Bucs’ ont quand même eu l’occasion de l’emporter puisqu’ils ont récupéré le ballon à 1mn07 de la fin avec un touchdown de retard. Mais sans temps mort, ils se sont retrouvés trop justes et leur tentative de multiples passes latérales sur la dernière action à échoué. Matt Stafford (24/33, 305 yards, 3 TDs, 1 int) et Calvin Johnson (6 rec, 88 yards, 2 TDs) ont encore une fois montré tout le potentiel de leur association. Le receveur a encore réussi quelques exploits en allant décrocher des ballons haut dans le ciel. Josh Freeman (27/42, 245 yards, 1 TD, 1 int) a fait ce qu’il a pu mais il n’a reçu quasiment aucune aide de son jeu au sol. Les fans des Lions ont encore eu quelques sueurs froides lorsqu’ils ont vu Stafford se précipiter en boitant vers la touche pendant le match. Finalement, plus de peur que de mal, il ne s’agissait que de crampes.

Cleveland Browns – Cincinnati Bengals : 17-27
Les Bengals ont commencé fort, ils ont laissé les Browns revenir puis ils ont mis un dernier coup d’accélérateur pour remporter cette rencontre grâce à un touchdown d’A.J. Green (1 rec, 41 yards, 1 TD) et un autre de Cedric Benson (25 courses, 121 yards, 1 TD) dans le dernier quart. Andy Dalton (10/15, 81 yards, 1 TD) réalisait un match correct avant de devoir sortir sur blessure et de laisser sa place à Bruce Gradkowski (5/12, 92 yards, 1 TD). Colt McCoy (19/40, 213 yards, 2 TDs, 1 int) et Peyton Hillis (17 courses, 57 yards) ne se sont pas montrés assez tranchants.


  Forum : Autres Sports · Prévisualisation du message : #401542 · Réponses : 51 · Lectures : 48,467

Davor Suker
Ecrit : 18/09/2011, 14:26:06


Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 998
Inscrit : 02/09/2008
Lieu : PARIS
Membre No. : 3,519


La semaine 3 en résumé

Dimanche, 18 Septembre 2011 07:50

Le Big Match entre les Sooners de #1 Oklahoma et les Seminoles de #5 Florida State a accouché d'une souris pour tous ceux qui s'attendaient à un duel d'attaque. Les deux défenses ont cadenassé les débâts et seuls quelques gros jeux ont fait chavirer la foule record du stade de Tallahassee.

Les poursuivants des leaders du classement AP Top 25 n'ont pas souffert cette semaine puisque #2 Alabama, #3 LSU et #4 Boise State se sont facilement imposés.

Notre Dame a continué de commettre des turnovers mais la défense des Fighting Irish a parfaitement contenu les Spartans offrant ainsi la 1ère victoire de l'année à coach Brian Kelly.

Cette semaine aura également été marqué par la défaite du champion national en titre, #21 Auburn, mettant ainsi terme à une série de 17 victoires consécutives.

Retrouvez ci-dessous, tous les résumés complets de cette troisième semaine de la saison 2011.

Le match de la semaine

#1 Oklahoma 23, #5 Florida State 13

Les Sooners de #1 Oklahoma s'imposent 23-13 chez les Seminoles de #5 Florida State dans un match contre un concurrent direct pour une place au BCS Championship Game. Si l'une des meilleurs attaques au niveau national a marqué un TD sur sa première possession, il aura fallu attendre le 4ème quart-temps pour que les Sooners en réussissent un autre tant la défense des Seminoles a dominé la ligne offensive de #1 Oklahoma (2-0) dans ce match.

> Résumé complet + Video
En vedette


Miami 24, #17 Ohio State 6

Menés par une défense ultra-agressive, les Hurricanes de Miami ont battu les Buckeyes de #17 Ohio State dans ce match entre deux programmes touchés par des scandales lors de l'inter-saison. #17 Ohio State (2-1) a été malmené par un "front four" de Miami (1-1, 0-1 ACC), qui a limité les deux quarterbacks des Buckeyes à une fiche abyssimale de 4/18 pour 35 yards à la passe (!).

> Résumé complet + Video

#16 Florida 33, Tennessee 23

Grâce à un RB Chris Rainey des grands soirs, #16 Florida s'impose 33-23 contre les rivaux de Tennessee dans ce match de conférence SEC. RB Chris Rainey (21 courses, 108 yards et 2 réceptions, 104 yards, 1 TD) a réussi l'un de ses meillers matchs en carrière permettant à #16 Florida (3-0, 1-0 SEC) de battre Tennessee (2-1, 0-1 SEC) pour la 7ème fois d'affilée.
> Résumé complet

Notre Dame 31, Michigan State 13

Bien qu'ils aient encore commis 3 turnovers, les Fighting Irish de Notre Dame remportent leur premier match de la saison, 31-13, face à leurs rivaux de Michigan State. Grâce à deux TDs au sol de RB Cierre Wood, à un superbe retour de punt de 89 yards pour un TD de George Atkinson III et une interception de l'excellent CB Robert Blanton en fin de match, Notre Dame (1-2) évite de débuter la saison avec une fiche de 0-3, ce qui n'est arrivé que 3 fois dans l'histoire des Fighting Irish.

> Résumé complet + Video


Clemson 38, #21 Auburn 24

La série de 17 victoires d'affilée des Tigers de #21 Auburn devait se terminer un jour et ce sont d'autres tigres, ceux de Clemson, qui y ont mis fin grâce à une victoire à domicile 38-24. Incapable de suivre le rythme des locaux, les Tigers de #21 Auburn ont de nouveau montré d'énormes carences en défense particulièrement au niveau de leur secondary. Bien que #14 Auburn (2-1, 1-0 SEC) ait pris les devants 14-0, Clemson (3-0) n'a jamais baissé les bras revenant à 21-21 à la pause.

> Résumé complet + Vidéo

#12 Oregon 56, Missouri State 7

Si Missouri State a ouvert le score en début de premier quart-temps, #12 Oregon l'a finalement emporté facilement 56-7. Les Ducks de #12 Oregon (2-1) n'ont connu aucunes difficultés dans ce match contre Missouri State (FCS, 0-3) réussissant un total de 681 yards offensifs et reposant ses principaux titulaires en seconde période. Le RB junior LaMichael James (12 courses, 204 yards, 3 TDs) a réussi une course de 90 yards battant ainsi le record de l'université d'Oregon. Le finaliste du trophée Heisman a aussi marqué deux TDs de 1 et 50 yards.

> Résumé complet + Vidéo

#11 Nebraska 51, Washington 38

Pour ce 3ème match en un an entre les Huskies et les Cornhuskers, #11 Nebraska s'impose 51-38 contre Washington dans un match ultra-offensif. Malgré une défense en difficulté pendant toute la rencontre, #11 Nebraska (3-0), met un terme à la série de 6 victoires de Washington (2-1). Comme l'an passé, QB Taylor Martinez a réussi un grand match (10/21, 155 yards, 2 TDs à la passe et 83 yards à la course pour 1 TD).

> Résumé complet + Vidéo

#7 Wisconsin 49, Northern Illinois 7

#7 Wisconsin n'a fait qu'une bouchée de Northern Illinois lors de ce match joué au Soldier Field de Chicago remportant une victoire facile 49-7. Comme lors des deux premiers matchs des Badgers en 2011, QB Russell Wilson (23/32, 347 yards, 3 TDs) a été le joueur du match au sein d'une attaque qui a réussi 621 yards au total. Mené par RB Montee Ball (20 courses, 91 yards, 2 TDs), RB James White (8 courses, 91 yards, 1 TD) et WR Nick Toon (5 réceptions, 75 yards, 2 TDs), #7 Wisconsin remporte sa 31ème victoire d'affilée dans un match hors-conférence.

> Résumé complet + Vidéo


Colorado 28, Colorado State 14

es Buffaloes de Colorado State remportent cette 83ème édition du "Rocky Mountain Show" sur le score de 28-14 face à une équipe de Colorado State qui y aura cru qu'un seul quart-temps. Colorado (1-2) a été limité à 10 yards offensifs dans le premier quart-temps mais les Buffaloes ont alors renversé la tendance grâce à un jeu sol retrouvé. RB Rodney Stewart (Colorado), qui termine avec 19 courses pour 98 yards, a sonné la charge permettant ensuite à QB Tyler Hansen (17/32, 215 yards, 2 TDs, 0 INT) de réussir 2 passes de TD et 2 TDs sur courses.

> Résumé complet + Vidéo

Penn State 14, Temple 10

Lors de ce match entre rivaux de l'Etat de Pennsylvanie, les Nittany Lions de Penn State se sont faits très peur remportant une victoire poussive 14-10 contre les Owls de Temple. Il aura fallu attendre les 3 dernières minutes de la rencontre avant que Penn State (2-1) prenne les devants sur une course de 1 yard de RB Michael Zordich. Temple (2-1, 1-0 MAC) n'a plus battu Penn State depuis 1941 soit 29 victoires consécutives pour les Nittany Lions mais que cette dernière fût difficile.

> Résumé complet + Vidéo

Michigan 31, Eastern Michigan 3

Malgré un début de match plus que difficile, les Wolverines Michigan menés encore une fois par un formidable QB Denard Robinson, se sont imposés 31-3 contre Eastern Michigan. QB Denard Robinson, qui a réussi 198 yards au sol pour 1 TD ainsi que 98 yards sur passe pour 2 TDs, a semblé porter les Wolverines sur ses épaules alors que ses coéquipiers connaissaient un premier quart-temps horrible.

> Résumé complet + Vidéo

#18 West Virginia 37, Maryland 31

Résistant à un retour incroyable des Terrapins de Maryland en fin de match, les Mountaineers de #18 West Virginia s'imposent à l'arraché 37-31. #18 West Virginia (3-0) a dominé la rencontre jusqu'au milieu de 3ème quart-temps menant alors 34-10 avant que Maryland (1-1) revienne à 3 points seulement des Mountaineers en début de 4ème quart-temps (34-31).

> Résumé complet + Vidéo


Autres résultats du Top 25

A noter dans le top 25, les victoires de #2 Alabama contre North Texas 41-0, de #9 Texas A&M contre Idaho 37-7, de #13 Viriginia Tech contre Arkansas State 26-7, de #14 Arkansas contre Troy 38-28, de #19 Baylor contre STephen F. Austin (FCS) 48-0, de #23 Texas Christian contre Louisiana-Monroe 38-17, de #24 Texas à UCLA 49-20.
#6 Stanford et son QB vedette Andrew Luck (325 yards, 2 TDs) remportent leur match de conférence Pac-12 à Arizona (37-10) mais la victoire pourrait être couteuse puisque WR Chris Owusu, TE Coby Fleener et LB Shayne Skov ont quitté le Cardinal sur blessure.

Grâce à l'énorme match de RB Marcus Lattimore (246 yards au sol, 3 TDs), #10 South Carolina s'impose 24-21 contre Navy.

La raclée de la soirée est à mettre au crédit de #20 South Florida, qui l'emporte 70-17 contre Florida A&M (FCS).

#22 Arizona State est tombé lors de son déplacement dans le nord u pays, 17-14 contre Illinois.

Par ailleurs dans le College Football

On retiendra l'incroyable performance des Yellow Jackets de Georgia Tech lors de leur victoire 66-24 contre les Jayhawks de Kansas. Leur attaque "option" a fait des ravages puisque Georgia Tech a réussi 604 yards au sol ! Le RB junior Orwin Smith termine avec 157 yards su sol et 1 TD.

QB Matt Barkley (26/39, 324 yards, 5 TDs) a réussi son meilleur match de la saison face aux Orangemen de Syracuse lors de la belle victoire des Trojans de USC 38-17 contre Syracuse.

Utah remporte facilement le "Holy War" 54-10 contre Brigham Young dans un match au cours duquel les Cougars ont commis 7 turnovers.Brigham Young avait remporté les 4 derniers matchs de cette rivalité ancestrale.

Pour finir

Iowa s'impose contre Pittsburgh 31-27, Vanderbilt bat Ole Miss 30-7, Duke gagne à Boston College 20-19, North Carolina bat Virginia 28-17, Texas Tech explose New Mexico 59-13, Army bat Northwestern 21-14, Cincinnati bat Akron 59-14, California gagne facilement contre Presbytarian (FCS) 63-12, Florida International bat Central Florida 17-10, Missouri explose Western Illinois (FCS), Ohio bat Marshall 44-7, Kansas State gagne contre Kent State 37-0, Houston bat Louisiana Tech 35-34.

Une semaine après sa cruelle défaite contre South Carolina, Georgia a bien réagi l'emportant facilement 59-0 contre Coastal Carolina.

Minnesota bat Miami (Ohio) 29-23 avec son coach Jerry Kill, pourtant victime d'un malaise cardiaque la semaine passée.

Minnesota a perdu à domicile contre New Mexico State 28-21 et... son coach Jerry Kill, victime d'une crise cardiaque(!) pendant la rencontre.

Louisville remporte 24-17 le match entre rivaux contre Kentucky.

On notera aussi la raclée subie par Western Kentucky à domicile contre... 44-16 Indiana State (FCS) !

Performances individuelles

Lors de cette seconde semaine de la saison, on retiendra les performances individuelles suivantes :

- QB Kellen Moore (Boise State), 32/42, 455 yards, 5 TDs, 1 INT.
- QB Matt Schilz (Bowling Green), 24/55, 437 yards, 4 TDs, 2 INT.
- QB Seth Doege (Texas Tech), 40/44, 401 yards, 5 TDs, 0 INT.
- RB Henry Josey (Missouri), 14 courses, 263 yards.
- RB Marcus Lattimore (South Carolina), 37 courses, 246 yards.
- RB LaMichael James (Oregon), 12 courses, 204 yards.
- QB Denard Robinson (Michigan), 26 courses, 198 yards.
- WR Marquess Wilson (Washington State), 6 réception, 236 yards.
- WR Jordan White (Western Michigan), 13 réceptions, 177 yards.
- WR Nick Harwell (Miami, Ohio), 12 réceptions, 162 yards.
- WR B.J. Cunningham (Michigan State), 12 réceptions, 158 yards.

source: http://www.thebluepennant.com/saison-2011/...ine-3-en-resume
  Forum : Autres Sports · Prévisualisation du message : #401536 · Réponses : 51 · Lectures : 48,467

Davor Suker
Ecrit : 09/09/2011, 00:30:25


Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 998
Inscrit : 02/09/2008
Lieu : PARIS
Membre No. : 3,519


Le syndrome Kostadinov
On se dirige tout droit vers une « finale » France-Bosnie le mardi 11 octobre. Avec encore sûrement un point d’avance sur la Bosnie, un nul suffirait aux Bleus pour se qualifier. Comme le17 novembre 1993, contre la Bulgarie…

Spahic, Pjanic, Misimovic, Dzeko, Ibizevic. Voilà en gros le noyau dur de la Bosnie. Et le noyau bleu : est-il plus fort ou moins fort ? On n’en sait rien. En tous cas les Bosniaques* joueront leur chance à fond au SdF. Comment en est-on arrivé là, dans un groupe C à notre portée ? Peu importe, on est dans le dur. Problème : en novembre, les Bleus sont très friables. Le 17 novembre 93, Kostadinov nous avait éliminés et le 18 novembre 2009, c’est la main de Thierry et les deux mains d’Hugo qui nous avaient sauvés. En 2009, on avait encore des tauliers (Henry, Gallas). Aujourd’hui, non. C’est un des enseignements majeurs du bilan de Blanc au bout d’un an : pas de leader, pas de capitaine.

Blanc : légitimité mise à mal ?

Laurent Blanc avait les idées très claires. D’abord un meneur de jeu. Il compte sur Gourcuff qui joue mieux en sélection qu’avec Lyon. Mais Yoann s’éteint et se blesse. On passe à Nasri qui ne donne pas satisfaction. Blanc a donc tenté une paire Martin-Cabaye à Bucarest, moyennement convaincante. Bilan : on est en stand-by sur ce poste crucial. L’Espagne a Xavi, les Pays-Bas Sneijder, l’Allemagne Özil et l’Italie possède Pirlo-Montolivo. Ces quatre nations sont déjà qualifiées pour l’Euro 2012… Autre chantier contrarié : la défense axiale. La suspension de Rami et la blessure de Méxes ont retardé la reconstruction de ce secteur sinistré. On dit que la paire Rami-Méxes est un acquis définitif qui refera merveille dès qu’elle sera reformée. On demande à voir. En plus Abidal excelle au poste… Les couloirs sont encore plus symptomatiques du mal français. Malouda à droite, c’est n’importe quoi. Ribéry à gauche ? C’est le fantasme tenace de la France du foot (et de Blanc) qui croit encore à son retour à son « niveau d’avant »…

En titularisant Ribéry à gauche et lui faire jouer l’intégralité des deux dernières rencontres pour un bilan très moyen, Blanc a mis à mal sa légitimité. En ravivant aussi un problème qui avait déjà pourri les Bleus époque Domenech. Et on en revient aux « mutins de Knysna ». Knysna, toujours. Le retour en Bleu d’Abidal, Ribéry et Evra n’a-t-il pas plombé le jeune groupe enthousiaste de l’été 2010 post-Mondial ? Autant Eric Abidal a eu la bonne attitude sur et en dehors du terrain, autant les prestations de Ribéry et les déclarations d’Evra posent problème. Laurent Blanc doit assumer son choix du pardon et gérer des tensions internes révélées par « l’énervement » de Malouda.

Autre problème : le cas Nasri, plus « performant » dans les médias que sur le terrain. Voir encore l’attitude désinvolte de Samir au moment d’entrer en jeu à Bucarest, tandis que Blanc lui donnait les dernières consignes…L’état de grâce de Laurent Blanc est fini. On sent son autorité bafouée. Sa légitimité déjà mise à mal par l’affaire des quotas en a même repris un coup avec un autre problème qui gagne certains de ses joueurs. Blanc a le même agent (Jean-Pierre Bernès) que Ribéry, Nasri, Rami, Alou Diarra, Matuidi ou Ménez… Attention ! On ne parle pas là de conflits d’intérêts ou de favoritisme en équipe de France. Mais dans ce climat de sinistrose, il était inévitable que cette suspicion en arrive à mazouter les Bleus.

Blanc et le dogme Barça ?

Revenons au jeu. Laurent Blanc rêvait de 4-3-3 à la Barcelonaise. A-t-il seulement les joueurs pour ça ? Son 4-3-3 a fait merveille à Sarajevo (2-0 contre la Bosnie, match le plus abouti). Mais c’était un milieu à trois récupérateurs (A. Diarra, Mvila, Diaby). Le genre de milieu qu’il faudrait aligner le 11 octobre contre la bande à Susic, histoire de blinder le nul et la qualif ?... On dirait que Blanc est lui aussi tombé dans le dogme Barça. Les « petits gabarits », d’abord. Erreur de casting face aux athlétiques Roumains ? Sans A. Diarra mais avec Martin, Cabaye (voire Mvila) qui auraient mieux convenu contre l’arrière-garde albanaise moins compacte ? Qui plus est, l’état de la pelouse de Bucarest a toute de suite ruiné l’option vivacité, technicité et transmissions de balles…

Une pelouse pourrie ainsi qu’un bloc rugueux placé bas incitent à jouer plus vite et sur les côtés. Les Bleus en ont été incapables. Le dogme Barça aurait-il frappé là encore ? Parce qu’il existe aussi d’autres solutions, mais pas très Barça : les tirs de loin et le jeu aérien. Deux armes redoutables qui permettent aux Allemands depuis la nuit des temps de se sortir de ces traquenards tactiques. Mais le football français méprise l’efficacité allemande. C’est pourtant une mine lointaine de Gourcuff qui avait débloqué les Bleus à Constanza, non ?... Et le jeu de tête ? Seuls les Français ne comprennent pas l’immense valeur d’un Klose, numéro 9 dans la boîte, excellent de la tête et toujours décisif à 33 ans. Bilan des Bleus : peu de centres, qui de toutes façons ne trouvent pas preneur (sauf contre le Chili, Rémy). Et puis cette série hallucinante de corners foireux joués à deux à Bucarest ! La peur du seul Goian ? Non, question de culture, même s’il est vrai que Hoarau était indisponible.

Le dogme Barça interdirait-il aussi de jouer avec deux attaquants ? Une paire Gameiro-Benzema, avec Karim en neuf-et-demi et Kevin qui prend la profondeur, ça pourrait se tenter, non ? Enfin, la notion de groupe si chère à Laurent Blanc qui prévaut sur la forme du moment : doit-elle écarter de fait Debuchy ou Mavuba, énormes à Lille ?

L’hypothèse de barrages en novembre (contre Turquie, Serbie, Eire, Suède ?) annonce aujourd’hui un ballottage difficile. Mais même une qualification directe n’empêchera pas une remise en cause générale du fonctionnement des Bleus. On verra si Laurent Blanc est vraiment l’homme de la rupture espéré.

Chérif Ghemmour

*les habitants de la Bosnie sont les Bosniens, Bosniaques désignent les musulmans de Bosnie-Herzégovine.

Excellent article qui résume les problématiques qui demeurent vivaces en équipe de France comme le jeu, le bien-fondé du retour des mutins de Knysna mais également le danger de copier le football barcelonais. En ce qui concerne ce dernier aspect, nous avons bien vu que copier sottement le modèle de jeu et les gabarits du Barca face aux Roumains sur une pelouse calamiteuse relevait de l'erreur tactique fatale et d'un emploi contre nature de de nous joueurs et de nos qualités.
  Forum : Football International · Prévisualisation du message : #400402 · Réponses : 1953 · Lectures : 619,850

Davor Suker
Ecrit : 08/09/2011, 16:22:16


Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 998
Inscrit : 02/09/2008
Lieu : PARIS
Membre No. : 3,519


Le club des six


Reuters
INFOS LIÉES :
Les outsiders de la saison
Le Super Bowl 2011
La saison NFL débute jeudi. Green Bay, tenant du titre, rêve du doublé. Mais la concurrence sera rude. Nous avons passé en revue les six principaux favoris de cette campagne 2011-2012, qui s'achèvera le 5 février lors du Super Bowl à Indianapolis. Gare à New England et Tom Brady, revanchards.


. GREEN BAY PACKERS
Division: NFC Nord
Saison 2011: 10-6
Playoffs: Vainqueur du Super Bowl
Palmarès: 4 Super Bowls (1967, 1968, 1997, 2011)

Depuis le début du siècle, une seule équipe, New England, a réussi à remporter deux années de suite le Super Bowl. C'est dire la difficulté de la tâche pour les Packers. Mais les fondations sont solides. La franchise du Wisconsin repart avec 20 des 22 titulaires de l'an dernier et récupère plusieurs joueurs importants qui avaient fini la dernière campagne à l'infirmerie. L'effectif dont dispose Mike McCarthy apparait plus dense encore que l'an dernier. Green Bay a tous les ingrédients pour gagner: un grand quarterback (Aaron Rodgers), une défense dominante (BJ Raji, Clay Matthews, Charles Woodson, Tramon Williams) et aucune véritable faille apparente. L'ensemble possède du vécu mais reste jeune. La clé d'un deuxième titre? La faculté du groupe à ne pas se reposer sur ses lauriers après son titre 2011.

Head coach: Mike McCarthy

Joueurs majeurs: Aaron Rodgers (QB), Greg Jennings (WR), Josh Sitton (G), BJ Raji (DT), Clay Matthews (LB), Charles Woodson (CB), Tramon Williams (CB), Nick Collins (S)

________________________________________________________________________________
______


. NEW ENGLAND PATRIOTS
Division: AFC Est
Saison 2011: 14-2
Playoffs: Battu au 2e tour par les New York Jets
Palmarès: 3 Super Bowls (2002, 2004, 2005)

Les Pats avaient survolé la NFL durant la saison régulière l'an dernier. Avec un Tom Brady au sommet de son art, les hommes de Bill Belichick semblaient en route vers un quatrième titre en neuf ans. Mais dès leur entrée dans les playoffs, ils se sont éteints, à domicile, face aux Jets. Cette fois, ils veulent aller au bout. Menée par Brady, l'attaque reste redoutable, notamment dans le jeu aérien, encore renforcé par l'arrivé de Chad Ochocinco. Mais il faudra que la défense se montre aussi solide si les Pats veulent le titre. Belichick a tenté un pari en recrutant Albert Haynesworth. Dominateur avec Tennessee, le defensive end s'est égaré à Washington. Mais à son meilleur niveau, il peut apporter beaucoup à la défense bostonienne. Avec du talent à tous les postes clés, un immense quarterback et un très grand coach, New England fait sans doute figure de favori numéro un.

Head coach: Bill Belichick

Joueurs majeurs: Tom Brady (QB), Wes Welker (WR), Rob Gronkowski (TE), Logan Mankins (OG), Dan Koppen ©, Vince Wilfork (DT), Albert Haynesworth (DE), Jerod Mayo (LB), Devin McCourty (CB)

________________________________________________________________________________
______


. PITTSBURGH STEE LERS
Division: AFC Nord
Saison 2011: 12-4
Playoffs: Battu au Super Bowl par Green Bay
Palmarès: 6 Super Bowls (1975, 1976, 1979, 1980, 2006, 2009)

Avec deux titres et trois participations au Super Bowl sur les six dernières saisons, Pittsburgh traverse une période phare de son histoire. Mais attention, les deux précédents voyages des Steelers au Super Bowl ont été suivis par une saison décevante, sans qualification pour les playoffs. Jamais deux sans trois? Le talent est là. L'expérience aussi. Ben Roethlisberger semble meilleur que jamais et l'attaque a trouvé un bel équilibre course-passe avec Big Ben et Mendenhall. La défense reste une des plus féroces de la Ligue, avec le meilleur groupe de linebackers du pays. Deux grosses interrogations: la ligne offensive et le secondary, malgré la présence de Troy Polamalu. La stabilité de l'effectif (aucun changement chez les titulaires) constitue un atout dans la mesure où le lockout a raccourci la préparation des équipes.

Head coach: Mike Tomlin

Joueurs majeurs: Ben Roethlisberger (QB), Rashard Mendenhall (RB), Mike Wallace (WR), Maurkice Pouncey ©, Troy Polamalu (S), James Harrison (LB), LaMarr Woodley (LB), Lawrence Timmons (LB)

________________________________________________________________________________
______


. BALTIMORE RAVENS
Division: AFC Nord
Saison 2011: 12-4
Playoffs: Battu au 2e tour par Pittsburgh
Palmarès: 1 Super Bowl (2001)

Les Ravens sont toujours fidèles au poste. Ils se sont séparés de quelques vétérans, comme le tighd end Todd Heap, mais l'équipe de John Harbaugh a gardé ses vertus principales, à commencer par sa défense de fer. Tant que N'Gata, Suggs, Lewis et Reed seront sur pied, n'importe quelle attaque galèrera face à Baltimore. Difficile de ne pas imaginer les Ravens en playoffs, comme presque toujours ces dernières années. Mais pour aller au Super Bowl, il faudra que Joe Flacco, qui entame sa quatrième année chez les pros, franchisse un cap. L'autre clé, c'est de dominer enfin Pittsburgh, qui a souvent fait des misères à Baltimore ces dernières années. La rivalité qui oppose ces deux équipes est la plus forte de la NFL aujourd'hui.

Head coach: John Harbaugh

Les joueurs clés: Haloti NGata (DT), Ed Reed (S), Ray Lewis (LB), Terrell Suggs (DE), Joe Flacco (QB), Ray Rice (RB), Anquan Boldin (WR)

________________________________________________________________________________
______


. PHILADELPHIE EAGLES
Division: NFC Est
Saison 2011: 10-6
Playoffs: Battu au 1er tour par Green Bay
Palmarès: -

Toujours prompte à ressortir cette appellation, la presse américaine a parlé de "Dream team" devant l'effectif pennsylvanien. Déjà compétitifs l'année dernière, les Eagles ont, il est vrai, frappé très fort lors du free agency. Ils ont récupéré le cornerback Nnamdi Asomugah, densifiant encore un secondary déjà solide et la ligne défensive, menée par Trent Cole, est également de haut niveau. L'attaque est explosive sur le papier et s'est elle aussi renforcée. Il y a là du talent, à n'en pas douter. Mais il y a aussi des failles, en ligne offensive ou en deuxième rideau défensif (les linebackers sont jeunes). Michael Vick détient une bonne partie de la saison des Eagles entre ses mains. S'il se maintient au niveau qui était le sien l'an dernier, Philly peut faire très mal. Alors, Dream team? Le temps le dira.

Head Coach: Andy Reid

Joueurs clés: Michael Vick (QB), LeSean McCoy (RB), DeSean Jackson (WR), Jason Peters (OT), Trent Cole (DE), Cullen Jenkins (DT), Nnamdi Asomugah (CB), Asante Samuel (CB)

________________________________________________________________________________
______


. ATLANTA FALCONS
Division: NFC Sud
Saison 2011: 13-3
Playoffs: Battu au 2e tour par Green Bay
Palmarès: -

Atlanta est une formation en phase ascendante, relativement jeune à des postes clés, comme celui de quarterback. Cette équipe est celle de Matt Ryan désormais. Il semble avoir digéré la lourde défaite à domicile face à Green Bay en playoffs. Et il va se régaler cette année. Roddy White est un des meilleurs receveurs de la Ligue, Tony Gonzalez a encore de bonnes mains et le receveur rookie Julio Jones peut donner une dimension supplémentaire à l'attaque des Falcons. L'ensemble est peut-être moins flashy qu'ailleurs, comme à Philadelphie, mais il est extrêmement solide. Pas focément de supertars mais de très bons joueurs quasiment à tous les postes. Pas de grosse faille ici. Les Falcons ont tout pour aller loin en playoffs. Un peu comme à Baltimore, leur limite dépend de la faculté de leur jeune quarterback à gagner encore en leadership.

Head coach: Mike Smith

Joueurs clés: Matt Ryan (QB), Michael Turner (RB), Roddy White (WR), Tyson Calbo (OT), Ray Edwards (DE), John Abraham (DE), Sean Weatherspoon (LB), Brent Grimes (CB)

Attention à eux


Reuters
INFOS LIÉES :
NFL: Les grands favoris
Le Top 10 des Super Bowls
La succession de Green Bay est ouverte. Outre les grands favoris dans la course au Super Bowl, de nombreuses équipes rêvent plus ou moins secrètement de s'inviter à la grande finale. C'est le cas de San Diego ou Dallas, deux équipes décevantes l'an dernier, mais qui ne manquent pas de talent.

. LES OUTSIDERS

Derrière les très grands favoris pour le Super Bowl évoqués par ailleurs (Green Bay New England, Pittsburgh, Philadelphie, Baltimore et Atlanta), les équipes qui suivent nourrissent elles aussi de hautes ambitions. Toutes ont les moyens de se qualifier pour les playoffs. Si tout se goupille bien pour elles, elles peuvent même espérer voyager loin au début de l'année 2012…

Commençons par la Conférence Américaine. San Diego fait inévitablement partie de cette catégorie. Comme tous les ans, certains voient même les Chargers dans la peau d'un futur champion. Ils ont du talent, particulièrement en attaque, avec un des meilleurs quarterbacks de la Ligue, Philip Rivers, lequel est particulièrement bien entouré. Mais les Californiens ont été, avec Dallas, LA grosse déception de la saison 2011. Ils doivent d'abord retrouver de la confiance avant de voir grand.


Autre équipe de l'AFC capable de tout, les New York Jets. Il leur manque toujours un pass rush efficace, mais impossible d'écarter une équipe qui a atteint la finale de conférence ces deux dernières années. Mark Sanchez subit beaucoup de critiques mais, s'il a des défauts, le jeune QB new yorkais a aussi un vrai charisme et une faculté à bien jouer dans les moments clés. L'arrivée de Plaxico Burress donnera-t-elle une épaisseur supplémentaire au jeu d'attaque? A voir.

Indianapolis a toujours Peyton Manning, et tant qu'il y aura Peyton Manning, les playoffs seront l'objectif minimal. Problème, le quarterback légendaire des Colts est blessé. Il ne sera pas là ce week-end. De toute sa carrière, il n'avait jamais manqué un seul match. C'est une inquiétude, d'autant que Manning sera protégé par des tackles très jeunes. Indy aura besoin d'un Manning sur pied pour espérer quoi que ce soit. Un candidat aux playoffs, mais on a du mal à imaginer les Colts jouant le Super Bowl, à domicile, en février prochain.

Passons à la NFC. Grosse désillusion de la précédente saison, Dallas va récupérer son quarterback Tony Romo, rétabli, et les Cowboys attendent beaucoup de son duo avec Dez Bryant. La défense devrait afficher davantage d'agressivité sous la houlette de Rob Ryan. Cette équipe n'était pas à sa place l'an dernier. Beaucoup de joueurs dominants à leurs postes (Witten, Ware…). Mais la pression sera forte. Comme toujours à Dallas…

Sacré champion en 2010, New Orleans a reculé dans la hiérarchie l'an dernier en sortant dès le premier tour des playoffs. La force des Saints réside toujours dans leur attaque explosive, menée par Drew Brees. Quand elle tourne bien, elle est quasiment impossible à stopper. Il y a aussi du talent en défense mais le pass rush laisse à désirer. L'ensemble demeure suffisamment solide pour viser très haut, mais ce groupe a-t-il encore assez faim depuis son sacre?

Chicago a surpris l'hiver dernier en atteignant la finale de conférence. Répéter une telle performance sera compliqué pour les Bears, placés dans une division relevée avec Green Bay d'un côté et Detroit, valeur montante, de l'autre. A l'inverse, les Giants cherchent à rebondir. Longtemps en tête de leur division, ils se sont écroulés dans la dernière ligne droite, ouvrant la porte à Philadelphie.

________________________________________________________________________________
_______

. LES PLAYOFFS, ENFIN ?

Enfin, beaucoup d'équipes aimeraient s'inviter en playoffs après un long purgatoire. Certaines attendent depuis très longtemps. Tampa Bay, bientôt 10 ans après sa victoire au Super Bowl, a retrouvé une équipe compétitive. Les 10 victoires obtenues l'an dernier n'avaient pas suffi pour aller en playoffs. Peut-être cette année? Si Josh Freeman continue de progresser, c'est possible.

Cancres il n'y a pas si longtemps, Saint-Louis et Detroit se rapprochent aussi du sommet. Les Rams ont la chance d'évoluer dans une division faiblarde, même si Arizona, qui a enfin retrouvé un QB digne de ce nom avec Kevin Kolb, sera à surveiller. Pour Detroit, il manque peut-être encore une année. Mais la vraie surprise pourrait venir de Houston. Les Texans n'ont jamais connu les playoffs en 10 ans d'existence. Leur bilan 2010, très décevant (6-10), ne reflète pas le talent de cette équipe qui a su fixer sa plus grosse lacune à l'intersaison, sa défense contre la passe, en recrutant notamment Jonathan Joseph, l'excellent corner de Cincinnati.

source: eurosport.fr
  Forum : Autres Sports · Prévisualisation du message : #400335 · Réponses : 51 · Lectures : 48,467

Davor Suker
Ecrit : 08/09/2011, 14:24:55


Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 998
Inscrit : 02/09/2008
Lieu : PARIS
Membre No. : 3,519


Jusqu’où ira Messi ?
8 septembre 2011 Commentaires (8)
La nouvelle saison vient à peine de commencer en Espagne, et déjà, Leo Messi a multiplié les exploits histoire de montrer qu’il était toujours au top du hip-hop. Le génial Argentin en profite pour tordre le coup à cette idée que le football moderne empêche les prodiges du ballon rond de briller dans la régularité. La courbe de progression et l’efficacité de Messi n’auraient-elles donc aucune limite ?
Au mois de mai dernier, le FC Barcelone s’installe une nouvelle fois sur le toit de l’Europe, en dominant très nettement Manchester United au cours d’une démonstration technique de très haute voltige. Et Leo Messi, comme toujours, a affiché son nom sur la liste des buteurs. L’Argentin de 24 ans a fait taire les plus sceptiques (ceux qui restaient), tout au long d’une saison où la rivalité Barça/Real, plus aiguisée qu’elle ne l’avait été depuis longtemps, a inéluctablement tourné à l’avantage des Catalans, et donc de son numéro 10, qui en profitait pour mettre un point final aux éternelles polémiques l’opposant au seul joueur capable de lui tenir tête sur la scène mondiale, Cristiano Ronaldo. Barcelone remporte la Ligue des Champions, empoche la Liga et Leo Messi est le meilleur joueur du monde.

Depuis, le Barça est devenu une référence absolue, unanimement louée dans les médias, une source d’admiration inépuisable, prise en exemple à tout bout de champs. Les pisse-froid encore insoumis, insensibles au collectif impeccablement huilé des Catalans, si calculé et répété qu’il semble devenu mathématique et pauvre en prises de risques, et qui préfèrent le foot quand il met en scène du sang et de la sueur, ont perdu à peu près tout crédit. Parce que, face aux performances du Barça comme face aux exploits de Leo Messi, il arrive un temps où il ne s’agit plus que de s’incliner. Et alors que le FC Barcelone entame sereinement sa nouvelle saison à un train d’enfer, Messi est déjà en pleine bourre. Il n’a presque pas eu de vacances, après une Copa America disputée à domicile, en Argentine. Et pourtant, dès ses premières apparitions sous le nouveau maillot Qatar Foundation des Blaugranas, il enfile les buts comme des perles. Leo Messi est déjà là, fidèle à lui-même, et sa flamboyante réussite semble imperturbable aux contre-performances en équipe nationale, au manque de repos (pas moins de 55 matches par an), aux incertitudes qu’engendre inévitablement une nouvelle saison.

Géante, cette puce
Il paraît que le plus dur, c’est de confirmer. De faire fi de la pression, de l’attente que l’on a soi-même générée… Messi n’en finit plus de confirmer. Et le fait est que Messi n’a jamais été plus fort qu’aujourd’hui, alors que les yeux n’ont jamais été davantage braqués sur lui. Il sort à peine de deux saisons hallucinantes (il a empilé 100 buts tout rond et 36 passes décisives en deux ans) et, pas vraiment emmerdé, repart sur le même rythme. Mise en bouche au mois d’août, avec la Super Coupe d’Espagne, et un double affrontement contre le Real : la pulga place trois caramels, dont un but délicieux dans les derniers instants du match retour, quelques secondes après l’égalisation de Benzema ; une-deux avec Adriano, reprise au premier poteau, et hop, le titre est au Barça. Dans la foulée, le FCB atomise Villarreal 5-0 et Messi part s’amuser avec la sélection argentine, où Alejandro Sabella semble plus que jamais lui avoir filé les clefs du camion. Pour une nouvelle passe décisive et un nouveau slalom entre tous les joueurs nigérians ou presque qui amène un autre but.

Mais plus encore que les stats, c’est l’efficacité de Leo Messi qui force le respect. On l’a bien ressenti l’an dernier face au Real Madrid, face à Manchester, face à Arsenal : plus rien ne semble pouvoir l’arrêter. Certains diront qu’il a progressé et qu’il parvient à briller lors des matches décisifs. En fait, il brille constamment, quel que soit le match, et l’opposition n’est jamais assez solide pour l’empêcher de filer au but. Existe-t-il une défense capable de prétendre à arrêter aujourd’hui la Pulga ? Messi cavale tête baissée jusqu’à son 3e Ballon d’Or consécutif (à moins que Rooney n’aligne cinquante buts et que Manchester gagne tous ses matches 8-2 jusqu’à la trêve hivernale), égalant ainsi les plus grands. Tout cela avec le sourire, à une époque où les visages sont fermés et la pression maximale sur le terrain ; Messi sourit tout le temps et écrase tout sur son passage. Et il a 24 ans. Seulement. Tout cela n’est pas un dithyrambe, ce ne sont que des faits. Mais jusqu’où peut-il courir ?

L’expérience des limites
Déjà, on ne le dira jamais assez, Leo Messi a sacrément de chance – comme tous les plus grands, au demeurant. Pas de blessure gravissime depuis qu’il fait partie du gratin du ballon rond (en septembre 2010, victime d’une soi-disant déchirure des ligaments internes et externes de la cheville, il est éloigné des terrains pour deux petites semaines à peine), ce qui est assez étonnant vu le style de jeu de la Pulga, tout en conduite de balle, en accélérations, en infiltration entre les défenseurs adverses, et le nombre de taquets qu’il reçoit dans les tibias à chaque match. Il n’est peut-être pas bien grand, mais physiquement, il est sacrément solide, et habitué à prendre des coups. Mais évitera t-il toujours les pépins physiques comme les défenseurs adverses aujourd’hui ?

De plus, tout semble lui réussir. Il est toujours là au bon moment et au bon endroit pour planter le but décisif qui fait basculer un match. Il est très rare qu’un poteau ou qu’un gardien en état de grâce lui résiste bien longtemps. Alors oui, c’est certainement parce qu’il est génial, et qu’il sait provoquer sa chance. C’est ce qui le rend si irrésistible, et si agaçant pour certains. Mais on ne peut s’empêcher de penser que cette réussite insolente ne sera pas éternelle. Comme tous les grands joueurs, il y aura des périodes de doute. Déjà, un mec qui est monté si haut, qui cale 50 buts par an, ne pourra que stagner ou régresser – du moins statistiquement, dans un premier temps. On peut légitimement se demander comment Leo gèrera cette situation… Comment réagira t-il sur le pré quand arrivera le jour où il sera – enfin – décevant ? Difficile de le dire. Mais cela arrivera. Comme arrivera le jour où le Barça ne sera plus si intouchable, et où les jambes de Messi ne lui permettront plus de larguer toute une défense en trois enjambées et autant de coups de rein. Le gentil Barcelone ne triomphera pas éternellement face au méchant Real Madrid. Cela ne voudra pas forcément dire que Leo Messi a failli mais peut-être simplement qu’un cycle prendra fin. La chance de Messi a surtout été d’exploser à peu près en même temps qu’une équipe incroyable et qu’une génération d’Espagnols enfin conquérants. Oui, le Barça est devenu ce qu’il est aujourd’hui en partie grâce à Leo. Mais même sans lui, les Espagnols du Barça et leur collectif écrasant viennent de se goinfrer un Euro et une Coupe du Monde. Messi, dans sa carrière comme sur le pré, débarque toujours au bon moment…

Mais quand le Barça faiblira enfin (Puyol et Xavi ne sont plus si jeunes), où en sera Leo Messi ? A-t-on vraiment envie de le savoir aujourd’hui, finalement ? Qu’on soit admiratif ou réfractaire à ce que le FC Barcelone accomplit sur tous les terrains d’Europe depuis plus de trois ans, on a tout intérêt à se rappeler de ce jeu et de ces exploits : dans le foot, une telle période de grâce est tout à fait exceptionnelle. Et si Messi n’a pas le charisme des glorieux anciens, Maradona ou Cruyff, au hasard, il s’agit de ne pas se comporter en vieux cons aigris et nostalgiques, et de profiter. Parce qu’on sera triste, à coup sûr, le jour où Messi s’arrêtera de courir…

Julien Mahieu

source: http://www.sofoot.com/jusqu-ou-ira-messi-147255-article.html
  Forum : Archives · Prévisualisation du message : #400319 · Réponses : 5090 · Lectures : 650,441

Davor Suker
Ecrit : 31/08/2011, 16:48:04


Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 998
Inscrit : 02/09/2008
Lieu : PARIS
Membre No. : 3,519


La Roma prend Pjanic et Borini
La Roma ne s'arrête plus. Comme nous vous l'annoncions ce mercredi matin, le club coaché par Luis Enrique a fait signer un contrat de quatre ans à Miralem Pjanic. Le milieu bosnien rapporte 11 millions d'euros à Lyon. Par ailleurs, la Louve obtenu le prêt de Fabio Borini. L'ancien attaquant de Chelsea (20 ans) évoluait à Parme qui prend 1,5 million d'euros dans l'affaire. Et Gago, milieu défensif argentin du Real, devrait suivre dans la soirée...

source: l'équipe
  Forum : Debats · Prévisualisation du message : #399221 · Réponses : 29 · Lectures : 12,830

Davor Suker
Ecrit : 26/08/2011, 17:13:09


Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 998
Inscrit : 02/09/2008
Lieu : PARIS
Membre No. : 3,519


On ne doute pas de la valeur de Nuri Sahin qui a dominé le milieu de terrain de Dortmund depuis deux ans mais sa blessure de longue durée dans uen période de préparation de la saison tombe très très mal. Il est appelé à devenir un très bon 8 au niveau internationale et il devait appporter du liant entre les lignes offensives du Real Madrid en aide de Xabi Alonso. Il pouvait être avec une très bonne préparation être un titulaire en puissance. Dommage

Pour l'instant, il reste à l'infirmerie et n'a toujours pas pu faire ses déuts avec le club. J'espère vraiment qu'il reviendra à son niveau de Dortmund, on aura vraiment besoin du meilleur Sahin au Real surtout face à des adversaires qui plébiscitent le jeu mais aussi face à des équipes cadenassées où sa qualité de passe et de jeu court en combinaison peut faire des ravages.

On attend toujours l'association Ozil-Sahin supposer faire des miracles, les deux joueurs se connaissent très bien et ont une intelligence de jeu supérieure à la moyenne des footballeurs actuels. mais l'alchimie sur le terrain reste encore à prouver au Real Madrid et la blessure de longue durée de Sahin arrivé blessé au club a retardé le début de travail entre ces deux joueurs. Un problème pour le Real Madrid ou une place au milieu est à prendre car Khedira ne convainc pas plus que ca et se blesse du fait de son volume de course très important parfois trop. Un joueur plus économe en course et plus intelligent en placement peut faire l'affaire à ce poste où Sahin sait mettre des coups et des tacles venant d'un championnat physique qui joue vite vers l'avant.

J'espère qu'il sera vraiment opérationnel pour Octobre au moins où la saison devient habituellement plus dense et contraignante.
  Forum : Anciens/Legendes · Prévisualisation du message : #398107 · Réponses : 961 · Lectures : 456,015

Davor Suker
Ecrit : 29/07/2011, 23:16:42


Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 998
Inscrit : 02/09/2008
Lieu : PARIS
Membre No. : 3,519


Ça part dans tous les sens !

Maintenant que le lock-out est terminé, les franchises de la NFL ont à nouveau le droit de recruter. Et depuis deux jours, elles n'arrêtent pas ! Les New England Patriots se sont ainsi offert Chad Ochocinco et Albert Haynesworth. Donovan McNabb a quitté les Washington Redskins pour les Minnesota Vikings. Récapitulatif des derniers mouvements.


Chad Ochocinco exporte ses talents à New England. (Reuters)
Bengals: Ochocinco nouveau Patriot
Quelques heures à peine après l'arrivée d'Albert Haynesworth, en provenance des Washington Redskins, c'est un autre gros coup que les New England Patriots ont réalisé dans la nuit de jeudi à vendredi en engageant le receveur star des Cincinnati Bengals Chad Ochocinco. Aussi talentueux que turbulent, le joueur de 33 ans, six fois Pro-Bowler, rejoindrait la franchise du Massachusetts pour les trois prochaines saisons.

Redskins: Haynesworth vers New England
Devenu indésirable ces deux dernières saisons du côté des Washington Redskins, le tackle défensif Albert Haynesworth a finalement été transféré ce jeudi avec les New England Patriots. Les Pats cèdent dans l'échange un cinquième tour de draft 2013 pour récupérer un des linemen défensifs les plus dominants de la Ligue (2 sélections au Pro Bowl), mais aussi un des plus caractériels.

Redskins: McNabb attendu aux Vikings
Après une saison disputée à Washington, Donovan McNabb devrait quitter les Redskins pour atterrir aux Vikings, relaye le site de la NFL. La franchise de la capitale aurait accepté de transférer l'ancien quarterback emblématique des Philadelphia Eagles dans le Minnesota et de récupérer un futur tour de draft en échange. La balle serait désormais le camp du joueur. Les Vikes lui auraient proposé un contrat avec un salaire inférieur aux 12,5 millions de dollars qu'il aurait normalement dû toucher chez les Skins en 2011-12.

Saints: Bush vers les Dolphins
Pièce essentielle des New Orleans Saints depuis son arrivée en 2006, Reggie Bush devrait bientôt faire le bonheur d'une autre franchise NFL. Le running-back ultra polyvalent devrait ainsi être échangé dans les prochaines heures aux Miami Dolphins, selon la chaine américaine FOX. Son agent se trouverait d'ailleurs déjà en Floride pour négocier un nouveau contrat. Vainqueur du Super Bowl en 2010 avec la franchise de Louisiane, Bush aura sans doute payé une grave blessure au genou, l'ayant tenu éloigné des terrains pendant la quasi-totalité de la saison dernière.

Saints: Sproles remplace Bush
Les Saints n'auront pas mis longtemps à trouver un remplaçant à Reggie Bush, transféré aux Miami Dolphins. La franchise de New Orleans s'est offert les services de Darren Sproles, qui évoluait aux San Diego Chargers depuis six ans. Le running-back, qui a gagné l'an passé 267 yards au sol et 520 yards en réception avec deux touchdowns à la clé, a expliqué dans un email adressé à l'agence Associated Press qu'il allait signer un contrat de deux ans avec les vainqueurs du Super Bowl en 2010.

Eagles: Kolb à Arizona, c'est fait !
C'était un secret de polichinelle depuis quelques jours, c'est désormais officiel. Barré par Michael Vick pour diriger l'attaque des Philadelphia Eagles, Kevin Kolb a finalement été échangé dans la nuit de jeudi à vendredi du côté des Arizona Cardinals, finaliste du Super Bowl en 2009. Pour parvenir à leurs fins, les Cards auront tout de même fait de gros sacrifices dans l'opération. Le cornerback star Dominique Rodgers-Cromartie fait ainsi le chemin inverse, et sera accompagné d'un futur deuxième tour de draft l'an prochain.

Giants: Burress réintégré
Sorti de prison le mois dernier, après avoir purgé deux ans pour port d'armes illégal, le receveur des New York Giants Plaxico Burress a officiellement été réintégré au sein de la NFL ce vendredi par le commissionnaire de la NFL, Roger Goodell. Le joueur doit désormais trouver un nouveau point de chute pour la saison à venir. Toujours sous contrat avec la franchise new-yorkaise, Burress serait également en pourparlers avec son ancien club, les Pittsburgh Steelers. Note importante: quelle que soit sa destination, il ne pourra commencer les entrainements qu'à partir de jeudi prochain.

Vikings: Rice choisit Seattle
Pro-Bowler en 2009, et agent libre cet été, la star des Minnesota Vikings Sidney Rice a pour le moins surpris son monde mercredi. Le receveur est tombé d'accord avec les Seattle Seahawks, franchise en difficulté ces dernières années mais qualifiée in-extremis pour les playoffs en 2010-11, pour un contrat de cinq ans et la coquette somme de 44 millions de dollars. Il y rejoint sur place un autre ancien joueur des Vikes débarqué dans l'état de Washington, le quarterback Tarvaris Jackson.

Seahawks: Hasselbeck file dans le Tennessee
Agent libre cet été, après 10 ans passés chez les Seattle Seahawks (avec à la clé un Super Bowl, perdu, en 2005), le quarterback Matt Hasselbeck va finalement s'engager en faveur des Tennessee Titans, selon la chaine américaine ESPN. À 35 ans, l'ancienne star de Boston College aura pour mission de former le QB rookie Jake Locker, drafté en avril dernier. Une bien mauvaise nouvelle pour l'ancien titulaire du poste Vince Young, toujours un peu plus sur la sellette.

source: sports.fr
  Forum : Autres Sports · Prévisualisation du message : #392545 · Réponses : 51 · Lectures : 48,467

Davor Suker
Ecrit : 09/07/2011, 21:30:31


Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 998
Inscrit : 02/09/2008
Lieu : PARIS
Membre No. : 3,519


But de ce teigneux et diabolique joueur Nelson Haedo Valdez, le guerrier guarani et surtout quelle erreur de Daniel Alves qui perd un ballon en se faisant bouger physiquement comme un cadet.
On ne parle jamais du Paraguay mais c'est une équipe qui pose toujours des problèmes aux grandes nations surtout depuis l'arrivée de Tata Martino.
Les Brésiliens menés 2-1 sont en très grand danger dans ce match . Ca sent la défaite !!!
  Forum : Football International · Prévisualisation du message : #389330 · Réponses : 455 · Lectures : 233,306

Davor Suker
Ecrit : 09/07/2011, 02:24:56


Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 998
Inscrit : 02/09/2008
Lieu : PARIS
Membre No. : 3,519


je vais juste préciser ma pensée qui en fait abonde dans ton sens.
Concernant la ligne d'ataque. Mon argument est que c'est dommage de prendre Higuain justement plus fairs que les autres pour le mettre sur le banc. Après il est vrai qu'il revient de blessures depuis quelques mois et qu'il existe un risque de rechute surotut vu les conditions climatiques en Argentine du fait de l'hiver austral. je trouve ca dommage de l sélectionner pour l'asseoir sur le banc alors qu'on voit clairement que certains titulaires comme Tevez ont légitimement la tête ailleurs vu leurs problèmes personnels ou de transfert.
Ensuite, la présence de certains joueurs me dérangent quelque peu mais c'est vraiment par gout personnel et non pas parce qu'ils ne sont pas bons. Ils ont à souffrir de cette atmosphère de malaise notoire au sein de la sélection quand ils n'ont pas tout simplement vécu une année cauchemardesque. Assurément si on fait jouer la forme du moment et les jambes des attaquants comme Milito qui a traversé la saison comme un fantome n'y sont pas. Là encore si on le prend autant le relancer directement en pointe ou sa taille et sa protection de balle sont un atout non négligeable surtout dans les matches de Copa America qui sont traditionnellement des matches très physiques avec peu d'espaces surtout contre les "petites nations". Se priver d'un point d'appui comme cela est dommageable.
Et mais c'est vraiment personnel et arbitraire, je ne comprends pas ce que fait Lavezzi en sélection. Il est très bon à Naples c'est un fait mais très sincèrement j'aurai adoré voir un vrai spécialiste à l'aile ou un joueur qui sait éliminer e fructifier son action comme le petit Pablo Piatti par exemple qui a fait des ravages cette saison et dont one ne parle pas du tout. Bien sur Zarate que j'oulie tout le temps avait sa place dans la liste vu son profil d'attaquant de pointe à la vitesse et à la garra sans égal.

En filigrane de mon propos, tu as pu déceler une critique du tout "Européen". Ce n'est pas anodin si les autres sélections recommencent ou continuent à sélectionner dans le pays surtout pour ce genre de compétition. Je ne dis pas que batista aurait du sélectionner que des locaux. Point de mésintelligence sur ce point. Les Argentins européens sont de loin les plus forts et les plus à me^me d'être sélectionner en équipe d'Argentine car on prend les plus forts logiquement et légitimement. Toutefois, il me semble que deux ou trois locaux n'aurait pas juré avec cette sélection et aurait apporté un certain souffle notamment derrière aux postes de latéraux et au milieu de terrain.

Clairement au-delà de mes diatribes contre l'absence de meneur de jeu et donc pour la sélection concernée de Javier Pastore titulaire, on décèle quand même une critique acerbe de la tactique des coachs argentins. Pastore est actuellement le meilleur 10 argentin (Il faudra voir comment on fait jouer Ricky Alvarez qui peut devenir un Kaka argentin en le faisant évoluer dans l'axe et pas à gauche, car je trouve que sur un coté on limite ses possibilités). Batista ne déroge donc pas à la règle et arrive pas séquences à produire moins de jeu qu'une seleccion de Maradona. Un comble pour quelqu'un qui a été champion olympique avec la plupart des joueurs qui sont présents sous ses ordres aujourd'hui.

Pour les dix stricto sensu, je ne faisais que reprendre les noms qu'on entend le plus souvent. Biens ur des joueurs comme D'Alessandro non plus leur place car ils ont un caractère de cochon et ca peut tourner à la pétaudière très rapidement (quoi que c'est déjà le cas). Assurément Pastore est le meilleur dix que l'Argentine peut avoir et il vaut mieux 'utiliser. Il ne s'agit pas de faire un Dix pour faire jouer un dix et s'en laver les mains. Cela mettrait un peu 'odre au milieu ou finalement on demande à des joueurs comme banega et Cambiasso qui se marchent déjà dessus de faire deux roles au lieu d'un. En revenant à la bonne vieille triplette du milieu avec u vrai milieu défensif qu'est mascherano devant la défense, un relayeur pur jus qui fait la pierre angulaire et le lien entre défense et attaque vient preter mains fortes quand on a pas le ballon et le transmet vers l'avant quand on le possède et surtout le di qui inite le tempo et met sur orbite les joueurs de l'attaque. Je parle de ce poste car c'est celui là qu'on veut ùmettre sur Messi le numero dans le dos le prouve car que ce n'est pas son poste ni sa focntion et surtout pas son jeu. Ca lui enlèverait de la pression et ce serait un grand pas collectif il pourrait plus se cocnentrer sur son jeu à droite et non pas sur des rushs de 30 ou 4à mètres depuis la ligne médiane ou son propre camps. cela est forcément voué à l'échec.

Enfin comem tu le soulignes et ce n'est pas la seule sélection ou on voit ce phénomène, à force de ouloir des attaquants mobiles percutants dribbleurs. on a fini par tuer le poste car les attaquants de pointe maintenant savent tout faire, sont partout sauf dans la surface de réparation pour recevoir les centre,s ils sont omniprésents sauf sur le centre pour couper la trajectoire au premier poteau ou fermer le couvercle au deuxième. ca manque d'intelligence de jeu, du fait évidemment que l'équipe ne marche pas bien et que tout le monde voulant bien faire, revient plus bas pour construire.
L'équipe en elle même est loin d'être mauvaise, mais on sent bien qu'il faut u vrai sélectionneur tacticien derrière elle pour qu'elle donne le meilleur, parce que quand elle arrive à combiner et à jouer ca tourne vraiment à la sarabande et à la démonstration bref au rai football. cela est évidemment valable pour le Brésil mais je me fais beaucoup moins de souci pour eux, ils ont un objectif 2014 qui est aussi important que cette Copa et eux ont déjà intégré un certain nombr ede chose qui manque encore à l'Argentine. ils sont plus avancés dans leur construction justement parce qu'ils ont fait place nette ou presque depuis 2010.
  Forum : Football International · Prévisualisation du message : #389210 · Réponses : 455 · Lectures : 233,306

Davor Suker
Ecrit : 09/07/2011, 00:43:23


Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 998
Inscrit : 02/09/2008
Lieu : PARIS
Membre No. : 3,519


J'vais déjà signé un papier en janvier sur l'importance de cette Copa America en Argentine, la pression sur la sélection à la maison sans titre depuis 1993, sur Batista qui a gagné des titres olympiques avec une génération donnée et surtout surtout sur Messi, meilleur joueur du monde qui n'a JAMAIS rendu à son pays d'origine, toute la passion, l'admiration et la fierté qu'éprouve son pays pour lui. Il est victime du syndrome du joueur qui n'est pas prophète en son pays, il ne fat jamais oublié que contrairement à tous les autres joueurs argentins, lui n'a jamais joué dans le championnat argentin. Cela a une énorme incidence dans le coeur des fans car ils ne l'ont pas vu sur les terrains argentins à part en sélection ce qui réduit d'autant plus les occasions de le voir et amplifie en milliers de tonne les regards et la pression sur lui.

Toutefois, ce n'est pas la fate de Messi si l'Argentine passe au travers. Je vais rapidement expliquer tout cela avec des arguments que vous autres fans de football avez sans doute déjà compris ou entendus.

Je le dis tout net. ce serait rendre le meilleur service à la sélection argentine si le Costa rica la battait et mettait fin à cette mascarade car croyez moi la moitié de l'quipe d'Argentine n'est pa sdu tout concerné parce qui se passe entre la fatigue, les négonations de contrat et les rumeurs insistantes de transferts. Autant des joueurs comme Romero Aguero Messi Lavezzi ou Mascherano sont concernés autant le reste n'est pas dedans du tout et ca se voit clairement.
cela évitera à toute une nation de voir cette équipe se faire rosser comme à la Coupe du Monde face à de vraies équipes comme le Chili, 'Uruguay ou le Brésil.

1/ le premier appelé à la barre demeure évidemment Sergio Batista. Il a faux sur toute la ligne, il a emmené des joueurs fatigués, démotivés, beaucoup n'ont absolument rien à faire en sélection car il faut préparer l'avenir et être compétitif, le véritable objectif de l'Argentine c'est cette Copa America. Bien. Autant donc sélectionner les joueurs les plus en forme, sélectionner des argentins du championnat aussi qui eux se donneront à 100% sous ce maillot. On a reproché des milliards de choses à Maradona, mais peut être n'avait il pas tort lors qu'i a fait une liste ou il a renouvelé la génération changé pas mal de choses. IL s'est trompé dans sa composition et dans sa mégalomanie mais il me semblait sur un meilleur chemin que Batista qui n'est pas un meneur d'hommes aussi charismatique de Maradona; ca se voit. Son groupe de 23 joueurs argentins manquent clairement de spécialiste du poste et surtout beaucoup de joueurs ne sont que des doublons et n'apportent pas une diversité stratégique suffisamment grande. Certains joueurs n'ont pas leur place dans ce groupe non pas aprce qu'ils ne sont pas bons mais parce qu'il faut faire des choix et privilégier d'autres profils. L'Argentine a un vivier phénoménal en Europe comme au pays. Des Lavezzi des Higuain, des Banega je peux en citer des dizaines, cela n'a pas d'intérêt un PIpita encore convalescent autant le laisser au Real Amdrid s'il n'est pas à 100% ce n'est pas raisonnable et j'espère qu'il ne se blessera pas. Surtout Il est absolument scandaleux pour un sélectionneur de l'Argentine de se priver de meneur de jeu dans son 11 de départ et d'ne emporter un seul dans son groupe de 23 joueurs. Proprement inconséquent. C'ets le véritable problème de l'Argentine ces derniers temps. Cette équipe, cette sélection est faite construite et adaptée historiquement pour jouer avec un meneur de jeu, un véritable 10. Le meilleur joueur du monde MEssi n'est pas un 10. Depuis quand n'a t il plus brillé e équipe d'Argentine, depuis 2006. Aujourd'hui il manque un joueur qui était là à cette époque: Riquelme. Le meilleur 10 à l'ancienne en activité. Depuis la disparition de ce joueur Messi est moins fort en sélection. Preuve qu'il n'est pas un meneur de jeu. AU Barca c'est Iniesta , en Argentine c'était Riquelme. San scela ton meilleur joueur ne peut pas briller, ce n'est pas à lui de créer le jeu, MEssi c'est le joueur qu'on met sur orbite pas celui qui se met sur orbite ou qui créer l'orbite. Pastore est la solution à court terme, mais je tiens juste à signaler que dans un championnat voisinles meilleurs 10 sont argentins. ce championnat c'est le Brasileirao ou des Dario Conca, Andres D'Alessandro et Matias Defederico font ou faisaient la pluie et le beau temps. Aucun de ces joueurs ne sont l. Preuve que le sélectionneur ne fait pas son travail. Point. $

2/L'effectif notamment derrière est trop vieux, usé et n'a plus les moyens de rivaliser avec les meilleurs mondiaux. IL faut arrêter avec des joueurs comme Zanetti, Milito voire même Burdisso. A croire qu'il n'y a pas de défenseurs en Argentine. je ne dirai rien de 'erreur de casting Rojo qui n'avait rien à faire das la la liste élargie je demande une sélection de 23 argentins pour la Copa America. Je ne suis pas même pas sur que les Argentins eux même savaient où évoluait ce joueur. Devant trop d'embouteillage , de doublons, pas de spécialistes du poste. bref un joyeux bazar qui deveint un radeau de la méduse au fur et à mesure et l'ambiance se fait sentir. Il faut vraiment passer à autre chose essayer d'autres joueurs comme l'autre frère Burdisso, installer des défenseurs comme Otamendi Garay plus jeunes qui jouent aussi dans des clubs de haut niveau avec des locaux comme Caruzzo de Boca Juniors ou Cahais du Racing. A gauche des joueurs comme Emiliano Papa, ou surtout le jeune Monzon qui va jouer à Nice en L1 un championnat défensif et tactique aurait eu leur place plutôt que Rojo. Certes une défense jeune fait beaucoup plus déerreurs mais elle apprendra plus vite et il ne faudra pas la changer en catastrophe quand mes plus vieux arrêteront. Les défenseurs cités là ont déjà uen très grande expérience du haut niveau européen et sud américain.

3/ Tactiquement, l'équipe d'Argentine est très mal faite et disposée. Il faut faire une vraie équipe offensive avec une arrière garde solide et rapide. Soit un 442 avec un milieu en losange qui travaille ensemble. Soit un véritable 433 avec un milieu à 3 avec un véritable milieu défensif un relayeur et un 10 derrière le milieu à 3 qui doit se replier quand on perd le ballon. Dans les deux cas,il faut un vrai meneur qui sait se rend disponible bouge le ballon et construit pour alimenter les attaquants. Un joueur comme Dario Conca, Pastore, Maxi Moralez ou même un Aimar vieillisant sont d'une utilité crucial dans ce genre de schéma. L'Argentine n'est pas une sélection à batir avec un trivote, elle doit avoir le ballon et l'utiliser au mieux.

4/ le trident offensif est très mal agencé. Dans la triplette d'attaque, un joueur comme Tevez (qui n'a pas vriament la tête à jouer en ce moment d'ailleurs) est meilleur en pointe qu'à gauche. C'est de notoriété publique je préfère meêm voir Aguero à gauche que Tevez qui pèse beaucoup sr les défenses adverses avec son physique et son volume de course ahurissants. Dans une triplette de la sorte, on se dirige clairement vers une attaque Di maria à gauche, Tevez en pointe (Aguero en joker en pointe) et Messi à droite. Aec une configuration comme celle là, l'Argentine sera beaucoup plus dangereuse surtout en contre pour prendre de vitesse l'adversaire. Je serai aussi d'avis de sélectionner d'autres types d'attaquants, plus grands ou puissants à la Palermo comme Maxi Lopez de Catane qui a été très bon ou Boselli.

5/ L'Argentine en attend beaucoup trop de Messi de toute façon. Il n'a pas été élevé à l'école argentine ou effectivement les joueurs au dessus du lot, on l'habitude de prendre leur responsabilité, ont un caractère une garra qui fait qu'ils peuvent faire basculer le match juste à l'orgueil. C'est ce que cristiano ROnaldo a que Messi ne possède pas. Si l'équipe plonge il ne pourra pas la faire surnager la porter sur ses épaules come le portugais ou pour prendre des exemples argentins, des gars comme Maradona, Riquelme Batistuta ou même Palermo qui ont sauvé l'Argentine à maintes reprises en inscrivant des buts décisifs. Messi n'est pas capable de ca en sélection justement pacre qu'on veut trop faire l'équipe en fonction de lui. Or il n'est pas habitué à ce qu'on fasse une équipe autour de lui, il a été formé fondu dans une théorie et une pratique du collectif: le football total. Pekerman est le seul sélectionneur à avoir compris qu'une équipe d'Argentine forte avec de vrais leaders était le meilleur moyen d'avoir le meilleur de ce joueur. MOns de Messi plus de cohésion. Ce n'est pas un hasard si le but salvateur contre la Bolivie émane d'Aguero grand habitué des ambiances bouillantes sud américaines qui jouit d'une très bonne entente avec Messi. Un élément important à méditer....

6/ On ne peut pas produire avec aussi peu de manieur de ballon véritable. Une élection comme l'Argentine ne peut pas seulement se contenter d'avoir le ballon ou pire encore de laisser le ballon à l'adversaire. Cette équipe peut compter sur suffisamment de techniciens et de manieurs de ballons purs pour créer du beau jeu, du vrai jeu quelque soit l'adversaire; l'extrême pauvreté des matchs des argentins dans le contenu, les occasions et la manières s'expliquent par les raisons qui sont citées ci dessus mais également apr le fait qu'il n'y a pas d'alchimie technique au milieu. Tous les joueurs argentins du milieu et de l'attaque sont de très bons joueurs de très bons techniciens Messi Aguero en tête Banega en temps normal n'est pas en reste. Mais il ne reste pas moins que cela ne fonctionne pas. Les Argentins ne se trouvent pas techniquement selon moi car ils manquent de vrais manieurs de ballons dans la phase de construction un numero 10 oui mais surtout un vrai milieu de terrain autour qui est concu pour avoir le ballon, qui sait l'utiliser. Il n'est pas là pour juste récupérer le ballon et le refourguer aux attaquants jugés surdoués qui peuvent selon les dires et le splans de Batista éliminés les 5 ou 6 joueurs adverses et marquer. Il faut une vraie injonction directe, le contre emploi d'un Banega , un Cambiasso épuisé qui a paru dépasser. Un vrai échec du milieu alors que Dieu sait que l'Argentine pourvoit des talents énormes. De jeunes talents qui explosent ou vont exploser au fur et à mesure. Le dernier en date Ricardo Alvarez pourrait ravir ce poste d'ailier gauche et surtout meneur de jeu.


7/ La sélection est dans une phase de transition également, on voit bien que les anciens ont du mal. le clash Messi Burdisso symbolise la fracture entre les anciens et les jeunes, entre les anciens locaux et les Européens pur jus parti très tôt du pays. Une fracture consommée et des rivalités notoires netre les joueurs plébiscités, et sans doute jalousés comme Messi, Aguero ou Tevez et les autres membres de l'équipe qui sont considérés en amrge apr els médias et les observateurs et qui estiment que les stars ne s'investissent pas assez. Autant dire qu'une élimination au premier tour ferait vraiment tache et donnerait lieu à de véritables règlements de comptes. on peut aussi penser que certains joueurs dans ce cas de figure ne remettrait pas les pieds en seleccion. Nous somes quand près d'un accident industriel et cela n'est jamais par hasard. Cela viendrait sanctionner une sélection qui a fait depuis 4 ou 5 ans ans de mauvais choix à plusieurs niveaux.


8/ La Copa America intervient en find e saison avec des joueurs notamment européens pour les grandes sélections qui n'ont plus de gaz et qui n'avancent plus après une saison très longue surtout au moment ou beaucoup sont en vacance ou reprennent à peine le chemin de l'entrainement pour la Ligue 1 par exemple. Cette compétition est toujours aussi mal placée dans le calendrier international et parait toujours aussi inutile surtout que le changement d'hémisphère et la avec l'hiver austral ne facilite pas les performances des grandes sélections "européennes des grandes sélections sud-américaines.


A 3 ans de la Coupe du Monde chez le Grand Frère ennemi brésilien, un camouflet à domicile en Copa America ferait vraiment pale figure et plongerait le football argentin dans une crise sans précédent qui voit déjà un de ses deux géants River Plate couler corps et bien en Seconde Division à force de mauvaise gestion, de querelles intestines et de corruption. Malheureusement pour la sélection qui n'est pas vraiment en condition, c'est plus qu'une simple compétition continentale et on est au delà d'une victoire ou une défaite . Cette Argentine là chauffée à blanc n'acceptera pas de se faire sortir de sa COpa America qui voyait brandir la Copa à l'unisson de ces joueurs.
  Forum : Football International · Prévisualisation du message : #389199 · Réponses : 455 · Lectures : 233,306

27 Pages V   1 2 3 > » 

New Posts  Sujet ouvert (nouvelles réponses)
No New Posts  Sujet ouvert (pas de nouvelle réponse)
Hot topic  Sujet chaud (nouvelles réponses)
No new  Sujet chaud (pas de nouvelle réponse)
Poll  Sondage (nouveaux votes)
No new votes  Sondage (pas de nouveau vote)
Closed  Sujet fermé
Moved  Sujet déplacé