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Planete Real Madrid _ Divers _ Parlons de l'histoire du Real Madrid

Ecrit par : Redondo 29/04/2012, 18:19:07

J'ai vu que dans le topic "Post du mois", c'est parti un peu HS donc je crée un topic pour parler de l'histoire du Real Madrid. Ca permet aussi aux petits jeunes du forum de decouvrir un peu plus l'histoire du Real à travers des saisons, des matchs, des joueurs etc ...
On avait déjà un topic de ce genre il y a quelques années mais il doit être au fin fond du forum.

CITATION(realmasha @ 29/04/2012, 16:17:55 ) *
A partir du départ de Makelele (été 2003), on a eu une équipe type avec un double pivot Guti - Beckham. C'était la mise en oeuvre totale du plan de Perez "Zidanes Y Pavones". C'était très beau tant que physiquement les 4 de devant se replaçaient relativement bien pour boucher les trous (Raul servait de bouche trou, et se retrouver à jouer partout...), mais au bout de 6 mois c'était mort et en février / mars 2004 on commence à tout perdre. On eu des matchs superbes tant techniquement on pouvait surpasser n'importe qui (les ouvertures de Becks au milieu, qui jouait comme un Quaterback, c'était nickel pour Ronaldo, et ça permettait aussi de jouer à fond sur le côtés. )

Revoir par exemple à ce propos le classico à Barcelone où l'on s'impose, notamment avec un but d'anthologie:
transversale de Zidane vers Beckham, transversale de l'anglais vers R. Carlos, but de Ronaldo, le tout en quelques secondes.

Mais c'était évident que sans banc de touche (c'est le cas de le dire...), et sans véritable récupérateur physique et sans vraie défense centrale (Helguera / Pavon, que c'était faible, le pire étant quand on a fait jouer Meija qui a même chialé après avoir été remplacé au bout de 20 minutes de jeu où on prend 3 buts).

Donc au bout de 6 mois, plus de jeu, plus de défense : élimination ridicule en LDC, perte de la Coupe du Roi, et on termine le championnat épuisés sur 5 défaites consécutives si je me souviens bien. Ce furent des mois magiques. Rarement vu une équipe couler aussi irrémédiablement.

Et Perez qui avait osé faire une réunion avec les joueurs un dimanche matin pour leur rappeler les valeurs du Real Madrid. Alors qu'il était le principal responsable de cette débâcle....

L'année suivante Perez essaie de corriger légérement ses erreurs, mais prend soit des mecs moyens (Garcia, Gravesen...Pas mauvais mais limités), soit continue dans sa folie des grandeur (Owen, bon sur le terrain, mais foncièrement utile sur le long terme, il termine la saison titulaire à la place de Figo -passage en 4-3-3, et part l'été suivant...).


Ce n'était pas Meijia, c'était Ruben, un blond, je me rappelle de ce match horrible, c'était à Seville, Madrid était completement débordé ce jour là, c'était de la folie, le score s'était soldé sur un 4-0 ou 4-1 je ne sais plus.

Ecrit par : Muntari20 29/04/2012, 18:45:33

En parlant des joueurs horribles, ce Thomas Gravesen je crois que c'est le pire à avoir porté le maillot du Real loin devant Faubert.

Au niveau des coachs, la palme revient à Camacho qui quitte le navire au bout de 2 semaines pour un problème de feeling dans le vestiaire. Je ne sais même pas combien de matchs il a ''coaché''.

Le match qui m,a le plus décu avant Alcorcon c,était ce match de demi-finale de coupe du Roi contre Saragosse (quadruplé de Diego Milito) qu'on perd 6-1 à l,aller et il nous faut ensuite une remontada. On gagne au retour 4-0 mais c'est pas suffisant. Je crois que ce match a marqué la fin de cette époque galactique.

Ecrit par : Souly 29/04/2012, 19:08:51

CITATION(Muntari20 @ 29/04/2012, 19:45:33 ) *
En parlant des joueurs horribles, ce Thomas Gravesen je crois que c'est le pire à avoir porté le maillot du Real loin devant Faubert.

Au niveau des coachs, la palme revient à Camacho qui quitte le navire au bout de 2 semaines pour un problème de feeling dans le vestiaire. Je ne sais même pas combien de matchs il a ''coaché''.

Le match qui m,a le plus décu avant Alcorcon c,était ce match de demi-finale de coupe du Roi contre Saragosse (quadruplé de Diego Milito) qu'on perd 6-1 à l,aller et il nous faut ensuite une remontada. On gagne au retour 4-0 mais c'est pas suffisant. Je crois que ce match a marqué la fin de cette époque galactique.

Gravesen c'est juste incroyable. Il a fait 2-3 bons match en LDC et il se retrouve titulaire au Real. Il avait rien dans le crane ce mec, il gueulait tout le temps pour rien. Et tout le monde se rapel de sa "baston" avec Robinho MDR.
Et cet aller/retour contre Saragosse quel souvenir. Je me souviens même de la Une de Marca avec Ronaldo et il y'avait un titre qui pulvérisait l'équipe. Et puis ce retour avec 3 buts en 15 minutes, une euphorie de dingue mais qui au final malgré le but de Carlos n'a servi a rien. De belles emotions en tout cas tongue.gif

Ecrit par : realmasha 29/04/2012, 19:20:52

CITATION(Redondo @ 29/04/2012, 19:19:07 ) *
J'ai vu que dans le topic "Post du mois", c'est parti un peu HS donc je crée un topic pour parler de l'histoire du Real Madrid. Ca permet aussi aux petits jeunes du forum de decouvrir un peu plus l'histoire du Real à travers des saisons, des matchs, des joueurs etc ...
On avait déjà un topic de ce genre il y a quelques années mais il doit être au fin fond du forum.



Ce n'était pas Meijia, c'était Ruben, un blond, je me rappelle de ce match horrible, c'était à Seville, Madrid était completement débordé ce jour là, c'était de la folie, le score s'était soldé sur un 4-0 ou 4-1 je ne sais plus.


T'es sur que c'était Ruben? Ptin j'étais resté sur Meija, mais ça fait déjà bientôt 10 ans...Le pire ce jour là, c'est que c'est pas ce jeune (que ça soit Meija ou Ruben) qui était le plus responsable de la branlée. Y'avait strictement rien de bon dans l'équipe, la plus part des galactiques étaient morts et les montées de Salgado et R. Carlos empêchaient tout alignement défensif...C'était pour moi une des fois où même les plus "adorateurs" de Perez (il jouissait, et jouit toujours d'ailleurs, d'une aura énorme à cause ses stars qui font réver et de la LDC 202) ont pu voir combien sa gestion était néfaste pour l'effectif avec joueurs pas au niveau (pas de vraie "classe moyenne" à cause du départ des Make, McManaman, Flavio, etc) et des entraîneurs fantoches.


.......

Pour Gravesen je serait moins dur que vous. Le mec quand il est arrivé, le poste de milieu défensif n'existait tout simplement pas. C'était le double pivot Guti - Becks, et Cambiasso avait déjà été vendu depuis quelques temps. Quand il est arrivé, il a fait plusieurs mois plutôt bon.

C'est pas un joueur académique (assez violent, grande gueule, dur sur l'homme, il courrait d'ailleurs avec les bras écartés en permanence pour prendre tout ce qui bouge), mais qui ne ratait aucune passe et faisait un pressing constant (encore une fois, quelque chose qui n'existait pas du tout sans lui, l'adversaire rentrait comme dans du beurre.). Il a d'ailleurs eu plusieurs ovations du Bernabeu, ceux qui ont vu les matchs se souviendront notamment des applaudissements à chacune de ses récupérations (il faisait une dizaine de récup' par match...le seul de l'effectif capable de le faire).

Donc bon, Gravesen ça va au delà de la "gravesihna" et des interventions musclées. Capello n'en voulait pas tout simplement parce qu'il avait déjà choisit M. Diarra comme titulaire indiscutable, et ne voulait pas d'une grande gueule comme cela dans son équipe. Il voulait aussi quelqu'un qui puisse associer physique et technique, et c'était forcément pas Gravesen.

Ecrit par : crapule 29/04/2012, 19:21:41

Franchement Gravesen c'est lantipode de Zidane question style et toucher de balle mais pour moi il était de loin supérieur à un joueur comme Pablo Garcia. Il a quand même eu le mérite d'inventer la Gravesinha !

Je le trouvais presque attachant. invisio2.gif

Ecrit par : Madridista For Life 29/04/2012, 19:55:45

Ah la la les Galactiques 1. En fait c'était une "équipe-type" ça. Le genre d'équipe-type qu'on fait à la fin d'une compétition (équipe-type de la Ligue des Champions, équipe-type de la FIFA World Cup...) et qui ne comporte que des joueurs offensifs à part le gardien et la charnière centrale. Des équipes qui sont belles et qui font rêver... Tant qu'elles restent sur le papier!!! Je me rappelle de Guti et David Beckham en train de jouer les récupérateur-relayeur c'était vraiment n'importe quoi. Beckham dont je fus un vrai fan n'a jamais été exploité au maximum de ses capacités vu qu'il y avait Luis Figo à son poste..

Et je me rappelle après le licenciement ( rage3.gif ) de Vicente Del Bosque c'est Carlos Quieroz qui a pris les rênes et ce fut le début de la fin.. Non mais Ivan Helguera et Francisco Pavon en défense centrale c'était une grosse blague. Je me rappelle avec mes cousins on se foutait de la gueule d'Helguera et on se tapait des barres car on avait remarqué qu'il était impliqué sur la plupart des buts qu'on prenait. Comment il a fait pour se retrouver en sélection lui? mortdr.gif . Quand à Pavon no comment ph34r.gif .. "Zidanes y Pavones" c'est ça? Mais bien sûr...

Et que dire de la façon lamentable dont le club s'est débarassé de Fernando Morientes. L'année d'après il va en finale de C1 avec Monaco et en nous éliminant au passage. Un peu comme Arjen Robben et Wesley Sneijder en 2010.. Bravo Florentino.. Pour accumuler les gaffes y a pas mieux.. Aujourd'hui ça me fait bien rire mais pas à l'époque.

Sinon au rayon des erreurs de recrutements y a de quoi s'marrer.. Michael Owen pas mauvais mais on en avait pas besoin.. Robinho le soit disant nouveau Pelé, il a été bon mais quand je lisais nouveau Pelé à l'époque je m'attendais à des trucs de dingue lol. Des fois on se plaind des blessures de Robben mais que dire de Jonathan Woodgate alors? Mdr'. Qu'est ce qui s'est passé dans la tête de l'équipe technique, de la cellule de recrutement et des dirigeants pour en arriver à recruter un gars qui sortait d'une saison blanche? Y en avait pas UN dans tout le lot pour voir l'arnaque??? Non mais sérieux...

Et sans parler de ces nombreux canteranos soit disant futures stars du ballon rond : Miguel Torres, Javier Portillo, Alberto Bueno, Adrian Gonzalez Morales, Pavon (qui au passage a évolué à Arles-Avignon l'an passé avec le succès que l'on sait..)... Quand on regarde ce par quoi on est passés on réalise que c'est vraiment pas facile de supporter le Real.

Ecrit par : manuleboss 29/04/2012, 19:55:52

CITATION(Redondo @ 29/04/2012, 19:19:07 ) *
Ce n'était pas Meijia, c'était Ruben, un blond, je me rappelle de ce match horrible, c'était à Seville, Madrid était completement débordé ce jour là, c'était de la folie, le score s'était soldé sur un 4-0 ou 4-1 je ne sais plus.



Il était pas si mauvais que ça en plus Ruben Gonzalez (il joue à Osasuna maintenant) ... en 2007 quand manchester united avait supervisé ezequiel garay à Santander les recruteurs avaient été impressionnés par Ruben mais ils avaient pas donné suite, ils ont privilégié des joueurs de chez eux au final.

Sinon Gravesen beaucoup de gens se moquaient de lui, à juste titre parfois, mais c'était le seul dans l'équipe à se battre autant pour récupérer le ballon il avait quand même du mérite et techniquement il était pas si mauvais.

Je me rappel aussi quand Perez a acheté la doublette Pablo Garcia et Carlos Diogo ces deux là au final ils ont servis à rien quel gachis --'

Ecrit par : Araa 29/04/2012, 20:02:26

Je vous propose de parler aussi un petit peu de 2000-2003 avant les départs de del bosque,makelele,hierro et le reste histoire de nous rappeler aussi les bons moments avant de sombrer =)
Et aussi pourquoi pas remonter un petit peu plus à l'époque de Redondo.

Ecrit par : Raiden 29/04/2012, 20:04:22

Et Cassano... Un fiasco ce mec même s'il avait un talent extraordinaire.

Je me souviens aussi de Raùl Bravo laugh.gif En 2004-2005 contre la Juve en 8ème de C1 ( victoire 1-0 au Bernabéu grâce a un but de Helguera si mes souvenirs sont bons ), Salgado se blesse et on a personne sur le banc pour jouer arrière droit alors on confie cette tâche a Raùl Bravo qui se fait humilier ce soir là laugh.gif

Ecrit par : Araa 29/04/2012, 20:07:45

CITATION(Raiden @ 29/04/2012, 21:04:22 ) *
Et Cassano... Un fiasco ce mec même s'il avait un talent extraordinaire.

Je me souviens aussi de Raùl Bravo laugh.gif En 2004-2005 contre la Juve en 8ème de C1 ( victoire 1-0 au Bernabéu grâce a un but de Helguera si mes souvenirs sont bons ), Salgado se blesse et on a personne sur le banc pour jouer arrière droit alors on confie cette tâche a Raùl Bravo qui se fait humilier ce soir là laugh.gif

N'empeche pour Cassano,je me dis que s'il avait trouvé un bon coach qui sache comment sublimer les joueurs(je ne dis pas que capello est un mauvais coach),il aurait pu faire de grandes choses à Madrid.
A l'image de la transfomation de benz.Je regrette qu'on ne lui ait pas accordé plus de temps.

Ecrit par : Souly 29/04/2012, 20:09:16

CITATION(Raiden @ 29/04/2012, 14:53:12 ) *
Le Clasico qu'on perd 3-0 au Camp Nou en 2004-2005, je me souviens que Guti jouait comme MDF, Beckham était relayeur, et devant c'était Zizou, Figo Raul et Ronaldo.

Beckham jouait relayeur, il n'a jamais joué directement devant la défense. wink.gif

J'avait l'impression que c'était le contraire, Guti en relayeur et Becks en mdf mais je me trompe peut etre.

Pour la défense, on se plaint un peu aujourd'hui mais c'est vrai que quand ont pense a Helguera,Mejia,Raul Bravo... on peut s'estimer heureux tongue.gif

Ecrit par : realmasha 29/04/2012, 20:23:36

CITATION(Souly @ 29/04/2012, 21:09:16 ) *
J'avait l'impression que c'était le contraire, Guti en relayeur et Becks en mdf mais je me trompe peut etre.

Pour la défense, on se plaint un peu aujourd'hui mais c'est vrai que quand ont pense a Helguera,Mejia,Raul Bravo... on peut s'estimer heureux tongue.gif


C'était un double pivot, les deux faisaient les deux. Guti jouait un peu plus bas.

Pour Raul Bravo, c'était un joueur de club que j'aurais bien aimé garder. Contre la Juve il avait rien pris au contraire. Pour un back gauche, il avait bien assuré pendant le match (c'était un coup d'une fois dans une saison...). Pour un remplaçant ça allait. C'est plutôt le système de jeu et l'absence de titulaires au niveau qui faisait défaut.

Pour 2000-2003, l'impression qui reste c'est surtout un effectif plus cohérent, équilibré. Les stars (Figo, puis Zidane), avaient vraiment un poste qui leur aillait. A partir de 2003 (dès l'arrivée de Ronaldo), c'était déjà plus aproximatif. L'arrivée de Ronaldo mettait Raul parfois quasi milieu gauche pour conserver l'équilibre.
R9
R7
Z5 F10.


Makelele avait déjà un taf de ouf pour compenser tous ces offensifs...Finalement hormis la CL 2002, c'est le championnat de 2001 qui fut très bien, globalement bien maîtrisé, alors que celui de 2003 on le termine sur les rotules.

Ecrit par : Madridista For Life 29/04/2012, 20:35:17

Je me souviens des clasicos face au Barça de Franck Rijkaard. Putain ce que Ronaldinho faisait à Salgado et Helguera.. Les pauvres...

Sinon je me rappelle à cette époque entre Figo, Zizou et Roberto Carlos on avait l'embarras du choix pour les coups franc! Il me semble quand même que ça se jouait souvent entre Figo et Roberto Carlos. Puis quand Beckham est arrivé c'était soit lui soit le latéral Brésilien.

En tout cas le Real qui me fait vibrer c'est celui de la fin des années 90 et le début des années 2000. Il coincide avec les plus belles années de Raul, à l'époque on surnommait notre équipe le "Raul de Madrid". Qui ne se rappelle pas de la fameuse talonnade de Fernando Redondo face à Manchester avant de donner un caviar à Raul? Ah la la le bon vieux temps..

Mais entre 1998 et 2003 on a toujours été performants sur la scène Européenne rien à voir avec ce qui s'est passé la plupart du temps ces dernières années. Par contre en Liga on était loin de tout écraser et je ne parle même pas de la Copa. Pourtant en C1 on battait régulièrement des grosses pointures c'était nous les boss. En 98 on bat le Borussia Dortmund tenant du titre en demi-finales et on remporte le trophée contre la Juve de Didier Deschamps et Alessandro Del Piero. Je me rappelle elle me faisait peur cette équipe ils étaient vraiment forts la Juve.

En 99 on se fait éliminer en quarts par le Dynamo Kiev mais ne vous fiez pas à leur nom! A cette époque ils avaient pas une équipe de quiches même si on aurait du passer quand même j'ai eu du mal à digérer ça..

En 2000 on remets ça! laugh.gif .. Après avoir éliminé Manchester United et le Bayern, on écrase Valence en finale (3-0)! happy.gif

En 2001 on retrouve enore le Bayern en demi mais cette fois on se fait sortir et c'est eux qui battent Valence en finale aux tirs aux buts..

Et puis en 2002! Le Real qui m'a le plus impressionné personnellement! On élimine le Bayern en quarts, le Barça en demi et on bats Leverkusen en finale!!!! Personne n'a oublié ce but de Zizou je pense.

Et dire qu'en 2003 on était pas loin!! On perd en demi-finales contre la Juve sur un score serré. Arrrrrr' je me rappelle encore de certains loupés de Ronaldo! Si on les avait mis.. Bon après cette saison là vous connaissez la suite! Eclair de génie de Pérez qui se débarasse de Del Bosque et bonjour les ennuis...

Ecrit par : realmasha 29/04/2012, 20:44:39

En 2002 on était impressionnant, sauf en finale je trouve. Le Bayer nous domine pendant les 3/4 du match, Iker nous sauve 4/5 fois à son entrée...C'était magique grâce à Zidane et le club avait l'exp des grands rendez-vous.

Pour les coups francs c'était selon le feeling. Avant l'arrivée de Beckham Figo en prenait 90% et laissait ceux de loin à R. Carlos. Beckham en prenait beaucoup, mais ça combinait aussi. C'est déjà arrivé d'avoir Figo, Beckham et R. Carlos derrière le ballon, et même ZZ des fois. A l'époque on était bien plus dangereux sur ces phases de jeu car on avait des tireurs qui tiraient de manière différentes alors que CR7 c'est identique à chaque fois. De plus on faisait plus de coups francs indirects, actuellement au Real ça n'existe même plus.

Ecrit par : Raiden 29/04/2012, 20:51:33

Contre la Juve en 2003 y avait moyen de passer. On est mené 3-0 au match retour après avoir gagné 2-1 au Bernabéu, Zizou marque le 3-1 et quelques minuets avant Figo avait raté un Penalty. C'est vrais que c'est rageant.

La rage c'est aussi quand on perd le clasico en 2003-2004 au Bernabéu 1-2 alors qu'on rate des buts a la pelle et que le Barca marque sur les 3-4 occasions qu'ils ont eu.


Ecrit par : Madridista For Life 29/04/2012, 21:10:21

CITATION(Raiden @ 29/04/2012, 21:51:33 ) *
Contre la Juve en 2003 y avait moyen de passer. On est mené 3-0 au match retour après avoir gagné 2-1 au Bernabéu, Zizou marque le 3-1 et quelques minuets avant Figo avait raté un Penalty. C'est vrais que c'est rageant.

La rage c'est aussi quand on perd le clasico en 2003-2004 au Bernabéu 1-2 alors qu'on rate des buts a la pelle et que le Barca marque sur les 3-4 occasions qu'ils ont eu.


Merci Raiden! Tu viens de résoudre une grande énigme! A chaque fois que je pense à cette demi-finale perdue contre la Juventus l'image de Figo me vient en tête et j'ai jamais su pourquoi. Bah maintenant le mystère est résolu laugh.gif

Ce qui est frappant c'est qu'à cette époque on était capables de se sublimer les soirs de grands matchs mais on manquait cruellement de régularité. On s'est souvent retrouvés décrochés pour la course au titre en Liga alors qu'on était toujours en lice pour la C1. Quand le titre était quasiment plié on misait notre saison sur la C1 et ça nous réussissait à l'époque. Et la Liga était plus interessante avec un Valence très très fort (3 finales de suite de C1 et toutes perdues..). En 2002/2003 on est à la lutte au titre toute la saison avec la Real Sociedad de Reynald Denoueix où joue un certain Xabi Alonso (je crois qu'il est même capitaine). On est finalement champions. C'est autre chose que la Liga d'aujourd'hui qui se résume à un duel Real-Barça et où on peut plus faire le moindre match nul sans craindre que le titre soit perdu...

Sinon j'aurais bien aimé connaître la Quinta Del Buitre, Juanito et les fameuses remontadas de l'époque..

Ecrit par : realmasha 29/04/2012, 21:11:20

CITATION(Raiden @ 29/04/2012, 21:51:33 ) *
Contre la Juve en 2003 y avait moyen de passer. On est mené 3-0 au match retour après avoir gagné 2-1 au Bernabéu, Zizou marque le 3-1 et quelques minuets avant Figo avait raté un Penalty. C'est vrais que c'est rageant.

La rage c'est aussi quand on perd le clasico en 2003-2004 au Bernabéu 1-2 alors qu'on rate des buts a la pelle et que le Barca marque sur les 3-4 occasions qu'ils ont eu.


Contre la juve on maitrisait rien au retour, il y avait un différence de maîtrise énorme. On a quelques occasions (un cf de zidane que Bufon sort miraculeusement notamment), mais globalement c'était normal que la juve passe je trouve.

Ecrit par : Araa 29/04/2012, 22:01:39

En souvenir du bon vieux temps biggrin.gif
http://www.youtube.com/watch?v=eBnMyCenNow

http://www.youtube.com/watch?v=k03g84PerII&feature=related

Vous me rendez vraiment nostalgique la . =)

@Madridista For Life
J'aimais bien aussi le deportivo de roy makaay,tristan ,naybet et j'en passe.
La liga était quand même bien plus compétitive.

J'ai aussi beaucoup aimé la liga 2006-2007,les remontadas à couper le souffle( A défaut d'avoir connu la Quinta Del Buitre,on a eu quelques remontadas vraiment pas mal du tout),l'égalité parfaite de points avec le barça,et surtout Seville qui était juste derrière en ambuscade et qui a tenu bon jusqu'à la fin.


Pour le fameux pénalty raté de figo,je m'en souviens comme si c'était hier,je regardais le match avec ma cousine, pas vraiment fan de foot,mais qui n'avait rien à foutre,elle s'amusait à me taper sur les nerfs et me stresser comme pas possible.

Ecrit par : Heldan 30/04/2012, 01:42:37

y a un matche, que j'ai en mémoire mais je n'arrive pas à me souvenir contre qui c'étais...

J'avais sauté partout! on était mené 1 0 et là Coup Franc de Beckham... but! égalisation!
et quelques minutes apres Coup Franc, cette fois ci c'est R.Carlos! matche ou on avait bien galéré je crois.
Mais heureusement nos tireurs nous avaient rapporté les 3 pts

Ecrit par : Raiden 30/04/2012, 01:50:15

Ce serait pas contre Cadix en 2005-2006 quand RC3 égalise sur CF suivis de Beckham qui marque aussi sur CF avant que Robinho ne viennent mettre un 3ème but d'un superbe lob avec un 3-1 comme score final ?

Ecrit par : Kola 30/04/2012, 02:19:11

Ce fameux match retour contre Saragosse en copa wub.gif , on leur fout une pression de malade en menant 3-0 après 10 min de jeu dommage qu'on finit le match sur un 4-0 j'aurais voulu voir la geule des joueurs de Zaragoza a 5-0 ! biggrin.gif

Ecrit par : realmasha 30/04/2012, 13:28:01

Moi c'est la finale de Copa 2004 dont j'ai un triste souvenir (contre saragosse d'ailleurs?). On était inexistant dans le jeu, mais à la moindre attaque on pouvait marquer...On marque sur deux cf. de R. Carlos et Beckham, mais on perd 3-2...Jme souviens d'une connaissance qui m'avait dit le lendemain: "c'est la fin d'une grande équipe". C'était en effet le début de la fin...

Ecrit par : guti.haz14 30/04/2012, 14:03:00

@ Madridista for life

t'es serieux quand tu parles d'Helguerra ? 345 matchs 33 buts avec le Real de 99-2007 , 47 selections 3 buts avec la roja

c'est un joueur qui a été ultra-important durant les années des galactiques , en 2007 il était cuit mais a rendu pas mal de services.

il était très complémentaire de Makélélé , j'aimais bien leur association.

@Muntari20

Gravesen était le taulier d'Everton quand il a été transféré au Real , international Danois , il est loin tres loin devant Faubert qui a fait une bonne saison dans sa vie et porté le numero 10 de l'équipe de france après Zidane , il pourra pas dire qu 'il a pas eu de chance dans sa carrière celui-là.

Maintenant entre jouer à Everton et jouer au Real , en jouant un autre football , ce n'est jamais évident .

Avec le Real , il était un peu perdu sur le terrain , je me rappel surtout de lui avec sa selection et l'anecdote quand Tyson s'est baladé tout un séjour au danemark avec le maillot Gravesen sur le dos après avoir vu un match de la selection Danoise

Ecrit par : realmasha 30/04/2012, 15:27:29

Helguera en Milieu def, ça passait encore (mais bon, il était titulaire indiscutable non plus, voir les nombreux transferts à ce poste chaque été pou essayer de trouver un vrai titulaire). En défenseur central, je suis pas sûr d'avoir jamais vu un vrai bon match de sa part, un match clean à 100% où tu dis qu'il est vraiment le mec qu'il nous faut à ce poste.
Perso dès 2002 je militais déjà pour qu'on change la charnière (et garder Hierro en back up pour le vestiaire, mais plus jouer 60 matchs dans l'année, ce n'était plus possible), on se profilait vers du Helguera-Pavon, ce qu'on a eu de 2003 à 2005. Avec les résultats que l'on connait.
C'était horrible à chaque match, heureusement qu'on avait une attaque de feu, pour compenser, a chaque match on pouvait parier qu'on allait prendre un ou deux buts -même si ce n'était pas les seuls responsables (l'équipe étant pas du tout équilibrée), ils étaient ultra faibles. D'ailleurs il a rien fait de convaincant après avoir quitté le Real...

Ecrit par : Muntari20 30/04/2012, 15:41:11

Au côté des bon souvenirs, il y a ce grand match au Bernabeu contre Manchester 3-1. Un délice pour les yeux. Cette équipe est supérieure à l'équipe actuelle même physiquement. http://www.dailymotion.com/video/xc5pu4_real-madrid-man-united-partidazo-en_sport?start=8#from=embediframe

Ecrit par : Araa 30/04/2012, 15:45:18

Effectivement.^^
Et le 4-3(ext) était énorme aussi,la puissance offensive du real était vraiment monstrueuse.

Ecrit par : Vulture 30/04/2012, 15:55:58

CITATION(Muntari20 @ 30/04/2012, 16:41:11 ) *
Au côté des bon souvenirs, il y a ce grand match au Bernabeu contre Manchester 3-1. Un délice pour les yeux. Cette équipe est supérieure à l'équipe actuelle même physiquement. http://www.dailymotion.com/video/xc5pu4_real-madrid-man-united-partidazo-en_sport?start=8#from=embediframe


C'était magique cette époque de galactiques (du moins le début mortdr.gif ).

Je me rappelle plus par qui on avait été éliminés en 2002-2003?

Ecrit par : guti.haz14 30/04/2012, 15:58:19

CITATION(realmasha @ 30/04/2012, 16:27:29 ) *
Helguera en Milieu def, ça passait encore (mais bon, il était titulaire indiscutable non plus, voir les nombreux transferts à ce poste chaque été pou essayer de trouver un vrai titulaire). En défenseur central, je suis pas sûr d'avoir jamais vu un vrai bon match de sa part, un match clean à 100% où tu dis qu'il est vraiment le mec qu'il nous faut à ce poste.
Perso dès 2002 je militais déjà pour qu'on change la charnière (et garder Hierro en back up pour le vestiaire, mais plus jouer 60 matchs dans l'année, ce n'était plus possible), on se profilait vers du Helguera-Pavon, ce qu'on a eu de 2003 à 2005. Avec les résultats que l'on connait.
C'était horrible à chaque match, heureusement qu'on avait une attaque de feu, pour compenser, a chaque match on pouvait parier qu'on allait prendre un ou deux buts -même si ce n'était pas les seuls responsables (l'équipe étant pas du tout équilibrée), ils étaient ultra faibles. D'ailleurs il a rien fait de convaincant après avoir quitté le Real...



il dépannait en defense central avec Hierro , et vu l'état physique de Hierro , Helguerra faisait plus que du dépanage .


il a tout gagné avec le real , tu fais pas 345 matchs avec le real si t'as pas un peu de talent , je pense que l'association Heguerra -Makélélé n'a pas été égalé depuis c'est pas Khédira-Xabi qui me prouveront le contraire .

j'ai un pack des 10 plus grands matchs du real des galactiques , Helguerra ne fait pas tache , et il est meme excellent

Ecrit par : Araa 30/04/2012, 16:00:24

CITATION(Vulture @ 30/04/2012, 16:55:58 ) *
C'était magique cette époque de galactiques (du moins le début mortdr.gif ).

Je me rappelle plus par qui on avait été éliminés en 2002-2003?

On a été éliminé par la juve.
2-1 au Bernabeau et 3-1 chez eux,avec le penalty raté de figo dry.gif

Ecrit par : guti.haz14 30/04/2012, 16:01:04

.

Ecrit par : c.ronaldo 30/04/2012, 16:04:20

CITATION(Araa @ 30/04/2012, 17:00:24 ) *
On a été éliminé par la juve.
2-1 au Bernabeau et 3-1 chez eux,avec le penalty raté de figo dry.gif

Bizarrement Zidane na pas voulue le tirer, quand il avait un autre maillot, sa parte en Panenka. ph34r.gif

Ecrit par : Araa 30/04/2012, 16:09:41

CITATION(c.ronaldo @ 30/04/2012, 17:04:20 ) *
Bizarrement Zidane na pas voulue le tirer, quand il avait un autre maillot, sa parte en Panenka. ph34r.gif

haha,mais bon,si je me souviens bien,à l'époque,figo se chargeait de le plupart des penalties.Donc, c'était normal qu'il prenne celui la . =)

Ecrit par : guti.haz14 30/04/2012, 16:11:37

CITATION(c.ronaldo @ 30/04/2012, 17:04:20 ) *
Bizarrement Zidane na pas voulue le tirer, quand il avait un autre maillot, sa parte en Panenka. ph34r.gif



Figo était le tireur de penalty . et il nous a couté la qualif , déja que je l'aimais pas celui -là , après ce penalty je pouvais plus le voir

Ecrit par : c.ronaldo 30/04/2012, 16:15:32

Oui mais j'ai toujours du mal a comprendre, si Zidane était le spécialiste qu'il s'en charge, Figo la raté il a eu les couilles de le tirer.

Ecrit par : Araa 30/04/2012, 16:16:38

J'avoue que j'étais bien rogne contre lui après ce penalty,mais moi,j'adorais figo.
Figo/zidane/raul/Ronaldo représente pour moi l'une des plus belles attaques si ce n'est la plus belle jamais vu.

Quand je pense que ca n'a pas suffit a Perez...Il aura fallu qu'il déconne. xD

Ecrit par : realmasha 30/04/2012, 16:25:25

CITATION(guti.haz14 @ 30/04/2012, 16:58:19 ) *
il dépannait en defense central avec Hierro , et vu l'état physique de Hierro , Helguerra faisait plus que du dépanage .


il a tout gagné avec le real , tu fais pas 345 matchs avec le real si t'as pas un peu de talent , je pense que l'association Heguerra -Makélélé n'a pas été égalé depuis c'est pas Khédira-Xabi qui me prouveront le contraire .

j'ai un pack des 10 plus grands matchs du real des galactiques , Helguerra ne fait pas tache , et il est meme excellent


Il fait 4 ans comme défenseur central, ce n'est plus du dépannage. Les plus grand matchs où on doit tout le temps mettre 5 buts car on encaisse deux? Franchement tu vois quoi de positif chez Helguera? Le marquage c'était pire que notre défense d'aujourd'hui, à chaque intervention il se jettait par terre comme un fou, et niquait déjà la plus part des HJ. ça été pire quand Hierro est parti, mais c'était déjà le cas avant. C'était pas un tout mauvais, mais déjà à l'époque il était super décrié hors réal.

Ecrit par : Araa 30/04/2012, 16:33:44

CITATION(realmasha @ 30/04/2012, 17:25:25 ) *
Il fait 4 ans comme défenseur central, ce n'est plus du dépannage. Les plus grand matchs où on doit tout le temps mettre 5 buts car on encaisse deux? Franchement tu vois quoi de positif chez Helguera? Le marquage c'était pire que notre défense d'aujourd'hui, à chaque intervention il se jettait par terre comme un fou, et niquait déjà la plus part des HJ. ça été pire quand Hierro est parti, mais c'était déjà le cas avant. C'était pas un tout mauvais, mais déjà à l'époque il était super décrié hors réal.




mortdr.gif mortdr.gif mortdr.gif mortdr.gif mortdr.gif mortdr.gif
A chaque fois que je pense à Helguera,je le vois en train de se jeter par terre . xD

Au niveau de la défense,il était pas vraiment ce qui se faisait de mieux,c'est bien vrai.=)
Mais en tant que milieu défensif,il n'était pas mal du tout.
Son repositionnement devait être juste un dépannage au début,malheureusement,c'est devenu son poste permanent.
Je me souviens encore de Mourad et Lino Backo(pour les personnes qui ont connu) qui, à chaqu'une de ses erreurs, rouspétaient contre son repositionnement ,le gachi de son talent et aussi ce résultat qu'était cette défense bien faiblarde qui en découlait.

Ecrit par : guti.haz14 30/04/2012, 16:50:07

CITATION(realmasha @ 30/04/2012, 17:25:25 ) *
Il fait 4 ans comme défenseur central, ce n'est plus du dépannage. Les plus grand matchs où on doit tout le temps mettre 5 buts car on encaisse deux? Franchement tu vois quoi de positif chez Helguera? Le marquage c'était pire que notre défense d'aujourd'hui, à chaque intervention il se jettait par terre comme un fou, et niquait déjà la plus part des HJ. ça été pire quand Hierro est parti, mais c'était déjà le cas avant. C'était pas un tout mauvais, mais déjà à l'époque il était super décrié hors réal.


quand je te dis les 10 plus grands matchs c'est 10 chefs d'oeuvre des galactiques , ça s'appelle comme ça .

franchement je suis sur le cul , j'ai l'impression que t'as vu sa dernière saison au real , et tu remixes ça sur une carrière .

Biensur qu 'il a fait du dépannage , comme Guti a fait du dépannage en 6 à l' époque .

Ce que je vois de positif chez lui c'est son palmarès en étant titulaire du Real , d'ailleurs c'est un mec qui a tellement donné au real qu 'il a mal fini .Je te dis pas que c'était Redondo , mais il a fait parti d'une équipe qui a été léquipe à battre et a gagné tout ce qu'il y avait à gagner , en étant un des piliers de cette équipe , en tout cas heureusement qu 'il était là avec Makélélé .

il a quand meme 47 selections , et d'ailleurs je me rappelle d'un match contre la france en espagne , une victoire 2-1 de la roja , du temps ou la france marchait sur l'eau , Helguera avait bouffé le milieu français à lui seul (Vieira-Petit)


Ecrit par : guti.haz14 30/04/2012, 16:56:28

CITATION(c.ronaldo @ 30/04/2012, 17:15:32 ) *
Oui mais j'ai toujours du mal a comprendre, si Zidane était le spécialiste qu'il s'en charge, Figo la raté il a eu les couilles de le tirer.


lol Zidane n' a pas de couilles alors , c'est vrai que sur sa carrière il a montré qu 'il n 'était pas très courageux comparativement à Figo ....

en tout cas dans les face à face Zidane vs Figo , Zidane lui a toujours montré qui était le boss , jusqu'au point que Figo mette une photo de Zidane dans son casier au Real

Ecrit par : c.ronaldo 30/04/2012, 18:08:33

CITATION(guti.haz14 @ 30/04/2012, 17:56:28 ) *
lol Zidane n' a pas de couilles alors , c'est vrai que sur sa carrière il a montré qu 'il n 'était pas très courageux comparativement à Figo ....

en tout cas dans les face à face Zidane vs Figo , Zidane lui a toujours montré qui était le boss , jusqu'au point que Figo mette une photo de Zidane dans son casier au Real


Oui Zidane na pas de défaut, il c'est jamais chié dessus durant sa carrière, surtout les 3 dernières années au Real Madrid...Des match en aller retour contre Monaco, Arsenal, ou encore la Juventus...sa sert avec vous on peut jamais le critiquer.

Oui Figo n'est pas courageux, c'est dommage si il l'avait était sa aurait peut être était un grand joueur... ph34r.gif

Ecrit par : Ronaldo-R9 30/04/2012, 18:08:34

Non ais qu'est-ce que vous reprochez à Gravesen ? biggrin.gif Le seul joueur qui ait été applaudi pendant un an et demi par le Bernabeu !

Il est antiphatique, bad boy, casseur, gueuleur, mais n'empêche, il a ramené au Real ce qu'on n'avait pas depuis Juanito : la grinta, la rage, la folie. C'est pour ça que j'adore Pepe. J'ai toujours cette image de Gravesen entrain de gueuler sur Zidane. Faut avoir les couilles pour le faire.

C'est vrai que niveau placement ce n'était pas ça, mais à l'époque, qui à part Figo (et il n'a joué qu'une demi-saison avec Thomas) et Raùl se battaient pour l'équipe ? Personne !

En tout cas, Gravesen, un fou à lier, mais un combattant.

Ecrit par : realmasha 30/04/2012, 20:03:39

CITATION(guti.haz14 @ 30/04/2012, 17:50:07 ) *
quand je te dis les 10 plus grands matchs c'est 10 chefs d'oeuvre des galactiques , ça s'appelle comme ça .

franchement je suis sur le cul , j'ai l'impression que t'as vu sa dernière saison au real , et tu remixes ça sur une carrière .

Biensur qu 'il a fait du dépannage , comme Guti a fait du dépannage en 6 à l' époque .

Ce que je vois de positif chez lui c'est son palmarès en étant titulaire du Real , d'ailleurs c'est un mec qui a tellement donné au real qu 'il a mal fini .Je te dis pas que c'était Redondo , mais il a fait parti d'une équipe qui a été léquipe à battre et a gagné tout ce qu'il y avait à gagner , en étant un des piliers de cette équipe , en tout cas heureusement qu 'il était là avec Makélélé .

il a quand meme 47 selections , et d'ailleurs je me rappelle d'un match contre la france en espagne , une victoire 2-1 de la roja , du temps ou la france marchait sur l'eau , Helguera avait bouffé le milieu français à lui seul (Vieira-Petit)


J'ai vu la plus part de ses matchs, et Helguera n'a pas joué 6 mois en défenseur central mais 4 ans environ. Et c'était n'importe quoi, aucun marquage, aucune intervention correcte (cad qu'il faisait systématiquement des tacles glissés que les attaquants esquivaient facilement), et a fait une des pires paires défensives que j'ai vu...A coté je suivais les matchs de Lille avec Fahmi / Cygan, on avait pas l'impression que les meilleurs étaient dans le bon club...

En 6, OK, je trouve qu'il s'en sortais bien (mais n'était pas 100% titulaire, ça tournait pas mal autour de Makelele entre les McManaman, Flavio - je l'aimais bien lui - & co). Mais en défenseur central, n'étant pas formé à ça, ça été des années de galère. A l'époque, même mes copains du Barça me disait: vous avez une putain d'équipe, au dessus de la notre, mais votre défense ressemble à rien. Et j'étais d'accord.

Ecrit par : Madridista For Life 30/04/2012, 21:41:11

CITATION(guti.haz14 @ 30/04/2012, 15:03:00 ) *
@ Madridista for life

t'es serieux quand tu parles d'Helguerra ? 345 matchs 33 buts avec le Real de 99-2007 , 47 selections 3 buts avec la roja

c'est un joueur qui a été ultra-important durant les années des galactiques , en 2007 il était cuit mais a rendu pas mal de services.

il était très complémentaire de Makélélé , j'aimais bien leur association.


Non mais il avait pas le niveau pour être titulaire au Real il faut arrêter.. Il n'a jamais été un titulaire indiscutable que ce soit chez nous ou en sélection..

Ses plus belles années ça a été quand il était surtout considéré comme un milieu défensif mais entre Redondo, Flavio Conceiçao, Claude Makelele.. Il a jamais été un joueur de premier plan même s'il était souvent bon.

Par contre quand Manolo Sanchis s'est barré il est plus devenu défenseur central qu'autre chose. A coté de Fernando Hierro ça tenait mais quand il s'est barré et qu'il a fallu mettre Pavon ça a explosé. Ok tu me diras que la défense était trop exposée mais même.. Les interventions d'Helguera c'était horrible il se faisait régulièrement ridiculiser par des attaquants de petites équipes faut pas abuser...

Et puis il a plus été sélectionné à partir de 27 ans, âge où un défenseur est censé être au pic de sa carrière. Il a participé ni à la Coupe du monde 2006, ni à l'Euro 2008.. C'est bien une preuve qu'il était loin d'être exceptionnel..

Ecrit par : guti.haz14 30/04/2012, 21:50:15

hors saison 2007 ,Helguera a été associé a un Hierro au bout du roulot à Campo et à Pavon, pas des foudres de guerre , quand tu parles de 4 ans en DC oui mais de 2003 à 2007 , moi je parle du joueur de 1999 à 2003 qui était un des meilleurs à son poste .A partir de 2002- 2003 il est devenu moins important dès que Del Bosque est parti .

en 2007 Capello a tout fait pour le virer , on lui a meme enlevé son numéro 6, il a été ensuite réintégré , je crois meme qu il a joué le clasico au Nou-Camp le 3-3

Ecrit par : guti.haz14 30/04/2012, 21:56:25

CITATION(Madridista For Life @ 30/04/2012, 22:41:11 ) *
Non mais il avait pas le niveau pour être titulaire au Real il faut arrêter.. Il n'a jamais été un titulaire indiscutable que ce soit chez nous ou en sélection..

Ses plus belles années ça a été quand il était surtout considéré comme un milieu défensif mais entre Redondo, Flavio Conceiçao, Claude Makelele.. Il a jamais été un joueur de premier plan même s'il était souvent bon.

Par contre quand Manolo Sanchis s'est barré il est plus devenu défenseur central qu'autre chose. A coté de Fernando Hierro ça tenait mais quand il s'est barré et qu'il a fallu mettre Pavon ça a explosé. Ok tu me diras que la défense était trop exposée mais même.. Les interventions d'Helguera c'était horrible il se faisait régulièrement ridiculiser par des attaquants de petites équipes faut pas abuser...

Et puis il a plus été sélectionné à partir de 27 ans, âge où un défenseur est censé être au pic de sa carrière. Il a participé ni à la Coupe du monde 2006, ni à l'Euro 2008.. C'est bien une preuve qu'il était loin d'être exceptionnel..


pour quelqu'un qui n'avait pas le niveau du Real il a gagné 2 ldc en étant titulaire ...... tu me parles de Flavio , Flavio a rien fait au Real comparativement à Helguera , et pourtant il était très talentueux , mais il n' ajamais joué au niveau qu'il avait lorsqu il jouait au DEPOR .

il a fait l'euro 2000 et 2004 et la coupe du monde 2002 ou ils se sont fait volés

Ecrit par : Hierro 01/05/2012, 12:59:58

Un des meilleurs souvenir, c'est l'histoire des maletines... Quand la fin de la liga est serrer et qu'on prômets de l'argent a l'équipe qui battra le rival. Gravensen, c'était le fou du Real. Dans les archives on devrais ressortir son histoire avec Robinho. Je crois me souvenir qu'il montrait son sexe a l'entraînement.

Ecrit par : Araa 01/05/2012, 15:03:30

Y'avait un joueur de cette époque que j'aimais bien aussi,c'était Solari,un remplaçant certe,mais qui répondait présent à chaque fois qu'on avait besoin de lui,le genre de joueur qui mouille le maillot même après avoir ciré le banc un long moment . Du moin,c'est comme ça qu'il est resté dans mes souvenirs. x)

Ca contrastait un peu avec cette politique de galactiques,j'aimais bien.

Ecrit par : guti.haz14 01/05/2012, 15:42:54

CITATION(Araa @ 01/05/2012, 16:03:30 ) *
Y'avait un joueur de cette époque que j'aimais bien aussi,c'était Solari,un remplaçant certe,mais qui répondait présent à chaque fois qu'on avait besoin de lui,le genre de joueur qui mouille le maillot même après avoir ciré le banc un long moment . Du moin,c'est comme ça qu'il est resté dans mes souvenirs. x)

Ca constrastait un peu avec cette politique de galactiques,j'aimais bien.



c'est vrai super joueur , polyvalent , gaucher , la classe

Ecrit par : realmasha 01/05/2012, 15:53:01

en plus à l époque on avait pas de pur milieu gaucher . Solari permettait de passer en "vrai" 442, cétait 1 gros plus pr surprendre l adversaire

Ecrit par : Heldan 01/05/2012, 17:21:09

vidéo bien sympa, pour les souvenirs thumbsupzh9.gif

http://www.youtube.com/watch?v=vKg-PNXxlgc

Ecrit par : Canales Futuro 01/05/2012, 17:35:43

http://www.youtube.com/watch?v=KNs4w2k6qNo

Ce but wub.gif

Ecrit par : Araa 01/05/2012, 17:39:22

http://www.youtube.com/watch?v=5vAzG-7MUHc&feature=related
Tant qu'on y est,regarde cette video qui explique le but scientifiquement =)
Parce qu'il faut dire que c'est presque impossible normalement!

le 2ième commentaire sur ta vidéo m'a bien fait rire: "Can someone please explain to this guy that there are gravity rules that he must follow." xD

Ecrit par : Madridista For Life 01/05/2012, 21:47:05

CITATION(Araa @ 01/05/2012, 16:03:30 ) *
Y'avait un joueur de cette époque que j'aimais bien aussi,c'était Solari,un remplaçant certe,mais qui répondait présent à chaque fois qu'on avait besoin de lui,le genre de joueur qui mouille le maillot même après avoir ciré le banc un long moment . Du moin,c'est comme ça qu'il est resté dans mes souvenirs. x)

Ca contrastait un peu avec cette politique de galactiques,j'aimais bien.


Ah ouais Santiago Solari! C'était un bon remplaçant ouais. Il était pas extraordinaire mais faisait son taf au milieu de tous ces galactiques. Dans le genre y avait aussi Steve Mcmanaman que j'aimais bien aussi, il était pas dégueulasse comme ailier. Une bonne doublure pour le numéro 10 de l'époque quoi smile.gif .

Ecrit par : realmasha 02/05/2012, 12:11:25

Solari / Mcmanaman, même combat. Des mecs dont on avait vraiment besoin pour soulager les "galactiques". Sans eux on termine les saisons usés, fatigués, enterrés. C'est la fameuse "classe moyenne" dont Perez ne voulait pas (il ne voulait que des stars très chères et des canteranos, c'est à dire un fail total). C'est assez amusant de se dire que Perez, pourtant gros dépensier, a voulu faire des économies marginales en vendant et ne recrutant pas de joueurs "moyens" et en a subit les conséquences pendant 3 ans. C'est grâce à Pell et Mou que l'on retrouve enfin des joueurs de club. Les Xabi, Arbeloa, Kedhira, Carvalho & co. Pas forcément les meilleurs du monde (enfin, Xabi...si), mais des mecs importants dans un groupe.

Ecrit par : Raiden 02/05/2012, 13:34:59

CITATION(realmasha @ 02/05/2012, 11:11:25 ) *
Solari / Mcmanaman, même combat. Des mecs dont on avait vraiment besoin pour soulager les "galactiques". Sans eux on termine les saisons usés, fatigués, enterrés. C'est la fameuse "classe moyenne" dont Perez ne voulait pas (il ne voulait que des stars très chères et des canteranos, c'est à dire un fail total). C'est assez amusant de se dire que Perez, pourtant gros dépensier, a voulu faire des économies marginales en vendant et ne recrutant pas de joueurs "moyens" et en a subit les conséquences pendant 3 ans. C'est grâce à Pell et Mou que l'on retrouve enfin des joueurs de club. Les Xabi, Arbeloa, Kedhira, Carvalho & co. Pas forcément les meilleurs du monde (enfin, Xabi...si), mais des mecs importants dans un groupe.


Des joueurs comme çà on en a eu bien avant Pellegrini et Mourinho... Diarra, Emerson, Metzelder, Van der Vaart, Heinze et j'en passe.

Ecrit par : realmasha 02/05/2012, 13:37:35

CITATION(Raiden @ 02/05/2012, 14:34:59 ) *
Des joueurs comme çà on en a eu bien avant Pellegrini et Mourinho... Diarra, Emerson, Metzelder, Van der Vaart, Heinze et j'en passe.


C'était la période Calderon ça. Rien à voir avec Perez.

Ecrit par : crapule 02/05/2012, 13:57:06

CITATION(realmasha @ 02/05/2012, 13:11:25 ) *
Solari / Mcmanaman, même combat. Des mecs dont on avait vraiment besoin pour soulager les "galactiques". Sans eux on termine les saisons usés, fatigués, enterrés. C'est la fameuse "classe moyenne" dont Perez ne voulait pas (il ne voulait que des stars très chères et des canteranos, c'est à dire un fail total). C'est assez amusant de se dire que Perez, pourtant gros dépensier, a voulu faire des économies marginales en vendant et ne recrutant pas de joueurs "moyens" et en a subit les conséquences pendant 3 ans. C'est grâce à Pell et Mou que l'on retrouve enfin des joueurs de club. Les Xabi, Arbeloa, Kedhira, Carvalho & co. Pas forcément les meilleurs du monde (enfin, Xabi...si), mais des mecs importants dans un groupe.

Ajoute à celà le fait qu'il ait focalisé ses dépenses sur le secteur offensif et tu obtiens un fiasco. Objectivement, le fait de recruter la crème de la crème à chaque poste c'est peut-être un peu dérangeant sur le plan éthique mais sportivement on a vérifié que c'était assez productif. La vraie erreur ça a été den négliger totalement notre défense et notre milieu de terrain défensif ( 6 galactiques offensifs). Le comble c'est que le départ de Makelele est du à une simple mésentente sur sa revalorisation salariale. Le mec qui te récupérait systématiquement 10 à 15 ballons par matchs (on jamais vu aussi efficace jusqu'à maintenant au club). Bref rien que d'y repenser...

C'est pour ça que le retour de Perez ne m'a pas tellement dérangé si on considère qu'il a un peu donné de son pouvoir décisionnel sur le plan sportif et appris de ses erreurs.

Ecrit par : guti.haz14 02/05/2012, 14:24:30

Mac Mananman était tout sauf un jouer moyen à la base, c'était meme un crack le machin , le real avait fait un excellent coup en le recrutant gratuitement il me semble .

Il me semble aussi qu 'il ait subi une grave blessure avant de venir au real , car son jeu n'avait plus rien à voir avec celui qu 'il avait à Liverpool ou c'était un feu follet ,un pur ailier .
Mais comme techniquement il était au dessus , il s'est toujours débrouillé .

il a sorti une auto-bio y a quelques années ou il raconte entre autres ses soirées de beuverie chez Ronaldo dont il était très proche au real

Ecrit par : guti.haz14 02/05/2012, 14:26:08




le probleme de Makélélé c'est qu il a voulu toucher le meme salaire que Zidane , son agent Marc Roger lui a monté la tete et onconnait la suite

Ecrit par : Madridista For Life 02/05/2012, 14:32:17

Enfin appris de ses erreurs... A son retour les achats de Xabi Alonso, Alvaro Arbeloa et Raul Albiol c'est sûr il les aurait pas fait avant ok. Mais l'opération liquidation des joueurs Hollandais contre l'avis de Pell' franchement... Tout ça pour acheter 2 ballons d'or comme à l'époque quoi...

Si son second mandat n'est pas un fiasco il le doit plus à José Mourinho qu'autre chose. Il a choisit un coach qui d'emblée lui a dit qu'il voulait les pleins pouvoirs dans le domaine sportif. Parce que les transferts auxquels on a eu droit depuis l'arrivée de Mou, excepté celui de Fabio Coentrao, c'est tout sauf du Florentino Pérez.

Et comme certains l'ont mentionné plus haut je pense que la politique de Pérez n'était vraiment pas assez élaborée. De superbes joueurs offensifs ok mais il aurait fallu : des galactiques défensifs, des vrais entraineurs, acheter des remplaçants corrects parce que compter sur ses fameux "Pavones" alors que la promotion de La Fabrica n'était pas terrible à cette époque..

De plus je reproche un peu à Pérez de mettre la cantera au second plan dans sa gestion du club. Je dis un peu parce que je ne sais pas vraiment s'il s'en préoccuppe ou pas, mais en tant que président on est en droit de lui imputer certains échecs. Il suffit pas de dire qu'on veut des "Zidanes y Pavones", il faut tout mettre en oeuvre pour former des joueurs de qualité et les conserver. Le fait est que sous ses présidences le club n'a pas sorti et/ou conservé de bons joueurs capables de s'imposer sur la durée. C'est un échec un peu. C'est sûr que l'époque de la Quinta Del Buitre semble bien loin avec tout ça..

Ecrit par : Madridista del Oro 03/05/2012, 18:03:07

Pérez est un bon président mais c'est surtout un bizness man hors pair le mec à fait du real madrid un super produit commercial. L'idée avec les galactiques c'est d'avoir les meilleurs, dans la meilleure equipe et donc formé des joueurs c'etait pas vraiment à l'ordre du jour sachant qu'il fallé tout, tout de suite. Je suis satisfait de la gestion des joueurs depuis l'arrivée de Mou et même des transfert car ce fut fait de facon intélligente et bien négocier pour la plupart (sahin et ozil notament mais coentrao...une arnaque pour le moment). Il est difficile pour un jeu de la cantera de rester au real madrid et s'ymposer dans la durée a moins d'être un crack (genre RAUL ou CASILLAS), neanmoins je suis impatient de voir à l'oeuvre nos jeunes notament Jesé, Carjaval, sarabia ou encore morata...je pense que c'est une bonne génération et que le coatch actuel peut leur permettre de bien évoluer au sein du club avec l'influence du président qui disait vouloir "espagnolisé" l'equipe... a suivre.

Ecrit par : Heldan 04/05/2012, 14:49:26

qcn pourrait nous remémorer la saison de Capello ?? j'ai quelques souvenirs mais pas assez précis des matches importants gagnés sur le fil lors des 10 dernieres final à jouer...
de l'exclusion de Beckham dans le groupe et de son retour.... choque2.png wub.gif

Ecrit par : Araa 04/05/2012, 23:13:04

La saison 2006/2007 en image : http://www.youtube.com/watch?v=RTKNIb0h-x0&feature=g-like


La musique n'est pas top top,mais à part ça,c'est une vidéo magnifique. =)
40 minutes de bonheur,il détaille bien les matchs cruciaux,les remontadas, et c'est d'une très bonne qualité video.

Ecrit par : RealPipita 05/05/2012, 11:02:20

Quel coupe de Beckham au début de la vidéo, je m'en souvenais plus ...

Ecrit par : El Canterano 05/05/2012, 13:59:58

Depuis 14 ans que je supporte le club, la Liga 2007 est le trophée qui reste à part dans mon coeur. C'est le plus beau titre que j'ai connu tellement l'émotion était intense. Je suis sérieux, même les Champions League 1998, 2000 et 2002 ne m'ont pas aussi marqué. Ce titre restera gravé à part dans ma mémoire et pendant très très très longtemps à mon avis.
Sur la vidéo on le voit que furtivement mais faut pas oublier que Sevilla était également encore en lice pour remporter le titre lors de la dernière journée.

Ecrit par : l'ange de madrid 05/05/2012, 15:00:22

Et dire que je l'ai pas vu la remontada contre l'Espanyol... J'avais regardé la première mi-temps et on était menés 1-3, j'avais envie de tout défoncer dans la piaule avec ce streaming qui fonctionnait pas bien donc j'ai tout envoyé chier et jsuis allé me coucher. Jme réveille deux heures plus tard, évidemment je vais sur Marca et je vois 4-3, but de Higuain dans les dernières minutes etc.. J'etais degouté d'avoir loupé ça. Depuis meme quand on est menés 5-0 je continue de regarder.

Par contre c'est moi ou les ballons étaient plus gros à cette époque la ? Quand je vois le but de Messi contre nous sur la video j'ai l'impression que le ballon est hyper gros. C'est peut-être la camera.

Ecrit par : Benzema71700 05/05/2012, 15:52:47

Le but de Van Nistelrooy au Bernabéu contre Valence je croit, il est énorme autant collectivement sur l'action que la reprise de RVN. wub.gif

Ecrit par : l'ange de madrid 05/05/2012, 16:02:42

CITATION(Araa @ 05/05/2012, 00:13:04 ) *
La saison 2006/2007 en image : http://www.youtube.com/watch?v=RTKNIb0h-x0&feature=g-like


La musique n'est pas top top,mais à part ça,c'est une vidéo magnifique. =)
40 minutes de bonheur,il détaille bien les matchs cruciaux,les remontadas, et c'est d'une très bonne qualité video.


Ce qui est magique sur cette video c'est le passage à partir de 35m35, quand Diarra met le but sur corner et que Iker gueule "vamos vamos" avec la musique style Gladiator. Exceptionnel ce montage, j'ai eu de ces frissons.

Ecrit par : Muntari20 05/05/2012, 16:12:01

La saison 2006-2007 est historique en ce qui concerne les émotions. Une saison toute en remontada. Le tournant de la saison fut au clasico retour quand tout le monde nous avait enterré et on les surprend avec un nul 3-3 au Camp Nou, Messi avait répondu par un triplé. Le Barça avait 7 points d,avance il me semble à un moment cette saison là. Et le miracle à l'avant-dernière journée avec ce but de Tamudo et on rattrape le Barça.

Ecrit par : El Canterano 05/05/2012, 16:14:56

Moi je vous le redis, l'émotion était tellement forte pour cette Liga qu'à chaque fois que je vois cette vidéo j'ai les yeux humides. Ce qui suit le but de Mahamadou Diarra est magnifique entre les scnènes de joies et Iker Casillas qui pleure tout seul de son côté.
Pour moi, c'est indescriptible ce qui s'est passé ce jour là. Faut vraiment l'avoir vécu pour le comprendre tellement c'était fort.

Ecrit par : Elangel07 05/05/2012, 16:17:37

Incroybale cette saison, surement la plus belle que j'ai vécu au niveau des émotions. Quelles remontadas on a fait dans les derniers matchs, c'est un truc de fou ! Et surtout les deux derniers matchs, avec notre sauveur Raùl Tamudo que je bénis maintenant et la remontada contre Mallorque 3-1. Que ce fut jouissif wub.gif

Ecrit par : Madridista For Life 05/05/2012, 16:31:37

A 3 minutes 15 l'action du but c'est un chef d'oeuvre! Ruud Van Nistelrooy est au départ et à la fin de l'action..

Et puis à 5 minutes 45 quand Guti Hernandez entre et distille 2 passes dé! La deuxième est superbe!! invisijo4.gif

A 8 minutes 40 le sauvetage de San Iker contre l'Espanyol suivi du but de Pipita!!! choque2.png .. Ce match il était énorme je m'en rappelle encore. L'émotion était telle que San Iker a quitté sa cage et a traversé tout le terrain pour aller célébrer le but lool.

Et le but de Roberto Carlos à 11 minutes 10 après la chevauchée de Pipita!!!! Et San Iker qui crie "Vamoos"! Enoorme.

Et bien sûr y a le but de Djila à la fin quand le commentateur crie "Hala Madrid"!! San Iker qui savoure..

Ah la la que d'émotions. C'est énorme. Pas toujours les bons choix de musique mais bon.


Ecrit par : Heldan 05/05/2012, 17:23:39

SUPER!! merci pour la vidéo!! moi aussi cette saison m'a marqué, joie, colere, stress etc on était passé par toutes les émotions, grace à la vidéo je vais pouvoir me rémemorer tout ça! invisijo4.gif

Ecrit par : Heldan 10/05/2012, 18:41:54

souvenir, souvenir!


Ecrit par : Madridista For Life 10/05/2012, 21:51:31

Chers amis Madridistas! J'aimerais bien savoir quel souvenir vous gardez de la présidence de Ramon Calderon. Ses choix sportifs (coachs, transferts..), sa gestion financière, ses résultats.. Bref tout ce qui vous passe par la tête quoi.

Ecrit par : Araa 10/05/2012, 22:10:59

De la présidence Calderon,ce que je retiens le plus,c'est bien entendu la fameuse année 2006-2007,bien que l'ayant dit déjà maintes et maintes fois,une liga incroyable et à jamais spéciale,le retour au première loge au niveau de la scène nationale.
Au niveau des transferts aussi,c'est bien grâce à Calderon(Mijatovic) qu'on peut compter aujourd'hui dans nos rangs Marcelo,Higuain et Pepe.J'ai aussi beaucoup aimé voir Ruud Van Nistelrooy porter la tunique madrilène. Il y a eu pas mal de bon joueurs(Robben,Sneider...) et d'autres choix discutables.
Il m'arrive aussi de me demander ce qu'aurait pu donner le travail de Capello si on lui avait laissé assez de temps pour batir son équipe et un fond de jeu avec.

Ecrit par : Madridista For Life 10/05/2012, 22:56:07

Malgré tout je trouve que la période Calderon est moins glamour et que le club dégage moins de prestige que sous Florentino Pérez. Déjà Calderon avait des choix de coachs douteux je trouve. Il engage Fabio Capello et est surpris de voir un jeu trop défensif.. ph34r.gif , Bernd Schuster le seul coach que j'ai entendu de toute ma vie déclarer avant un match contre le grand rival que son équipe allait perdre.. Et j'en passe..

Au niveau des joueurs pour Calderon j'avoue que c'est pas mal mais les équipes de Pérez c'est quand même autre chose en terme d'élégance dans le jeu. Calderon avait promis Ricardo Kaka & Cesc Fabregas et il ne les a jamais eus. Tandis que Super Pérez on ne compte plus les ballons d'or qu'il a fait signer. Je sais pas la présidence de Calderon n'a pas été particulièrement marquante. C'est une période quelconque de notre histoire pour moi même si en Liga 2006/2007 on a eu de belles émotions. En plus en C1 c'était n'importe quoi. Et financièrement on s'est endettés avec lui aussi surprenant que ça puisse paraître.

Ecrit par : realmasha 10/05/2012, 23:18:36

Bof élégance de jeu, en 2006 c'était impossible on sortait d'années de nullité tactique édifiante, avec 4-0-6 ridicules.
Fallait remettre de l'ordre là dedans, et Capello était parfait pour ça. Il ramène des milieux défensifs, prend quelques jeunes et des mecs d'exp (Ruud, M. Diarra - je pensais qu'on l'aurait titulaire pendant 5ans, putain de blessure...).

Après avec Shuster on a eu 1 an de très beau jeu, perso j'ai pris mon pied avec cette équipe joueuse, avec un vrai meneur de jeu, des victoires indiscutables à Barcelone et au retour à Madrid face au barça. Il n'y a guère qu'en C1 où on était encore trop juste. Mais sur la durée, je pense que ça aurait pu (du) donner du bon.

Ecrit par : Heldan 11/05/2012, 01:53:37

CITATION(l'ange de madrid @ 05/05/2012, 17:02:42 ) *
Ce qui est magique sur cette video c'est le passage à partir de 35m35, quand Diarra met le but sur corner et que Iker gueule "vamos vamos" avec la musique style Gladiator. Exceptionnel ce montage, j'ai eu de ces frissons.



celle de cette saison


http://www.youtube.com/watch?v=p5A2n775Iak&feature=my_liked_videos&list=LLOfwzvPqh0rIwSaD3WRmjJQ

http://www.youtube.com/watch?v=SMtmj7RoqKM

Ecrit par : Muntari20 11/05/2012, 05:50:02

Quelqu'un se rappelle du match (2009?) ou on marque un but, l'equipe célèbre hors du terrain et l'equipe adverse recommence a jouer et marque alors qu'il n'y a que 2 joueurs du Real sur le terrain. Le but le plus ridicule de l'histoire du Real. J'aimerais le revoir ce but. Ramos et Pepe ne peuvent pas manquer un tel fait de jeu. Lol

Ecrit par : Heldan 11/05/2012, 13:48:46

y aussi le matche stopé à 10 minutes de la fin, qui est reporté, je ne sais plus pk...

C'étais sous Luxemburgo, un de ces premiers matche je crois...

Ecrit par : Reighs 11/05/2012, 13:54:08

CITATION(Heldan @ 11/05/2012, 14:48:46 ) *
y aussi le matche stopé à 10 minutes de la fin, qui est reporté, je ne sais plus pk...

C'étais sous Luxemburgo, un de ces premiers matche je crois...



Y avait eu une alerte à la bombe. C'était en 2004 contre la real sociedad. J'ai toujours l'image de l'arbitre en tête laugh.gif

Ecrit par : Heldan 11/05/2012, 14:10:55

ah ouais carément ??! j'aurais pensé à une panne d'éclairage ou koi mortdr.gif

Ecrit par : Redondo 11/05/2012, 14:21:19

D’ailleurs les 10 dernières mn ont été rejoués et le Real a gagné en marquant un but durant ce laps de temps, ça leur a permis de gagner la rencontre (2-1).

***

Je vois que pas mal sont nostalgique de la saison 2006/2007, c’est aussi la première qu’on a vécu ensemble sur le forum.
On a quasiment tous les topics des matchs en magasins à part quelques uns malheureusement qu’on a perdu suite à une mise à jour du forum.

Ca se passe ici :
http://planete-realmadrid.fr/index.php?showforum=121

Ecrit par : realmasha 11/05/2012, 14:28:33

Perso, 2006/2007 pour le final incroyable et l'attitude exemplaire de certains joueurs. 2007/2008, l'année quasi parfaite en Liga, de belles victoires, et surtout une maîtrise énorme au milieu. Diarra / Gago / Guti / Sneider et Baptista (quand il jouait milieu déf, notamment à Barcelone, c'était incroyable la force de perforation que l'on avait, je me souviens d'une action au Camp Nou où il remonte tout le terrain, plusieurs barcelonnais essaient de le stopper, mais il reste debout et continue. Un peu le contraire d'Ozil et Di Maria qui tombent au moindre contact quoi).

Le match rejoué pour 10 minutes était énorme aussi. Sur le coup l'entraîneur voulait carrément refaire rentrer Figo, mais ça été interdit. Mais il a quand même quasiment mis tous les joueurs offensifs à sa disposition, et Ronaldo obtient un pénalty rapidement. C'était fort car toute la presse, notamment française, disait "pourquoi rejouer un match pour 10 minutes, ils ne pourront pas marquer". Et bien si...

Ecrit par : Heldan 11/05/2012, 14:39:21

j'ai retrouvé la news invisijo4.gif



À la suite d’une alerte à la bombe, le 12 décembre, dans le stade Santiago Bernabeu de Madrid (capitale de l’Espagne), les 70000 spectateurs ont du être évacués et le match de foot a été arrêté.
Le score était de 1-1 et il restait 2 minutes à jouer dans le temps réglementaire. Les équipes du Real Madrid (Espagne) et du Real Sociedad (de la ville basque San-Sebastian en Espagne) ont insisté pour terminer la rencontre.
En ajoutant les 2 dernières minutes de jeu, plus 4 minutes de temps additionnel, les joueurs estimaient pouvoir encore se disputer la victoire pendant 6 longues minutes… Un temps bien assez long pour marquer à nouveau et changer le score.
Ils avaient raison. Ronaldo a subi une faute dans la surface de réparation. Le penalty, tiré par Zidane, permet aux madrilènes de l’emporter. Le club du Real Madrid a ainsi réduit son retard par rapport au club du FC Barcelone (Espagne), 1er du championnat espagnol… 10 points séparent désormais ces 2 équipes.

Ecrit par : Muntari20 11/05/2012, 15:42:12

CITATION(Muntari20 @ 11/05/2012, 00:50:02 ) *
Quelqu'un se rappelle du match (2009?) ou on marque un but, l'equipe célèbre hors du terrain et l'equipe adverse recommence a jouer et marque alors qu'il n'y a que 2 joueurs du Real sur le terrain. Le but le plus ridicule de l'histoire du Real. J'aimerais le revoir ce but. Ramos et Pepe ne peuvent pas manquer un tel fait de jeu. Lol

J,ai retrouvé le but. 2007/2008 Trop drôle!!! En fait le but qu,ils célébraient avait été annulé. http://youtu.be/d9V_eoM0iHE

Ecrit par : hala madrid 07 11/05/2012, 16:19:22

CITATION(Muntari20 @ 11/05/2012, 16:42:12 ) *
J,ai retrouvé le but. 2007/2008 Trop drôle!!! En fait le but qu,ils célébraient avait été annulé. http://youtu.be/d9V_eoM0iHE

Moi je trouve pas sa drôle du tout, je trouve surtout ce but scandaleux de Getafe, sa prouve vraiment que c'est leur seule moyen de marquer un but parce que pour moi a chaque fois qu'on marque c'est normal de célébré son but, surtout qu'il n'y avait pas hors-jeu quoi ... Eux n'ont rien trouvé de mieux que de jouer alors qu'ils restaient deux joueurs derrière, tout simplement honteux.

Ecrit par : El Canterano 11/05/2012, 16:50:13

CITATION(hala madrid 07 @ 11/05/2012, 17:19:22 ) *
Moi je trouve pas sa drôle du tout, je trouve surtout ce but scandaleux de Getafe, sa prouve vraiment que c'est leur seule moyen de marquer un but parce que pour moi a chaque fois qu'on marque c'est normal de célébré son but, surtout qu'il n'y avait pas hors-jeu quoi ... Eux n'ont rien trouvé de mieux que de jouer alors qu'ils restaient deux joueurs derrière, tout simplement honteux.

Pas hors jeux? Raul est hors jeux de deux mètres sur cette action! Moi je trouve rien de scandaleux dans leur but, c'est nos joueurs qui ont craqué complet en se précipitant pour célébrer un but fantome. Ils avaient du poser leur cerveau quelque part.
Les joueurs de Getafe ont bien joué le coup c'est tout.

Ecrit par : realmasha 11/05/2012, 18:48:32

Yep, les joueurs du Real étaient fautif, Getafe avait tout à fait le droit de faire ce qu'ils ont fait.

Ecrit par : Nazario 12/05/2012, 18:21:34

CITATION(Muntari20 @ 29/04/2012, 19:45:33 ) *
Le match qui m,a le plus décu avant Alcorcon c,était ce match de demi-finale de coupe du Roi contre Saragosse (quadruplé de Diego Milito) qu'on perd 6-1 à l,aller et il nous faut ensuite une remontada. On gagne au retour 4-0 mais c'est pas suffisant. Je crois que ce match a marqué la fin de cette époque galactique.


Je te rejoins pour ce match là, je crois que Roberto Carlos ouvre le score rapidement, tout le long du match j'y ai cru, la déception n'en fut que plus grande

Le match qui m'a fait le plus vibrer, c'est ce quart de LDC retour en 2003 face à Manchester United. Beckham était remplaçant à cause de l'affaire de la chaussure et la presse l'envoyait déjà au Real Madrid. Ronaldo avait mis un triplé et était sortit sous l'ovation d'Old Trafford. Beckham était rentré et avait mis un superbe coup-franc, j'avais eu la pression jusqu'au bout du match même si on avait gagné 3-1 à l'aller et qu'un but ne leur suffisait pas. 4-3 au final

Ecrit par : Heldan 12/05/2012, 18:47:06

c'est claire! ce matche à saragosse, avait bien foutu les boules! on y était presque... sur la fin du matche Ronaldo il me semble, loupe le 5eme but.

En tout cas je me rappel de la PATATE qu'à mis Cicinho au bout de même pas 10minutes pour ouvrir le score...
ça a donné le ton, des l'entame du matche!

Ecrit par : Nazario 12/05/2012, 18:54:18

Ah oui en effet, c'était Cicinho qui avait ouvert le score, en même temps ce but était roberto carlosien. J'ai retrouvé, les images, on menait même 3-0 au bout de 10 minutes

http://www.youtube.com/watch?v=bTKNkk5HA3w

Les passes de Beckham wub.gif

Ecrit par : realmasha 12/05/2012, 19:07:37

Putain, des centres au Bernabeu, qu'est ce que ça peut me manquer quand je revois ces images...

Ecrit par : Heldan 12/05/2012, 20:02:46

poualalalalalalalaaa l'assist de Beck pour Ronaldo... je me souvenais du premier mais pas des autres, merci pour la vidéo

Ecrit par : Muntari20 12/05/2012, 22:05:24

CITATION(Nazario @ 12/05/2012, 13:21:34 ) *
Je te rejoins pour ce match là, je crois que Roberto Carlos ouvre le score rapidement, tout le long du match j'y ai cru, la déception n'en fut que plus grande

Le match qui m'a fait le plus vibrer, c'est ce quart de LDC retour en 2003 face à Manchester United. Beckham était remplaçant à cause de l'affaire de la chaussure et la presse l'envoyait déjà au Real Madrid. Ronaldo avait mis un triplé et était sortit sous l'ovation d'Old Trafford. Beckham était rentré et avait mis un superbe coup-franc, j'avais eu la pression jusqu'au bout du match même si on avait gagné 3-1 à l'aller et qu'un but ne leur suffisait pas. 4-3 au final


Un match de légende. Il est classé dans tous les classements (top 10) de meilleurs matchs de l'histoire de la LDC.

Ecrit par : Madridista For Life 13/05/2012, 11:18:48

Ah la la je me rappelle de l'époque où Raul Gonzalez Blanco était notre capitaine. Il est resté dans ma mémoire comme un capitaine indiscutable et un leader né. Cependant on l'a souvent accusé d'être néfaste. Je me rappelle d'ailleurs d'une interview de Cicinho qui disait que Raul racontait tout ce qui se passe dans le vestiaire aux journalistes. Il disait qu'il y avait des clans avec d'un coté les Espagnols et de l'autre les étrangers. Et que Raul y contribuait alors qu'en tant que capitaine il aurait du fédérer tout le monde. Y avait aussi des rumeurs comme quoi des fois il mettait la pression pour que certains jouent et qu'il s'est opposé au transfert de David Villa pendant plusieurs années.

Je n'y ai jamais vraiment prêté attention à tout ça mais bon. Dans le même registre on l'accusait de maintenir les clans et divisions en sélection notamment avec les culés. J'avais vu ça dans un reportage où on disait d'ailleurs qu'avec Iker Casillas comme capitaine au Real le vestiaire est devenu plus uni. Et aussi qu'en sélection contrairement à Raul qui écrasait tout le monde, Casillas "partage" son leadership avec Carles Puyol ou Xavi Hernandez ce qui favorise l'entente d'où les succès des dernières années.

Vos avis là dessus? Moi j'adore Raul et même si je me doute qu'il est pas parfait ça me dérangerait que son image soit ainsi écornée mal023.png .

Ecrit par : realmasha 13/05/2012, 12:28:29

Ah mais c'est un fait, Raul militait à fond pour les espagnols, et son capitanat en équipe d’Espagne était un échec. Au Real expulse plusieurs joueurs de suite qui ne lui convenait pas. Il était très sobre dans la presse (qu'il avait avec lui, voir la campagne énorme lancée par Marca / AS pour qu'il soit sélectionné "même comme porteur d'eau"), exemplaire sur le terrain, mais dans les vestiaires, fallait surtout pas se le mettre à dos. Maintenant, quand on a passé autant de temps dans un club pareil et que l'on y est titulaire quasi indiscutable, on peut comprendre qu'il y ait de l'égo. D'ailleurs sa dernière saison, dans l'ombre de CR7 et Higuain montre qu'il était aussi capable de mettre son pouce dans sa main et continuer à bosser sans faire de vagues.

Ecrit par : Redondo 13/05/2012, 13:55:22

Raul a été "élevé" dans le vestiaire par des Sanchis, Hierro, Redondo etc, des joueurs de caractères qui avaient une culture de la gagne, et d'ailleurs l'histoire a montré que durant cette période il n'y a eu que des succés avec ces joueurs, qui savait supporter la pression, qui faisait peur aux autres équipes. Je ne dis pas que c'est la meilleure méthode mais c'est une méthode qui a connu des succes.

On a un peu trop fantasmé sur cette histoire de Raul, parrain du vestiaire du Real, ok il y a du vrai, ok il avait de l'égo mais pour moi c'est un caractère de champion, de gagneur, il a toujours été nikel sur le terrain, c'était plus de la manipalution au niveau des médias, c'est pour ça que certains journaliste le protegent et d'autres le crachent dessus, d'ailleurs tout ça a influencé ensuite l'avis des supporters vis à vis de lui.

Pour ce qui est de l'Espagne, le problème de l'époque est bien plus profond qu'une histoire en rapport avec Raul. C'est une époque déjà qui n'était pas aussi dorée que celle de maintenant et il y avait des problèmes au niveau régionalistes bien reelles.

Ecrit par : Redondo 15/05/2012, 10:53:35

Aujourd’hui, ça fait 10 ans que le Real Madrid a décroché sa 9ème coupe d’Europe. As propose sur son site de revenir sur ce que sont devenus les joueurs présents ce moment inoubliable pour les supporters.

Casillas, c’est le seul joueur de l’effectif actuel présent dans cette finale. Il était rentré à la 68ème mn en se montrant décisif, ce jour là le monde a découvert Casillas.

Cesar s’était blessé lors de cette finale, il a quitté le Real en 2005. Il a ensuite évolué à Saragosse, Tottenham, Valence. Il est maintenant le remplaçant de Diego Lopez à Villarreal, il est en fin de contrat et n’a pas pris de décision concernant son avenir.

Hierro a quitté le Real en 2003. Après un passage au Qatar puis Bolton en premier league, il est devenu directeur sportif de la fédération de foot espagnole avant de devenir aujourd’hui directeur sportif à Malaga.

Salagado a quitté le Real en 2009. Il a rejoint Blackburn et arrive en fin de contrat cette saison. Sa destination future devrait être le Qatar ou les Usa.

Roberto Carlos a quitté Madrid en 2007, il rejoint la Turquie ou il gagne deux supercoupe avec Fenerbahce, ensuite le Bresil, les Corienthans en 2009 avant de rejoindre Anzhi en Russie ou il est toujours en activité en tant que joueur et entraineur jusqu’à la fin de la saison.

Helguera a quitté Madrid en 2007. Il a rejoint Valence ou il gagne une Copa del Rey. Aujourd’hui, il est commentateur à Ondacero, radio espagnole.

Solari est parti en 2005, il est en train de passer ses diplomes d’entraineur.

Makelele a quitté Madrid en 2003, il a rejoint Chelsea, il a gagné deux Premiers Leagues et a joué sous les ordres de Mourinho. Aujourd’hui, il est dans le staff technique d’Ancelotti au Psg.

Zidane, le heros de cette finale a fait ses adieux à Madrid en 2006. Il travaille désormais pour le club en tant que responsable de l’équipe première.

Figo a quitté Madrid en 2005, il a rejoint l’Inter avant de finir sa carrière là bas et travailler pour le club italien.

Raul, le numéro 7 mythique a quitté Madrid en 2010. Après une aventure à Schalke ou il a marqué l’histoire de ce club, il va continuer sa carrière au Qatar.

Morientes a quitté Madrid en 2003, il a joué ensuite à Monaco, Valence puis Marseille avant de prendre sa retraite. Il passe ses diplomes d’entraineurs, en attendant il commente des matchs à la tv espagnole.

McManaman est parti en 2003, il a rejoint Manchester City jusqu’en 2005. Il est travaille désormais dans plusieurs médias en tant que consultant tv.

Flavio a quitté Madrid en 2004. Il vit aujourd’hui au Bresil.

http://www.as.com/futbol/articulo/vida-anos-despues/20120515dasdaiftb_7/Tes

La Une de Marca de l'époque.


Ecrit par : realmasha 15/05/2012, 11:14:07

A noter, comme j'en parlais il y a quelques temps comme quoi les "joueurs pas bankables" ont été mis à la porte pour notre plus grand malheur, Del Bosque confirme leur importance dans une interview donnée à Marca:

"Más allá de Zidane y Casillas, Del Bosque saca a relucir otro nombre: "Solari hizo un partidazo jugando casi de medio centro. En esa Copa de Europa hubo jugadores muy importantes de los que casi no se habla. Geremi jugó en la semifinal con el Bayern en Múnich y marcó. McManaman, que siempre nos dio un gran rendimiento, hizo el 0-2 en el Camp Nou en las semifinales. Eran dos jugadores a los que el Bernabéu no tenía en gran estima, pero eran muy queridos en el vestuario y siempre que jugaban sumaban. Y mucho"."

Putain Geremi, un joueur que j'adorais voir jouer aussi. Dès qu'il rentrait il pouvait apporter un plus et permettait de jouer différemment. Et bien sûr McManaman, un vrai joueur d'équipe, toujours présent, que ça soit pour jouer sur un côté ou au centre (c'te partizado à Old Trafford en 2003).

Ecrit par : 20cent 15/05/2012, 11:26:00

CITATION(Redondo @ 15/05/2012, 11:53:35 ) *
Aujourd’hui, ça fait 10 ans que le Real Madrid a décroché sa 9ème coupe d’Europe. As propose sur son site de revenir sur ce que sont devenus les joueurs présents ce moment inoubliable pour les supporters.


Le match où on s'est fait à moitié bouffer quand même par une équipe censée être bien plus faible que nous même s'ils avaient Ballack et Lucio. Les dernières minutes ont été horribles, le coeur battait des madridistas à 100 à l'heure. Et ce soir là, on a justifié les 75 millions d'euros de Zidane arrivé à l'été 2001.


CITATION(realmasha @ 15/05/2012, 12:14:07 ) *
A noter, comme j'en parlais il y a quelques temps comme quoi les "joueurs pas bankables" ont été mis à la porte pour notre plus grand malheur, Del Bosque confirme leur importance dans une interview donnée à Marca:

"Más allá de Zidane y Casillas, Del Bosque saca a relucir otro nombre: "Solari hizo un partidazo jugando casi de medio centro. En esa Copa de Europa hubo jugadores muy importantes de los que casi no se habla. Geremi jugó en la semifinal con el Bayern en Múnich y marcó. McManaman, que siempre nos dio un gran rendimiento, hizo el 0-2 en el Camp Nou en las semifinales. Eran dos jugadores a los que el Bernabéu no tenía en gran estima, pero eran muy queridos en el vestuario y siempre que jugaban sumaban. Y mucho"."

Putain Geremi, un joueur que j'adorais voir jouer aussi. Dès qu'il rentrait il pouvait apporter un plus et permettait de jouer différemment. Et bien sûr McManaman, un vrai joueur d'équipe, toujours présent, que ça soit pour jouer sur un côté ou au centre (c'te partizado à Old Trafford en 2003).


Geremi Sorel Ndjitap Fotso, je l'aimais bien aussi celui-là, mais McManaman nom de Dieu, je l'adorais ce mec. Toujours sur le banc, mais à chaque fois qu'on était menés je me disais "c'est pas grave on a McManaman". On le faisait entrer en jeu et il pouvait nous sortir de la merde. Tout comme Guti qui, au début de sa carrière, était le super remplaçant qu'on faisait jouer attaquant et qui plantait pas mal.
Ca fait 10 ans déjà? C'est dingue.

Ecrit par : realmasha 15/05/2012, 11:41:27

C'est un peu ce que Mou veut refaire avec ses Altintop & co, refaire une "classe moyenne" au Real. Le truc c'est que c'est pas évident de trouver des "McManaman". C'est pour ça que quand on en a, faut pas les vendre ou les laisser partir...

Ecrit par : Nazario 15/05/2012, 11:49:47

Je suis d'accord, ces "role players" pas forcément flashy nous faisait énormément de bien. J'aimais beaucoup Geremi, et Solari aussi, la classe à l'état pure lui.
Il y avait une très belle équipe en 2002 qui aurait pu tout écraser sur son passage, quelles erreurs de s'être séparer de Maké et de Del Bosque

Ecrit par : Redondo 20/05/2012, 16:37:19

Aujourd'hui, ça fait 14 ans que le Real Madrid a gagné sa septième coupe d'Europe contre la Juventus (1-0) grace à un but de Mijatovic. Une joie énorme pour les madridistas qui ont attendu 32 ans avant que le Real soulève enfin une nouvelle fois la Champion's League.

L'entraineur c'était Juup Heynckes, finaliste malheureux de la finale d'hier face à Chelsea, dans l'équipe du Real Madrid on retrouvait des joueurs comme Raúl, Fernando Hierro, Fernando Redondo, Roberto Carlos, Suker, Seedorf et bien sur le buteur Mijatovic.

Du coté de la Juve, il y avait Zidane, Inzaghi ou encore Del Piero, toujours au club !

La Une de Marca de l'époque


Ecrit par : Madridista For Life 12/06/2012, 22:43:22

Article de Faute Tactique bien sympa sur Davor Suker. C'était un super joueur bien que je n'ai plus parfaitement en mémoire ses actions. Trop jeune à l'époque.

Davor Suker, The Patriot

La Croatie a deux dates de naissance : 1991 pour la déclaration d’indépendance et 1992 pour la reconnaissance internationale. En football, c’est pareil : 1996 pour la déclaration d’indépendance (seule équipe ex-yougoslave présente à l’Euro anglais) et 1998 pour la reconnaissance internationale (demi-finaliste au Mondial). Les deux fois, Davor Suker conquit le monde entier en chef d’Etat.

Davor Suker fait partie de ces grands attaquants qui n’ont pas pris le temps de rigoler : 0.52 buts par match sur 19 ans de carrière en club, dans quatre championnats différents. En comparaison, Thierry Henry en est à 0.42 en 16 ans. Suker aura surtout fait le plaisir de la aficion du FC Seville durant cinq saisons (1991-1996) puis du Real Madrid (1996-1999), succédant à Ivan « l’Hélicoptère » Zamorano à la pointe de l’attaque merengue, avec laquelle il remporte la Ligue des Champions en 1998. Mais malgré une centaine de buts marqués en Liga, Davor Suker aura surtout marqué les esprits avec la sélection de son pays, la Croatie.

A notre époque, la carrière internationale est largement mise de côté, comme en témoigne la désignation de Messi pour le Ballon d’Or 2010. Alors que les carrières en club servaient auparavant de tremplin pour briller en sélection, au “niveau supérieur”, les sélections sont devenues moins importantes, parfois même dérangeantes. Messi en est à 17 buts en 62 matchs, Rooney n’en a planté que 28 en 72 matchs et Zlatan n’en a mis que 28 en 71 rencontres. Et la liste est longue de ces icônes du football moderne, pourtant incapables de porter leur pays là où leur talent devrait l’emmener. Des mecs comme Klose ou Podolski se font de plus en plus rares.

Dans cette perspective, Davor Suker ressemble à un ovni. Ou plutôt un héros. 45 buts en 69 matchs, soit 0.65 buts par match. Meilleur buteur du mondial 1998 (6 buts en 7 matchs), membre de l’équipe All-Star de l’Euro 1996, 2e meilleur buteur à l’Euro 1996 (3 buts). Record de 12 buts en 10 matchs de qualification pour l’Euro 1996 ! Le genre de mec qui se transcende quand il joue pour sa nation, symbole d’une génération de joueurs des Balkans dont les frères, cousins, pères et oncles ont fait la guerre. Alors que « représenter son pays » ou « porter son drapeau » sont des expressions qui semblent parfois avoir perdu leur sens dans le football moderne, la carrière de Davor nous rappelle la magie des compétitions internationales. Son lob mythique sur Schmeichel en 1996 ou encore son but contre l’Allemagne en quarts du mondial 1998 (3-0) resteront gravés dans les mémoires.

Ecrit par : Madridista For Life 02/07/2012, 16:02:24

Selon le site officiel Xabi Alonso, Alvaro Arbeloa et Raul Albiol sont les nouveaux hommes à remporter le Championnat d'Europe des Nations en tant que joueurs du Real Madrid. Sergio Ramos et Iker Casillas sont les premiers à le faire deux fois.

Les premiers furent Ignacio Zoco, Amancio Amaro, José Vicente et Felix Ruiz, qui ont battu l'URSS 2-1 avec l'Espagne en finale en 1964. Uli Stielike a décroché le titre en 1980 avec l'Allemagne contre la Belgique (2-1). Nicolas Anelka et Christian Karembeu ont suivi en 2000, battant l'Italie 2-1. Casillas et Ramos ont été vainqueurs en 2008.

Ecrit par : Madridista For Life 09/07/2012, 00:12:18

CITATION(hamza27 @ 08/07/2012, 23:42:47 ) *
La capacité à faire taire et refroidir tout un Camp Nou se transmet de 7 en 7 on dirait!
En espèrant pour la suite que cr7 laisse une empreinte comparable à celle de Raul à l'histoire du Real, ce qui sera bien difficile!


Ce sera pas difficile c'est juste impossible laugh.gif .

Je pense qu'il faudra attendre très longtemps avant qu'un joueur laisse au Real une empreinte comparable à celle de Raul Gonzalez. Parce que notre bon vieux Raul il a tout pour lui : il est né à Madrid, il a été formé chez nous, il a explosé très jeune, c'était un joueur offensif avec une palette très large et non "juste" un buteur, il a presque tout gagné avec nous dont trois C1, il a été capitaine + joueur le plus le capé + joueur avec le plus de buts, il a un comportement irréprochable sur le terrain, il répondait toujours présent dans les grands matchs... Pour moi Raul est le plus grand joueur de notre histoire, non pas dans le sens où il est le meilleur mais de par ce qu'il représente. Personne n'incarne mieux le madridisme que lui et il a un putain de charisme.

Quand je pense à Alfredo Di Stefano ou Zinedine Zidane qui ont marqué le club je me dis qu'ils ont quelque chose de moins que Raul. Lui c'est un enfant de Madrid (la ville) et du Real. Forcément ça donne un truc en plus. Seule la Quinta del Buitre aurait pu prétendre à avoir la même considération que Raul mais hélas ils n'ont pas la C1.

Donc CR7 laisse une trace au club mais pas si profonde que ça à mon sens. Après s'il participe à la conquête de la decima ce sera autre chose, mais toujours pas comparable à Raul. Faudrait qu'il nous ramène 4 ou 5 C1 en ayant toujours des stats aussi époustouflantes. Autant dire que c'est impossible.

Ecrit par : El Canterano 09/07/2012, 00:32:54

Pour moi y a un joueur actuellement qui est entrain de marqué le club plus que Raul, c'est Iker Casillas. Il a tout d'un Raul (né à Madrid, formé au club, charisme) avec une gloire qui s'étend à toute l'Espagne (voire au monde).
C'est le seul madrilène qui est respecté partout en Espagne (même chez les catalans et les basques) pour ce qu'il a accompli avec la sélection en tant que capitaine. Même mondialement, il atteint une reconnaissance que Raul n'a pas connu bien qu'il en avait une très bonne.

Non, sérieusement, Iker Casillas est entrain de marqué l'histoire du foot de son empreinte à un niveau qui est supérieur à ce qu'avait fait notre ancien capitaine.

Ecrit par : Madridista For Life 09/07/2012, 01:06:33

Là tu parles de l'histoire du foot mais dans mon post je me limite à l'histoire du Real. J'exclus donc l'équipe nationale de mon champ d'analyse.

Pour le moment Raul reste au dessus. S'il est vrai qu'il n'a jamais soulevé la Copa, il a une C1 de plus. Et surtout il participe en tant que titulaire à tous ses titres européens. C'est pas le cas de San Iker. Si ce-dernier décroche la decima il sera comparable à Raul en effet.

Après si on parle de l'histoire du foot j'suis d'accord avec toi.

Ecrit par : El Canterano 09/07/2012, 01:24:36

Pour parler uniquement du Real Madrid, Raul a (en plus de ses trophées) surtout pour lui le record du nombre de matchs joués avec le club. Donc ce record plus ce qu'il a gagné avec le club fait de lui qu'il est le joueur qui a le plus marqué le club actuellement.
Cependant, si Iker Casillas bat ce record, il détrônera obligatoirement Raul. Il n'a rien à envier à Raul en terme de trophée et d'aura. De plus, être madrilène et être dans l'estime des supporters basques et catalans, c'est quelque chose de rarissime. Même s'il a obtenu cette reconnaissance à travers la sélection, il n'en reste pas moins que c'est sous le maillot du club que les gens l'acceptent lorsqu'il joue en championnat donc on se doit d'en tenir compte. Se faire applaudir par un catalan ou un basque lorsque tu portes le maillot et le brassard du Real Madrid c'est autre chose que de te faire applaudir sous les couleurs du pays.

Champions League supplémentaire ou non, si Iker Casillas bat le record de Raul en terme de matchs joués sous nos couleurs, il deviendra sans discussion possible le joueur qui a le plus marqué le club.

Mais à l'heure actuelle, c'est bel et bien Raul.

Ecrit par : Madridista For Life 16/07/2012, 21:23:51

Chers membres de Planète Real Madrid, ça vous tente un peu de culture madridista? Non? Bah j'm'en fous je vais vous inonder de posts quand même laugh.gif .

C'est un honneur de voir son nom associé à un club du calibre du Real Madrid. De nombreuses personnes rêvent de porter le maillot du Real. Mais si porter le maillot du Real est particulier, en porter le brassard l'est encore plus. Je vais donc retranscrire en plusieurs posts un top 10 des joueurs ayant détenu le capitanat du Real Madrid.

Hala Madrid !

Ecrit par : Elmerengue50 16/07/2012, 21:56:38

CITATION(Madridista For Life @ 16/07/2012, 22:23:51 ) *
Chers membres de Planète Real Madrid, ça vous tente un peu de culture madridista? Non? Bah j'm'en fous je vais vous inonder de posts quand même laugh.gif .

C'est un honneur de voir son nom associé à un club du calibre du Real Madrid. De nombreuses personnes rêvent de porter le maillot du Real. Mais si porter le maillot du Real est particulier, en porter le brassard l'est encore plus. Je vais donc retranscrire en plusieurs posts un top 10 des joueurs ayant détenu le capitanat du Real Madrid.

Hala Madrid !


On s'enfout ph34r.gif

Ecrit par : Madridista For Life 16/07/2012, 21:58:25

# 10



Nom complet : Fernando Ruiz Hierro.

Sélection : Espagne.

Poste : Défenseur central/Milieu défensif.

Saisons au Real Madrid : 1989–2003.

Années de capitanat : 2001-2003.

Fernando Hierro était un grand joueur défensif, il était aussi bon en défense centrale qu'au poste de milieu de terrain défensif. Hierro est un espagnol originaire de Velez-Malaga, il a joué pour le Real Madrid pendant presque 15 saisons.

Hierro débute le football au sein du club local de Velez-Malaga. Il fait un essai à Malaga le gros club du coin mais on lui dit qu'il n'est pas assez bon. Quelques années plus tard il fait ses débuts en Liga avec le Real Valladolid, où il joue deux saisons.

Après de solides performances il attire l'attention du Real Madrid. Il signe chez les Blancos en 1989 et livre d'excellentes prestations inscrivant 7 buts en 37 matchs.

Sa rigueur défensive, son excellente vision du jeu, et son étonnante aptitude à marquer des buts ont fait de Hierro l'un des défenseurs les plus célèbres du monde. Il a été nommé capitaine quand son partenaire en défense, Manuel Sanchis, a pris sa retraite en 2001. Avec les Merengues, il a gagné 5 Ligas et 3 Ligues des Champions en presque 15 ans. Il a aussi été le capitaine de la Furia Roja.

Distinctions collectives avec le Real : Ligue des Champions (1998, 2000, 2002), Supercoupe d'Europe (2002), Coupe Intercontinentale (1998, 2002), Championnat d'Espagne (1990, 1995, 1997, 2001, 2003), Coupe d'Espagne (1993), Supercoupe d'Espagne (1990, 1993, 1997, 2001).

Distinctions individuelles avec le Real : Meilleur défenseur UEFA (1998), Membre de la All Star Team de la Fifa (2002).

Ecrit par : Madridista For Life 16/07/2012, 22:22:47

# 9



Nom complet : Amancio Amaro Varela.

Sélection : Espagne.

Poste : Attaquant.

Saisons au Real Madrid : 1962-1976.

Années de capitanat : 1974-1976.

Amancio Amaro, surnommé El Brujo, était un excellent attaquant qui a porté les couleurs du Deportivo La Corogne, du Real Madrid, et de l'équipe d'Espagne.

Amancio a débuté à 15 ans au Victoria CF. Après 4 années dans les équipes de jeunes il rejoint le Deportivo alors en Adelante en 1958.

Il participe à la promotion du Deportivo et ses performances attirent l'attention du Real. Il signe au Real Madrid en 1962 et gagne une place de titulaire.

Il est Pichichi en 1969 et 1970. Jouer pour le Real Madrid a changé la carrière d'Amancio mais lui aussi a changé l'équipe, surtout durant sa période en tant que capitaine. Il prend sa retraite en 1976 et intègre directement le staff technique du Real. Avec l'Espagne il a remporté l'Euro 1964.

Distinctions collectives au Real : Ligue des Champions (1966), Championnat d'Espagne (1963, 1964, 1965, 1967, 1968, 1969, 1972, 1975, 1976), Coupe d'Espagne (1970, 1974, 1975).

Distinctions individuelles au Real : Pichichi (1969, 1970), 3e au classement du Ballon d'Or (1964).

Ecrit par : Madridista For Life 16/07/2012, 22:41:49

# 8



Nom complet : Ignacio Zoco Esparza

Sélection : Espagne

Poste : Milieu/Défenseur

Saisons au Real Madrid : 1962-1974

Années de capitanat : 1971-1974

Ignacio Zoco était une pièce importante des Blancos. Il a joué en finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions en 1966, il était titulaire en défense centrale.

La carrière de Zoco débute à Oberena. Puis il joue à Osasuna, où il se fait un nom et attire l'attention du Real Madrid.

Distinctions collectives au Real : Ligue des Champions (1966), Championnat d'Espagne (1963, 1964, 1965, 1967, 1968, 1969, 1972).

Ecrit par : Madridista For Life 16/07/2012, 22:56:58

# 7



Nom complet : José María Zárraga Martín.

Sélection : Espagne.

Poste : Milieu de terrain.

Saisons au Real Madrid : 1951-1962.

Années de capitanat : 1958-1961

José Zárraga débute en 1948 pour Arenas, le club de sa ville natale. Après une saison convaincante il rejoint la Castilla pour 2 ans et est promu en A en 1951.

Zarraga a été sélectionné à 10 reprises. Son leadership et son niveau de jeu lui ont permis d'obtenir une place de choix au Real.

Distinctions collectives avec le Real : Coupe Intercontinentale (1960), Ligue des Champions (1956, 1957, 1958, 1959, 1960), Coupe Latine (1955, 1957), Championnat d'Espagne (1954, 1955, 1957, 1958, 1961, 1962), Coupe d'Espagne (1962).



Ecrit par : Madridista For Life 16/07/2012, 23:09:45

# 6



Nom complet : José Martínez Sánchez.

Sélection : Espagne.

Poste : Milieu de terrain.

Saisons au Real Madrid : 1964-1980.

Années de capitanat : 1976-1979.

José Martínez, plus connu sous le nom de Pirri, commence sa carrière à Ceuta. Après une saison à Granada il signe au Real Madrid.

Pirri a effectué plus de 400 apparitions sous le maillot du Real. Son charisme et son leadership l'ont naturellement conduit à porter le brassard du club madrilène et de l'équipe nationale espagnole.

Distinctions collectives avec le Real : Ligue des Champions (1966), Championnat d'Espagne (1965, 1967, 1968, 1969, 1972, 1975, 1976, 1978, 1979, 1980), Coupe d'Espagne (1970, 1974, 1975, 1980).

Ecrit par : Madridista For Life 17/07/2012, 01:52:13

# 5



Nom complet : Carlos Alonso González.

Sélection : Espagne.

Poste : Buteur.

Saisons au Real Madrid : 1971-1988.

Années de capitanat : 1979-1988.

Carlos Alonso, plus connu sous le nom de Santillana, a passé une saison au Racing Santander son premier club avant de rejoindre le Real Madrid.

Santillana a marqué 352 buts en 778 matchs avec le Real. C'était un joueur connu pour son leadership et son jeu aérien. A son époque il était considéré comme l'un des meilleurs buteurs espagnols de tous les temps.

Distinctions collectives au Real : Ligue Europa (1985, 1986), Championnat d'Espagne (1972, 1975, 1976, 1978, 1979, 1980, 1986, 1987, 1988), Coupe d'Espagne (1974, 1975, 1980, 1982), Coupe de la Ligue Espagnole (1985).

Ecrit par : Madridista For Life 17/07/2012, 02:09:58

# 4



Nom complet : Francisco Gento López.

Sélection : Espagne.

Poste : Attaquant.

Saisons au Real Madrid : 1953-1971.

Années de capitanat : 1961-1971.

Il joue la saison de ses débuts au Racing Santander mais à l'issue de celle-ci il débarque au Real Madrid en 1953. Gento et son numéro 11 sont devenus légendaires au Real.

La Galerna del Cantábrico jouait sur l'aile gauche et était connu pour sa grande vitesse. Il possédait une technique fabuleuse et marquait souvent de loin. Il fut le capitaine des légendaires Yéyés du Real.

Distinctions collectives au Real : Coupe Intercontinentale (1960), Ligue des Champions (1956, 1957, 1958, 1959, 1960, 1966), Coupe Latine (1955, 1957), Championnat d'Espagne (1954, 1955, 1957, 1958, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965, 1967, 1968, 1969), Coupe d'Espagne (1962, 1970).

Ecrit par : Madridista For Life 17/07/2012, 02:18:12

# 3




Nom complet : Miguel Muñoz Mozún.

Sélection : Espagne.

Poste : Milieu de terrain.

Saisons au Real Madrid : 1948-1958.

Années de capitanat : 1948-1958.

Miguel Muñoz était un excellent milieu de terrain espagnol. Pour plus d'infos faites un tour http://planete-realmadrid.fr/index.php?showtopic=3921&st=300&start=300 wink.gif .

Ecrit par : Madridista For Life 17/07/2012, 02:44:37

# 2



Nom complet : Raúl González Blanco.

Sélection : Espagne.

Poste : Attaquant.

Saisons au Real Madrid : 1994-2010.

Années de capitanat : 2003-2010.

Raul Gonzalez était un véritable prodige de la cantera du Real. Il est resté au Real jusqu'en 2010 avant d'aller à Schalke 04. Il détient un nombre impressionnant de records (meilleur buteur du Real et de la C1, joueur ayant le plus d'apparitions sous le maillot madrilène, joueur ayant le plus d'apparitions en C1). C'est une véritable légende vivante pour le peuple madridista. Son influence au Real était si forte que pendant un moment le club a hérité du surnom de "Raul de Madrid". Notons que Raul fut également capitaine en équipe nationale entre 2002 et 2006.

Distinctions collectives au Real : Championnat d'Espagne (1995, 1997, 2001, 2003, 2007, 2008), Supercoupe d'Espagne (1997, 2001, 2003, 2008), Ligue des Champions (1998, 2000, 2002), Supercoupe d'Europe (2002), Coupe Intercontinentale (1998, 2002).

Distinctions individuelles au Real : Prix Don Balon (1995), Premio Don Balon (1997, 1999, 2000, 2001, 2002), Membre de l'équipe de l'année ESM (1997, 1999, 2000), Trophée Zarra (1996, 1999, 2001, 2003), Meilleur joueur de la Coupe Intercontinentale (1998), Meilleur attaquant IFFHS (1999), Pichichi (1999, 2001), Meilleur buteur de la Ligue des Champions (2000, 2001), Attaquant UEFA de l'année (2000, 2001, 2002), Membre de l'équipe-type de l'Euro 2000, 3e joueur de l'année FIFA (2001), 2e au BAllon d'Or (2001), Nommé au FIFA 100.

Ecrit par : Madridista For Life 17/07/2012, 03:04:41

# 1



Nom complet : Manuel Sanchís Hontiyuelo.

Sélection : Espagne.

Poste : Libéro.

Saisons au Real Madrid : 1983-2001.

Années de capitanat : 1988-2001.

Manolo Sanchís était un membre de la légendaire Quinta del Buitre. Il est le seul des cinq à avoir passé toute sa carrière au Real. En 15 saisons au Real il ne joue moins de 30 matchs que durant 2 saisons. Celà illustre son importance au sein de l'équipe. Sanchis prend sa retraite en 2001 après 710 apparitions sous le maillot de la casa blanca.

Distinctions collectives au Real : Ligue des Champions (1998, 2000), Ligue Europa (1985, 1986), Coupe Intercontinentale (1998), Championnat d'Espagne (1986, 1987, 1988, 1989, 1990, 1995, 1997, 2001), Coupe d'Espagne (1989, 1993), Supercoupe d'Espagne (1988, 1989, 1990, 1993, 1997), Coupe de la Ligue Espagnole (1985).

Distinctions individuelles au Real : Joueur espagnol de l'année (1990).

Ecrit par : Heldan 10/08/2012, 17:44:52




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Ecrit par : Redondo 11/08/2012, 01:10:13

C'est bien beau de mettre le score comme ça mais ça serait bien d'expliquer ça s'est passé quand, quel saison, le contexte, les joueurs sur la pelouse, la vision des catalans qui n'est pas la même apparemment sur ce match.


Ecrit par : Heldan 11/08/2012, 13:55:21

C\'est dans les Années 1940

Durant cette décennie, il eut des rencontres avec de nombreux buts. Lors de la saison 1942/1943, on eut le droit à un 5-5, la saison suivante les Catalans infligèrent un 5-0 à son rival mais le Real prit sa revanche lors de la saison 1949-1950 en gagnant le match 6-1. En 1943, ils jouèrent les demi-finales de la coupe, retrouvailles dans cette compétition depuis la guerre civile, le match aller se solda par un 3-0 à Barcelone. Mais le match retour ne laissa personne indifférent, les merengues obtinrent un 11-1 . Les deux clubs terminèrent à égalité dans leurs affrontements.


Mais on a battu le record de but depuis....





Ecrit par : El Canterano 23/11/2012, 17:44:52

CITATION(realmasha @ 23/11/2012, 17:06:05 ) *
Non non Helguera avait fait 90% de la saison défenseur central. Raul Bravo faisait encore le back up cette année là. Par contre c'est contre la juve où s'était retrouvé arrière droit il me semble bien. M'enfin c'était globalement à chier.

Tain mais je suis persuadé de l'inverse moi lol. Je me rappelle d'une interview de Raul Bravo justement où il dit "Le coach est venu me voir, il m'a demandé si j'avais déjà joué défenseur central avant et j'ai répondu oui alors que c'était faux. J'ai saisi ma chance." Puis il joue 53 matchs lors de la saison 2003-2004, c'est pas du back up.
Francisco Pavon joue lui 39 matchs cette même saison, pas des statistiques de back up non plus lol.
En tout cas, Raul Bravo était titulaire dans l'axe et ça j'en suis sûr à 200%.

Mais comme tu dis, on avait voila la défense en papier à cette époque. Truc de fou pour un club comme le notre.

Ecrit par : realmasha 23/11/2012, 18:12:44

Si Raul Bravo avait joué 50 matchs DC titu', je ne serais plus de ce monde.

Non, il a dépanné à ce poste, mais il était pas titu. C'était Pavon / Helguera en def centrale, double pivot (gruyère) Guti - Beckham. Le reste du classique R. Carlos / Salgado, ZZ, Figo, Raul, Ronaldo.

Le pire c'est que ça a marché 6 mois impeccable, 18 points d'avance (!) sur le Barça en janvier...Mais les mecs comme ZZ, Figo pouvaient pas se replacer autant pendant un an. ça a forcément fini par devenir passoire land et face à des adversaires de qualitay, ça a fait mal. Bon y'a aussi eu un gros problème mental (ouvrir le score à monaco, ZZ qui dit qu'ils sont à chier à Guily qui s'y met à y croire à donf, j'en reviens toujours pas...).

Ecrit par : El Canterano 23/11/2012, 18:51:28

Liga :

1j : Casillas; Salgado, Helguera, Raul Bravo, Roberto Carlos; Cambiasso, Beckham, Figo, Zidane (Portillo, min. 86); Raúl (Solari, min. 77) et Ronaldo (Morientes, min. 86).

2j : Casillas; Salgado, Pavón, Rubén, Raúl Bravo; Beckham, Helguera (Borja (min. 83), Figo, Zidane (Solari, min. 25); Raúl et Portillo (Núñez, min. 76).

3j : Casillas; Salgado, Pavón, Raúl Bravo, Roberto Carlos; Cambiasso (Borja 71´), Beckham, Figo (Núñez 63´), Zidane (Guti 63´); Raúl et Ronaldo.

4j : Casillas; Míchel Salgado, Roberto Carlos, Raúl Bravo, Pavón; Cambiasso, Beckham, Figo (Núñez, +92'), Zidane (Solari 73´); Raúl (Guti 43´) et Ronaldo.

5j : Casillas; Salgado, Pavón, Raul Bravo, Roberto Carlos; Cambiasso (Solari, min. 72), Beckham, Figo, Zidane; Guti (Portillo, min. 54) et Ronaldo.

6j :

7j : Casillas; Salgado, Pavón, Raúl Bravo, Roberto Carlos; Helguera, Beckham; Figo (Guti, 77’), Zidane; Raúl et Ronaldo (Solari, 85’).

8j : Casillas; Salgado, Raúl Bravo, Pavón, Roberto Carlos; Helguera, Cambiasso (Guti, 62’), Figo, Zidane; Raúl et Ronaldo (Solari, 72’).

9j :

10j : Casillas; Salgado, Helguera, Raúl Bravo, Roberto Carlos; Beckham (Borja, min. 88), Guti; Figo, Raúl, Zidane; et Ronaldo.

11j :

12j :

13j :

14j : Casillas; Salgado, Roberto Carlos (Solari 90´), Helguera, Raúl Bravo; Beckham, Helguera, Zidane, Figo; Raúl (Guti 82´) et Ronaldo (Portillo 87´).

15j : Casillas; Salgado, Pavón, Raúl Bravo, Roberto Carlos; Helguera, Beckham; Figo, Raúl (Solari, 85’), Zidane; et Ronaldo (Portillo, 76’).

16j : Casillas; Salgado, Roberto Carlos, Pavón, Raúl Bravo; Helguera, Beckham, Figo (Miñambres 45´), Zidane; Raúl et Ronaldo (Solari 87´).

17j : Casillas; Salgado, Pavón, Raúl Bravo, Roberto Carlos; Helguera, Borja; Figo, Raúl (Solari, 77'), Zidane; et Ronaldo.

18j : Casillas; Salgado, Pavón, Raúl Bravo, Roberto Carlos; Helguera, Beckham (Guti, 68’); Figo, Raúl, Zidane (Solari, 46’); et Ronaldo (Portillo).

19j :

20j : Casillas; Salgado, Pavón (Solari), Raúl Bravo, Roberto Carlos; Beckham, Helguera, Figo, Zidane; Raúl y Ronaldo.

21j :

22j :

23j : Casillas; Salgado, Roberto Carlos, Pavón, Raúl Bravo; Borja, Beckham, Figo (Núñez 71´), Zidane; Raúl (Portillo 69´) et Ronaldo.

24j :

25j : Casillas; Salgado, Helguera, Raúl Bravo, Roberto Carlos; Borja, Zidane; Juanfran (Figo 46’), Raúl, Solari (Cambiasso, 46’); Ronaldo.

26j : Casillas; Salgado, Roberto Carlos, Helguera, Pavón; Guti, Beckham (Cambiasso 88´), Figo, Zidane; Raúl (Núñez 79´) et Ronaldo (Solari 73´).

27j : Casillas; Mejía, Raúl Bravo, Helguera, Roberto Carlos; Beckham, Guti; Figo, Zidane, Solari (Juanfran, 93’); et Ronaldo (Núñez 73’).

28j : Casillas; Salgado, Raúl Bravo, Pavón, Roberto Carlos; Cambiasso (Núñez 86´), Beckham, Juanfran (Figo 56´), Solari (Guti 56´); Zidane et Portillo.

29j : Casillas; Salgado, Helguera, Mejía, Roberto Carlos; Beckham (Cambiasso 87´), Guti, Solari, Figo; Zidane (Borja 82´) et Raúl (Portillo 87´).

30j : Casillas; Salgado, Raúl Bravo, Helguera, Roberto Carlos (Mejía 68´); Guti, Beckham (Pavón 84´), Solari, Zidane (Borja 79´); Raúl et Ronaldo.

31j : Casillas; Salgado, Raúl Bravo, Mejía, Roberto Carlos; Guti (Borja, 67’), Beckham; Figo, Raúl, Zidane (Solari, 80’); et Ronaldo (Núñez, 88’).

32j :

33j : Casillas; Míchel Salgado, Raúl Bravo, Pavón, Roberto Carlos; Beckham (Borja 92´), Helguera, Solari (Cambiasso 73´), Figo; Zidane (Guti 86´) et Raúl.

34j : Casillas, Salgado, Helguera, Raúl Bravo, R. Carlos, Beckham, Cambiasso, Figo, Solari (Nuñez 83’), Zidane (Guti 77’) et Raúl.

35j : Casillas; Salgado, Pavón, Raúl Bravo, Roberto Carlos; Beckham (Solari, 62'), Cambiasso; Figo, Raúl, Zidane; et Ronaldo (Portillo, 79').

36j : Casillas; Salgado, Raúl Bravo (Cambiasso 70´), Pavón, Roberto Carlos; Helguera, Beckham, Solari (Portillo 75´), Figo; Raúl et Ronaldo.

37j :

38j :

Voila pour les matchs de Liga que j'ai retrouvé. J'ai donc pas rêvé, la paire c'était la plupart du temps Francisco Pavon - Raul Bravo avec Ivan Helguera qui fait le bouche trou en étant tanto en défense, tanto au milieu (realmasha se met une balle ^^). Par contre en coupe ça change, Francisco Pavon joue moins.


Champions League :

1j : Casillas; Salgado, Roberto Carlos, Raúl Bravo, Pavón; Cambiasso (Guti 66´), Beckham, Figo, Zidane (Solari 85´); Raúl et Ronaldo (Portillo 85´).

2j : Casillas; Míchel Salgado, Roberto Carlos, Pavón, Raúl Bravo; Helguera, Guti, Solari (Cambiasso, +91'), Figo, Zidane et Ronaldo (Raúl 82´).

3j :

4j :

5j :

6j : César; Míchel Salgado, Pavón, Raúl Bravo, Roberto Carlos; Borja (Jordi, m.89), Cambiasso; Figo (Miñambres, m.46), Zidane, Solari; et Ronaldo (Portillo, m.46)

1/8 aller : Casillas; Míchel Salgado, Helguera, Raúl Bravo, Roberto Carlos; Beckham, Guti; Figo, Raúl, Zidane; Ronaldo (Solari, 90’).

1/8 retour : Casillas; Míchel Salgado, Mejía, Helguera, Raúl Bravo; Beckham, Guti (Borja, m.92); Figo, Zidane, Solari (Cambiasso, m.90); et Raúl.

1/4 aller : Casillas; Salgado, Mejía, Helguera, Raúl Bravo (Pavón, min. 28); Beckham, Guti (Borja, min. 77), Figo, Zidane; Raúl et Ronaldo (Solari, min. 82).

1/4 retour : Casillas; Salgado (Raúl Bravo 84´), Helguera, Mejía, Roberto Carlos; Borja (Solari 70´), Guti (Portillo 87´), Figo, Zidane; Raúl et Ronaldo.


Supercopa :

Aller : Casillas; Salgado, Helguera, Pavón (Raúl Bravo, 54’), Roberto Carlos; Beckham (Makelele, 54’), Cambiasso (Guti, 75’), Zidane, Figo; Raúl et Ronaldo.

Retour : Casillas; Salgado, Raúl Bravo, Helguera, Roberto Carlos; Cambiasso, Beckham, Figo, Zidane; Ronaldo et Raúl (Guti, min. 70) (Portillo, min. 85).


Copa :

1/16 : César; Miñambres (Salgado 45´), Roberto Carlos, Rubén, (Pavón 25´) Raúl Bravo; Cambiasso, Beckham, Solari, Núñez (Ronaldo 67´); Raúl et Portillo.

1/4 aller : César; Míchel Salgado, Roberto Carlos, Helguera, Raúl Bravo; Beckham, Guti, Figo, Solari; Raúl et Ronaldo (Cambiasso 90´).

1/4 retour : César; Salgado, Raúl Bravo, Mejía, Helguera; Borja, Guti, Solari, Figo (Juanfran 64´); Raúl (Zidane 73´) et Ronaldo (Portillo 64´).

1/2 aller : César; Salgado, Helguera, Raúl Bravo, Roberto Carlos; Beckham, Solari (Juanfran, min. 85); Figo (Portillo, min. 32), Raúl, Zidane; et Guti.

1/2 retour :

Finale : César; Míchel Salgado, Helguera, Raúl Bravo, Roberto Carlos; Guti, Beckham; Figo, Zidane, Solari (Portillo, min. 83); Raúl.


Donc en clair, on peut dire que Raul Bravo était LE pilier de la défense (gros lol) avec Francisco Pavon pour l'accompagner en Liga et Ivan Helguera en coupe.

http://www.realmadrid-fr.com/calendrier-2003-2004.php

Ecrit par : realmasha 23/11/2012, 19:45:50

Je devais tellement être mad que j'ai supprimé ça de mon cerveau. Putain le jour où Perez se casse pour de bon, je débouche le champagne...Fossoyeur....

Ecrit par : Redondo 23/11/2012, 21:45:56

Bien joué El Canterano biggrin.gif

Le pire dans tout ça, c'est que Raul Bravo s'est pas mal débrouillé, je me rapelle de bons matchs de sa part. Le problème c'est que cette équipe n'avait pas d'équilibre et les premiers mois c'était pas mal avant que ça s'effondre au printemps d'une façon lamentable. D'ailleurs il a même été selectionné à l'Euro 2004. On va dire que c'était la seule bonne saison de Raul Bravo, il n'a pas été extraordinaire mais bon c'était pas mal pour un latéral gauche de formation après c'est sur que c'était pas un crack et que ça ne pouvait pas durer.

D'ailleurs pour ça que F.Perez recrute Samuel pour 25M en 2004 qui sortait d'une saison énorme de la Roma au point ou on le surnommait "le mur" mais bon ça a été un véritable fiasco pourtant c'était une bonne idée mais bon l'année suivante, on a fait pire avec certainement un des transferts les plus ratés du Real, pas loin de Faubert, c'est le recrutement de Woodgate pour 20M d'Euros, il arrive blessé et n'aura quasiment jamais joué, je me rappelle meme d'un match ou le maudit j'ai envie de dire marque un but contre son camp et se fait expulser.

Mais bon la même année, il recrute un jeune joueur prometteur qui vient du Fc Seville pour un prix de fou aussi d'ailleurs, 27M vers les derniers jours du mercato, un certain Sergio Ramos qui lui a eu un peu plus de succes ..

Ecrit par : realmasha 23/11/2012, 22:03:27

Samuel je le trouvais bien au Real. A coté y'avait un winner qui passait son temps à terre aussi, c'était mort, le mec il jouait pour deux. Il avait fait les deux derniers mois avec le nez cassé d'ailleurs.

Ecrit par : Ünkut 23/11/2012, 22:52:51

C'est sur que niveau transferts, il faisait fort le Perez.

Diogo par exemple, inutile ce gars.

Samuel était pas mal, mais y avait toujours cette malédiction chez les nouveaux joueurs.

Ecrit par : Skyreal 23/11/2012, 23:40:41

Moi mine de rien, la période Calderon je trouvais ca pas mal. A part le bordel complet de la dernière année c'était, globalement (je parle du foot en général, pas que du Real) une période plus intéressante qu'aujourd'hui. Aujourd'hui, le foot espagnol (voire mondial) se résume à un duel Real vs Barca, Ronaldo vs Messi. A l'époque Calderon et avant, y avait plus de testostérones dans le foot, des mecs avec un charisme incroyable, des mecs qui te faisaient crier et sauter. Je pense bien évidemment à des mecs comme Raul, Van Nistelrooy, Del Piero, Guti, Redondo, Ronaldo, Ronaldinho, Inzaghi, Gattuso, Roberto Carlos, Bergkamp, Vieri, Seedorf, Crespo, Rui Costa, Veron, Nedved, Riise, Carragher et j'en passe.

Aujourd'hui, le football manque vraiment de hargne, tout est en toucher, en toque, et "ah me touche pas ca va faire mal". Niveau hargne, on était pas mal dotés non plus avec des mecs comme Capello, Cannavaro, Gravesen, Guti. Et la saison 2006/2007 est la parfaite représentation de la hargne, on gagnait plus avec nos cou*lles qu'avec nos pieds, on jouait plus avec le coeur qu'avec les pieds, plus de hargne que de technique. C'était la belle époque. Impossible de retrouver ca aujourd'hui. Même en effectuant de grosses remontadas, les acteurs ne sont pas hargneux, donc y aura moins d'émotions. Je pense pas qu'on revoie un jour Casillas se taper un sprint de 100 mètres aussi rapidement que le jour du 4-3 contre l'Espanyol. Ce match restera l'un des plus beaux souvenirs de foot, et il restera gravé dans ma mémoire beaucoup plus longtemps que les multiples goleadas qu'on a infligé.

Aujourd'hui, à part lors des clasicos, ou de quelques rares match (City) je sens plus cette émotion qu'il y avait il y a pas si longtemps. C'est assez étrange de dire ca, mais je trouve que le jeu d'aujourd'hui, du Real mais aussi d'autres équipes, est devenu trop beau, mais trop banal. On s'attend déjà à maitriser nos matchs et à mettre des manitas. Quand je regarde un match gagné 6-0, j'aime ce que je vois. Mais je sais pertinement que deux jours après, je ne me souviendrais que des buts, et encore. Alors qu'aujourd'hui encore, je peux me revisionner presque tout le match contre Getafe de l'épisode Casquero, et quasiment toutes les remontadas de la 2006/2007.

Bref, c'était mon petit moment nostalgie. Cette hargne est quelque chose qui manque dans le football d'aujourd'hui, on a plus d'aboyeurs, de gros caractères. Et quand je dis gros caractères, je parle pas de gros égos, mais de mecs comme Raul, Inzaghi ou Gattuso, des mecs qui en imposaient et faisaient peur. Et c'est d'autant plus vrai au Real Madrid, où la hargne fait partie de notre histoire, comme les remontadas (Y a qu'à voir les plus grands joueurs du club: Raul, Guti, Hierro, Redondo, Sanchis, Roberto Carlos, et bien sûr Juanito. On peut remonter à Amancio, Gento, toussa toussa). Aujourd'hui au club, seuls Ramos, Marcelo et Higuain (voire Pepe, quand il se roule pas par terre) représentent cet esprit là. Mais de manière générale, cet esprit a disparu du football moderne. Et c'est bien dommage.

Ca va peut-être en choquer quelques uns, mais l'époque où on devait poser nos boules sur la table pour montrer qu'on était les meilleurs me manque, on savourait plus nos victoires.

Ecrit par : Redondo 24/11/2012, 00:06:41

La fameuse saison 2006/2007, on se souvient surtout de la fin, de la dernière ligne droite de folie avec la Remontada infernale mais au début de cette saison, il y a eu des critiques enormes sur Capello et son jeu, on parlait déjà de beau jeu, d'ailleurs au Real on parle toujours de beau jeu depuis les années 50. Il y a eu des matchs horribles sous l'ère Capello avec des défaites à Getafe, des defaites à Bernabeu (0-3) contre Huelva, d'ailleurs on peut se rememorer tout ça à travers le forum dans les archives sachant que c'était la première saison du forum. D'ailleurs n'oublions pas que Capello a été limogé car on lui reprochait le manque de jeu même s'il y avait d'autres raisons.

Après ce je vois ce que tu veux dire quand tu parles de caractère, grinta etc .. Il y a encore des joueurs qui represente cet esprit, faudra plutot voir ce que ça va donner d'ici quelques années mais là encore je suis pas trop inquiet, des joeuurs de l'effectif d'aujourd'hui vont encore gagner en maturité, experience etc ..

Pour le duel Real/Barça qu'on connait depuis quelques saisons, ça c'est un autre problème lié à des équipes de Liga qui se sont affaiblis du à la crise et le fait que le Real et le Barça ont construit des grosses cylindrées par rapport à certaines époques. Et dans l'histoire de la Liga, le Real et le Barça ont souvent été devant et ont souvent tiré la Liga vers le haut.

Sinon, oui le fameux 4-3 contre l'Espanyol avec le but de Higuain et Van Nistelrooy qui montre le maillot d'Higuain au public, c'est mythique
On l'avait vécu sur le forum et des membres qui sont là encore aujourd'hui était là à l'époque :
http://planete-realmadrid.fr/index.php?showtopic=1282 Ca fait plus de 5 ans, fou comme le temps passe ..

Quelques posts de l'époque biggrin.gif

CITATION(20cent @ 12/05/2007, 20:48:18 ) *
Hguaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnnnnn je retire tout ce que j'ai dit!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Merci Pipita!!!!



CITATION(Squazer @ 12/05/2007, 20:48:38 ) *
Qu'est ce qu'il nous font là !!!!!!!! je vais pleurer!!!!!!!!!!!!



CITATION(Titiswed @ 12/05/2007, 20:48:46 ) *
PUTAIN JE TAIME EL PIPITA KEL EXPLOIT !!!!



CITATION(Aurorε @ 12/05/2007, 20:49:22 ) *
merci merci merci Higuain



CITATION(Galea7 @ 12/05/2007, 20:49:35 ) *
C'est tous simplement énorme ! aller siffle la fin du match !

Et je vais pouvoir regarder le match avec mon pere trankil mtn smile.gif, depuis avant je lui dis que c'est un match a pas loupé en plus ! apparement c'est le cas !



CITATION(20cent @ 12/05/2007, 20:49:52 ) *
Il enlève son maillot, prend un jaune mais s'en bat les c******* comme je le comprend!

Et Miguel Torres remplace Raùl.



CITATION(Merengue @ 12/05/2007, 20:50:00 ) *
>Gogogogoalllllllll quelle rage de vaincre ce type ... Il récupere un ballon sur un superble tacle combine avec Reyes et marque smile.gif



CITATION(мąďґί @ 12/05/2007, 20:51:29 ) *
Goooooooooooaaaaaaaaaaaalllllllll
J'ai les larmes aux yeux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
J'adorrrrrrre ce club , il va finir par me tuer !!! invisijo4.gif

Ecrit par : El Canterano 24/11/2012, 01:22:54

CITATION(realmasha @ 23/11/2012, 19:45:50 ) *
Je devais tellement être mad que j'ai supprimé ça de mon cerveau. Putain le jour où Perez se casse pour de bon, je débouche le champagne...Fossoyeur....

Ben t'as bien de la chance d'avoir oublié cette période. Voir aligner cette paire Raul Bravo - Francisco Pavon durant toute une saison m'a traumatisé moi. Jamais je l'oublierai je pense. Souvent tu fais référence aux erreurs défensives dignes de district, ben je peux te dire qu'avec ces deux là y en avait à chaque match. J'ai failli faire je ne sais combien d'arrêts cardiaques avec eux.

D'ailleurs si on finit par miracle 4ème (dernière place qualificative pour la Champions), c'est grâce à notre armada offensive (qui a tenu une demie saison comme tu l'as dit) car fallait toujours marquer plus que l'adversaire mais surtout à Iker qui nous sauvait 50 fois par matchs.

C'est simple, avec cette équipe, c'était même plus des boulevards que les attaquants adverses avaient mais des autoroutes. En 38 matchs de Liga, on avait gardé nos cages inviolées seulement cinq fois (13 fois sur toutes la saison en 59 matchs). Qu'est-ce tu veux viser comme titre avec une défense de poussin comme on avait? Le pire c'est qu'on y croyait nous, on se disait qu'on pouvait gagner. Mais maintenant, avec le recul, tu te dis que c'était juste impensable de faire quelques chose sur le long terme avec notre équipe PES.

CITATION(Redondo @ 23/11/2012, 21:45:56 ) *
Bien joué El Canterano biggrin.gif

Le pire dans tout ça, c'est que Raul Bravo s'est pas mal débrouillé, je me rapelle de bons matchs de sa part. Le problème c'est que cette équipe n'avait pas d'équilibre et les premiers mois c'était pas mal avant que ça s'effondre au printemps d'une façon lamentable. D'ailleurs il a même été selectionné à l'Euro 2004. On va dire que c'était la seule bonne saison de Raul Bravo, il n'a pas été extraordinaire mais bon c'était pas mal pour un latéral gauche de formation après c'est sur que c'était pas un crack et que ça ne pouvait pas durer.

Pour moi c'était surtout le moins pire des deux. Le truc c'est que ce mec il lui aurait fallu un leader à ses côtés pour le faire progresser et qu'il élève son niveau. Mais non, c'était tout le contraire, il était le leader de la défense avec Francisco Pavon pour partenaire. C'était déjà loin d'être un crack sur le plan individuel alors si fallait qu'il comble les lacunes du gars moins bon que lui en plus de jouer à un poste qui n'était pas le sien tout en étant dans une équipe sans équilibre défensif, fallait pas être un génie pour deviner que ça tiendrait pas la route. Mais Carlos Queiroz s'est senti l'âme d'un génie apparemment. Maman, cette erreur de casting quand même.

'Tain, Francisco Pavon - Raul Bravo la pire paire défensive du club de ses 15 dernières années sans hésitation possible. Depuis cette saison 2003-2004, quand on a des problèmes défensifs, je me dis toujours que ça reste mieux que ce que l'on a vécu lol.

CITATION(Redondo @ 23/11/2012, 21:45:56 ) *
D'ailleurs pour ça que F.Perez recrute Samuel pour 25M en 2004 qui sortait d'une saison énorme de la Roma au point ou on le surnommait "le mur" mais bon ça a été un véritable fiasco pourtant c'était une bonne idée mais bon l'année suivante, on a fait pire avec certainement un des transferts les plus ratés du Real, pas loin de Faubert, c'est le recrutement de Woodgate pour 20M d'Euros, il arrive blessé et n'aura quasiment jamais joué, je me rappelle meme d'un match ou le maudit j'ai envie de dire marque un but contre son camp et se fait expulser..

Alala, Walter Samuel! Comment j'étais comme un dingue lors de son recrutement, pour moi il arrivait comme le Messie. Il allait résoudre tous nos problèmes défensifs à lui tout seul. Tu parles, nada oui. Honnêtement c'était pas sa faute. Il a galéré à s'adapter au jeu espagnol bien plus vif et technique que ce qu'il connaissait en Italie et il fut blessé mais dans l'ensemble il a réalisé une saison correcte. Il aurait mérité une deuxième année pour confirmer mais il en a pas eu l'occasion malheureusement.

Jonathan Woodgate idem! Il débarque avec un status de crack après une accession fulgurante à Leeds et Newcastle. Il devait s'imposer comme le patron de la défense mais il a finalement jamais pu jouer avec nous (ou presque). Un poissard de la vie ce mec. Même pas dix matchs en deux saisons puis prêté la troisième année avant d'être vendu. On parle d'Arjen Robben, Abou Diaby etc... niveau blessure, ben Jonathan Woodgate c'est leur maitre tout simplement.

CITATION(Ünkut @ 23/11/2012, 22:52:51 ) *
C'est sur que niveau transferts, il faisait fort le Perez.

Diogo par exemple, inutile ce gars.

Carlos Diogo, le mec qui a son recrutement était vu comme le Roberto Carlos côté droit. La presse espagnole ou l'art de te vendre du rêve quand tu connais pas un joueur. Le gars il avait rien à voir et c'est tout juste s'il arrivait à remplacer Michel Salgado de manière potable.
Je crois que la même année on recrute Pablo Garcia également. Vu comme un génie le mec alors qu'à part mettre des coups il a jamais rien fait chez nous lol.

CITATION(Skyreal @ 23/11/2012, 23:40:41 ) *
Moi mine de rien, la période Calderon je trouvais ca pas mal. A part le bordel complet de la dernière année c'était, globalement (je parle du foot en général, pas que du Real) une période plus intéressante qu'aujourd'hui. Aujourd'hui, le foot espagnol (voire mondial) se résume à un duel Real vs Barca, Ronaldo vs Messi. A l'époque Calderon et avant, y avait plus de testostérones dans le foot, des mecs avec un charisme incroyable, des mecs qui te faisaient crier et sauter. Je pense bien évidemment à des mecs comme Raul, Van Nistelrooy, Del Piero, Guti, Redondo, Ronaldo, Ronaldinho, Inzaghi, Gattuso, Roberto Carlos, Bergkamp, Vieri, Seedorf, Crespo, Rui Costa, Veron, Nedved, Riise, Carragher et j'en passe.

Aujourd'hui, le football manque vraiment de hargne, tout est en toucher, en toque, et "ah me touche pas ca va faire mal". Niveau hargne, on était pas mal dotés non plus avec des mecs comme Capello, Cannavaro, Gravesen, Guti. Et la saison 2006/2007 est la parfaite représentation de la hargne, on gagnait plus avec nos cou*lles qu'avec nos pieds, on jouait plus avec le coeur qu'avec les pieds, plus de hargne que de technique. C'était la belle époque. Impossible de retrouver ca aujourd'hui. Même en effectuant de grosses remontadas, les acteurs ne sont pas hargneux, donc y aura moins d'émotions. Je pense pas qu'on revoie un jour Casillas se taper un sprint de 100 mètres aussi rapidement que le jour du 4-3 contre l'Espanyol. Ce match restera l'un des plus beaux souvenirs de foot, et il restera gravé dans ma mémoire beaucoup plus longtemps que les multiples goleadas qu'on a infligé.

Aujourd'hui, à part lors des clasicos, ou de quelques rares match (City) je sens plus cette émotion qu'il y avait il y a pas si longtemps. C'est assez étrange de dire ca, mais je trouve que le jeu d'aujourd'hui, du Real mais aussi d'autres équipes, est devenu trop beau, mais trop banal. On s'attend déjà à maitriser nos matchs et à mettre des manitas. Quand je regarde un match gagné 6-0, j'aime ce que je vois. Mais je sais pertinement que deux jours après, je ne me souviendrais que des buts, et encore. Alors qu'aujourd'hui encore, je peux me revisionner presque tout le match contre Getafe de l'épisode Casquero, et quasiment toutes les remontadas de la 2006/2007.

Bref, c'était mon petit moment nostalgie. Cette hargne est quelque chose qui manque dans le football d'aujourd'hui, on a plus d'aboyeurs, de gros caractères. Et quand je dis gros caractères, je parle pas de gros égos, mais de mecs comme Raul, Inzaghi ou Gattuso, des mecs qui en imposaient et faisaient peur. Et c'est d'autant plus vrai au Real Madrid, où la hargne fait partie de notre histoire, comme les remontadas (Y a qu'à voir les plus grands joueurs du club: Raul, Guti, Hierro, Redondo, Sanchis, Roberto Carlos, et bien sûr Juanito. On peut remonter à Amancio, Gento, toussa toussa). Aujourd'hui au club, seuls Ramos, Marcelo et Higuain (voire Pepe, quand il se roule pas par terre) représentent cet esprit là. Mais de manière générale, cet esprit a disparu du football moderne. Et c'est bien dommage.

Ca va peut-être en choquer quelques uns, mais l'époque où on devait poser nos boules sur la table pour montrer qu'on était les meilleurs me manque, on savourait plus nos victoires.

Je pense également comme toi. Mais je pense que ça évolue de cette manière pour deux raisons :
- il y a de moins en moins de joueurs qui jouent pour l'amour du maillot.
- le fossé économique se creuse en les "gros" et les autres.

Avant tu allais jouer contre Valencia, le Deportivo, Sevilla, l'Athletic, etc... en Espagne, tu savais jamais comment tu allais sortir de leur stade. Tu n'étais jamais sur de gagner ou de faire au moins match nul (aujourd'hui encore tu me diras mais moins). Mais surtout, quand il venait chez toi, ben c'était pareil. Tu savais pas si tu allais gagner, tu savais que tu allais devoir souffrir pour accrocher la victoire à domicile.
Putain, les matchs face à Valencia avec Santiago Canizares, Roberto Ayala, Gaizka Mendieta, David Albelda, Pablo Aimar comment ils étaient flippant un truc de fou.
Ceux face aux Deportivo surnommé le SuperDepor avec Fran, Roy Makaay, Diego Tristan, Juan Carlos Valeron, Mauro Silva, Manuel Pablo c'était la même.

En Europe c'était la même. Tu jouais le Bayern Munich, voila comment fallait être costaud parce que c'était pas des tendres. Stefan Effenberg, Giovane Elber, Oliver Kahn, Bixente Lizarazu, Mehmet Scholl, Jens Jeremies, pour les défier fallait en avoir dans le short. Même moi à travers mon écran j'en avais peur lol.

Manchester United avec Ryan Giggs, Paul Scholes, les frères Neville, Denis Irwin, Jaap Stam, Roy Keane, la même.

Et on peut continuer longtemps comme ça (l'A.C. Milan, la Juventus, Arsenal). Je peux te dire que t'avais de la personnalité et de la testostérone dans le vestiaire. Autre chose que ce qu'on voit aujourd'hui. Si t'étais le petit nouveau dans l'équipe, fallait t'assoir et écouter point barre.

T'avais beau avoir une équipe de fou sur le papier, le parfum de la Champions avait une odeur différente de ce qu'il y a actuellement. Les équipes se transcendaient, même les petites. Y avait quelque chose de magique en plus qui n'existe plus à l'heure actuelle justement. Quand tu entendais l'hymne de la Champions, tu savais que tu allais vivre une soirée particulière, maintenant c'est des matchs parmi tant d'autres.

D'ailleurs on avait le droit à de méchants long format dans l’Équipe du Dimanche, la vraie, celle avec Thierry Gilardi de 22h30 à minuit. Pas l'espèce de cirque qu'il y a actuellement avec l'autre guignol.

Ecrit par : Madridista For Life 24/11/2012, 02:34:51

Ouh la la l'époque! Cette génération galactique m'a fait rêver et je me disais qu'en empilant les stars on allait tout rafler. Tu parles! J'étais jeune, pas assez de culture foot.. Comme t'as dit El Canterano on pensait vraiment pouvoir gagner. Je me disais avec notre force de frappe offensive les autres auront même pas d'occasions et au pire on a San Iker. Tu parles! C'était juste pas possible. C'est Fabio Capello qui a ramené un peu d'ordre là dedans le premier. Avec la relégation de la Juve Ramon Calderon en a profité pour le débaucher et Capello a ramené Fabio Cannavaro et Emerson.

Vous parlez des recrutements de joueur de Florentino Pérez mais les entraineurs c'était pas mal aussi. Alors moi j'avais pas un oeil assez critique à l'époque mais aujourd'hui quand j'y pense putain il a enchainé les mauvais choix au bout d'un moment c'était obligé qu'il démissionne. Il te dégote Carlos Quieroz qui était l'adjoint de Sir Alex Ferguson à l'époque. Ok il avait derrière lui une certaine expérience mais surtout beaucoup de fails je sais pas quel raisonnement a abouti à son choix. C'était risqué, aujourd'hui ce serait inconcevable de prendre un mec qui a son vécu. Après y a eu José Camacho certes une légende du club mais il avait pas assez prouvé en tant qu'entraineur et ça a été un fiasco il a démissioné car il s'entendait avec personne je crois. On a même été prendre Vanderlei Luxembourgo au Brésil, pourquoi!? Je crois que le Real est sa seule expérience européenne non? En tout cas je n'ai jamais entendu parler de lui dans un autre club. C'était le désordre.

Et puis Walter Samuel j'ai regretté qu'on ne lui ait laissé qu'une saison, on a sacrifié de vrais récupérateurs comme Claude Makelele et Esteban Cambiasso pour ce double pivot en carton Guti Hernandez - David Beckham. Mon Dieu j'en fais encore des cauchemards. Non mais Pérez et Jorge Valdano ils s'attendaient à quoi sérieux? Surtout Valdano qui lui connaît le foot il a été joueur et entraineur. Il était directeur sportif comment il a pu laisser passer ça!?

Sinon je suis d'accord, le foot d'aujourd'hui manque cruellement de compétition. J'ai connu une Liga où Valence c'était un prétendant sérieux au titre, le Depor a été une grande équipe et même après le départ de Rivaldo à Barcelone ça restait très fort en Espagne. En Liga le Real et le Barça écrasent tout depuis quelques années au point d'en arriver à des nombres de points indécents (91, 96, 100 excl.gif ). Je suis heureux que mon club entre ainsi dans la légende mais bon en tant que passionné de foot c'était plus interessant à l'époque.

Au niveau européen aussi. Déjà la baisse d'envergure de la Serie A a porté un coup. Y a bien eu le nouveau riche Chelsea mais à part ça. Et faut dire aussi que Barcelone a tellement élevé le niveau que voilà. Avant un match de Barcelone on sait à 95% qu'ils vont gagner même si c'est en C1. Quand tu vois qu'ils ont mis une année un 5-1 ou un score du genre au Bayern tu te dis waouh quoi. C'est pas tellement le score mais la différence dans le jeu alors que c'est 2 grands clubs qui est choquante. Moi Barcelone m'ennuie, et je pense que si j'aimais pas le Real ça m'ennuierait aussi. Cool ils gagnent mais c'est toujours pareil, tout est écrit à l'avance et au final le foot en patit. C'est pour ça que le championnat anglais est plus interessant que la Liga. En Liga dès que t'as fait un match nul ça y est on dirait tu viens de laisser filer le titre. Abusé. Of course en tant que fan du Real je continue à suivre mais en tant qu'amoureux du foot disons que je préfère le foot d'avant à celui d'aujourd'hui.

Ecrit par : Rom'17 01/12/2012, 14:26:07

Comme je suis jeune, je ne suis le Foot et le Real que depuis la saison 2009-2010 et donc j'essaie de connaître le Real comme il était avant. J'ai trouvé une vidéo de 2:26 où l'on voit des buts du Real en 2002-2003 contre Valencia, l'Atletico et le Deportivo. Il y a trois buts où c'est Zizou qui fait la passe dé' et elles sont magnifiques les trois... wub.gif

http://www.youtube.com/watch?v=jpgrsiTaLMk

Ecrit par : Redondo 14/12/2012, 11:43:52

Aujourd’hui, le Santiago Bernabeu fête ses 65 ans. Il avait été inauguré le 14 decembre 1947 et à l’époque le stade s’appelait encore Chamartin. Le Real Madrid avait gagné son premier match (3-1) face au club portugais de Belenenses. C’est Barinaga qui avait ouvert la marque et a eu l’honneur d’être le premier buteur dans ce stade qui prendra le nom de Santiago Bernabeu en 1955 pour rendre hommage au mythique président.

http://www.realmadrid.com/cs/Satellite/es/Actualidad/1330129398391/noticia/Noticia/Hoy_se_cumplen_65_anos_de_la_inauguracion_del_Santiago_Bernabeu.htm

Ecrit par : Rom'17 30/12/2012, 12:59:59

Est-ce que quelqu'un connait une vidéo qui peut me faire revivre la campagne en Champions League du club en 2002? Merci d'avance.

Ecrit par : Araa 31/12/2012, 05:42:48

Il est assez dur de trouver une vidéo du parcours entiers, mais tu peux aisément trouver les vidéos de chaque match, donc après être sorti des deux phases de groupes premier à chaque fois !(Pour ceux là,il se peut qu'ils soient assez dur à trouver).

Le Real Madrid affronta le Bayern en quart de finale,avec une défaite à l'extérieur, mais un but précieux en fin de match si je me souviens bien de Roberto Carlos(Corrigez moi si je me trompe),et puis une victoire 2-0 à Madrid qui assure la qualif !

Puis vint la demie finale ô combien jouissive face au Barça avec ces Buts de Zizou Et McManaman( et non pas Raul,my bad steve !), avec une victoire à la clef au Nou camp biggrin.gif :
http://www.youtube.com/watch?v=BF6tAEdbwnY
Ensuite Gestion du retour au Bernabeau 1-1.

Et comme tu as du surement le voir à maintes reprise, finale face à Leverkusen avec un de ces buts dont seul Raul à le secret happy.gif ,et bien entendu la fabuleuse volée de Zidane, sans oublier la prestation tout bonnement incroyable de Iker à sa rentrée en fin de match avec des parades et de réflexes à couper le souffle !

Ecrit par : sakouh-7 01/01/2013, 03:17:49

Le deuxième but du camp nou ce n'était pas McManaman? mellow.gif j'ai vu le replay du match il y a quelques temps et c'était lui qui marquait si mes souvenirs sont bons? happy.gif

Ecrit par : khefir 01/01/2013, 09:30:51

CITATION(sakouh-7 @ 01/01/2013, 03:17:49 ) *
Le deuxième but du camp nou ce n'était pas McManaman? mellow.gif j'ai vu le replay du match il y a quelques temps et c'était lui qui marquait si mes souvenirs sont bons? happy.gif

exactement c'était sur une frappe de mcmanaman un peu comme celui en finale face à valence.

Ecrit par : Araa 01/01/2013, 13:23:42

Ah oui,effectivement !! Merci de la précision !Je n'avais pas visionné la vidéo quand j'ai mis le lien,juste de mes souvenirs,mais comment ai je pu me tromper la dessus ><,vais corriger ça!.

Ecrit par : SowRamos4 15/01/2013, 05:08:37

A un mois du match contre United, voila un petit souvenir!!!
http://www.dailymotion.com/video/xc5pu4_real-madrid-man-united-partidazo-en_sport?fb_action_ids=4177326800365&fb_action_types=og.likes&fb_ref=.UPTRP6I685O.like&fb_source=other_multiline&action_object_map={%224177326800365%22%3A10150142093205992}&action_type_map={%224177326800365%22%3A%22og.likes%22}&action_ref_map={%224177326800365%22%3A%22.UPTRP6I685O.like%22}

Ecrit par : Gaia 10/02/2013, 22:10:30

Je reposte ici une question du café : que répondre aux gens qui disent que le Real doit son prestige à Franco ?

CITATION(Araa @ 10/02/2013, 18:16:11 ) *
Le prestige du Real Madrid vient de ses 9 ligues de champions et des joueurs mythiques qui ont évolué avec son maillot.
A ce que je sache,Franco ne pouvait avoir la main longue en Europe,et à y regarder de plus près,le nombre de titres glanés à cette époque au niveau national n'est pas si important que ça,ensuite il était plutôt partisan de l'atletico et pas du Real.
Et puis la guerre civile qui a eu lieu à cause de ce même Franco avait presque condamné le Real Madrid à disparaitre,infrastructures en ruines,énormément de socio morts,plus d'argent dans les caisses etc..
Et heureusement pour nous, un certain Santiago Bernabeau est passé part là.
il y a tellement à dire sur ce sujet.


Ouais j'ai verifié tout ça , t'as raison biggrin.gif mais c'est bizarre quand même qu'on peut encore entendre ou lire des remarques sur Franco aujourd'hui et que le palmarès du real soit remis en cause dans certaines discussions.
J'ai même retrouvé une déclaration de Ferguson où il qualifie le real de club de Franco ohmy.gif et ça date de 2008.
Y'a aussi des analyses comme quoi sans Franco le club aurait eu que 3 ldc et co..

Ecrit par : Araa 10/02/2013, 22:30:35

Ferguson est un excellent coach,mais sans lui manquer de respect,d'autres domaines tel que l'histoire ne sont pas vraiment son point fort.

J'avais lu un excellent article à ce sujet il y a quelques années,documents à l'appui,qui montrait comment Franco avait bien plus profité du statut du Real Madrid que le Real Madrid n'avait profité de lui.
J'essayerai de le retrouver plus tard et le poster ici quand j'aurai un peu de temps.

Sinon,en voila un autre: un petit résumé si vous voulez http://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00673820 :

Le Real Madrid est un club chargé d'histoire et de légendes. L'une d'elles veut que le régime franquiste ait favorisé le club et instrumentalisé ses victoires pendant la dictature. À travers les archives du quotidien ABC, et avec l'appui d'une ample bibliographie, nous avons mené une étude sur ce club qui dominait l'Europe du football durant les années 50. Nous nous sommes penché sur l'histoire du club et ses liens, parfois fantasmés, avec Franco entre 1943 et 1960. Durant la période la plus dure du franquisme, le Real Madrid s'est hissé au sommet du football espagnol, puis européen, grâce à une politique ambitieuse menée par Santiago Bernabéu dès son arrivée à la tête du club madrilène. La construction d'un grand stade et le recrutement des meilleurs joueurs de l'époque ont permis au Real de se créer un palmarès toujours inégalé. La popularité mondiale du Real Madrid fut ensuite une opportunité pour un régime à la recherche d'une reconnaissance internationale. L'actualité sportive fournie par ABC nous offre la vision qui était donnée aux Espagnols de l'épopée glorieuse des joueurs de la Maison Blanche. La politique sportive du nouvel État franquiste a fortement influencé le fonctionnement des clubs espagnols mais Bernabéu a tenté de limiter les intrusions politiques non désirées au sein de son club dans la mesure du possible. Toutefois, sur la scène européenne, le Real Madrid représentait l'Espagne, et c'est bien Franco qui remit en personne la Coupe d'Europe 1957 au capitaine du Real Madrid, dans le stade Santiago Bernabéu...
1 : UPMF UFR SH - Grenoble 2 - UFR Sciences Humaines
2 : CRHIPA - EA 599 - Centre de Recherche en Histoire et histoire de l'art. Italie, Pays Alpins, Interactions internationales

Et le mémoire de master(et pas l'article xD) si vous souhaitez le lire xD : http://dumas.ccsd.cnrs.fr/docs/00/67/38/20/PDF/Aurelien_Ros_-_Le_Real_Madrid_joyau_de_l_Espagne_franquiste.pdf

Je vais quand même essayé de trouver l'article en question qui est aussi bien documenté et surtout moins long xD,mais ce mémoire vaut vraiment le détour .

Ecrit par : Madridista For Life 11/02/2013, 05:02:33

Araa a tout à fait raison. Dire que le Real est le club de Franco c'est un amalgame. J'ai pas de lien à te donner mais j'avais un post sur Santiago Bernabeu et en me documentant pour le faire j'ai trouvé les infos. Tu peux me faire confiance. thumbsupzh9.gif

Après la guerre civile en Espagne lors des années 1930 les infrastructures des clubs étaient détruites. Le Real n'était même pas un club prépondérant en Espagne à l'époque.. C'était le Barça, l'Atletico et Bilbao. L'Atletico était le club de l'armée donc le gouvernement les a subventionnés. Le Real n'a rien reçu et a du se reconstruire seul (je te passe les détails). En revanche quand le club est devenu important notamment sur la scène européenne c'est là que Franco s'est revendiqué de cette équipe.

Donc dire que c'est le club de Franco.. On ne peut pas nier qu'il s'est servi de nous à des fins politiques et qu'il nous a soutenus. Mais le Real est devenu ce qu'il est tout seul.

Ecrit par : Gaia 12/02/2013, 15:11:13

Merci à vous deux, ceux qui disent que Franco a aidé le Real sont vraiment mal informés alors happy.gif

Ecrit par : Redondo 05/04/2013, 15:38:20

J’ai lu un article sur Marca sur les différentes générations du Real qui ont fait 3 demi consécutives et je me suis dit je vais relancer ce topic, j’avais pas vu ton post Aara et ça a l’air vraiment intéressant le mémoire que tu as posté, ça m’intéresse fortement et je vais lire tout ça avec attention car je me suis pas mal documenté à une époque sur ce sujet et il y a même quelques années je m’etais pris la tete à chercher des bibliotheques à Madrid pour en savoir plus sur tout ça biggrin.gif.

Bref, pour revenir sur l’article de Marca ici :
http://www.marca.com/2013/04/05/futbol/equipos/real_madrid/1365120255.html

Après le Madrid de Di Stefano, la Quinta del Buitre et les galactiques. La Mou Team pourrai être la 4ème génération a faire trois demi consécutives. Comme quoi le Real n’a pas fait si souvent que ça trois demi consécutives.

Ecrit par : realmasha 05/04/2013, 15:54:25

CITATION(Redondo @ 05/04/2013, 16:38:20 ) *
J’ai lu un article sur Marca sur les différentes générations du Real qui ont fait 3 demi consécutives et je me suis dit je vais relancer ce topic, j’avais pas vu ton post Aara et ça a l’air vraiment intéressant le mémoire que tu as posté, ça m’intéresse fortement et je vais lire tout ça avec attention car je me suis pas mal documenté à une époque sur ce sujet et il y a même quelques années je m’etais pris la tete à chercher des bibliotheques à Madrid pour en savoir plus sur tout ça biggrin.gif.

Bref, pour revenir sur l’article de Marca ici :
http://www.marca.com/2013/04/05/futbol/equipos/real_madrid/1365120255.html

Après le Madrid de Di Stefano, la Quinta del Buitre et les galactiques. La Mou Team pourrai être la 4ème génération a faire trois demi consécutives. Comme quoi le Real n’a pas fait si souvent que ça trois demi consécutives.


C'est donc en effet un bilan de merde pour Mourinho. Clairement, 3 demi de C1 (c'est fait à 99%), 1 liga, une autre assez disputée, une Copa face au Barça, peut être une seconde Copa cette année (c'est jouable)....

Sympa d'avoir ressorti cet historique Chap.gif

Ecrit par : Madridista For Life 05/04/2013, 18:02:58

Surtout qu'avec le format actuel faire 3 demis c'est encore plus chaud. Loin de moi l'idée de dévaloriser ce qu'ont fait le Madrid d'Alfredo Di Stefano et celui de la Quinta mais vous m'avez compris.

Le top reste Los galacticos de Vicente Del Bosque puisque pendant tout son règne on a toujours été en demi soit 4 demis. Enorme.

Ecrit par : l'ange de madrid 05/04/2013, 19:11:20

Ouai enfin ce qui est intéressant c'est de voir le ratio nombre de demi/titres gagnés. Di Stefano c'est 5 demi, 5 Ldc. Del Bosque c'est 4 demis, 2 Ldc. Arriver 3 fois en demi c'est bien pour les stats mais bon si c'est pour ne pas la gagner au final c'est un peu useless quand même, n'est-ce pas Arsène. Le pire c'est quand meme le Bayern dernierement avec ses finales perdues mais la on peut pas lutter, ils sont hors catégorie.

Ecrit par : Velna-Legend 05/04/2013, 19:18:28

J'aurais pas mieux dit, des demies c'est bien, le titre aux bout c'est mieux .
C'est comme quand tu gère une bête de meuf , si t'arrive a la géré plusieurs fois , mais qu'a chaque fois que t'arrive a la ramené a la maison , t'as deja fais dans ton slip avant même de conclure ,désolé mais j'appelle pas ca un casanova , mais plutot un éjaculateur précosse .
Donc stop ce délire des demies pour ce réconfortés , il sera jugé sur la victoire et seulement sur la victoire, le reste c'est du décor.

Ecrit par : Madridista For Life 05/04/2013, 19:44:59

Le reste c'est du décor? Ok donc ça revient au même de sortir en 1/2 que de se faire éjecter dès les 1/8. Pourquoi pas. Autant aller au bout du raisonnement et dire qu'entre nous qui ne gagnons pas la C1 depuis 10 ans et Levante qui y participe carrément pas y a pas de différence. On y participe mais au final on la gagne pas donc ce qu'on fait a pas plus de valeur qu'une team qui n'y vient pas, c'est que du décor.

Et je trouve vos raisonnements très réducteurs. Les défaites d'aujourd'hui préparent aux victoires de demain. On échoue en demis avec un effectif jeune c'est de bonne augure pour la suite. Si cette année, l'an prochain ou dans 2 ans ces mecs gagnent la décima. Vous croyez que l'expérience acquise en perdant en 1/2 n'aura pas eu un apport? C'est une vision à très court terme de dire que faire 3 demis c'est useless. En terme d'expérience c'est un gros plus qui rapportera plus tard (pour peu que l'équipe garde la même ossature et que le boulot soit bien fait en amont évidemment).

Ecrit par : Le_Touriste 05/04/2013, 19:45:55

CITATION(Velna-Legend @ 05/04/2013, 20:18:28 ) *
J'aurais pas mieux dit, des demies c'est bien, le titre aux bout c'est mieux .
C'est comme quand tu gère une bête de meuf , si t'arrive a la géré plusieurs fois , mais qu'a chaque fois que t'arrive a la ramené a la maison , t'as deja fais dans ton slip avant même de conclure ,désolé mais j'appelle pas ca un casanova , mais plutot un éjaculateur précosse .
Donc stop ce délire des demies pour ce réconfortés , il sera jugé sur la victoire et seulement sur la victoire, le reste c'est du décor.


Quelle vulgrarité laugh.gif Le problème c'est qu'on ne peut pas vraiment comparer parce que personne se rappelle de tout les adversaires et de leur niveau . Il y a une différence entre le Barca d'aujourd'hui et celui d'il y a 10ans . Pareil pour les Équipes Italiennes qui ne sont plus au même niveau . Bref il y a beaucoup de choses qui font que c'est pas vraiment comparable bien que ça donne une idée de l'exploit qui est fait .

Ecrit par : Velna-Legend 05/04/2013, 20:20:54

QUOTE (Madridista For Life @ 05/04/2013, 20:44:59 ) *
Le reste c'est du décor? Ok donc ça revient au même de sortir en 1/2 que de se faire éjecter dès les 1/8. Pourquoi pas. Autant aller au bout du raisonnement et dire qu'entre nous qui ne gagnons pas la C1 depuis 10 ans et Levante qui y participe carrément pas y a pas de différence. On y participe mais au final on la gagne pas donc ce qu'on fait a pas plus de valeur qu'une team qui n'y vient pas, c'est que du décor.

Et je trouve vos raisonnements très réducteurs. Les défaites d'aujourd'hui préparent aux victoires de demain. On échoue en demis avec un effectif jeune c'est de bonne augure pour la suite. Si cette année, l'an prochain ou dans 2 ans ces mecs gagnent la décima. Vous croyez que l'expérience acquise en perdant en 1/2 n'aura pas eu un apport? C'est une vision à très court terme de dire que faire 3 demis c'est useless. En terme d'expérience c'est un gros plus qui rapportera plus tard (pour peu que l'équipe garde la même ossature et que le boulot soit bien fait en amont évidemment).


On s'est mal compris, je ne dit pas que la periode que nous vivont actuellement n'est pas bonne , mais que quand tu dresse le bilan du passage du "Meilleur entraineur" dans ce qui est considéré par beaucoup comme le "plus grand club" je suis désolé , le bon travail ca doit se traduire par des lignes en plus sur le parlmares.
Dans 10 ans les gens se rappeleront pas qu'ont a fait 3 demies, mais plutot que le Barca était sur le toit de l'europe en 2011, qu'en 2012 c'était Chelsea, en 2013 ??? etc. Surtout qu'il faut arreter de se voiler la face, quand on est aller signer Mou , c'était bien en disant que s'était le coach adéquate pour ramené la decima. Donc pour moi qu'il parte sans ,je considèrerai ca comme un (semi )échec après si vous arrivez a vous gargarisé de ces parcours fatigé en CL ou a chaque fois qu'on est tombé face a une opposition digne de ce nom , on a trébuché okay.

Ecrit par : Madridista For Life 05/04/2013, 20:43:41

Tu n'ignores pas qu'en foot c'est plus compliqué que ça. Il suffit pas d'additionner les meilleurs éléments pour gagner des trophées. Donc dire que "meilleur coach" + "plus grand club" doit forcément donner des tas de titres en plus dans la foulée c'est comme dire qu'il suffit d'avoir le meilleur du monde à chaque poste pour tout gagner. Malheureusement le foot n'est pas si simple il faut avoir une vision plus large et moins dogmatique.

Et faut arrêter cette mentalité typiquement madrilène du genre t'as pas gagné la C1 donc t'es une daube. Le Real a pas une option sur la C1. C'est pas une compétition facile à gagner, entre la 6e et la 7e il s'est passé 30 ans. Real Madrid ou pas c'est dur pour tout le monde. Tu gagnes pas la C1 c'est un échec? Ok Xabi Alonso au Real jusqu'ici c'est un échec vu qu'il a pas la C1, Ronaldo Nazario pareil, CR7 pareil. Bah ouais faut pas se mentir on les a recruté pour gagner la décima aussi. Faut arrêter de faire une fixation là dessus. La vie de notre club ne se résume pas qu'à ça.

Perso décima ou pas, le passage de Mou est une réussite. Y a plus de bon que de mauvais dans son bilan. Après si tu penses que c'est un échec sous prétexte qu'il y a pas de C1 c'est mettre la barre trop haut. Ok on est le Real mais quand même c'est pas la Supercopa la C1, c'est pas pour rien qu'elle a tant de prestige. Pour la gagner faut se lever tôt. Chelsea a attendu 10 ans, entre 92 et 2006 Barcelone a attendu 14 ans etc.. Tu y vas fort.

Ecrit par : l'ange de madrid 05/04/2013, 21:05:06

Si tu vas en demi et que au bout t'as le graal ok mais aller en demi finale 10 fois de suite pour rien gagner au final oui c'est useless pour moi. On est pas la pour participer, on est pas Chelsea ou Arsenal, on est la pour gagner. Le Real est ce qu'il est en grande partie parce qu'il est le seul à avoir 9 Ldc au compteur.

Pour Mourinho c'est pas que ce sera une réussite ou un echec, c'est juste que il restera un entraineur parmis les dizaines d'autres qui sont passés au club et qui ont gagné des championnats. C'est cruel peut-être mais c'est le jeu, si il avait pas gagné la Ldc avec Porto et l'Inter il serait pas devenu "The special one", tout se mérite dans la vie.

Ecrit par : Madridista For Life 05/04/2013, 21:16:33

Dit comme ça je trouve que t'as raison. Par contre de là à parler d'échec c'est abusé à mon sens.

Pour les demi finales useless on verra. Si Mesut Özil, Marcelo, Angel Di Maria, Sami Khedira et compagnie finissent par nous offrir la décima tu changeras d'avis. C'est les échecs précédents qui leur auront permis de progresser afin de finalement décrocher le trophée. Donc au final pas si useless que ça les demis perdues.

Ecrit par : realmasha 05/04/2013, 21:21:07

Bah surtout on y est pas aux 15 ans d'échec en C1 à la Arsenal. En 3 ans, t'es en plein projet, tu peaufines les détails pour enfin y arriver. Arriver et gagner la LDC en moins de 2/3 ans, ça relève de la mission commando comme il l'a fait avec l'Inter. C'était pas le projet au Real, dès qu'ils est arrivé, l'idée était de prendre de jeunes joueurs "pour donner une équipe au Real pour les 10 années à venir". Forcément dedans tu comptes bien finir par la gagner, mais ça se fait pas en une saison. Et même en étant over 9000, tu peux te faire baiser en finale comme le Bayern. Donc bon, si ne pas la gagner c'est un échec, autant dire direct en début de saison que tous les coachs doivent être virés, car on va pas en gagner 10 dans les 10 prochaines saisons des LDC...

Ecrit par : l'ange de madrid 05/04/2013, 21:23:11

Bah nan je changerai pas d'avis vu que c'est exactement ce que je dis, si il y a le titre au bout c'est bien sinon ca sert à rien.

Il y a un exemple en ce moment c'est le football allemand, que ce soit le Bayern et la selection, ils vont soit en finale soit en demi mais ca gagne jamais, bah ca critique c'est normal.

CITATION
Donc bon, si ne pas la gagner c'est un échec, autant dire direct en début de saison que tous les coachs doivent être virés, car on va pas en gagner 10 dans les 10 prochaines saisons des LDC...


Ca dépend de ton effectif, j'estime qu'on l'équipe actuelle est une des meilleure de l'histoire du club si ce n'est la meilleure donc oui si tu gagnes pas la Ldc ce sera un echec. Après les années précedentes c'etait deja plus difficile d'exiger quoi que ce soit en europe.

Ecrit par : Dani_G 07/04/2013, 10:15:42

CITATION(l'ange de madrid @ 05/04/2013, 22:23:11 ) *
Bah nan je changerai pas d'avis vu que c'est exactement ce que je dis, si il y a le titre au bout c'est bien sinon ca sert à rien.

Il y a un exemple en ce moment c'est le football allemand, que ce soit le Bayern et la selection, ils vont soit en finale soit en demi mais ca gagne jamais, bah ca critique c'est normal.



Ca dépend de ton effectif, j'estime qu'on l'équipe actuelle est une des meilleure de l'histoire du club si ce n'est la meilleure donc oui si tu gagnes pas la Ldc ce sera un echec. Après les années précedentes c'etait deja plus difficile d'exiger quoi que ce soit en europe.


L'effectif n'a rien à voir avec la victoire. Cela facilite la victoire mais ne te la donnera pas. Nombreux exemples à citer. Il faut l'envie, la hargne, se dépasser et aller la chercher sinon tu n'es que spectateur et tu ne la lèveras pas (la coupe, hein:)). "Espiritu Juanito", c'est cela qui te fais gagné. Pourquoi Bernabeu continue à applaudir à la 7eme minute? Pour Juanito et cet esprit de gagneur, cet esprit du Real smile.gif

Ecrit par : Skyreal 08/04/2013, 12:31:50

CITATION(l'ange de madrid @ 05/04/2013, 20:23:11 ) *
Bah nan je changerai pas d'avis vu que c'est exactement ce que je dis, si il y a le titre au bout c'est bien sinon ca sert à rien.

Il y a un exemple en ce moment c'est le football allemand, que ce soit le Bayern et la selection, ils vont soit en finale soit en demi mais ca gagne jamais, bah ca critique c'est normal.


Ca dépend de ton effectif, j'estime qu'on l'équipe actuelle est une des meilleure de l'histoire du club si ce n'est la meilleure donc oui si tu gagnes pas la Ldc ce sera un echec. Après les années précedentes c'etait deja plus difficile d'exiger quoi que ce soit en europe.


Comme l'a dit Madridista For Life, l'effectif ne fait pas la victoire. L'addition coach + effectif ne garantit rien. Regarde le Bayern et le Barca l'an dernier. Niveau effectif, ils font partie des seuls qui ont un onze de départ aussi flamboyant que le notre. Les deux avaient de grands entraineurs sur le banc. Est-ce qu'ils ont gagné la LDC? Il me semble que non.

C'est pas pour rien que c'est la compétition la plus prestigieuse hein, il suffit de faire une seule erreur et t'es dehors, ca se joue à rien. Personne n'aurait misé un sou sur une victoire finale de Chelsea, et pourtant. Ils ont réussi à gagner la LDC avec un Drogba en fin de cycle, un Terry encore sous la couette, un Torres qui traine une charrue et a manifestement perdu ses lentilles de contact, et un entraineur complètement no-name, à savoir l'adjoint du type qui s'est fait virer en milieu de saison parce que son équipe n'arrivait plus à mettre un pied devant l'autre. Le tout en produisant un football plutôt dégueulasse.

On nous ressasse nos 9 LDC. C'est clair que ca fait partie de l'identité du club et que c'est ce qui fait notre grandeur. Mais c'est pas pour autant qu'on a une option sur cette compétition. On a gagné les 5 premières de l'histoire durant les années 50. Ca veut dire que derrière, en une soixantaine d'années, on en a gagné 4. Ca fait une tous les 15 ans quand même. Et que je sache, durant ces 60 ans, on n'était pas non plus au niveau de Levante, même si c'est vrai qu'on a fait un petit détour par la case Coupe de l'UEFA. Donc juger l'apport d'un coach uniquement sur ses prestations en LDC sous prétexte justement qu'on est le Real Madrid, je trouve ca moyen. Surtout qu'avant ces 3 demis consécutives (en attendant le match retour contre Galatasaray), chose qui n'a été réalisée que 3 fois chez nous avant ca (si c'était si facile, y en aurait plus, logiquement), on en était à 6 éliminations consécutives en 8e... Je me rappelle qu'à l'époque, on voulait juste un entraineur qui nous brise cette foutue malédiction des 8e. Et maintenant que c'est chose faite, on redevient trop gourmands en disant qu'en fait, 3 saisons d'affilée à arriver en demi-finales (une à voir cette saison, une perdue aux penaltys et une sur laquelle on ne reviendra pas...) ben c'est pas assez.

Je dis pas que c'est bien qu'on arrive en demi et qu'on devrait s'en satisfaire. Je dis juste que c'est pas non plus la peine de taper sur Mourinho parce qu'il ne la gagne pas...

Ecrit par : Redondo 08/04/2013, 13:15:38

La Coupe Uefa pendant longtemps était une compétition très relevé car dans l’ancienne Champion’s League, à savoir la Coupe des Champions il n’y avait que le champion en titre qui jouait donc les deux Coupes Uefa consécutives qu’ont gagné la Quinta del Buitre ont une vrai valeur.

Vous imaginez l’ancien format adapté à aujourd’hui, on aurait eu une Coupe Uefa 2012/2013 avec le Barcelone, Valence, Manchester United, Chelsea, Milan Ac, Psg, Dortmund etc … et en Coupe des Champions on aurait eu le Real, City, Juventus, Bayern etc ..

De nos jours, le Real participera 99% des cas à la Champion’s alors qu’il y a une époque il fallait être champion de son pays pour y participer donc ça réduit les chances de faire des performances comme trois demi-finales consécutives .. Cette saison par exemple c'est mort pour y participer si on revient à l'ancien format donc pas possible de tenter une quatrième demi par ex ..

Ecrit par : l'ange de madrid 08/04/2013, 14:53:36

CITATION(Skyreal @ 08/04/2013, 13:31:50 ) *
Comme l'a dit Madridista For Life, l'effectif ne fait pas la victoire. L'addition coach + effectif ne garantit rien. Regarde le Bayern et le Barca l'an dernier. Niveau effectif, ils font partie des seuls qui ont un onze de départ aussi flamboyant que le notre. Les deux avaient de grands entraineurs sur le banc. Est-ce qu'ils ont gagné la LDC? Il me semble que non.


Ouai enfin si on commence à sortir des phrases bateau comme ca on va pas aller loin. T'aurais pu ajouter "l'argent ne fait pas le bonheur" ou "une de perdue, 10 de retrouvées". L'effectif ne fait pas la victoire mais il y contribue à 99%. A ce moment la on a qu'à revendre Ronaldo, Varane, Ozil, Modric, on reprend Salgado, Robinho, Baptista, Gago et puis on voit jusqu'ou on va au bout de 5 ans avec Mourinho.

Et puis Chelsea bon deja faut aller le chercher l'exemple, niveau exception ca se pose la parce que un parcours comme ca on en reverra pas je pense mais surtout niveau effectif c'est bien supérieur à ce qu'on a eu apres les galactiques et à tous les postes. Les mecs étaient peut-être vieux, un peu comme l'Inter, avait pas un jeu flamboyant mais niveau qualité c'est peut-être la meilleure gen de l'histoire des blues donc faut pas pousser mémé dans les orties, ils ont pas gagné la Ldc avec Woodgate, Heinze et Royston Drenthe.


Ecrit par : Dani_G 13/04/2013, 10:23:09

invisijo4.gif

CITATION(Redondo @ 08/04/2013, 14:15:38 ) *
La Coupe Uefa pendant longtemps était une compétition très relevé car dans l’ancienne Champion’s League, à savoir la Coupe des Champions il n’y avait que le champion en titre qui jouait donc les deux Coupes Uefa consécutives qu’ont gagné la Quinta del Buitre ont une vrai valeur.

Vous imaginez l’ancien format adapté à aujourd’hui, on aurait eu une Coupe Uefa 2012/2013 avec le Barcelone, Valence, Manchester United, Chelsea, Milan Ac, Psg, Dortmund etc … et en Coupe des Champions on aurait eu le Real, City, Juventus, Bayern etc ..

De nos jours, le Real participera 99% des cas à la Champion’s alors qu’il y a une époque il fallait être champion de son pays pour y participer donc ça réduit les chances de faire des performances comme trois demi-finales consécutives .. Cette saison par exemple c'est mort pour y participer si on revient à l'ancien format donc pas possible de tenter une quatrième demi par ex ..


Précision, l'an dernier c'est le Borussia qui était champion et non le Bayern. Donc Bayern en UEFA et Borussia en Champions mais clair utopie, a pu smile.gif. Sinon, pour résumé, il existe un trophée Européen Champions et un lot de consolation, la ligue Europa. Aussi attirant qu'une coupe de la ligue quoi! Effectivement les anciennes versions C1 C2 C3 partageait le spectacle et offrait plus de match à sensation. Désormais, business oblige, tout est concentré sur Champions... Bref, on verra, le football n'est pas écrit, chaque équipe décide de son destin lors du coup de sifflet marquant l'entâme de match. Et là, Mi Madrid sera présent pour aller jusqu'au bout (j'espère évidemment mais il serait temps :-p)

Ecrit par : Dani_G 13/04/2013, 10:30:48

CITATION(l'ange de madrid @ 08/04/2013, 15:53:36 ) *
Ouai enfin si on commence à sortir des phrases bateau comme ca on va pas aller loin. T'aurais pu ajouter "l'argent ne fait pas le bonheur" ou "une de perdue, 10 de retrouvées". L'effectif ne fait pas la victoire mais il y contribue à 99%. A ce moment la on a qu'à revendre Ronaldo, Varane, Ozil, Modric, on reprend Salgado, Robinho, Baptista, Gago et puis on voit jusqu'ou on va au bout de 5 ans avec Mourinho.

Et puis Chelsea bon deja faut aller le chercher l'exemple, niveau exception ca se pose la parce que un parcours comme ca on en reverra pas je pense mais surtout niveau effectif c'est bien supérieur à ce qu'on a eu apres les galactiques et à tous les postes. Les mecs étaient peut-être vieux, un peu comme l'Inter, avait pas un jeu flamboyant mais niveau qualité c'est peut-être la meilleure gen de l'histoire des blues donc faut pas pousser mémé dans les orties, ils ont pas gagné la Ldc avec Woodgate, Heinze et Royston Drenthe.


Quelques exemples pour illustrer que le football c'est 45% les hommes, 50% l'envie/hargne et 5% la chance:
FC PORTO (2004) / OM (1993) / Real Madrid (1998) / Ajax (1995) et l'an dernier personne n'aurait donner Chelsea vainqueur. On pouurait en citer d'autres mais le Football reste ce qu'il est, imprévisible surtout sur des matches comme ceux-là. Ensuite, il est vrai que la politique de toujours du club reste de faire venir le gratin du football pour aider à obtenir le trophée suprême. Mais cela reste qu'un des ingrédients / HALA MADRID :-p

Ecrit par : Galactiques 2.0 29/04/2013, 16:09:58

Voici un bel article sur le modèle économique du Real dans les années 50, modèle qui nous a permis de truster les cinq premières coupes d'Europe des clubs champions. C'est un article très instructif, qui éclaircit certains clichés associés à notre club et qui montre comment Santiago Bernabeu a fait de ce club le plus prestigieux au monde. À noté que l'article a été réalisé par un professeur d’histoire spécialiste de l’utilisation du sport comme moyen de propagande par les dictatures et que cet article ne se base donc pas sur les mythes qu'on entend un peu partout.

Bernabéu et l'invention du Real

Pour faire la grandeur du Real Madrid, Santiago Bernabéu commença par construire le stade qui allait porter son nom. Récit d'une conquête dans l'Espagne franquiste.

Le football fut une victime collatérale de la guerre d’Espagne. Au-delà des combats, aucun aspect de la vie sociale, des loisirs et de la vie "civile" n’a été épargné par la guerre. Ainsi, il ne restait plus grand-chose du Real Madrid lorsque Pablo Coronado et une poignée de Madridistas, dont l'ancien joueur Santiago Bernabéu ont décidé de sauver le club en 1939. Les membres de ce "comité de sauvetage" se sont attelés à restaurer le prestige de l’un des meilleurs clubs espagnols de la période républicaine.

Pendant la guerre, le club avait perdu environ la moitié de ses joueurs (un fusillé, les autres en exil ou retraités), mais également la plupart de ses dirigeants (en prison comme l’ancien président Sanchez Guerra, voire assassinés par les milices républicaines comme le vice-président ou le trésorier). Enfin, le vieux stade de Chamartín avait été partiellement détruit et avait servi de camp pour les prisonniers républicains.

Sur des ruines

Il faut donc considérer l’ampleur de la tâche accomplie par l’équipe de Coronado, qui a réussi à reconstruire le club malgré des finances dans le rouge. À l’image d’une Espagne exsangue, le club vivota pendant quelques années jusqu’au tournant de 1943 qui vit les démissions successives de la direction du FC Barcelone et de celle du Real Madrid à la suite du scandale de l’édition 1943 de la Coupe du Généralissime, dont les demi-finales entre le Barça et le Real furent marquées par des violences dans les stades et des scores stupéfiants sur les terrains (3-0; 1-11). Les nouvelles autorités sportives et politiques ne purent laisser passer de tels débordements, en contradiction avec la vision franquiste d’un "sport fraternel et unificateur de tous les frères d’Espagne". À ce moment-là, le Real était encore très loin des meilleurs clubs du pays et surtout de son puissant voisin: l’Athletic de Aviación (Atletico Madrid) qui bénéficiait de généreuses subventions et du soutien de l’armée, tandis que le Real n’avait "même pas cinq centimes" pour recruter le légendaire gardien Zamora.

C’est ainsi que Santiago Bernabéu de Yeste devint président du Real Madrid. Témoin en tant que joueur de la naissance du professionnalisme et de l’irruption de l’argent dans le football, il avait beaucoup appris aux côtés de Coronado en tant que dirigeant. Ces expériences ont forgé sa future vision de président. Dès sa prise de fonctions, il lança son projet de construction du grand stade qui était selon lui la clef pour faire du Real un très grand club à la hauteur de ses ambitions. Président paternaliste "à l’ancienne", Santiago Bernabéu est également le précurseur de ce que l’on appelle le foot-business.

Homme de droite

Il faut préciser d’emblée que Bernabéu n’a jamais reçu le moindre soutien de la part du régime, ni pour lever des fonds, ni d’un point de vue sportif. Pour financer le nouveau stade de 75.000 places (puis 120.000), il a dû lancer une souscription populaire qui rencontra un succès inattendu. D’une manière générale Bernabéu s’est toujours protégé des intrusions du monde politique dans le sport, et si son amitié avec le général Augustin Muñoz Grandes lui permit un accès direct aux hautes sphères du pouvoir, il n’a jamais été un actif partisan du "franquisme". Il se place cependant sur la droite de l’échiquier politique, et il n’a jamais caché son amitié avec Gil-Robles, ce qui lui valut d’être persécuté par les milices républicaines en 1936.

Fervent défenseur du centralisme et de l’unité nationale, il s’engagea dans l’armée nationaliste en 1938, moins par franquisme militant que par réaction à ce qu’il a perçu comme une menace communiste. Mais en privé, "Don Santiago" s’est souvent illustré par ces piques lancées contre le régime. Il a aussi veillé personnellement à maintenir des relations avec la famille royale en exil et il n’a jamais caché sa préférence pour une succession monarchique à Franco, comme le démontre sa proximité avec Juan Carlos. Il s’est d’ailleurs toujours tenu en retrait du monde politique avec lequel son club traitait par l’intermédiaire de Raimundo Saporta. On ne peut pas dire pour autant que Bernabéu se soit senti mal dans la société franquiste, bien au contraire.

Di Stefano, première étoile

Bien décidé à mettre en place une gestion de type entrepreneuriale, Bernabéu se servit des ressources dégagées par la billetterie et de la garantie financière du grand stade pour lancer une politique de recrutement à la hauteur de ses ambitions. Il s’efforça d’attirer régulièrement à Madrid les meilleurs joueurs du monde. En cela, Florentino Perez n’a rien inventé avec ses Galactiques. La première étoile de la constellation des années 50 fut Alfredo Di Stefano, dont le recrutement rocambolesque a véritablement mis le club sur orbite. On a souvent lu que le Real avait bénéficié d’un appui politique pour chiper la star argentine au Barça. En réalité, un examen des sources permet surtout de conclure à l’incompétence et au manque de volonté des dirigeants catalans, qui n’ont pas aligné les millions de pesetas nécessaires pour régler le transfert définitivement. Di Stefano, dont la situation juridique traduit bien le manque de gouvernance d’un football en pleine dérive libérale, appartenait à la fois au Millonarios de Bogota et à River Plate, mais le Barça n’a acheté que la partie argentine des droits sur le joueur, refusant de négocier avec les Colombiens. C’est à ce moment que Saporta, le bras droit de Bernabéu, s’engouffra dans la brèche juridique pour se porter acquéreur de l’autre moitié des droits.

La billetterie n’étant pas suffisante pour faire face à l’inflation des salaires des nouvelles stars (Puskas, Koksis, Kopa), Bernabéu fut en permanence à la recherche de nouvelles sources de revenu. Il eut l’idée visionnaire de déposer la marque "Real Madrid" dès 1947 afin d’éviter une spoliation commerciale et de développer un futur marketing de club. Il tenta aussi de mener une campagne médiatisée pour une répartition plus égalitaire de l’argent des pronostics sportifs (Quiniela), mais il s’opposa à la fermeté des autorités franquistes qui prélevaient jusqu’à 22% des bénéfices liés aux jeux, soit la somme astronomique de 261 millions de pesetas en 1963.

Tournées estivales et droits TV

Le Real Madrid innova également en monnayant sa renommée internationale par des tournées estivales de plus en plus rentables, bien qu’elles soient soupçonnées de fatiguer les joueurs en alourdissant leur calendrier (déjà à l’époque). La cinquième coupe d’Europe remportée par le Real Madrid en 1960 fit ainsi grimper les enchères. Le Real joua un match amical de prestige au Brésil face au Vasco de Gama dans le Maracaña de Rio de Janeiro, devant 200.000 spectateurs, ce qui lui rapporta 75.000 dollars – soit quasiment 4 millions de pesetas.

Enfin, le dernier gros enjeu financier de l’ère Bernabéu fut l’apparition de la retransmission télévisée des matches de football et des droits de diffusion afférents, vers la fin des années 50. En septembre 1960, le match retour de la toute première Coupe Intercontinentale fut vu par 150 millions de téléspectateurs, dans 13 pays. Le sport de masse était entré dans les foyers. Bernabéu y vit plutôt une menace pour la fréquentation de son stade, qui, rappelons-le, était son fonds de commerce. D’autant plus que les clubs ne recevaient, dans un premier temps, absolument aucune contrepartie financière à la diffusion de leurs matches en Eurovision. Une altercation eut lieu en 1959 entre Bernabéu et Camilo Alonso Vega, alors ministre de l’Intérieur. Don Santiago voulait empêcher la rediffusion à la télévision des matches de son équipe, mais le ministre avait fait passer un décret obligeant la diffusion de tout ce qui est jugé d’"intérêt public" par le Gouvernement, le football entrant dans cette catégorie. Le problème ne fut jamais réellement réglé et ce fut un cheval de bataille permanent pour Santiago Bernabéu. Jusqu’aux années 80, le Real Madrid se sentit frustré vis-à-vis de l’exploitation de son image et de ses prestations sans contrepartie financière.

Lorsque Santiago Bernabéu s’éteignit en 1978, il était devenu "la deuxième personne la plus importante d’Espagne après Franco". Inventeur du football-spectacle et principal acteur de la modernisation du sport espagnol, Bernabéu se refusa à toute forme d’ostentation. Il a toujours évoqué la base sociale du club comme l’essence même de son identité et seule source de légitimité. Il ne toléra jamais qu’aucun joueur ni aucun dirigeant ne se considère au-dessus des intérêts du club auquel il consacra sa vie sans ne jamais réclamer aucune autre rétribution que celle de la reconnaissance des Madridistes.

Source : http://www.cahiersdufootball.net/article.php?id=4870&titre=bernabeu-et-l-invention-du-real

Ecrit par : Madridista For Life 24/05/2013, 08:09:00

Clásico, la Guerre des mondes: L'erreur historique du Barça

Jusqu'à samedi, nous publions les bonnes feuilles de "Clàsico, la Guerre des mondes", de Thibaud Leplat (édition Hugo & Cie). Dans ce troisième récit, vivez comme si vous y étiez l'erreur historique du Barça qui, ne croyant pas à la réussite des coupes d'Europe, a laissé le Real Madrid tisser sa légende sur le continent dans les années 50.

Après la Coupe du monde de Football et les JO, la France invente la nouvelle compétition que les autres se chargeront de gagner : la Coupe d’Europe des clubs champions. La Fifa n’a rien contre, mais l’UEFA, à peine sortie du cerveau de quelques fonctionnaires, dit ne pas avoir les moyens d’organiser une telle compétition. Alors le journal se charge de s’adresser aux fédérations et aux clubs intéressés. La première édition est une forme de confrérie et s’organise par cooptation.

Le Real Madrid est champion d’Espagne mais ce n’est encore qu’un accident. La grande équipe des années 50, c’est Barcelone. Carlos Pardo, journaliste à Mundo Deportivo et correspondant de L’Équipe à Barcelone, raconte l’autre névrose catalane : "L’Équipe m’a demandé d’inviter le FC Barcelone à participer à la première Coupe d’Europe, en 1955, une initiative venue du journal pour l’hiver, une période où il vendait moins qu’à l’été, époque du Tour de France. La participation se faisait sur invitation. En Espagne, seuls Barcelone, Madrid, Valence et Bilbao remplissaient les conditions sportives et de prestige pour pouvoir s’y inscrire. Avant d’en parler avec le club, Samitier m’a averti : 'C’est n’importe quoi!' Cette réaction m’a surpris. Ensuite, le secrétaire du club, M. Domenech, m’a donné rendez-vous au siège du Barça. Le rendez-vous était fixé à 19 heures mais il ne m’a pas reçu avant 21 heures 30. Quand je lui raconte que je viens de la part de L’Équipe, il me répond : 'Lé quoi ?'. Il lit le règlement et me répond : 'Ça, c’est une utopie complète, ça ne se fera jamais'. Et alors il me raconte que c’est la Coupe de Catalogne par équipes qu’il faut ressusciter, comme avant la guerre. 'Désolé Pardo. Merci d’être venu'." Après l’affaire Di Stefano, le FC Barcelone perd sa seconde perle en un an, et cette fois-ci, Franco n’y est pour rien.

Après trois heures d’attente dans un couloir et quelques minutes de mépris dans le bureau d’un sous-quelque chose, Pardo rentre chez lui et parle à sa femme. "Pourquoi tu n’appelles pas ton ami du Real, Saporta? Elle avait raison, je n’avais rien à perdre, reprend Pardo. Saporta répond tout de suite : 'Allô, c’est pour la Coupe d’Europe ? C’est vous qui gérez ce truc ? Le Barça n’est pas intéressé ? Vous nous invitez ?' Saporta était très enthousiaste. Il m’a fait monter dans l’avion pour Madrid dès le lendemain matin."

L’histoire du Real Madrid peut remercier Madame Pardo et Raimundo Saporta, le "Huggy les Bons Tuyaux" de Santiago Bernabéu. "Arrivé à Madrid, la voiture de Bernabéu m’attend sur le tarmac de Barajas et m’emmène directement vers le bureau du club où m’attendaient Bernabéu, Saporta et Calderón, le gérant. Le jour suivant, nous nous envolons tous pour Paris et nous nous retrouvons dans un hôtel pour fonder la Coupe d’Europe." En avril 1955, à l’Hôtel Ambassador, à Paris, la compétition est créée en présence des quinze présidents qui prennent part à la première édition. Santiago Bernabéu est élu vice-président du comité d’organisation.

http://www.eurosport.fr/football/liga-1/2012-2013/clasico-la-guerre-des-mondes-l-erreur-historique-du-barca_sto3643612/story.shtml

Ecrit par : Madridista For Life 24/05/2013, 08:41:01

Jupp Heynckes ou l’Allemand glorieux du Real Madrid

Ce soir a lieu la première manche de la demi-finale de Ligue des Champions entre le Bayern Munich et le Real Madrid, deux légendes du foot européen, deux clubs ayant remporté à eux deux 13 fois la coupe aux grandes oreilles, deux des clubs les plus prestigieux au monde. Mais en 1998, année érotique du football français, l’actuel entraîneur du Bayern, Jupp Heynckes, se trouvait à la place de José Mourinho sur le banc du Real. Cela aura duré une seule saison mais aura suffi à l’allemand pour ramener la plus prestigieuse des coupes dans la capitale espagnole après 32 ans de disette, une éternité pour un club ayant fondé sa légende sur cette compétition. Retour donc sur la 7ème Ligue des Champions du Real Madrid, peut-être la plus importante du club.

Il faut d’abord replanter le décor madrilène de l’époque. Les années 90 furent assez terribles pour les Merengue. Ultra-dominant dans les années 80 grâce à sa Quinte del Bruite emmenée par Míchel, Butragueño et Huga Sánchez, les années dance marquèrent le renouveau du Barça avec le football total de Johan Cruyff, Romario et Stoichkov mais aussi le dernier titre remporté par le rival madrilène, l’Atletico Madrid, en 1996. Grâce à Capello, le Real parviendra cependant à remporter le titre en 1997, deux ans après celui remporté par Zamorano et sa bande, qualifiant les Merengue pour la plus prestigieuse des compétitions.

D’un point de vue européen, les années 90 sont italiennes comme le début du XXIème siècle fut anglais. Le Milan, la Juventus ou la Sampdoria se hisseront en effet en finale 7 fois sur les 8 dernières éditions (pour seulement trois titres en revanche). Pour tenter de faire tomber la botte et reprendre un titre lui échappant depuis 1966, le Real pouvait compter sur quelques joueurs de grande classe : les latéraux Robert Carlos et Christian Panucci, le solide Fernando Hierro, le milieu classe Redondo-Seedorf, le duo d’attaquant pour la paix dans les Balkans Suker-Mijatovic et surtout un duo de jeunes espoirs espagnols amenés à remporter de nombreux titres ensembles, Fernando Morientes, 21 ans, et Raul, 20 ans. Sur le banc, l’ex-buteur du Borussia Mönchengladbach et champion du monde 1974, l’allemand Jupp Heynckes, choix par défaut de Lorenzo Sanz, qui lui préférait dans un premier temps un compatriote, l’entraîneur champion d’europe Ottmar Hitzfield. Il n’aura pas à regretter son choix.

La phase de poule sera une formalité pour les madrilènes qui termineront premier de leur groupe devant Rosenborg, malgré un défaite en Norvège, l’Olympiakos et le FC Porto du fantôme de la Canebière Mario Jardel. A cette époque, cela permettait d’accéder directement en quart de finale. On retrouvait à ce stade entre autres le tenant du titre, le Borussia Dortmund d’Andreas Möller, la Juventus d’Inzaghi et Del Piero vainqueur en 1996 et finaliste en 1997, le Dynamo Kiev d’Andrei Shevchenko, auteur d’un triplé au Camp Nou lors d’une démonstration ukrainienne à Barcelone 4-0 ou encore l’AS Monaco de Jean Tigana et des petits jeunes Thierry Henry et David Trezeguet. Ce premier tour sera notamment l’occasion pour Roberto Carlos de prouver contre Porto qu’il pouvait aussi tirer les coups-francs avec finesse.

Avec un entraîneur allemand, ce sera un parcours allemand qui attendra le Real. Tout d’abord le Bayer Leverkusen en quart de finale, affiche de la finale quatre ans plus tard. Lors de cette double confrontation, c’est un français qui flambera, l’ancien champion de France avec Nantes Christian Karembeu, nous rappelant ainsi à tous qu’il était bien plus que le mari de miss Wonderbra. Buteur au match aller comme au match retour, le kanake se montrera à nouveau décisif en demi-finale. Cette fois-ci, contre le tenant du titre, le Borussia Dortmund.

Ce somment du football européen débuta par une blague qui aurait pu être un drame. Juste avant le match, les grilles de Santigao Bernadeu séparant le terrain des tribunes, recouvertes de supporters espagnols surexcités à l’idée de retrouver le parfum enivrant d’un triomphe européen, s’effondrèrent entraînant dans sa chute un des buts. Aucun blessé grave, mais on assistera pendant plus d’une heure au spectacle absurde du remplacement d’un des buts. Cela ne troublera ni Morientes, ni Karembeu, buteurs lors de cette victoire 2-0. Cela semblera en revanche avoir touché les allemands qui ne marqueront pas non plus au match retour, sûrement par peur de voir un de leurs buts s’écrouler à son tour (surtout avec le style des frappes blitzkrieg de la Bundesliga).

Le Real retouvait donc, 17 ans après sa dernière finale perdue face à Liverpool au Parc des Princes à Paris, le prestige d’une finale de Ligue des Champions, et avec son identité perdue depuis les exploits de Di Stefano et sa bande dans les années 50. Mais en face, la Juventus réalisait cet exploit par la troisième fois consécutive, première fois depuis le Bayern Munich de Beckenbauer. Face aux espagnols, la science tactique et de la gagne de la Juve avec son milieu DD tacleur (Deschamps-Davids), son n°21 futur n°5 du Real et son duo Inzaghi-Del Piero devant. Dans un match fermé disputé à Amsterdam, lieu hype du foot européen depuis le triomphe de l’Ajax en 1995 dans cette même compétition, Pedrag Mijatovic sera l’unique buteur, malin et plein de sang-froid pour battre le gros Peruzzi à la 67ème.

Le Real remportait ainsi sa 7ème Ligue des Champions, sa première depuis 1966, et replaçait ainsi enfin le club dans l’histoire du foot européen après des années d’abstinence. Jupp Heynckes venait ainsi de placer à nouveau les madrilènes sur les rails de la gloire, eux qui remporteront à nouveau deux titres européens en 2000 et 2002, renforçant le statut de club le plus titré de la compétition. Aujourd’hui, la mission de Mourinho est quelque peu similaire à celle de l’allemand, le Real devant retrouver la victoire européenne au plein coeur d’un cycle barcelonais unique dans l’histoire du football. Au point qu’Heynckes fasse une faveur à son ancien club ?

http://guytruite.wordpress.com/2012/04/17/jupp-heynckes-ou-lallemand-glorieux-du-real-madrid/

Ecrit par : Redondo 27/05/2013, 16:32:43

CITATION(Skyreal @ 27/05/2013, 17:10:52 ) *
Quand tu regardes bien, sur la période Franco (36 ans tout de même) le Real a gagné 6-7 titres de plus que le Barca. En 36 ans. Quand on me dit aujourd'hui que le Real a gagné tous ses titres grâce à Franco, je rigole bien. Valdano l'avait dit, c'est plus Franco qui s'est servi de l'aura du Real Madrid que l'inverse. Santiago Bernabeu voulait que le club reste à l'écart de toute considération politique (à l'inverse de Barcelone...), même si il était lui même franquiste.



Santiago Bernabeu n’est pas franquiste, il ne l’a jamais dit, il est plutôt royaliste, il était proche du roi qui était en exil en suisse avec l’arrivée de Franco. D’ailleurs pour la première saison de Coupe d’Europe, le premier tour le Real a voulu rencontrer Geneve pour que Bernabeu en profite pour voir la famille royale avec son équipe.

En fait, Bernabeu a combattu avec l’armée franquiste, il était engagé mais pas par conviction politique c’est pour ça qu’on confond un peu tout et il avait la même facon de voir Franco pour l’autorité etc . Il s’est toujours mis en retrait de Franco. Jamais on a trouvé un document liant Bernabeu et Franco au contraire il y a plein d'anectode qui montre que Bernabeu et Franco n'avait pas de lien. Un exemple parmi d'autres, quand il a demandé de l’argent à Franco et l’Etat pour construire le stade, il a eu un recalage bien comme il faut.

Ecrit par : Skyreal 27/05/2013, 16:45:15

CITATION(Redondo @ 27/05/2013, 15:32:43 ) *
Santiago Bernabeu n’est pas franquiste, il ne l’a jamais dit, il est plutôt royaliste, il était proche du roi qui était en exil en suisse avec l’arrivée de Franco. D’ailleurs pour la première saison de Coupe d’Europe, le premier tour le Real a voulu rencontrer Geneve pour que Bernabeu en profite pour voir la famille royale avec son équipe.

En fait, Bernabeu a combattu avec l’armée franquiste, il était engagé mais pas par conviction politique c’est pour ça qu’on confond un peu tout et il avait la même facon de voir Franco pour l’autorité etc . Il s’est toujours mis en retrait de Franco. Jamais on a trouvé un document liant Bernabeu et Franco au contraire il y a plein d'anectode qui montre que Bernabeu et Franco n'avait pas de lien. Un exemple parmi d'autres, quand il a demandé de l’argent à Franco et l’Etat pour construire le stade, il a eu un recalage bien comme il faut.


Je me suis mal exprimé. Je parlais effectivement de son passé de combattant. Si il avait été franquiste convaincu, il aurait sûrement été plus proche du pouvoir, mais il a toujours voulu tenir le club éloigné de toutes ces conneries, et il a bien fait. Honnêtement, si on est ce qu'on est aujourd'hui, c'est entièrement grâce à lui. J'avais lu un bouquin là dessus en Espagne. Quand il revient de la guerre, le club est en ruines, il n'y a aucune infrastructure, pas de stade, et de nombreux trophées ont carrément été volés. Quand on voit ce qu'il a fini par réaliser, sans l'aide du gouvernement (pour le stade notamment), je dis chapeau monsieur.

Ecrit par : Madridista For Life 28/05/2013, 01:19:25

Pour les férus d'histoire je vous poste quelques extrait du livre de Thibaud Leplat que je lis en ce moment : Clasico, la guerre des mondes. C'est lié à bon nombre de discussions qu'on a eu récemment sur le fofo d'où mon envie de partager. Le premier extrait c'est sur l'omniprésence du président au Real, le second sur la difficulté de coacher ici et le dernier sur le style de jeu historique du Real.

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Le FC Barcelone s'incarne dans la figure de son entraineur, pas de son président. Le boss n'est qu'un gestionnaire. Au Real, c'est le contraire. Le président est un personnage ouvertement paternaliste et et interventionniste. Le stade du Real porte le nom d'un président qui y a régné trente-cinq ans (1943-1978). L'éponyme y est accroché dès 1953, du vivant du président. A Barcelone, le stade n'a même pas de nom (Nou Camp, le Nouveau Terrain en catalan) et c'est Cruyff - un entraineur néerlandais - qui est le démiurge de la construction sportive et identitaire du club. A Madrid, l'entraineur n'est qu'un légionnaire parmi d'autres. Le patron, c'est le prési. Santiago Bernabeu a gagné six Coupes d'Europe avec trois entraineurs différents. Le Real de cette époque, c'est celui de Di Stefano, Gento, Kopa, Puskas, pas celui de José Villalonga, Luis Carniglia ou Miguel Munoz.

Du coup, au Real, les résultats ne sont jamais une garantie de survie. Fabio Capello a été limogé deux fois en 1997 et en 2007, après avoir remporté le championnat. Vicente Del Bosque est un type irréprochable. Ancien joueur de la maison, ancien responsable de la formation, il est nommé en 1999. Le moustachu ringard s'adapte à l'arrivée des folies présidentielles au mépris de toute logique sportive : Figo, Zidane, Ronaldo, Beckham. En 2003, son bilan frôle la perfection : 2 Ligas, 2 Champions, 2 Supercoupes d'Espagne, 2 Supercoupes d'Europe, 1 Intercontinentale. Pourtant, vingt-quatre heures après avoir remporté la 29e Liga de l'histoire du club, il est viré. A Madrid l'entraineur n'est qu'un interprète, l'auteur, c'est le président.

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Madrid croit au talent, Barcelone en la méthode. Di Stefano, Raul, Butragueno, Ronaldo : les grands joueurs ont forgé la légende du Real, pas les entraineurs. Guus Hiddink n'est pas resté longtemps au Real. Ce n'est pas pour rien : "Beaucoup de gens au conseil d'administration, trop, interféraient sur les choix sportifs ou essayaient de le faire. On venait me voir en essayant de me convaincre de mettre untel ou untel dans l'équipe. Ce n'était jamais franc, toujours détourné, assez hypocrite : 'Pourquoi n'essayez-vous pas ce joueur?'... La charnière de l'époque c'était Hierro-Sanchis, deux immenses joueurs de l'histoire du club. Plusieurs personnes me mettaient la pression pour les écarter de l'équipe. Moi, j'ai refusé, on m'a viré."

L'entraineur du Real est une sorte de superintendant ou de superfusible dont la mission consiste à contenter le conseil d'administration et à voler en éclats en cas de turbulences. Beenhakker est le coach de la Quinta del Buitre, entre 1986 et 1989. Quand il revient, en 1992, il tient à peine six mois. "C'était très compliqué. Trop compliqué. Mon problème, ce n'était pas d'expliquer à Butragueno, Michel, Gordillo ou Camacho comment jouer au football. Le problème, dans ces clubs, c'est comment faire en sorte que tous ces grands joueurs évoluent ensemble. L'autre grand problème, c'est la pression qu'ils ont sur les épaules. De toute ma carrière, je n'ai jamais travaillé autant que durant mes années au Real, c'était du 24h/24h".

Il y a quelque chose de subversif dans cette posture présidentialiste. Elle refuse le monopole technique des gardiens du temple, les futboleros. C'est-à-dire les privilèges de ces entraineurs, de ces consultants, de ces théoriciens, de ces stratèges qui parlent d'équilibre défensif, de modération et de système de jeu. Les règles qui s'appliquent ailleurs ne s'appliquent pas au Real. Ici, le mot clé, c'est la ilusion. Le public de Bernabeu n'est pas un public qui vient admirer un système de jeu ou une nouvelle stratégie pour contrer son rival. Non. Ici, le socio vient voir Di Stefano, Zidane, Ronaldo, Cristiano ou Raul comme de grands acteurs dans leur dernière production.

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Valdano synthétise : "Le Real Madrid n'a jamais été caractérisé par un style déterminé. Les principales références de Barcelone sont les entraineurs. L'héritage de Cruyff comme entraineur a été supérieur à celui de Cruyff comme joueur. Au Real, c'est le contraire. L'héritage de Di Stefano comme joueur est supérieur à celui de Di Stefano comme entraineur. Ici, les références sont les joueurs, pas les idées. Les exécutants plutôt que les théoriciens. Le Real est un club qui a une passion pour le triomphe, qui célèbre l'effort et aime le spectacle. Mais il place le triomphe au-dessus de tout le reste. Dans cette recherche du triomphe, tous les styles sont valables et le jeu est donc très riche." Le vieux Di Stefano confirme. Le Real joue pour le cœur, pas pour les têtes : "Lutter, montrer son talent, jouer les 75 premières minutes à fond en essayant de marquer deux ou trois buts, et durant les 15 dernières minutes, faire plaisir au public pour que les gens rentrent chez eux avec des étincelles dans les yeux et disent : 'Comme le Real joue bien!'. Mais en réalité, notre style, c'était lutter pendant soixante-quinze minutes et jouer seulement les quinze dernières." Tout le contraire du Barça. Encore.

Ecrit par : SowRamos4 28/05/2013, 01:50:55

Madridista For Life merci beaucoup pour cette synthèse!!!!!

sinon on s’aperçoit que le Real est vraiment un club pas comme les autres.

Ecrit par : Muntari20 28/05/2013, 02:28:47

CITATION(Madridista For Life @ 27/05/2013, 20:19:25 ) *
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Madrid croit au talent, Barcelone en la méthode. Di Stefano, Raul, Butragueno, Ronaldo : les grands joueurs ont forgé la légende du Real, pas les entraineurs. Guus Hiddink n'est pas resté longtemps au Real. Ce n'est pas pour rien : "Beaucoup de gens au conseil d'administration, trop, interféraient sur les choix sportifs ou essayaient de le faire. On venait me voir en essayant de me convaincre de mettre untel ou untel dans l'équipe. Ce n'était jamais franc, toujours détourné, assez hypocrite : 'Pourquoi n'essayez-vous pas ce joueur?'... La charnière de l'époque c'était Hierro-Sanchis, deux immenses joueurs de l'histoire du club. Plusieurs personnes me mettaient la pression pour les écarter de l'équipe. Moi, j'ai refusé, on m'a viré."


hahaha!!! Il est sûr qu'on l'a viré pour ça? invisijo4.gif

Il y a trop de raccourcis pour ne pas assumer ses échecs. Il a pris une équipe championne d'Europe et il fait une saison blanche. Quand il a été viré on devait être 6e ou 7e en Liga.

Ecrit par : realmasha 28/05/2013, 16:44:51

Ben l'un va avec l'autre. Si tu taf' mais que t'as des mecs qui viennent saper ton taf en coulisse tous les jours, les résultats peuvent en être affectés. Hiddink est quand même pas un no name, il a un certain recul.
Et bon le truc de prendre une équipe championne d'Europe, ça veut un peu tout et rien dire. C'était un superbe effectif, mais pas très régulier en championnat à ce moment là. L'équipe sortait d'une piteuse 4ème place en Liga, ce qui avait conduit en partie au départ d'Heynckes, ce qui était à l'époque la position la plus basse du Real depuis 1985. Hiddink reprenait pas une situation si dorée que ça quoi.

Ecrit par : Muntari20 28/05/2013, 17:16:45

Le truc c'est qu'avec les coachs la mayonnaise ne prend pas toujours. Et ça n'a desfois rien a voir avec leurs compétences. La réalité c'est qu'avec son départ l'équipe s'est redressée. L'effet nouveau coach?

Ecrit par : Madridista For Life 28/05/2013, 17:29:19

Y a une interview intéressante de Jorge Valdano qui clôture le bouquin. Si ça en intéresse dites-moi je la poste en rentrant ce soir. Il théorise le Real, ses valeurs, notre histoire, nous compare aux catalans. On peut être d'accord ou pas mais c'est vraiment instructif.

Ecrit par : Araa 28/05/2013, 17:42:41

J'aimerais bien que tu le postes Madridista for life,et j'en profite d'ailleurs pour te remercier aussi pour les postes précédents tous très intéressants à lire happy.gif .

Ecrit par : Madridista For Life 29/05/2013, 03:53:57



Thibaud Leplat : Jorge, est-il possible de parler d’un clásico sans jamais parler de politique?

Jorge Valdano : C'est de plus en plus difficile. Barcelone possède une très forte puissance symbolique. Manuel Vazquez Montalban l'a lui-même définie un jour comme l’armée démilitarisée de Catalogne. Cette dimension a pris de plus en plus d’espace dans l'idéologie collective et, aujourd'hui, il est compliqué de parler du FC Barcelone sans parler de nationalisme. Pour dire les choses clairement, un personnage comme Guardiola, grâce à ses exploits sportifs, est devenu une référence de la catalanité avant même d'être une référence sportive. La dimension nationaliste du club est en permanence mêlée à la dimension sportive. Le Real Madrid, lui, est un synonyme de l'Espagne. Il a toujours eu une dimension plus internationale. Fondamentalement parce qu'il s’est présenté au monde en gagnant les cinq premières Coupes d’Europe de l'histoire et qu'il est composé de joueurs comme Kopa, Puskas, Di Stefano, Rial, Santamaria. Ces gens venaient de différentes parties du monde et, d'une certaine façon, ont généré une vocation plus internationale. Le Real n’a jamais eu d’identification politique claire. Il a dû donner un sens à son existence au travers des résultats sportifs. Sa grandeur n'est jamais venue de sa représentativité mais plutôt de sa propre histoire. Évidemment, la construction de l’histoire est plus facile à faire grâce à de bons résultats. De là, il s’est converti en une espèce de citadelle. Pendant des années, l'identité du Barça a surtout été réactive dans la mesure où plus elle s’affrontait au Real Madrid, plus elle grandissait. Je l'ai vu depuis que je suis arrivé en Espagne il y a trente-six ans. Cette identité a toujours eu quelque chose à voir avec le nationalisme et une réaction au centralisme que représentait le Real Madrid.

Le Real Madrid est donc entré en politique malgré lui…

Oui à force d'y être poussé, il a fini par y entrer. La légende que le Real Madrid serait l'équipe qui représentait le franquisme est très facile à démentir. Durant les quatorze premières années du franquisme, le Real Madrid n'a pas gagné un seul titre de Liga. Ensuite il a gagné 5 Coupes d'Europe d'affilée quand en Europe, Franco n'était rien ni personne. C'est lorsque la place du Real Madrid prend des proportions gigantesques, que le gouvernement a fait quelques efforts pour s'approprier les triomphes et changer le Real Madrid en une espèce d'ambassadeur. Mais le Real Madrid ne doit pas au franquisme tout ce que les préjugés disent qu'il lui doit.

Il y a une forme de paradoxe en Espagne actuellement. D'un côté, la sélection est imbibée de l'influence du jeu catalan avec 8 joueurs champions du monde formés à La Masia; de l'autre, le Barça semble de plus en plus vouloir s’éloigner de l'Espagne.

La sélection espagnole est composée d'une génération de joueurs extraordinaires. Ils ne peuvent pas changer leur manière de jouer juste parce qu'ils mettent le maillot de l'Espagne. Xavi touche 150 ballons par match avec Barcelone et avec l'Espagne, Iniesta élimine autant d'adversaires à Barcelone qu'en équipe d'Espagne, Puyol a le même caractère avec la sélection qu'avec Barcelone. L'influence des joueurs de Barcelone sur la sélection a été tellement grande qu'il est irrémédiable de générer une association entre les deux styles. D'autre part, il y a eu un moment où Luis Aragonés a compris que ce type de joueur avait besoin de beaucoup plus de responsabilités et l’opportunité de se différencier du reste de la communauté footballistique. Nous ne pouvions pas être plus tactiques que l'Italie ou plus physiques que l'Allemagne. Mais si nous choisissions les joueurs adéquats, nous pouvions bénéficier d'une technique collective supérieure à n'importe quel autre pays. La plus grande récompense, c'est de voir que d’autres sélections comme l'Allemagne où l'Italie commencent aussi à comprendre que la technique est la base du jeu.

Txiki Begiristain (ancien directeur sportif du Barça de Laporta) vient d'être nommé directeur sportif de Manchester City. Le modèle du FC Barcelone peut-il s'exporter?

Le FC Barcelone est parvenu à cette plénitude footballistique au bout de vingt ans. Ce club a toujours donné une certaine prépondérance au ballon. Mais c'est devenu une idéologie depuis que Cruyff y est revenu comme entraîneur. Cruyff est un type genialoïde, très intuitif et qui a laissé une trace très profonde au Barça. D'authentiques fanatiques se sont mis à la suivre comme Pep Guardiola, qui, lui, est un être moins intuitif, plus rationnel, plus systématique. Il a donné une clarté idéologique à toutes ces intuitions mais le processus a été très long et a pris forme grâce à une conjonction de facteurs. D'abord un type génial, ensuite une mise en forme idéologique et, entre les deux, une génération de joueurs impossible à reproduire. C'est très rare dans l'histoire du football que dans la même maison des joueurs comme Messi, Xavi et Iniesta puissent apparaître en même temps. Ajoutez à cela un peu de chance. N'oublions pas que des quatre titres de Liga que remporte Cruyff, trois sont quasi miraculeux. Disons que la chance est tombée du côté adéquat. Tout cela a contribué à faire du Barça un club au style parfaitement identifiable. Comment transplanter cette culture à Manchester City? On verra bien si Txiki Begiristain et Ferran Soriano (autre dirigeant du Barça recruté par City, ndrl) suffisent, ou bien alors s'il faut un peu plus de patience, d'effort, de valeurs et de joueurs très sensibles à ce discours dans un pays comme l'Angleterre où un gamin sera toujours plus fier s'il fait un bon tacle que s'il fait une bonne passe. Changer les cultures est une tâche très difficile, mais l’intention est noble.

Comment se situe le Real Madrid au milieu de cette révolution idéologique?

Le Real a toujours eu besoin du triomphe pour renforcer sa légende. Il l'a d’ailleurs converti comme sa principale valeur. Gagner a été une constante dans son histoire et il l'a fait avec Capello ou avec moi, c’est-à-dire avec des styles de football complètement opposés. D'ailleurs, son école forme un type de joueurs plus universel. Certes, en ce moment, c'est difficile pour eux d'accéder à l'équipe première mais il suffit de voir qu'entre la première et la deuxième divisions, il y a plus de 100 joueurs professionnels issus du Real Madrid. C'est une école plus universelle dont les valeurs sont le refus de la défaite, la recherche presque désespérée du triomphe, le dévouement absolu, le sentiment collectif, la supériorité de l’équipe sur les individus. En ce sens, ces valeurs ne sont peut-être pas purement footballistiques et ont plus à voir avec l’éthique de la compétition. Elles ont néanmoins été suffisantes pour faire du Real le meilleur club du XXe siècle.

Vu de l'extérieur, c'est très difficile de comprendre et d'expliquer l'importance qu'ont ces deux clubs. Comme un parti politique ou un syndicat, ils transcendent la société dans son ensemble…

Ils la transcendent totalement. Le niveau de compénétration sociale de ces deux clubs est extraordinaire. Il y a un préjugé selon lequel le Real Madrid, en tant que représentant de la capitale et par le fait d'exhiber dans sa tribune d'honneur une bonne partie de la classe politique et entrepreneuriale du pays, serait un club élitiste. Mais le Real Madrid est un club extraordinairement populaire. Il suffit d'aller dans n’importe quel village d'Espagne – et hors de Catalogne – pour se rendre compte à quel point le Real a capillarisé (sic) le territoire et les classes sociales.

On peut d'ailleurs comparer le Real ou le Barça a des partis politiques, par leur maillage du territoire, leur structure hiérarchique...

Et le pouvoir de leurs membres qui désignent eux-mêmes leur président. Le Real Madrid n'est pas une société anonyme. C'est une société sans but lucratif et qui élit son président tous les quatre ans. Cette structure est démocratique. Les adhérents ont leur destin en main. Il faut dire à ce sujet que c'est très rare que les socios se trompent au moment de voter. Ils élisent toujours le personnage juste, au moment adéquat. L’œil clinique du socio du Real Madrid s'est rarement trompé.

Quand les élections sont convoquées, en 2000, Lorenzo Sanz vient de remporter sa deuxième Champions league. Il se représente et c'est Florentino Pérez qui l'emporte.

Pour moi, cette élection est une très grande leçon. Jusqu'alors, j'ai toujours été persuadé que le résultat déterminait tout dans le monde du football. Lorenzo Sanz venait de remporter sa deuxième Coupe d'Europe. Il avance les élections et perd contre Florentino Pérez qui, dans sa campagne, n'a parlé que des valeurs sur lesquelles s'est bâti le Real.

Et un peu de Luis Figo aussi...

Et un peu de Luis Figo aussi, c'est vrai. Il a dû démontrer sa hardiesse et sa capacité à évoluer dans un monde aussi spécial que celui du football. Mais le discours des valeurs a été tellement puissant qu'il a même été capable de vaincre la mythologie de la Coupe d'Europe. N'oublions pas que le Real Madrid venait de passer trente-deux ans sans remporter de Coupe d'Europe. Lorenzo Sanz en gagne deux et perd les élections.

Tu faisais partie des pessimistes?

Oui. J'ai fait la connaissance de Florentino Pérez à cette époque-là. J'ai toujours pensé qu'il n'avait aucune chance de l'emporter. Je le lui ai dit. L'histoire a prouvé l'erreur de mon diagnostic initial. Il disait connaître le vrai socio du Real Madrid. Les élections lui ont donné raison.

Florentino Pérez s'inspire d'ailleurs largement de la figure de Santiago Bernabeu...

Santiago Bernabeu représente, sur le plan institutionnel, ce qu'Alfredo Di Stefano représente sur le plan sportif. Nous parlons d'un homme qui a été à la tête du Real Madrid pendant des dizaine d'années. D'un point de vue purement éthique, le meilleur qu'on puisse dire de lui, c'est qu'il est mort pauvre. D'ailleurs, dans la dynamique actuelle, Santiago Bernabeu ne pourrait pas garantir les 75 millions d'euros de caution nécessaires qu'imposent les statuts du club pour se présenter aux élections. Bernabeu a été un homme providentiel au niveau institutionnel et sportif. Sans aucune aide officielle, en plein après-guerre, quand en Espagne, il n'y avait même pas de ciment pour fabriquer l'aéroport de Barajas, il a fait construire le plus grand stade d'Europe. C'est un acte de grande bravoure parce qu'il a fallu faire un emprunt public. Ensuite, il a compris que, pour remplir ce grand stade, il fallait les grands héros de l'époque : Di Stefano, Puskas, Kopa. Ces joueurs permettaient de conquérir différentes parties du monde. Engager Di Stefano c'était conquérir toute l'Amérique latine...

Bernabeu pensait déjà en terme de marché à conquérir?

Bien sûr. Bernabeu était un grand visionnaire. Tout cela a laissé une énorme trace dans le club. Florentino Pérez a suivi cette voie : faire du stade Santiago-Bernabeu le centre émotionnel de la ville, engager les plus grands joueurs.

Qu'est-ce qu'on cherche, quand on se présente aux élections d'un club comme le Real Madrid?

Dans le meilleur des cas, on le fait pour rendre service au club de ses amours d'enfance, d'une forme romantique. D'autres le font parce qu'être président du Real Madrid suppose un rang dans la société équivalent à celui de certains ministres dans certains ministères. Le prestige que donne ce club dans le monde entier n'a pas d'égal. La vanité sur ce point joue son rôle. Dans mon cas personnel, l'histoire m'a poussé petit à petit. J'ai d'abord été joueur, puis formateur, puis entraineur, puis directeur sportif, puis directeur général. Mon seul objectif a toujours été d'être joueur du Real Madrid. Tout le reste est venu en plus et de manière accidentelle, sans aucune préméditation.

Pourquoi Florentino Pérez t'a-t-il proposé de l'accompagner?

A cette époque, je travaillais dans les médias. Mon discours contre le Real Madrid a toujours été de nature éminemment éthique, et centré quasi exclusivement sur la nécessité de retrouver les valeurs historiques du club. Il fallait expliquer aux gens de quoi ils pouvaient être fiers et de quoi ils devaient avoir honte. Un joueur qui arrivait au Real devait comprendre ce que signifiait revêtir le maillot du Real Madrid. J'ai converti ces injonctions en un discours très accessible à la radio, dans les journaux, à la télévision. Florentino est venu me chercher, on en a parlé et on a commencé à travailler. Mais sincèrement, je ne le connaissais pas avant qu'il ne se présente aux élections.

Qu'entends-tu par valeurs historiques? Le Real Madrid serait aussi "plus qu'un club"?

Quand un club est désigné "meilleur club du XXe siècle", il donne des responsabilités. A l'heure actuelle, le football est devenu un référent social extrêmement fort. Les héros d'aujourd'hui sont les footballeurs. Quoique dise Casillas aujourd'hui, ses mots auront plus d'impact sur le monde éducatif que tout ce que peut dire un prof, un intellectuel ou un artiste.

Mais les footballeurs ne cessent de répéter qu'ils ne sont que des sportifs...

C'est ce qu'il y a de plus simple pour eux. Il y a beaucoup de joueurs qui ne sont pas conscients de la force de leur image. Il y en a d'autres qui ont conscience de la force de leur image et que ça effraie. Ils ont peur de ne pas être à la hauteur de ce qu'ils représentent. Du coup, ils cherchent des cachettes et ne structurent aucun discours. Dans le football, parler a toujours été mal vu. Moi, quand je suis arrivé au Real, dans l'une des premières interviews que j'ai données, j'ai déclaré que j'étais de gauche. Immédiatement, le club m'a rappelé à l'ordre en m'indiquant très clairement les limites de mon terrain de jeu. On m'a dit : "Toi, tu es footballeur. Tu peux parler de football autant que tu veux mais si tu parles de politique, tu manques de respect au socio. Fais très attention à ce que tu vas dire." Le terrain du joueur a donc des limites très claires. Il ne peut pas dire ce qu'il veut parce qu'il représente tous les socios, de gauche comme de droite.

Ce n'est pas un problème d'être de gauche au Real Madrid, si tu es toujours de gauche bien sûr?

(Il rit) Je suis toujours de gauche et j'ai beaucoup d'amis eux aussi de gauche. Ce sont des préjugés avec lesquels le Real a du vivre pendant des années. Le Barça a eu Vazquez Montalban. Madrid n'a pas eu de figure intellectuelle comparable. Celui qui a besoin d'élaborer tout un discours c'est celui qui perd, pas celui qui gagne. Le Real Madrid gagnait sans avoir à fournir d'explications, sans trouver d'excuse pour créer un facteur identitaire. L'identité du Real, cétait le triomphe. Point.

La rivalité avec Barcelone a-t-elle toujours été aussi forte?

Il y a des pics de tension. Mais cette rivalité a toujours été forte. Pour un pensionnaire du Real, jouer sur la pelouse de Barcelone a toujours été une expérience très difficile.

Ce match a une problématique historique très locale. Néanmoins, ce duel est devenu global et tout le monde s'identifie. D'un côté, le centre et la tradition, de l'autre, la périphérie et la modernité.

Le Real est aussi un club moderne. C'est un autre préjugé de dire qu'il est traditionnel. La différence, c'est que le Real gagne, comme il l'a toujours fait. Le FC Barcelone a lui aussi toujours gagné. Mais c'est la première fois qu'il le fait de façon aussi triomphale dans son histoire.

Il y a eu le Barça de Kubala, dans les années 50...

C'est une nouvelle raison de briser les préjugés historiques et de constater la grande amplitude du madridisme. Madrid a gagné pendant la république plus que n'importe quelle autre équipe. Durant les premières années du franquisme, il y avait plusieurs équipes à battre. Barcelone était l'une d'entre elles et avait déjà gagné beaucoup plus de Ligas et de Coupes que le Real. Ce sont des données très importantes mais qui sont masquées par les préjugés.

Mais comment expliquer cette puissance d'identification à travers le monde?

Parce qu'il y a des identités diffuses et distantes. Si je suis argentin, je m'identifie à Messi, et donc au Barça. Si je suis portugais et qu'au Real, il y a Mourinho et Ronaldo, je m'identifie au Real Madrid. C'est une situation qui se répète continuellement. D'une part, le temps fait changer ces identifications. Il y a trente ans, les argentins étaient pour le Real parce que c'est là que jouait Di Stefano, ils sont maintenant pour le Barça parce qu'il y a Messi. D'autre part, il y a un processus de mondialisation des identités. Il n'y a aucun phénomène qui parle aussi clairement de la mondialisation que le football. Aujourd'hui, tu peux aller au Mexique, à Singapour ou au Cameroun et tu trouveras le nom de Casillas, de Messi, de Raul, de Cristiano Ronaldo. C'est un facteur de complicité qui donne un sujet de conversation partout dans le monde. La télévision, la grande agence de publicité de ces deux clubs, a semé du madridisme et du barcelonisme partout où elle est allée. Dans la mondialisation, seuls survivent les plus grands. Real Madrid et FC Barcelone font partie des plus grands. Dans différents pays du monde, ces deux équipes sont devenues des équipes familières et tout le monde dédouble son identité. Dans son pays, un argentin est pour River ou Boca et dans le monde pour le Real ou pour le Barça, ou alors pour Manchester United ou pour l'Inter Milan... Dans tous les cas il sera pour l'une de ces dix plus grandes équipes.

Cette rivalité existe-t-elle aussi à l'échelon institutionnel?

Cette rivalité se retrouve à tous les échelons de la société. Chaque fois que le Real et le Barça s'affrontent, dans n'importe quel village perdu de l'Espagne, il y a une lutte ancestrale entre ceux qui sont pour l'un et ceux qui sont pour l'autre. Du point de vue institutionnel, on sait qu'il vaut mieux gagner ce match parce que sinon, il y aura toujours des conséquences négatives et ça laissera des marques psychologiques qui conditionneront la suite de la saison.

Plus qu'un River Plate-Boca Juniors?

Un River-Boca a une connotation un peu plus sociale. Les joueurs de River sont surnommés les "Millionaires" et, même si le temps a fini par mélanger les classes sociales, il reste toujours dans la tête des gens l'antagonisme entre l'équipe des riches et l'équipe populaire. En Écosse le Old Firm (Celtic Glasgow-Glasgow Rangers, ndrl) a une connotation plus religieuse. La particularité du Madrid-Barça, c'est sa connotation politique. Dans chaque pays, le football prend la forme des structures sociales qui le gouvernent.

Comme une forme de miroir de la société...

Le sport est toujours une excuse à l'expression de la sensibilité d'un peuple à un moment donné. Si l'on accepte d'observer le phénomène du football avec une certaine profondeur, on y découvrira un certain nombre de vérités par ailleurs cachées dans les entrailles de la société. Le football est un excellent laboratoire social.

Quand tu es entraineur de Tenerife, tu élimines Madrid plusieurs fois. Malgré tout, tu ne cesses à aucun moment de te déclarer madridiste. Tu dis même à l'époque : "Un jour, je rendrai à Madrid tout ce que je lui ai enlevé." C'est difficile à comprendre.

J'avais joué au Real, j'avais fait miennes ses valeurs. Le club m'avait enseigné sa culture et je me sentais comme un représentant de cette éthique. Pour cette raison, quand j'ai entrainé Tenerife, je n'ai douté à aucun moment de mon obligation. Mon obligation était celle qu'on m'avait inculquée au Real Madrid : concourir honnêtement.

Ce jour-là, tu as gagné la confiance des madridistes.

Non , ce jour-là, j'ai perdu la confiance des plus acharnés. J'espère avoir gagné celle des plus rationnels ou les moins émotionnels (il se marre).

Dans le folklore de la rivalité Madrid-Barcelone, il y a une figure incontournable : la manita. Dans ton cas, en 1994, tu reviens au Real, qui vient d'encaisser un 5-0 contre le Barça de Cruyff. Tu joues contre Barcelone et cette fois-ci, le Real gagne 5-0.

Je suis convaincu que, lors de ce match, l'équipe a freiné, comme si les joueurs avaient compris que l'impact du résultat se trouvait dans le nombre de buts, cinq. Il ne pouvait y en avoir ni un de plus, ni un de moins. Le 5-0 fait partie de la mythologie entre les deux clubs.

Quel était le contexte de ce match?

Nous étions au milieu d'une période euphorique. C'était l'époque de Noël ou de l’Épiphanie. Pendant toute la semaine, nous avions ouvert les portes au public, et tous les entrainements se faisaient devant 5000 ou 6000 personnes dans le vieux centre d'entrainement. Quand la première mi-temps se termine sur un 3-0, dans le vestiaire, il y a un climat de revanche, "ce sera aujourd'hui, la vengeance sera aujourd'hui". Tous avaient encore la claque du 5-0 de la saison précédente en tête. Mais ce qui me semble le plus important sur ce match, c'est le fait qu'il ait marqué la fin de la Dream Team de Cruyff, le grand cauchemar du Real Madrid à l'époque.

Quand tu dois affronter comme entraineur ce genre de match, dans quel état d'esprit te trouves-tu?

C'est une grande responsabilité. La Dream Team à cette époque bénéficiait d'un immense prestige, c'était comme tuer un dinosaure. Tout dépend du style de l'entraineur. Moi, j'ai dit aux joueurs que le ballon devait à nouveau nous appartenir, qu'il ne pouvait être la propriété exclusive du Barça. Nous devions le récupérer. Non seulement, nous les avons battus 5-0, mais en plus, les statistiques de possession ont clairement été en notre faveur. Battre Barcelone était déjà à l'époque moins difficile que de lui disputer la possession. Pour moi, c'est cela, le véritable exploit de cette équipe.

Quelles étaient les consignes?

Presser très haut dès la perte de balle. Si nous ne la récupérions pas à ce moment précis, on se repliait pour attendre de façon plus regroupée et ordonnée. Mais c'est la technique collective que nous avons le plus travaillée. Comment avoir le ballon face à une équipe spécialisée dans la possession?

Pour le Real, cette idée n'est-elle pas un peu contre-culturelle?

Tout à fait. C'était totalement contre-culturel. Notre équipe jouait très bien au foot à l'époque, mais les gens à Madrid avaient du mal à comprendre. Si vous allez à Barcelone, un intérieur droit fait une passe de quarante mètres à un central et tout le monde applaudit parce que les gens comprennent quelle sera l'étape suivante, changer l'attaque de coté. Au Real, il suffisait qu'un joueur fasse une passe de quarante mètres vers l'arrière et on entendait des sifflets dans les tribunes. Les gens ne concevaient le football que vers l'avant, de forme épique. Mais dans cette équipe, il y avait beaucoup de joueurs très talentueux : Redondo, Laudrup, Quique Flores, Hierro, Sanchis. Ils avaient besoin d'un modèle de jeu qui les aide à exprimer leurs qualités.

Quel était ton alter ego sur le terrain?

J'ai fait venir Redondo de Tenerife parce qu'on se connaissait bien, et je savais qu'à travers lui, j'aurais besoin de beaucoup moins parler. Redondo était un joueur très important pour moi parce qu'il avait beaucoup de personnalité et voulait toujours le ballon. Il passait tout le match à parler. Autour de lui, le jeu avait toujours de la continuité. Il ne prenait aucun risque et assurait toutes les passes, ce qui permettait à l'équipe d'être toujours bien organisée.

Au Real, tu as occupé presque toutes les responsabilités. Quelle est celle que tu as préférée?

Être footballeur. C'est ma vocation. Tout le reste n'est qu'une succession de tentatives pour oublier qu'un jour j'ai été joueur.

Tu n’as jamais eu envie de faire autre chose, de monter une librairie par exemple…

(Il rit) Je le fais. J'ai une entreprise de ressources humaines, une autre de consulting. La première est une entreprise qui associe le sport et le management. L'autre se dédie au consulting sportif.

Le discours des valeurs y est aussi présent?

(Il redevient sérieux) Pour moi c'est fondamental. Il n'y a pas de leader sans crédibilité. Et il n'y a que la défense des valeurs qui donne de la crédibilité à long terme. Tu n'as qu'à regarder le monde de ces derniers temps. La corruption a pris des proportions bibliques et a fini par créer un problème à l'échelle mondiale.

En fait, tu es une espèce de prophète que personne n’écoute…

Non, non. Moi, j'ai toujours eu le même discours pendant toute ma vie. Chacun choisit en fonction de sa sensibilité. De ce point de vue, je suis subjectif et je ne prétends en aucun cas à l'objectivité. Je recherche ce qui est plaisant et a de la valeur pour moi seul. Je n'évangélise pas. Je ne veux pas que les gens pensent comme moi. Je dis seulement ce que je pense et n'oblige personne. Je déteste moi-même ceux qui imposent une manière de penser. Personne ne m'imposera jamais ce que je dois penser. Ça, je le décide tout seul.

Pourquoi tu continues à parler, écrire, t'exposer? Tu n'as pas peur de te cramer? La dernière fois qu'on t'a vu sans cravate, c'est lors de ta dernière conférence de presse au Real. Tu venais de te faire virer…

(Il se marre et regarde sa cravate bleue) Tous les jours où j'ai mis une cravate, c'est pour faire honneur au Real Madrid. Aujourd'hui, je la porte parce que je reviens d'une réunion importante, sinon je ne la porterais pas. Mais c'est vrai que le jour de cette conférence de presse, le fait de ne pas porter de cravate était une manière de dire : "Je parle à nouveau en mon nom et pense par moi-même." Si je parle c'est parce qu'on me le demande. Je dis vingt fois non et une fois oui.

Tu aimes les mots, c'est assez rare dans le monde du football.

C'est vrai que je pense que le football sans les mots, ce n'est pas grand-chose. Je suis né dans un petit village très loin d'une quelconque ville ou d'un club professionnel. Jusqu'à l'âge de 15 ans, je n'avais jamais vu un match à la télévision. Le premier match que j'ai vu à la télé, c'était le Mondial 1970. Jusqu'à l'âge de 15 ans, la seule information de football que je recevais, c'était par la radio ou les revues sportives comme Grafico ou les journaux. Pour cette raison, les mots ont toujours été quelque chose qui venait compléter le football. J'aime bien parler de foot.

C’est une façon presque théâtrale de donner autant d’importance aux mots dans le football.

Je vais te raconter ce qui m'est arrivé lors du Mondial 1986, dans le vestiaire juste après la finale. Je suis dans le vestiaire, c'est le moment de la sublimation et de la célébration. Je vais pleurer. Je dois pleurer. Si je ne pleure pas à ce moment-là, je ne pleurerai jamais. Dans le vestiaire arrivent alors Goygochea, Burruchaga et Maradona. Tous les trois se mettent autour de moi et m'embrassent en pleurant. Et moi, impossible. Je n'arrive pas à pleurer.

Pourquoi? Par flegme?

Je ne sais, les larmes ne me venaient pas. Deux ans plus tard, ma famille m'envoie des cassettes avec de la musique ou des messages enregistrés. Je les écoute dans mon walkman pour aller courir dans les parcs de Madrid. Je venais d'arrêter le football professionnel. Dans une de ces cassettes, mon frère me glisse le récit en direct de mon but lors de la finale de 86. Je l'écoute. Je fonds en larmes en plein milieu du parc. C'était comme si le fait de l'écouter à la radio avait permis de boucler le cycle et d'intérioriser la culmination de ma carrière sportive. Comme si, sans les mots, il avait été pour moi impossible de saisir la dimension de ce que j'avais réussi.

Tu as dû te sentir un peu bizarre au milieu de Burruchaga, Maradona…

Je me suis senti comme un imbécile, comme un être incapable d'exprimer mes émotions. J'ai toujours été une personne contenue, je l'ai démontré d'ailleurs lors de ma dernière année au Real Madrid. C'était difficile de me contenir plus que ce que je ne l'ai fait lors de cette année (rires). On pouvait me piquer le bras, je n'avais même plus de sang dans les veines. Mais quand tu gagnes un Mondial comme joueur, cet évènement mérite un peu plus de sincérité. Au fond, cet évènement parle assez mal de moi.

Mais si tu aimes autant les mots ou l'art, comment tu t'adresses à un type comme Maradona?

S'il y a des gens avec qui j'ai eu le plus de facilité pour communiquer, ce sont bien les footballeurs. Quand j'étais dirigeant au Real, il était pour moi beaucoup plus facile de parler avec un joueur qu'avec un autre dirigeant. Quand j'allais à une réunion du conseil d'administration, mon langage ne pouvait pas être le même que celui que j'utilise pour parler à un vestiaire, là où les grossièretés font partie du vocabulaire courant. La profession de dirigeant est une profession dans laquelle il faut apprendre à se dédoubler et à être un peu schizophrène. J'ai été joueur pendant plus de vingt ans, j'ai donc beaucoup plus de complicité avec un joueur qu'avec un dirigeant.

Tu te sens appartenir au monde du football?

Je me sens toujours footballeur. Je me sens appartenir à la communauté footballistique. Mais je n'aime pas la nostalgie. Je n'aime pas regarder derrière. Non, je préfère regarder devant. Pour cette raison, je ne joue plus au foot, je ne vais pas aux réunions de vétérans pour parler du passé. Le problème des footballeurs est qu'il nous arrive des choses très importantes très jeunes. Le risque c’est que, dans ta vie, il ne t'arrive plus rien d'aussi important. Si tu passes ton temps à parler de toutes les choses qui te sont arrivées de bien dans le passé, il y a de fortes chances qu'il ne t’arrive plus jamais rien de bien.

Le fait d’avoir dû te retirer du football pour une maladie (hépatite B..) a-t-il quelque chose à voir avec cela?

Cette décision fut très difficile. Musculairement, je me suis formé très tard. À 20 ans, je suis arrivé en Espagne à Vitória, une ville où il pleuvait beaucoup. La première année, j'ai eu 12 blessures musculaires parce que j'avais des jambes très fines. Je n'ai terminé véritablement ma formation musculaire que vers 24 ou 25 ans. À 30 ans, je vivais donc mon meilleur moment physiquement. Jamais je n'aurais imaginé abandonner le foot. J'ai contracté une hépatite. Je pensais que c'était l'affaire de deux ou trois mois et qu'après je reviendrais. Mais elle est devenue chronique. Six mois plus tard, j'ai dû annoncer ma retraite du football. D'ailleurs, très peu de gens savent que j'avais signé alors un pré-contrat de trois ans avec le FC Nantes.

Abandonner le football dans ces circonstances alors que tu es à ton meilleur moment. C'est terrible...

C'est la vie qui a pris la décision à ma place. Je n'ai jamais eu à décider moi-même. C'est donc moins difficile. En plus, lorsque je suis tombé malade, le Real m'a prolongé d'un an afin que je puisse me soigner. J'étais dans une espèce de no man's land existentiel. J'ai commencé à écrire pour El Pais, à collaborer avec la Cadena Ser, Canal+. J'ai occupé le temps. C'est ce que doit faire un footballeur dès le lendemain de sa retraite : occuper le temps. Le deuil n'a pas été violent. Pendant deux ou trois ans, je me suis senti encore en condition de jouer. Mais il y avait un empêchement radical.

Et Nantes?

À cause de Burruchaga, certainement, et un directeur sportif ou entraîneur qui, à force de voir Burruchaga avec moi, avait fini lui aussi par me prendre sous son bras (il se marre). Il avait bien compris qu'entre Burruchaga et moi, le plus important, c'était moi. (il se marre à nouveau) C'est ma vengeance personnelle contre lui parce qu'il ne m'a pas passé le ballon sur le troisième but en finale du Mondial contre l'Allemagne.

Tu ne te sens pas comme un drôle d'oiseau au milieu du monde du football?

Dans cet immense zoo qu'est le monde du football, chacun a une identité précise : l'un est un âne, l'autre est malin, un autre est drôle et un autre est intellectuel.

Toi tu glisses dans la main comme une savonnette… (il rit) Lors de ta dernière année au Real, tout le monde voyait bien les efforts que tu faisais pour te contenir. Je crois que c'est à ce moment-là que j'ai compris ce que tu appelles l'éthique…

Quand je me suis senti autant mis en doute à l'intérieur du club, une fois encore j'ai trouvé mon refuge dans les valeurs. Je sais ce qu'est le Real Madrid, ce qu'il représente et la seule chose que je ne voulais pas me permettre était de trahir ce qu'est cette institution. L'effort a été très douloureux.

Tu t'es senti trahi par la direction?

Je n'aime pas juger les gens. Je ne me suis pas senti trahi par Mourinho. Mourinho a été la personne à laquelle je m'attendais. Il ne m'a pas pris en traître. En revanche à d'autres niveaux du club, je ne m'attendais pas à certaines réactions. Je ne donnerai pas de nom.

La figure de l'entraineur est traditionnellement plus forte à Barcelone qu'à Madrid.

Oui, le Real est un club de joueurs comme Di Stefano, comme la Quinta del Buitre, comme Raul. L'entraineur n'a toujours eu qu'un rôle secondaire. Sauf en ce moment où l'entraineur règne. Au Barça, c'est différent. L'entraineur a toujours été plus important : Muller, Cruyff, Guardiola. L'idée est plus importante que l'interprète.

Il y a une chose difficile à comprendre dans l'idiosyncrasie des socios barcelonais : une forme de discours idéologique très fort sur leur propre histoire. Sur Di Stefano par exemple...

Sur Di Stefano, personne ne le sait mieux que lui. Je l'ai vu l'expliquer très clairement à Joan Gaspart, c'était très éloquent. Il ne veut pas le dire publiquement, mais il s'est très bien ce qui s'est passé. Mais si réellement Franco avait eu quelque chose à voir avec le Real, durant les quatorze premières années du régime, le Real aurait gagné quelque chose. Lors de la première saison après la guerre, le Real se sauve de la relégation au dernier match de la saison. En Europe, Franco n'était personne.

Mais le Real l'a bien aidé, Bahamontes gagne le Tour la même année...

Oui, le sport a été un ambassadeur plus efficace que le gouvernement lui-même.

Le fait que Guardiola s'engage aussi clairement sur des questions politiques...

Il faut savoir distinguer l'homme du professionnel. L'homme fait ce qu'il veut. Il est libre. Je ne dis à personne comment il doit penser. Je respecte donc ce principe jusqu'aux dernières conséquences.

Mais ça veut dire quoi, la Senyera au Camp Nou, un jour de clasico?

Ça signifie incarner Barcelone dans sa catalanité dans un moment très sensible où le discours de l'indépendance est très présent dans la vie politique. Si l'on s'en tient uniquement à la loi, c'est parfaitement acceptable. Si l'on s'en tient à l'esprit de la loi, c'est une forme de défi.

Schuster dit qu'un clasico est plus intense coté Barcelone.

Totalement d'accord. C'est le principe de l'identité réactive du FC Barcelone. Son identité a grandi en s'opposant au Real Madrid, au centralisme, au pouvoir de Madrid. Dans tous les domaines, la Catalogne s'est armée d'une idéologie réactive. Il y a un livre de Manuel Castells, Le Pouvoir de l'identité, très intéressant à ce sujet.

L'Espagne est un pays étrange et très loin du modèle d’État-nation que nous connaissons en France.

Tu devrais lire L'Espagne invertébrée de José Ortega y Gasset. Quand la situation est aussi dramatique, la question nationale resurgit.

Emmanuel Petit me disait que, lorsqu'il était joueur, il avait peur de dire des bêtises ou d'être mal interprété au moment d'un clasico.

Il y a une hypersensibilité évidente et une tendance à vivre ce match d'une façon plus émotionnelle que rationnelle. En ce qui me concerne, j'ai toujours fait le choix de m'en tenir au rationnel. Je crois que c'est la responsabilité de ceux qui, comme moi, sont au cœur de la problématique du football.

Joan Laporta utilise ouvertement le FC Barcelone comme une plate-forme politique. C'est surprenant?

Non, c'est fréquent dans le football. En Italie avec Berlusconi, en Argentine avec Macri, en Espagne avec Jesus Gil.

Pas au Real?

Non.

Parce qu'il a déjà le pouvoir?

(Il rit). Exactement, parce qu'il a déjà le pouvoir. Celui qui est président du Real ressent ce qu'est le pouvoir. C'est plus qu'un ministre.

Plus qu'un ministre de l'Intérieur?

Disons qu'en ce moment, c'est moins qu'un ministre de l’Économie (il rit). Mais plus que n'importe quel autre. Le pouvoir médiatique est déjà un pouvoir en tant que tel. En devenant président du Real, tu deviens l'un des personnages les plus connus non seulement d'Espagne mais aussi du monde entier. Ensuite, le pouvoir économique et le pouvoir politique se sentent fiers d'avoir leur place dans la tribune d'honneur du Bernabeu. Cela augmente la sensation de pouvoir. Je ne parle pas d'un pouvoir réel, mais plutôt d'une sensation de pouvoir.

Les sensibilités politiques sont représentées dans un conseil d'administration?

Non, chaque conseil d'administration a sa propre sensibilité politique. Chaque époque politique est représentée dans la tribune. Tous les leaders syndicaux ont toujours été au Real Madrid, mais ils sont madridistes avant d'être syndicalistes. Les députés socialistes ou conservateurs qui veulent assister à un match n'ont qu'à le demander, ils sont toujours invités. Aznar dit qu'il est plus pour le Real, Zapatero dit qu'il est plus pour le Barça. Soit.

Le pire rôle, finalement, c'est celui de l'arbitre.

La guerre n'admet aucune position neutre. Pour ceux qui considèrent ce duel comme un guerre. L'arbitre est donc un ennemi ou un allié. L'histoire de la rivalité Madrid-Barça est une succession de querelles d'arbitrage.

La rivalité Madrid-Barça est une espèce de réactivation des névroses historiques. Quelle est la clé pour la comprendre?

La passion. Elle s'impose à la connaissance. Nous vivons aux limites de l'exagération en permanence.

N'y a-t-il pas des limites à ne pas franchir? La fin justifie-t-elle les moyens?

Jamais. Tu t'adresses à quelqu'un qui place l'éthique du comportement avant toute chose. Quand la fin justifie les moyens, toutes les valeurs de référence s'effacent petit à petit, y compris les valeurs non footballistiques. Nous parlons du football comme un grand exemple pour la société.

Mais si l'idée est de toujours gagner, où est la limite?

Les valeurs, quand elles sont sincères. La désespérance pour gagner perturbe les comportements. Gagner n'a un sens que si la supériorité morale est implicite, que si les ressources utilisées sont licites. Sinon la victoire n'a aucune valeur.

Les valeurs de celui qui gagne sont toujours les meilleures?

Pas dans le cas Armstrong. Il a fallu sept ans pour s'en rendre compte.

Mais il a été condamné sans preuve matérielle.

Il a été condamné d'un point de vue éthique. C'est la pire manière.

Même si, de façon intuitive, on devine les choses, on n'a aucun élément pour juger.

Je n'en sais rien. Mais le tricheur ne pense qu'à gagner. L'honnête homme ne pense qu'à jouer. C'est la grande différence.

Oui, mais celui qui parle le plus de valeurs, c'est souvent celui qui en a le plus besoin. Armstrong par exemple...

Mais il a trahi l'éthique sportive dès le début et a été obligé de passer sa vie à mentir. Quand tu arrives au résultat auquel tu aspirais, une fois celui-ci obtenu, il faut le défendre. Si tu l'as fait en utilisant des moyens illicites, tu es obligé de te défendre en mentant.

Quand un joueur arrive en équipe première du Real Madrid, lui explique-t-on ce que représente ce club?

Quand j'étais directeur sportif, j'ai créé un petit livre bleu sous forme de triptyque où, d'un coté, il y avait des données historiques sur le club, de l'autre coté, des questions pratiques, et où le troisième volet parlait des valeurs du club. Je l'ai remis à Beckham en anglais, à Zidane en français, à Figo en portugais et à Raul en espagnol. En outre, au centre de formation, il y a une école des valeurs, de leadership et une école pour les parents. C'est moi qui ait créé tout cela.

Dans tes années au Real, à quel joueur t'identifies-tu le plus?

(Il n'hésite pas) Raul.

Ce livre bleu, tu l'as remis à Mourinho aussi?

Non. A cette époque, il n'existait plus. Je ne représentais qu'une partie du club. C'est difficile de maintenir le discours des valeurs quand celles-ci disparaissent. Quand quelqu'un arrive aux responsabilités dans un grand club comme le Real, il doit savoir exactement comment il va légiférer les jours de défaite. Gagner, tout le monde sait le faire. Si pour quelqu'un le triomphe est difficile à comprendre, qu'il ne s'inquiète pas. Le journalisme se chargera de lui donner de la valeur. Le problème est le suivant : à quoi peut-on s'accrocher lorsqu'on perd? Quand tu perds tu ne peux t'accrocher qu'à la culture, aux valeurs, au destin.

Dans ce sens, la défaite est beaucoup plus dramatique pour le Real que pour le Barça...

En ce moment, c'est plus facile pour Barcelone. Mais dans le passé, tout a toujours été plus clair pour le Real Madrid. C'est pour cette raison que Florentino Pérez a battu Lorenzo Sanz, en 2000. C'est un trésor dans la mémoire collective des aficionados. Pour cette raison, c'est un héritage dont il faut prendre soin.

La défaite met en question l'existence même du Real Madrid. Comment l'affronte-t-on?

Les valeurs sont immuables et ne peuvent jamais se modifier. C'est dans ces moments-là qu'il faut se réfugier dans les valeurs.

Cette rivalité s'achèvera-t-elle un jour?

Non, au contraire. Parce que ce sont deux clubs qui grandissent de façon parallèle. Ce sont les deux seuls clubs en Espagne qui ont le monde entier comme marché. Du coup, ils ne peuvent que grandir. Tant qu'ils resteront de taille équivalente, ils continueront à se défier.

Les autres?

Les autres, c'est le monde qui les bouleverse, pas le Real et le Barça. L'histoire du monde est de mettre toujours plus de pouvoir dans toujours moins de mains. En Espagne, il n'y a pas de place pour plus de deux clubs, de deux joueurs. Il y aura toujours moins de place au sommet. La mondialisation a changé les règles du jeu.

C'est ce que disent ceux qui gagnent, en face il y a l'Athletic Bilbao...

J'admire de toute mon âme l'Athletic Bilbao. J'aurais aimé naître à Bilbao juste pour pouvoir être socio de l'Athletic. J'aurais défendu ses couleurs et ses valeurs jusqu'à la mort. Mais la vie m'a fait atterrir au Real Madrid.

Le Real Madrid, c'est le contraire de l'Athletic Bilbao...

Dans une grande mesure, oui. D'un point de vue identitaire, ils représentent des choses très différentes.

Les valeurs du Real?

Le triomphe, le dévouement, la distinction - c'est-à-dire tendre la main même quand tu perds -, la discrétion et l'esprit collectif. Ensuite le club est au-dessus de l'équipe, qui elle-même est au-dessus de n'importe quel individu.

C'est un peu utopique, non?

Non, elles ont toujours été respectées.

Cristiano Ronaldo comprend ce qu'est la distinction? Que le club est au-dessus?

S'il ne comprend pas, il faut le lui faire comprendre. Sinon, il faut choisir entre le crack et les valeurs.

Ecrit par : Serino 29/05/2013, 09:03:43

Un grand merci pour tous ces articles extrêmement passionnants MFL!! thumbsupzh9.gif

La partie que j'ai adoré est lorsqu'il explique que le Real Madrid c'est avant tout des footballeurs extraordinaires qui usent de leur génie pour "inventer" une collectif unique.

C'est cela le Real Madrid, et j'ai l'impression que les nouveaux ici ne le comprenent pas lorsqu'ils évoquent l'aspect tactique en disant "on a pas de jeu" etc. Mais le Real a toujours été ainsi, c'est ce que j'avais du mal à faire comprendre.

La période galactique est l'exact reflet de cette philosophie qui d'ailleurs (comme l'a dit quelqu'un sur le forum) aurait dû très bien marcher si il y avait eu un vrai équilibre dans le jeu. Pour l'anecdoque je me rappelle qu'un journaliste avait demandé à F. Perez à cette époque de faire son 11 de rêve, il avait mis Zidane en défense tellement il y avait trop d'attaquant devant pour dire mortdr.gif

Mais en lisant cet article de Jorge Valdano, je n'arrive pas à comprendre comment le Real Madrid a pu traverser cette crise depuis 2004, notamment au niveau des transferts qui ne refletaient absolument pas les valeurs du club (Pablo Garcia, Carlos Diogo, Faubert...)

Ecrit par : Madridista For Life 29/05/2013, 10:53:13

CITATION(Serino @ 29/05/2013, 10:03:43 ) *
Un grand merci pour tous ces articles extrêmement passionnants MFL!! thumbsupzh9.gif


Y a pas de quoi.

CITATION(Serino @ 29/05/2013, 10:03:43 ) *
La partie que j'ai adoré est lorsqu'il explique que le Real Madrid c'est avant tout des footballeurs extraordinaires qui usent de leur génie pour "inventer" une collectif unique.

C'est cela le Real Madrid, et j'ai l'impression que les nouveaux ici ne le comprenent pas lorsqu'ils évoquent l'aspect tactique en disant "on a pas de jeu" etc. Mais le Real a toujours été ainsi, c'est ce que j'avais du mal à faire comprendre.


C'est une des raisons pour lesquelles j'ai posté. Y a pas mal de sujets qui sont liés à de nombreux débats effectués ici. Alors quand Valdano en parle on écoute attentivement. Je pense ça vous marquera plus qu'un post d'un membre quelconque.

Et oui depuis que je check le Real j'ai jamais vu de fond de jeu en tant que tel. C'est pas un hasard.

CITATION(Serino @ 29/05/2013, 10:03:43 ) *
Mais en lisant cet article de Jorge Valdano, je n'arrive pas à comprendre comment le Real Madrid a pu traverser cette crise depuis 2004, notamment au niveau des transferts qui ne refletaient absolument pas les valeurs du club (Pablo Garcia, Carlos Diogo, Faubert...)


Eh bien je comprends pas non plus. Pérez déjà c'est surprenant mais admettons. Par contre qu'un Valdano qui fut joueur et entraineur valide un projet où on jarte Claude Makelele pour jouer avec un double pivot Beckham & Guti Hernandez. J'ai jamais compris. Venant d'un ex-technicien et ex-joueur de haut niveau ça m'a toujours semblé surréaliste. Et ça a pas été sa seule décision où je me suis dit WTF!???

Ecrit par : Serino 29/05/2013, 11:28:22

CITATION(Madridista For Life @ 29/05/2013, 11:53:13 ) *
Eh bien je comprends pas non plus. Pérez déjà c'est surprenant mais admettons. Par contre qu'un Valdano qui fut joueur et entraineur valide un projet où on jarte Claude Makelele pour jouer avec un double pivot Beckham & Guti Hernandez. J'ai jamais compris. Venant d'un ex-technicien et ex-joueur de haut niveau ça m'a toujours semblé surréaliste. Et ça a pas été sa seule décision où je me suis dit WTF!???


Je viens à l'instant de faire un parallèle de cette période de crise avec mes cours de stratégie internationale des entreprises.

Je vais prendre un exemple simple : Microsoft vs Apple aka Real Madrid vs Barcelone

Au moment de l'OS Windows XP, Microsoft domine outrageusement le marché du software, Apple n'occupe encore qu'un trop faible place sur le marché.

Apple, n'ayant pas les moyens financiers de Microsoft choisit une autre stratégie : il va attaquer tous les domaines d'activités stratégiques (DAS) de Microsoft un par un (sur plusieurs années) afin "d'encercler" le groupe de Bill Gate.

C'est ainsi que Apple sort un OS bien plus performant que XP, un smartphone qui révolutionne le marché, une tablette dont on en avait jamais vu, des lecteurs audios inégalables etc...

Microsoft se réveille trop tard et s'aperçoit qu'il est cerné par Apple sur toutes ses DAS. Pris de panique il sort Windows Vista, un OS windows pour smartphone, une tablette... Mais tout cela est un fiasco!!

Aujourd'hui la firme de Redmond s'est posée, a réfléchi, a défini une bonne stratégie : Windows 8, Windows Phone 8, partenariat avec Nokia, Tablette Surface...Ce sont des produits excellents (on aime ou on aime pas mais là n'est pas le débat). Bref ils se refont une santé.

Pour ma part le parallèle avec le Real Madrid est évident. 2004, le Real est encore un ogre sur la scène européene puis vient Monaco, on connait la suite, le Real Madrid est en crise!! On fait n'importe quoi, on recrute n'importe quel coach, on va recruter des joueurs no-name etc. Les résultats on les connait. De l'autre côté le Barcelone prend la place du Real.

Puis vient l'ère Mourinho (je ne fais pas de favoritisme, je late juste les faits), on passe à une stratégie définie, une vision long terme, des recrutements intelligents etc. Le Real redevient crédible.

Là ou je veux en venir, c'est que pour moi cetet période s'explique par un mode panique du Real qui n'a tout simplement pas su faire face à cet echec qui aurait dû le rendre plus fort au lieu de l'enfoncer.

Ecrit par : lefa 29/05/2013, 11:29:36

CITATION(Madridista For Life @ 29/05/2013, 11:53:13 ) *
Y a pas de quoi.



C'est une des raisons pour lesquelles j'ai posté. Y a pas mal de sujets qui sont liés à de nombreux débats effectués ici. Alors quand Valdano en parle on écoute attentivement. Je pense ça vous marquera plus qu'un post d'un membre quelconque.

Et oui depuis que je check le Real j'ai jamais vu de fond de jeu en tant que tel. C'est pas un hasard.



Eh bien je comprends pas non plus. Pérez déjà c'est surprenant mais admettons. Par contre qu'un Valdano qui fut joueur et entraineur valide un projet où on jarte Claude Makelele pour jouer avec un double pivot Beckham & Guti Hernandez. J'ai jamais compris. Venant d'un ex-technicien et ex-joueur de haut niveau ça m'a toujours semblé surréaliste. Et ça a pas été sa seule décision où je me suis dit WTF!???




Je vous signale surtout qu'au Real Madrid, comme tu l'as expliqué MFL, c'est le président qui décide. Donc si pour lui guti et beckham c'est mieux et plus glamour , il jarte Mekelele et Valdano a rien à dire la dessus.

Voilà le véritable problème du RM. Si le président doit avoir tous les pouvoir même sur le sportif, alors faudra élire un mec qui s'y connait et pas juste un mongolien qui veut empiler les stars et en foutre plein la vue aux gens.

Ecrit par : Serino 29/05/2013, 11:33:55

CITATION(lefa @ 29/05/2013, 12:29:36 ) *
Je vous signale surtout qu'au Real Madrid, comme tu l'as expliqué MFL, c'est le président qui décide. Donc si pour lui guti et beckham c'est mieux et plus glamour , il jarte Mekelele et Valdano a rien à dire la dessus.

Voilà le véritable problème du RM. Si le président doit avoir tous les pouvoir même sur le sportif, alors faudra élire un mec qui s'y connait et pas juste un mongolien qui veut empiler les stars et en foutre plein la vue aux gens.


C'est pourtant ce que le Real Madrid a toujours fait. Le problème ce ne sont pas les stars, le problème c'est l'équilibre!

Ecrit par : lefa 29/05/2013, 11:37:33

CITATION(Serino @ 29/05/2013, 12:33:55 ) *
C'est pourtant ce que le Real Madrid a toujours fait. Le problème ce ne sont pas les stars, le problème c'est l'équilibre!



Perez y connaitre quelque chose? c'est presque un footix pour moi. Le mec regarde juste qui est côté en Europe et il le veut c'est tout. Il regarde pas si l'entraineur en aura besoin, si il servira etc. Il veut juste faire comme dans FIFA et le mode carrière ou FUT. Avoir tous les gros joueurs.

Ecrit par : Madridista For Life 29/05/2013, 11:39:20

T'as raison Lefa c'est une lubie de Pérez mais ça change rien au fait que Valdano était d'accord.

Par exemple en 2010 quand le président jarte Pell', Valdano était contre. Mais comme tu dis on applique la loi du président.

Par contre toutes les conneries qu'on a vu pendant les années 2000 du style éjecter Makelele et Vicente Del Bosque.. Ce sont des décisions appuyées par Valdano. Et en soi c'est incompréhensible pour un homme qui connaît le foot et le Real.

Ecrit par : lefa 29/05/2013, 11:43:06

CITATION(Madridista For Life @ 29/05/2013, 12:39:20 ) *
T'as raison Lefa c'est une lubie de Pérez mais ça change rien au fait que Valdano était d'accord.

Par exemple en 2010 quand le président jarte Pell', Valdano était contre. Mais comme tu dis on applique la loi du président.

Par contre toutes les conneries qu'on a vu pendant les années 2000 du style éjecter Makelele et Vicente Del Bosque.. Ce sont des décisions appuyées par Valdano. Et en soi c'est incompréhensible pour un homme qui connaît le foot et le Real.



Attention, faut voir pourquoi ils ont été ejecté. Je vous rappelle que la presse a un pouvoir de malade sur le club. Mourinho aurait pu gagner la LDC et avoir tout le vestiaire avec lui , si MARCA et AS décident que t'es plus côté ils le font bien savoir et le président, si il veut se faire réélire etc, il a interet à suivre tout ça. Pareil pour directeur sportif .

Ecrit par : realmasha 29/05/2013, 12:00:23

Il avoue à demi mot être plus un joueur et un communicant qu' un d.a. Dommage...Par contre très intéressant quand il dit que le public refusait que même lui mette en place du beau jeu et de la possession du ballon. Quand mdf et moi disions que le jeu sous Mou correspond au Real et qu'on a vu du jeu comme lors des autres années, c'était pas du troll...
Et oui Valdano, son éthique est un peu zarb. Parler beau jeu mais ne pas vouloir froisser Perez et valider des campagnes de recrutement ridicule...Il pouvait très bien dire qu' il cautionnait pas et partir.

Ecrit par : Muntari20 29/05/2013, 13:30:27

Excellente interview. Très rare au Real d'avoir la parole des anciens.

Sinon, il dit qu'au Real le beau jeu est tout aussi important. Sauf qu'au Real c'est plus improvisé et dépendant du génie des joueurs que sous le controle du coach. Et le jeu doit être porté vers l'avant. Ce n'est pas une justification du jeu pourri récemment. Schuster par exemple avait une équipe spectaculaire mais une mauvaise défense et ça ne tenait pas en LDC. Mais les matchs était appréciés...quand on gagnait.

Ecrit par : Redondo 29/05/2013, 14:17:06

Déjà un grand merci pour MFL, pour la peine je te retire ton averto direct.

Le problème c’est qu’on a décidé que le beau jeu ou le fonds de jeu c’est ce qu’a fait le Barça ces dernières années, il y plusieurs manière de definir le beau jeu et un fonds de jeu, et le Real Madrid a toujours fournit un jeu spectaculaire dès les années 50, j’ai envie de dire même les années 30 la génération à Zamora. Quand tu regardes le Real, tu veux voir du spectacle, de l’offensive, des buts et encore plus de buts, c’est ça le style du Real que veut faire comprendre Valdano. Faut pas se dire qu’au Real, il n’y a pas de fonds de jeu, c’est le Barça qui a tout dérègle en pensant que c’était la référence au niveau du jeu et je ne suis pas d’accord même à l’époque galactique, on a vu du spectacle, si vous pouvez revoyez les matchs de la saison 2003/2004 il y avait du spectacle. Le beau jeu, c’est pas la possession et le nombre de passe. C’est de la verticalité pour le Real, des occasions, mettre un max de buts, inonder la surface de rep adverse par des vagues offensives, style tranchant offensivement, du caractère, une implication énorme etc ..

Et tout au long de l’histoire du Real, quand ça jouait mal et bien ça ne plaisait pas aux socios. Des exemples, fin des années 70 Boskov, entraineur yougoslave a ramené deux titres de Liga mais ça jouait mal et il a été viré, récemment Capello lors de la saison 2006/2007 viré et on trouveras plein d’exemple de ce genre ..

Donc il y a une exigence de beau jeu, c’est juste que les gens confondent avec ce qu’a fait le Barça ces dernières années. Chacun a sa perception du beau jeu, c’est ce qu’il faut comprendre et le Real c’est une donnée importante dans son histoire.



Ecrit par : Madridista For Life 29/05/2013, 15:13:44

Cimer pour l'averto Redondo. Et oui Muntari t'as raison c'est super rare d'avoir la parole des anciens chez nous donc pour une fois que ça arrive faut pas passer à coté...

J'suis d'accord avec ce que tu dis Jefe. Le beau jeu au Real c'est mettre beaucoup de buts, inonder la surface adverse comme tu dis, se battre comme un mort de faim à la Pipita, les remontadas aussi comme pour la Liga 2007. Si tu vas dans le topic mercato ou celui de l'équipe 2013/2014, tu verras des gens réclamer tel ou tel transfert car ça nous permettra d'avoir la possession. A Madrid la possession a jamais été une fin en soi, c'est juste la nouvelle mode. En plus depuis 2 saisons facile je m'ennuie devant cette façon de jouer qu'ont les catalans à se la donner, se la redonner.. Etc. Je sais pas si Valdano le dit dans l'interview que j'ai postée mais en tout cas dans le bouquin l'auteur le cite pour expliquer que Barcelone a toujours eu cet attrait pour la conservation du ballon. Pas nous.

Quand on y pense même au niveau de la formation. Contrairement à eux on a jamais joué avec le même système des A aux infantil. Et ça nous a pas empêché de sortir plein de canteranos même si en ce moment c'est compliqué. L'auteur a parlé de la Quinta des Garcia un truc comme ça (5 mecs portant tous le nom Garcia issus de la Fabrica), évidemment la Quinta del Buitre et plus récemment : Raul Gonzalez, Guti, Santiago Canizares, San Iker.. Et c'est là que tu te dis même en gardant le schéma actuel on pourrait faire monter des canteranos. C'est au niveau politique que ça coince, et aussi car on a pas non plus eu une génération extra entre temps.

Ecrit par : Araa 29/05/2013, 22:19:18

Un grand Merci pour l'interview Madridista For Life,franchement,Chapeau ! Chap.gif ,ça a du représenter un boulot énorme.

Comme vous tous,je trouve vraiment dommage qu'il n'ait pas fait entendre raison à Perez en 2003,ce qui est tout de même bizarre,surtout qu'il a été footballeur et entraineur,et surtout que ce mec comprend exactement le Real Madrid,je ne savais pas pour le livret,c'était une très bonne idée et c'est dommage qu'ils ne l'aient pas continué.

Sinon,c'est toujours un régal de le lire.

Ecrit par : khefir 29/05/2013, 22:54:31

Valdano,dit bien qu'au real on veut du spectacle. Et non qu'on reste derrière en jouant le contre ou en balançant devant. Au real le spectable est important, on l'a perdu un peu avec un coach qui ne voulait que gagner qu'importe la manière,ce qui est contraire aux valeurs sus-cités. Sous les galactiques on avait pas 80% de possession mais le spectacle était présent et on un jouait pas avec 3 Mdf dont un défenseur central techniquement nulle. Le discours de Valdano me comforte sur l'idée qu'actuelement notre équipe n'a pas assez de bon joueurs et qu'il nous plus qu'un Khedira en relayeur ou un Di maria ou encore un Arbeloa. On prend les bale, Cavani, Silva... Et un bon coach, et on retrouve nos valeurs madrilaine

Ecrit par : Redondo 21/07/2013, 00:06:11

N'empeche le Real Madrid a bien vendu ces dernières années .. Autant ça a recruté en masse ces dernières années mais ça a encaisse plus de 230 M de 2008 à 2013.

Marca a fait un article dessus
http://www.marca.com/2013/07/20/futbol/equipos/real_madrid/1374343351.html

Le detail
2008/2009 : 61.5 M avec le transfert de Robinho notamment (42) à City
2009/2010 : 97.5 avec Robben (25)
2010/2011 : 21.5
2011/2012 : 13
2012/2013 : 41 M

Ecrit par : Madridista For Life 21/07/2013, 00:28:29

Ah quand même. Mis bout à bout ces petits transferts ça en fait de l'argent au final, au pif comme ça j'aurais jamais pensé qu'on récupérait autant. Après faudrait comparer aux autres clubs pour voir si on s'en sort plutôt bien ou pas. Mais comme ça j'ai l'impression qu'on s'en sort pas mal au final.

Ecrit par : yassin-madrilaine 21/07/2013, 00:31:47

CITATION(Madridista For Life @ 21/07/2013, 01:28:29 ) *
Ah quand même. Mis bout à bout ces petits transferts ça en fait de l'argent au final, au pif comme ça j'aurais jamais pensé qu'on récupérait autant. Après faudrait comparer aux autres clubs pour voir si on s'en sort plutôt bien ou pas. Mais comme ça j'ai l'impression qu'on s'en sort pas mal au final.


Ouai mais il faut quand meme relativiser sachant qu'à part pour Robinho et nos canteranos, on vend à perte pour la plupart de nos transferts, et bien largement.

Ecrit par : Madridista For Life 21/07/2013, 00:37:24

Yup mais c'est le lot de tous les grands clubs. Sauf dans quelques cas exceptionnels tu vends toujours à perte quand tu es une grosse équipe.

Ecrit par : Redondo 21/07/2013, 00:40:30

CITATION(yassin-madrilaine @ 21/07/2013, 01:31:47 ) *
Ouai mais il faut quand meme relativiser sachant qu'à part pour Robinho et nos canteranos, on vend à perte pour la plupart de nos transferts, et bien largement.


C'est normal, l'objectif premier du Real c'est pas de se faire du benef avec les transferts, c'est pas de bonifier des joueurs pour les revendre plus cher.

Au contraire, le Real achete souvent des joueurs quand ils sont au top de leur forme donc forcement ils seront plus cher

En general, c'est les petits/moyens clubs qui gagnent plus d'argent avec les transferts en vendant leur meilleur joueur de leur club à un club comme le Real Madrid ou d'autres grands clubs.

Et si faut acheter un joueur au top dans un grand club, faut mettre le prix genre C.Ronaldo, Zidane ou Figo etc ..

Ecrit par : Madridista For Life 21/07/2013, 00:42:31

Exactly Jefe. Et j'ajouterai que quand le Real (ou un autre grand club) vend un joueur.. Bah en général c'est qu'il n'est plus au niveau alors forcément tu ne peux que vendre à perte.

Ecrit par : Redondo 21/08/2013, 11:29:34

Un article intéressant sur les hommages madridistas
http://futbol.as.com/futbol/2013/08/21/primera/1377042807_499861.html

Historiquement, les matchs hommages ont commencé à se disputer en 1920 à ceux qui sont resté au moins 10 saisons au Real Madrid. Ainsi Felix Quesada mythique défenseur des années 20 a reçu un hommage quand il a quitté Madrid en 36.

Après la guerre civile, le club a eu l’habitude de rendre hommage aux joueurs ayant passé plus de 10 ans au club, ainsi Quincoces, Sauto, Monjardín, Chus Alonso, Ipiña, Molowny, Miguel Muñoz, Rial, Zárraga, Juan Alonso, Santamaría, Di Stéfano, Puskas, Zoco, Amancio, Grossso, Velázquez, Pirri, Camacho, Juanito, Butragueño et Hugo Sanchez ont reçu des hommages.

Une tradition qui s’est rompu depuis 1997. Ainsi des légendes comme Sanchis ou Michel n’ont jamais eu d’hommage et bien d'autres comme R.Carlos ..

De plus, lors d'anciens trophée Bernabeu, des joueurs avaient leur photo dans l'affiche du match, exemple : Di Stéfano (1967 et 2012), Puskas (1969), Gento (1965, 1972 et 2007), Zoco (1974), Amancio (1975), Grosso (1976), Camacho (1990), Juanito (1994), Butragueño (1995) ou Hugo Sánchez (1997).

Raul a le droit a un hommage mais pas trop de reference au niveau du club officiellement et dans l'affiche.

**

C'était bien ça de rendre un hommage à un joueur qui est passé plus de 10 ans au club mais de nos jours malheureusement ça finit souvent mal.
C'est limite miraculeux qu'on organise un hommage à Raul sous la présidence de F.Perez tant ces deux hommes n'ont pas du tout la même vision des choses.

Ecrit par : Madridista For Life 22/08/2013, 14:02:15

CITATION(Redondo @ 21/08/2013, 12:29:34 ) *
Une tradition qui s’est rompu depuis 1997. Ainsi des légendes comme Sanchis ou Michel n’ont jamais eu d’hommage et bien d'autres comme R.Carlos ..


Pourquoi ils ont arrêté? En 97 c'était déjà Lorenzo Sanz le président non?



Ecrit par : Redondo 22/08/2013, 14:23:43

Je ne sais pas en fait, le dernier hommage apparemment en 97 c’est Hugo Sanchez mais j’ai aucun souvenir de son hommage pourtant j’avais 18 ans à l’époque, mais à l’époque les matchs amicaux n’étaient pas diffusé, il n’y avait pas internet et c’était difficile d’avoir des infos comme maintenant surtout de France même si à Paris il y avait moyen de trouver As et Marca dans certains marchand de journaux.

Il y a peut-être la multiplication des matchs qui ont fait qu’il y avait moins de temps pour ces célébrations, ’un moment donné la Liga il y avait 22 équipes, la Champion’s League il y a eu l’instauration des poules qui a augmenté le nombre de match. Peut être que c’est de plus en plus difficile à organiser ce genre d’évènement. On ne sait pas trop pourquoi en fait le Real a décidé d’arrêter tout ça, je pense aussi qu’il y a des légendes qui sont parti en mauvais terme avec des gens de la direction.

Ecrit par : lefa 01/10/2013, 23:23:14

Le Real Madrid n'a jamais eu dans son histoire, son ADN une idée comme quoi le collectif doit primer. Au RM, on aime les "héros", les exploits individuels. C'est pour ça que des mecs comme Raul, CR7, Ronaldo, Zidane ont réussi. Ce sont des mecs qui sont des génies, des monstres arrivés à maturité (ou comme Raul qui ont été nourri à cet ADN du RM). Et ça je ne l'invente pas, c'est écrit dans la guerre des mondes de Thibaud Leplat. le barça mise sur une idée du collectif, le RM sur l'individu, le sauveur, le mec qui n'a besoin de personne pour changer le cours d'un match.

Ecrit par : Trafalgar Rob 01/10/2013, 23:28:50

ça ne reste que l'avis personnel de Thibaut! L'histoire du Real Madrid est trop grande et les matchs de ma génération 2000-2013 que j'ai maté ne me suffisent pas pour parler de l'histoire entière du club et de comment l'idée de collectif a été tout au long de son histoire. Sinon je peux sortir des analyses de Fred Hermel, lui aussi est un soit disant expert du club.

Ecrit par : Madridista For Life 01/10/2013, 23:29:35

Lol Lefa qui se remet pas de son interview avec Thibaud Leplat.. Tu sais ce que dit Leplat c'est pas la sainte parole non plus..

Dire que le Real Madrid mise sur l'individu c'est caricatural et ce n'est pas exactement ce que Leplat dit dans son bouquin en plus. Il explique que ce qui prime à Barcelone c'est le collectif, tandis que ce qui prime à Madrid c'est la victoire. L'ADN du Real Madrid c'est la victoire, et on a réussit à gagner avec tous les styles de jeu.

Ecrit par : lefa 01/10/2013, 23:34:46

http://www.sofoot.com/eloge-demesure-de-cristiano-ronaldo-167177.html

J'invente rien, lis ça.

Mais Ronaldo est un joueur du Real Madrid parce qu’il aime l’adversité et les pentes difficiles. Il est de la race des Juanito, Raúl et Di Stefano. Ces joueurs sont devenus grands parce qu’ils ont appris qu’au Real, le génie est autant admiré que la responsabilité. À Madrid, le grand joueur a raison d’être égoïste parce qu’au Real, le grand joueur a toujours raison. Peu importe le système ou le contexte. Ronaldo a juste besoin d’un ou deux duels, de deux ou trois courses, de trois ou quatre passements de jambes. Le héros n’a rien à voir avec la technique ou l’artifice. Le héros ne partage pas les honneurs et n’est pas le fruit d’une construction collective. Le héros madrilène, c’est celui qui a une mission et un rival à sa hauteur.

Ecrit par : Trafalgar Rob 01/10/2013, 23:39:02

Mais il ne dit pas que le Real n'a jamais eu de jeu collectif il dit le héros n'est pas le fruit d'une construction collective ce n'est pas pareil.


Ecrit par : lefa 01/10/2013, 23:40:52

CITATION(Trafalgar Rob @ 02/10/2013, 00:39:02 ) *
Mais il ne dit pas que le Real n'a jamais eu de jeu collectif de l'équipe il dit le héros n'est pas le fruit d'une construction collective ce n'est pas pareil.



Je veux dire par là (je me suis mal exprimé), qu'au RM, on est pas dans l'idée à tout prix d'un collectif huilé où chacun est noyé dans la masse. faut un héros, le mec qui fait tout tout seul, un CR7, un Di stefano etc.

Ecrit par : Redondo 02/10/2013, 09:20:18

Quand on dit collectif, faut pas penser au jeu du Barça, c’est ça le problème. Un collectif, ça peut être une équipe qui a du caractère, qui a un état d’esprit, jamais le Real s’est reposé sur une individualité, c’était toujours un noyau dur, un groupe.

Faut pas prendre T.Leplat comme le connaisseur ultime de l’histoire du Real, c’est un jeune journaliste qui a découvert le Real Madrid tardivement, il a rattrapé son retard en enquêtant beaucoup, il a dû parlé avec beaucoup de gens mais tu sais il y a pas mieux que vivre l’époque. Certains historiens du Real ne sont pas d'accord sur certains points, c'est difficile à certaines epoques ou les matchs n'étaient pas televisés et il y avait seulement la radio ou des comptes rendus.

Tu verras dans 50 ans, certains vont parler du Real de Mourinho comme un truc exceptionnel et d’autres non, ça va être mitigé. J’ai des personnes de ma famille qui ont connu le Real des années 80 et ils ne sont pas d’accord parfois sur des points alors imagine le Real des années 50-60.

Voila ce que je pense du jeu du Real, j'avais fait un post la dessus

CITATION(Redondo @ 29/05/2013, 15:17:06 ) *
Le problème c’est qu’on a décidé que le beau jeu ou le fonds de jeu c’est ce qu’a fait le Barça ces dernières années, il y plusieurs manière de definir le beau jeu et un fonds de jeu, et le Real Madrid a toujours fournit un jeu spectaculaire dès les années 50, j’ai envie de dire même les années 30 la génération à Zamora. Quand tu regardes le Real, tu veux voir du spectacle, de l’offensive, des buts et encore plus de buts, c’est ça le style du Real que veut faire comprendre Valdano. Faut pas se dire qu’au Real, il n’y a pas de fonds de jeu, c’est le Barça qui a tout dérègle en pensant que c’était la référence au niveau du jeu et je ne suis pas d’accord même à l’époque galactique, on a vu du spectacle, si vous pouvez revoyez les matchs de la saison 2003/2004 il y avait du spectacle. Le beau jeu, c’est pas la possession et le nombre de passe. C’est de la verticalité pour le Real, des occasions, mettre un max de buts, inonder la surface de rep adverse par des vagues offensives, style tranchant offensivement, du caractère, une implication énorme etc ..


Donc il y a une exigence de beau jeu, c’est juste que les gens confondent avec ce qu’a fait le Barça ces dernières années. Chacun a sa perception du beau jeu, c’est ce qu’il faut comprendre et le Real c’est une donnée importante dans son histoire.

Ecrit par : lefa 02/10/2013, 10:00:59

CITATION(Redondo @ 02/10/2013, 10:20:18 ) *
Quand on dit collectif, faut pas penser au jeu du Barça, c’est ça le problème. Un collectif, ça peut être une équipe qui a du caractère, qui a un état d’esprit, jamais le Real s’est reposé sur une individualité, c’était toujours un noyau dur, un groupe.

Faut pas prendre T.Leplat comme le connaisseur ultime de l’histoire du Real, c’est un jeune journaliste qui a découvert le Real Madrid tardivement, il a rattrapé son retard en enquêtant beaucoup, il a dû parlé avec beaucoup de gens mais tu sais il y a pas mieux que vivre l’époque. Certains historiens du Real ne sont pas d'accord sur certains points, c'est difficile à certaines epoques ou les matchs n'étaient pas televisés et il y avait seulement la radio ou des comptes rendus.

Tu verras dans 50 ans, certains vont parler du Real de Mourinho comme un truc exceptionnel et d’autres non, ça va être mitigé. J’ai des personnes de ma famille qui ont connu le Real des années 80 et ils ne sont pas d’accord parfois sur des points alors imagine le Real des années 50-60.

Voila ce que je pense du jeu du Real, j'avais fait un post la dessus




Ouai j'aime beaucoup ce que tu viens de dire, tu m'as convaincu là. Mais Leplat je le prend pas pour la bible non plus mais il connait très bien l'histoire du Real Madrid, il en a parlé souvent avec Valdano (qui est loin d'être une pipe sur l'histoire de notre club).

Ecrit par : El Canterano 03/10/2013, 14:45:09

CITATION(Muntari20 @ 03/10/2013, 15:23:51 ) *
Ça fait 10 ans qu'on se cherche des 6 et des 8 et même Xabi a été critiqué

Celui que j'ai toujours regretté et qui aurait pu/du remplacer Claude Makelele c'est Esteban Cambiasso. Putain, qu'est-ce qu'il était fort lui, j'ai jamais pigé pourquoi on l'avait vendu alors qu'il faisait voila le taf. On l'avait notre remplaçant mais Florentino Perez a fail complet encore.

Ecrit par : realmasha 03/10/2013, 14:50:56

Réponse de Florentino: non mais tu comprends rien au foot, il est quasiment chauve le Cambiasso, comment veux tu vendre de la Illusion avec ça? Et Makelele de toute façon, il ratait même ses passes à 3 mètres

Ecrit par : guti.haz14 03/10/2013, 15:09:50

Cambiasso au Real , c'était un rookie , il était trop tendre , puis noyé dans la masse du Real , il est devenu un vrai joueur à l'Inter . Il serait resté chez nous , il aurait fait une moins bonne carrière .

Ecrit par : aurélie 03/10/2013, 15:27:14

CITATION(guti.haz14 @ 03/10/2013, 16:09:50 ) *
Cambiasso au Real , c'était un rookie , il était trop tendre , puis noyé dans la masse du Real , il est devenu un vrai joueur à l'Inter . Il serait resté chez nous , il aurait fait une moins bonne carrière .

Je crois qu'à partir de là on peut dire qu'Albator(t) a raison.


Voilà....c'est tout.

(j'aurai pu me contenter de +1 mais bon tongue.gif)


Ecrit par : realmasha 03/10/2013, 15:29:25

C'est assez simpliste comme raisonnement. T'as des joueurs comme Raul ou plus récemment Ramos qui ont été lancés jeunes voire très jeunes dans l'équipe et sont devenus des "piliers" du club. P't qu'en vendant pas un joueur dès qu'il fait 6 mois moyen, on verrait plus souvent de jeunes réussir aussi quoi.

Ecrit par : guti.haz14 03/10/2013, 15:35:31

Il a joué 2 ans au Real , et franchement j'ai jamais vu en lui un 6/8 de folie , un mec comme Gago était beaucoup plus talentueux et a fait une carrière moisie comparé à son talent .

Cambiasso a eu la chance de bien se relancer lui .

Ecrit par : lefa 03/10/2013, 15:41:44

À mon avis, y'a des joueurs, certains clubs leur va mieux que d'autres. Le Real Madrid est parfois trop grand pour certains. Tu peux arriver avec de l'expérience et te rater comme tu peux arriver jeune et tout péter. Et inversement. Les exemples sont multiples.

Ecrit par : syn 03/10/2013, 16:01:04

CITATION(lefa @ 03/10/2013, 15:41:44 ) *
À mon avis, y'a des joueurs, certains clubs leur va mieux que d'autres. Le Real Madrid est parfois trop grand pour certains. Tu peux arriver avec de l'expérience et te rater comme tu peux arriver jeune et tout péter. Et inversement. Les exemples sont multiples.

C'est surtout que notre direction est pourri et qui rend notre club comme ça Perez a trop duré au Real les nouvelles générations ne connaissent que ce Real qui achète a prix d'or , qui fait du marketing et qui traîne dans la boue les meilleurs comme les mauvais.


Ecrit par : lefa 03/10/2013, 16:20:47

CITATION(syn @ 03/10/2013, 17:01:04 ) *
C'est surtout que notre direction est pourri et qui rend notre club comme ça Perez a trop duré au Real les nouvelles générations ne connaissent que ce Real qui achète a prix d'or , qui fait du marketing et qui traîne dans la boue les meilleurs comme les mauvais.



Après il est élu Perez avec ses idées, les socios ont l'air OK. Ils doivent voir le côté Business à mon avis et beaucoup de gens estiment que plus on a les meilleurs joueurs, plus on a de chance de gagner. Alors qu'à nos yeux, le collectif fait très souvent la différence face à des équipes aux fortes individualités. On l'a vu contre Dortmund.

Ecrit par : El Canterano 03/10/2013, 23:57:23

CITATION(guti.haz14 @ 03/10/2013, 16:09:50 ) *
Cambiasso au Real , c'était un rookie , il était trop tendre , puis noyé dans la masse du Real , il est devenu un vrai joueur à l'Inter . Il serait resté chez nous , il aurait fait une moins bonne carrière .

CITATION(guti.haz14 @ 03/10/2013, 16:35:31 ) *
Il a joué 2 ans au Real , et franchement j'ai jamais vu en lui un 6/8 de folie , un mec comme Gago était beaucoup plus talentueux et a fait une carrière moisie comparé à son talent .

Cambiasso a eu la chance de bien se relancer lui .

C'était peut-être un jeune à l'époque mais à chaque fois que je l'ai vu joué, il faisait le taf plus que correctement. D'ailleurs pour moi c'était le remplaçant désigné de Claude Makelele. Première saison il joue 35 matchs le mec, il a été plus que bon d'ailleurs. Deuxième saison il joue moins (24 matchs), bah ouai faut placer David Beckham, mais en faisant le boulot à chaque fois qu'il était sur le terrain. Ça se sentait qu'il avait quelque chose ce petit je suis désolé mais non, le club a décidé de ne pas renouvelé son contrat et de le laisser libre de s'engager gratuitement avec l'Inter en juin 2004. Ah ben tiens, un autre pigeonnage au passage.

Ecrit par : Madridista For Life 01/11/2013, 02:08:45

Canterano t'as une de ces lectures des événements là-dessus.. C'est juste pas possible. Lol.

CITATION(El Canterano @ 31/10/2013, 18:56:38 ) *
David Beckham il a apporté quoi sportivement réellement? Nada à part la deuxième partie de saison 2006-2007 où après avoir passé une sacrée partie du temps à l'écart du groupe, il est revenu en force. C'est son seul vrai fait d'arme en quatre ans passé au club. Après ça s'explique en partie vu que lorsque Luis Figo était là on le faisait jouer à un poste par défaut mais il n'en reste pas moins qu'il aura vraiment apporté une plus-value que six mois (aller, un an pour être gentil) sur toute la durée de son contrat. Niveau marketing c'était un sacré bon coup mais sportivement on en est loin.


Sortir ce cas pour nous expliquer que les britanniques ne percent pas au Real, c'est juste pas possible El Canterano. Tu connais pourtant parfaitement l'histoire. Tu connais son poste de prédilection, tu sais à quel poste on l'a fait quasi en permanence jouer jusqu'au départ de Luis Figo.. Et tu sais que c'était pas son poste. Si en 4 ans il a joué plus de 3 ans à un poste qui n'est pas le sien pour satisfaire les envies galactiques du président c'est normal qu'il ait pas apporté. Tu peux pas nous servir cette histoire comme justificatif que les britanniques ne s'exportent pas. On a juste envie de te répondre : "Le mec il joue jamais à son poste comment tu veux qu'il s'exporte bien? Commence par le faire jouer à son poste et ensuite si ça merde tu pourras te plaindre que les british s'exportent mal". Gareth Bale lui il va jouer à un poste qu'il maitrise ce n'est nullement comparable.

CITATION(El Canterano @ 31/10/2013, 18:56:38 ) *
Michael Owen c'est pareil. On en avait pas besoin, il vient parce qu'il est Ballon d'Or mais le mec on lui a fait chauffer le banc car on avait pas la place pour lui. Il termine la saison avec 15 buts en 41 matchs, bien loin de ce pour quoi il était venu c'est à dire la star de l'attaque avec Ronaldo, le goleador anglais. .


Même combat que pour le joueur précédent Canterano.. Les faits c'est bien, mais il ne faut pas oublier le contexte ce que tu as tendance à faire quand on parle des britanniques à l'étranger. Michael Owen débarquait pour être la star de l'attaque avec Ronaldo Nazario? Et Raul Gonzalez on en faisait quoi? Chez moi les souvenirs de l'époque ne ressemblent pas à ça. Quand je pense à l'arrivée d'Owen je pense surtout à un gros point d'interrogation. Personne ne le voyait comme le futur goleador anglais du Real. On en était même pas là. On en était à se demander ce qu'on va en faire.. Parce qu'entre l'intouchable capitaine Raul, un Ronaldo indiscutable qui sortait d'une grosse saison.. On ne le voyait pas prendre une place de titulaire. Donc dire qu'il est venu pour être la star de l'attaque c'est faux, il a jamais été perçu comme cela, au final il n'a même pas été titulaire. Tous les autres BO qu'on a acheté venaient pour être des stars et des titulaires, ça ne se discutait même pas la concurrence ne tenait pas la comparaison. Owen lui n'était pas du tout dans cette configuration y avait une sacrée concurrence et le monde du foot s'étonnait de notre gourmandise.

Du coup même combat. Tu peux pas nous le présenter comme tu l'as fait et nous sortir ça pour appuyer l'idée selon laquelle les britishs réussissent pas ici. Quand tes concurrents se nomment Raul et Ronaldo et que tu joues à Madrid (la maison de Raul) eh ben.. Tu peux être british ou tout ce que tu veux ça va être compliqué de se faire une place. Même parmi les grands attaquants actuels je n'en vois que deux (tu devineras lesquels) qui auraient pu devenir titulaires.. Et ces 2 là sont hors normes ils dépassent l'entendement. Donc bon. Le passage d'Owen n'était pas une réussite? Ok. On l'attendait comme la future star de l'attaque? Faux on savait même pas s'il jouerait. Donc dire qu'il a fini loin de ce pour quoi il était venu je ne suis pas d'accord il faut arrêter. Même le président savait que c'était que du marketing et que ce mec là ne jouerait pas j'en suis persuadé. Owen goleador du Real au détriment de qui? Raul? Il Fenomeno? Soyons sérieux.. Le pire c'est que toi même tu te contredis car il "venait pour être la star de l'attaque" mais "on l'a fait chauffer car on avait pas la place".. C'est qu'il ne venait donc pas pour être la star de l'attaque car une star on lui fait toujours de la place.

Au final le mec a déclaré avoir du mal en Espagne alors c'est peut-être ça qui te conforte dans ton idée? Mais même s'il s'était mieux adapté ça aurait changé quoi en vrai? Ronaldo à son meilleur niveau > Owen à son meilleur niveau. Il aurait toujours été remplaçant (Raul j'en parle même pas). Bale lui ça a rien à voir. Sa place de titulaire il l'a depuis le 4-1 à Dortmund. Quitte à bouger un Angel Di Maria en forme on lui fera sa place.


CITATION(El Canterano @ 31/10/2013, 18:56:38 ) *
Je peux rajouter Jonathan Woodgate également. Un putain de défenseur hyper talentueux qui débarque pour 20M. Tout le monde le voyait s'imposer, il était sacrément impressionnant, il avait l’Angleterre (et même plus) à ses pieds. Ça devait devenir le boss de la défense mais tu parles, toujours blessé le type, paye ton poissard de première et pareil, il a pas kiffé le mode de vie espagnol.


Alors ça oui et non. Il y a en effet eu une vague d'enthousiasme à son arrivée mais ça c'était pour ceux qui connaissaient peu le joueur. Le reste, au rang desquels je peux me ranger grâce à mes potes qui le suivaient lol, était au courant que les 2 saisons précédents son transfert il avait passé plus de temps à l'infirmerie que sur le terrain. D'ailleurs au moment où on signe le mec il est encore blessé. Sachant cela je ne comprends pas que tu te serves de cette histoire aussi comme argument. Si Jonathan Woodgate ne s'est pas exporté c'est à cause de ses blessures chroniques comme Ricardo Kakà, et nous aussi quelle idée d'aller chercher un joueur qui était aussi souvent soumis aux blessures.. Qu'il ait pas kiffé le mode de vie espagnol j'en ai jamais entendu parler. Toutefois son échec à lui n'a rien à voir avec le "il est britannique donc il a pas pu s'adapter", ce sont juste des problèmes physiques. Pour l'instant Bale n'est pas dans cette configuration.

CITATION(El Canterano @ 31/10/2013, 18:56:38 ) *
Au final, trois britanniques avec des status de stars, censés devenir les boss et s'imposer sportivement tellement ils devaient être "au-dessus" pour au final décevoir. Bien sur, à part Jonathan Woodgate, ce ne sont pas des flops du niveau de Kaka mais ils ont pas apporté ce qu'ils étaient censés amener.


Au final 3 britanniques oui, avec des statuts de stars oui, le reste..

"censés devenir les boss et s'imposer sportivement tellement ils devaient être au-dessus" : Euh non. Woodgate y avait des réserves car connu pour des pépins physiques.. Quand à David Beckham & Owen les mecs ils arrivent on sait pas ce qu'on va en faire alors cette phrase me semble totalement hors de propos. Ce que tu dis là n'a rien à voir avec la réalité des choses. Qui ici peut dire : "Ouais à l'époque c'était obvious que Beckham venait être le boss et Figo devait se contenter des miettes" ? Je pense que personne ne peut dire ça et je pourrais faire la même sur Owen et Ronaldo/Raul..

"ils ont pas apporté ce qu'ils étaient censés amener" : Qu'est ce que Beckham était censé apporter en milieu défensif? On devait s'attendre à ce qu'il apporte autant qu'en milieu droit à Man Utd? Bien sûr que non. Quand à Owen il faudrait encore qu'on se mette d'accord sur ce qu'il était censé apporter.. A mes yeux on l'a recruté en sachant qu'il serait remplaçant parce que c'est pas possible autrement et du coup je pense qu'il a apporté ce qu'il était censé apporter. Tourner à 0,3 but/match pour un remplaçant c'est bien. Si à tes yeux il venait pour foutre Ronaldo ou Raul sur le banc ouais c'est clair il était loin mais tu étais naïf d'y voir un titulaire à mon avis.

Pour conclure tu as ton idée sur les british qui s'exportent mal.. Why not.. Il y a des exemples en effet qui tendent à le montrer. Maintenant les 3 exemples du club que tu cites ça tient pas la route. Le premier a pas joué à son poste normal qu'il soit en deça, le second il venait pour ce rôle de remplaçant et a fait ce qu'on peut attendre d'un remplaçant, le troisième c'était des soucis physiques qui peuvent te frapper quelque soit ton passeport ou ta culture. Donc non. Et Bale n'a pas de contexte aussi handicapant que celui de ces 3 britanniques donc il y a davantage matière à espérer en tout cas.

Ecrit par : GahZ Gold 01/11/2013, 16:03:09

Je rejoins MFL. Après je comprend le "principe" de nationalité incompatible avec le championnat, car de manière générale on peut dégager des tendances.

Par exemple les Italiens s'exporte relativement mal, idem pour les allemand. Les Anglais c'est difficile de faire des généralité tant il est rare qu'il ai a sortir de leur pays. Finalement ce sont les espagnols qui s'éxporte le mieux je trouve, en Angleterre ils sont nombreux et en général s'adapte bien. Alors pourquoi la réciproque serait impossible ?

Ecrit par : Redondo 03/12/2013, 23:20:34

Aujourd'hui ça fait 11 ans jour pour jour que le Real a obtenu sa troisième Coupe Intercontinental. C'est le site off qui nous rapelle cette date du 3 decembre 2002. C'était face à l'Olimpia de Asunción au Yokohama Stadium au Japon grace aux buts de Ronaldo et Guti.

La compo : Casillas, Roberto Carlos, Helguera, Hierro, Míchel Salgado, Cambiasso (Pavón, 90'), Figo, Makelele, Zidane (Solari, 86), Raúl et Ronaldo (Guti, 82').

Les buts du match
http://www.youtube.com/watch?v=2an2Cb2z5Hc

Ecrit par : Araa 03/12/2013, 23:31:55

Ce bon vieux Solari tongue.gif ,je ne sais pas pourquoi, mais je l'adorais x). Merci pour la vidéo Jefe !

Sinon j'ai une question en passant, quelqu'un a posté il y a quelque temps une vidéo qui retrace les carrières de Figo et Nedved, il y a un passage qui m'a fait tilter, celui de son départ de Madrid vers l'inter, ils disent que, Madrid ne gagnant plus,il décide de partir vers de nouveau horizons et il atterri à l'inter, dans mes souvenirs, c'est plutôt le contraire,je me souviens d'un Figo faisant des mains et des pieds pour se faire prolonger et d'un Perez faisant beaucoup trop trainer la signature, j'avais tout faux pendant tout ce temps ? Ce serait donc Figo qui ne voulait pas prolonger ? J'avais gardé une rancœur injustement envers Perez pendant tout ce temps pour rien ? (mais bon remarque, vu qu'ils y a plein d'autres, ça ne change pas tellement la donne xD).

Si quelqu'un peut confirmer ou infirmer, il est le bienvenu ^^.

Ecrit par : guti.haz14 03/12/2013, 23:32:29

Il me semble que ce match fait parti des 10 plus beaux joués par les galactiques .

Le bon vieux temps...

Pour Figo ,Beck devait prendre sa place poste pour poste à la base , donc à mon avis Perez devait pas etre chaud pour le prolonger .

Ecrit par : Araa 03/12/2013, 23:51:09

Ah merci,donc c'était bien ça, ce qui d'ailleurs est plutôt logique compte tenue du fait que Figo avait déclaré dernièrement qu'il ne reviendrait pas à Madrid (au sein du staff) tant que Perez est président.

Décidément, mis à part Zidane et Ronaldo (Il phenomeno), ça finit toujours en mauvais termes avec lui.

Ecrit par : realmasha 04/12/2013, 00:21:13

Figo avait perdu sa place en fin de saison lorsque lux est passé en 433 pour titulariser Owen avec Raul et Gronaldo (voir le classico 4-2). Il voulait profiter du jeu long de Beckham comme quaterback, ce qui a pas trop mal marché. Ça excluait un galactique, et Figo a été mis sur le banc. Il sortait de deux bons mois en 10, jusqu'à ce que Valence trouve la parade en lui mettant deux chiens aux baskettes. Classico derrière il apprend sa mise sur le banc par la presse quelque jour avant qu'on lui dise - et entre deux Owen avait fait une belle opération de com' pour dire qu'il méritait une place de titu. Pendant l'été le choix de le laisser remplaçant à été confirmé et il a signé gratuitement à l'inter (il avait encore deux ans de contrat, donc ce n'était pas du tout une histoire de prolongation). Il voulait avant tout être titulaire - comme tous, d'ailleurs Owen est parti aussi au final.

Ecrit par : Redondo 04/12/2013, 10:19:06

Et il y a 30 ans, le 4 décembre 1983, c’était les débuts de la Quinta Del Buitre. Alfredo Di Stefano, entraineur de l’époque lance deux jeunes de la Cantera Manuel Sanchis et Martin Vazquez. C’était contre Murcia, victoire 0-1 avec un but de Sanchis.

Ensuite Vasquez a joué 10 saisons sous le maillot du Real Madrid, 341 matchs et 47 buts. Sanchis, c’est 710 matchs en 18 saisons, c’est le deuxième joueur de l’histoire du Real à avoir disputé le plus de matchs. C’est le capitaine qui a soulevé la septima et la octova.

Le troisième membre de la Quinta del Buitre a débuté le 31 decembre 83 face à l’Espanyol, enfin Butragueno a débuté le 5 fevrier 84 à Cadiz et Michel en tant que Canterano a débuté en avril 82, une greve des joueurs lui a permis de jouer en équipe première. C’est lors de la saison 84/85 qu’il fait parti definitivement de l’équipe première.

http://www.realmadrid.com/cs/Satellite/es/Actualidad/Actualidad/1193040523899/1330181816091/noticia/Noticia/Se_cumplen_30_anos_del_debut_de_la_Quinta_del_Buitre.htm

Cette génération madridista a marqué les années 80 avec entre autres 5 titres consécutifs et 2 Coupe Uefa consécutifs.

Pour ceux qui comprennent l'espagnol, il y a des reportages sur Marca
http://www.marca.com/2013/12/03/futbol/equipos/real_madrid/1386095672.html

Ecrit par : guti.haz14 04/12/2013, 15:02:39

CITATION(realmasha @ 04/12/2013, 00:21:13 ) *
Figo avait perdu sa place en fin de saison lorsque lux est passé en 433 pour titulariser Owen avec Raul et Gronaldo (voir le classico 4-2). Il voulait profiter du jeu long de Beckham comme quaterback, ce qui a pas trop mal marché. Ça excluait un galactique, et Figo a été mis sur le banc. Il sortait de deux bons mois en 10, jusqu'à ce que Valence trouve la parade en lui mettant deux chiens aux baskettes. Classico derrière il apprend sa mise sur le banc par la presse quelque jour avant qu'on lui dise - et entre deux Owen avait fait une belle opération de com' pour dire qu'il méritait une place de titu. Pendant l'été le choix de le laisser remplaçant à été confirmé et il a signé gratuitement à l'inter (il avait encore deux ans de contrat, donc ce n'était pas du tout une histoire de prolongation). Il voulait avant tout être titulaire - comme tous, d'ailleurs Owen est parti aussi au final.


Si Figo est sorti de l'équipe c'est surtout qu 'il n 'apportait plus grand chose sur son coté , il devenait énervant tel un Di-Maria . Il n'avait plus les qualités qui avaient fait de lui le meilleur ailier du monde à une époque surtout au Barça d'ailleurs.

Ecrit par : realmasha 04/12/2013, 19:39:40

Tu m'as lu ou bien? Il jouait pas milieu droit à ce moment là, rien à voir. T'avais 6 galactiques de m**** dans la team (Raul, Gronaldo, Owen, ZZ, Figo et Beckham), forcément si tu as un entraîneur un minimum rationnel, tu en as un ou deux qui bench. Et encore, avec son 433 du povre, il avait réussit à en caser 5. Bon ça avait aucune chance de gagner quoi que ce soit mais Perez était heureux. Et si tu fais la liste tu vois bien que c'est pas Raul, Ronaldo ou Beckham qui va aller sur le banc vu la demande express du prez. L'objectif étant d 'inclure Owen, tu te retrouve à mettre deux galactiques dans un rôle plus défensif qu'à l'accoutumée. Et dans ce rôle là, Beckham et ZZ étaient bien lieux placés que Figo.

Ecrit par : guti.haz14 04/12/2013, 20:41:23

Non ok d'accord , mais il était plus au niveau tout simplement . D'ailleurs y a aussi Raul qui après sa blessure nous faisait bien mazouter .

Y avait eu une interview dans SO FOOT de Coco Suaudeau ( une des meilleurs qu'ils ont fait d'ailleurs) qui expliquait pourquoi Raul était devenu un probleme dans le jeu à cette époque .

Ecrit par : Raiden 14/12/2013, 13:18:23

CITATION(realmasha @ 14/12/2013, 11:48:53 ) *
Je peux concevoir que quelqu'un aime pas Del Bosque. Mais soutenir Perez sur son licenciement, c'est juste pas possible. C'est une des pires décisions jamais prises tout club confondus. On est pas passé de grand favoris à la ldc à tocard espagnol - même en Liga ça tenait pas la route.


Ce qui est scandaleux ce n'est pas d'avoir virer VDB mais de l'avoir remplacé par un clown, pour moi c'est un entraîneur très surcoté, on parle de ses exploits avec le Real Madrid mais pourquoi on parle pas des conditions qu'il avait ? savait-vous ce que représente le fait d'avoir eu Zidane, Figo, Raùl, RC3, Makelele, Ronaldo, Morientes ou encore Mcmanaman au top de leur formes ? Sans oublier les Redondo, Sanchis, Hierro, Savio etc...

C'est comme avec Ancelotti on glorifie son passage au Milan mais on oublie qu'il avait sous la main un des meilleurs effectif de l'histoire de ce sport et en plus il gagne pas des masses, pareil pour le moustachu.

Tu donne un effectif comme ça à Mourinho ou Guardiola tu gagnes des sextuplés chaque année.

Pour la sélection c'est pareil, Aragones se tape tout le sale boulot, il construit une belle équipe, qui gagne et qui joue un football exceptionnelle, VDB est venu prendre en main cette machine et a réussi a rendre leur jeu ennuyant en plus...

Perso je regrette beaucoup plus Capello et Mourinho voir même Pellegrini ou encore Lopez Caro que ce gars là.

Ecrit par : Araa 14/12/2013, 13:42:45

Je regrette moi aussi le fait qu'on n'ait pas vraiment donné assez de temps à Capello et Pellegrini ou que les problèmes relationnels au sein du vestiaire aient eu raison de Mourinho, mais Del Bosque a eu le mérite de réussir à gérer tous ce beau monde et leurs égos super-ultra-megasurdimensionné en plus des dinosaures du vestiaire et leurs status plus ou moins bien en évitant trop de conflits et en faisant que l'équipe marche, chose qui n'est pas aussi simple que tu veux le présenter, on a bien vu ce que ça a donné par la suite, et il faut quand même signaler que Mourinho a eu droit à un effectif presque aussi exceptionnel et qu'il n'a au final pas réussi à garder la main sur le vestiaire, donc s'il y a bien une chose qu'il faut saluer quand on parle de Del Bosque, c'est la façon avec laquelle il a su gérer intelligemment ce vestiaire pléthorique qui n'est pas forcément à la portée de tout le monde.

Ecrit par : realmasha 14/12/2013, 14:07:29

CITATION(Araa @ 14/12/2013, 13:42:45 ) *
Je regrette moi aussi le fait qu'on n'ait pas vraiment donné assez de temps à Capello et Pellegrini ou que les problèmes relationnels au sein du vestiaire aient eu raison de Mourinho, mais Del Bosque a eu le mérite de réussir à gérer tous ce beau monde et leurs égos super-ultra-megasurdimensionné en plus des dinosaures du vestiaire et leurs status plus ou moins bien en évitant trop de conflits et en faisant que l'équipe marche, chose qui n'est pas aussi simple que tu veux le présenter, on a bien vu ce que ça a donné par la suite, et il faut quand même signaler que Mourinho a eu droit à un effectif presque aussi exceptionnel et qu'il n'a au final pas réussi à garder la main sur le vestiaire, donc s'il y a bien une chose qu'il faut saluer quand on parle de Del Bosque, c'est la façon avec laquelle il a su gérer intelligemment ce vestiaire pléthorique qui n'est pas forcément à la portée de tout le monde.


+1, tout à fait. C'était loin d'être évident surtout qu'il arrive en cours de saison. Et surtout, il a réussit à trouver un système pour faire jouer tout le monde. Au départ, avoir Zidane et Figo c'était loin d'être évident sur le papier, et après Ronaldo qui vient s'y ajouter...Il a aussi réussit quelques coups de coaching vraiment intéressants, c'était pas juste "je met les meilleurs et donne les clés à untel, ça roule".

Ecrit par : guti.haz14 25/12/2013, 20:53:03

reportage sur le 1/4 monaco-real de 2004 :

http://www.canalplus.fr/c-sport/pid2708-c-interieur-sport.html#pid2708-c-interieur-sport.html?vid=938172&_suid=138800048547908241217713379498



Ecrit par : Madridista For Life 26/12/2013, 19:15:22

Thanks pour le lien. Ca fait plaisir de revoir Nando smile.gif

Ecrit par : Redondo 28/02/2014, 00:02:46

Pour les passionés d'histoire du Real Madrid comme moi, c'est déjà arrivé que le Real Madrid marque plus de 6 buts à l'exterieur en Coupe d'Europe. C'est As qui a retrouvé ça mais la qualité de l'image est pas terrible

http://as.com/videos/2014/02/27/portada/1393503067_537095.html

C'était lors de la saison 78/79 au Luxembourg en 1/16ème de finales. Ce jour là, le Real Madrid a gagné (0-7). Des buts inscrits par Pirri, Jensen, Stielike, Santillana, García Hernández, Juanito et Margue (csc)

Ecrit par : syn 19/05/2014, 22:47:35

Petite Video sympas, 1980 la castilla joue la coupe du roi, en dépit d’être une équipe filiale elle parviens a battre toutes les équipes et se hisser en finale contre l’équipe A des Del bosque et Juanito, au finale c'est les A qui gagnent et les deux équipes fêtent ensembles le titre .

Un club de Boss quoi cool.gif . La question..... Vous auriez supporté qui ?? biggrin.gif perso je serais pour la castilla :3 .



https://www.facebook.com/photo.php?v=1465509983692874&set=vb.1435163240060882&type=2&theater&notif_t=comment_mention

Ecrit par : Skyreal 12/07/2014, 01:34:31

J'ai quitté Madrid aujourd'hui (dépression) et à l'aéroport j'ai acheté un livre qui apparemment vient de sortir, "Les entrailles du Real Madrid". Je l'ai dévoré dans l'avion, le journaliste est parti interviewer plein d'anciens employés du Real, principalement des hauts gradés mais pas que, et ça lève le voile sur pas mal de petits trucs intéressants tout au long de l'histoire du Real: L'arrivée puis le départ de Di Stefano, les relations entre joueurs, direction etc..., les personnages des différents présidents, les coups bas, les magouilles, etc...

Plein d'anecdotes assez intéressantes qu'on connaisait pas forcément tous par exemple, de tête là:

- Gento, malgré sa longévité au Real, n'étais apprécié ni par la direction, ni par plusieurs joueurs, Di Stefano en tête

- Ce n'est pas Bernabeu le responsable du départ de Di Stefano mais l'entraineur Miguel Muñoz, qui en aurait eut marre de lui et aurait rédigé un rapport accablant mais supposément mensonger sur le joueur, pour forcer Bernabeu à ne pas prolonger son contrat. Ca a ensuite dégénéré entre les deux amis (Bernabeu et Di Stefano), au point que Bernabeu aurait juré à Di Stefano que celui ci ne mettrait plus un pied au Real de son vivant, et c'est ce qui s'est passé.

- Mendoza était un des plus grands truands à la tête du Real, magouilles, profits personnels etc... Tout y est passé. J'ai particulièrement apprécié l'anecdote du resto parisien, où ils se goinfrent d'huitres et de champagnes pour une facture de 200 000 pesetas, il demande à tout le monde de sortir 40 000 pesetas pour partager la facture, avant de se foutre tout le cash dans les poches et de payer avec la carte bancaire du club. Assez étrangement, c'est lui qui a introduit un certain Florentino Perez au sein du club...

- Lors de sa démission du club en 2006, Perez aurait introduit des brouilleurs dans la salle du conseil d'administration pour être sûr qu'aucune info ne filtre, et n'a prévenu ledit conseil de sa démission que 10 minutes avant sa conférence de presse. Il aurait aussi recommandé Mr X (me rappelle plus du nom) comme son successeur à la tête du Real, puique, selon lui "pour être président du Real, il faut avoir beaucoup d'argent". Il ne cherchait en fait qu'une marionette facile à controler à distance, histoire qu'il puisse garder le controle du Real dans l'ombre (le type qu'il avait nommé était dans les même business que lui, étrangement). Malheureusement son plan a échoué, le monsieur, qui avait donc été nommé président par interim jusqu'aux prochaines élections, a refusé de se plier aux 4 volonté de Perez, qui a donc décidé de lui rendre la vie infernale jusqu'aux élections (il a ainsi tenté de couler toutes les entreprises qu'il posédait dans les même secteurs que Perez) juqu'à ce qu'il craque: quelques semaine avant les élections, Mr X se présente devant le conseil d'administration et s'effondre, limite au bord de la crise de nerf, en disant qu'il ne peut pas lutter et qu'il ne se présentera pas.

- Juste après la guerre civile (je crois), des militaires ont menacé d'emprisonner des dirigeants du club si ceux ci ne les laissaient pas installer les caméras de la télévision publique dans le stade pour retransmettre les matchs (Bernabeu ne voulait pas de caméras, craignant que ça fasse baisser l'affluence au stade). Club du pouvoir, si si.

Et plein d'autres trucs de ce genre (Del Bosque, Pellegrini, Hierro et Raul, Morientes, etc...). Je vais essayer de traduire 2-3 chapitres par semaine (les plus intéressants tout du moins) à partir de la semaine prochaine. Faut bien s'occuper pendant Ramadan hein.

Ecrit par : Madridista For Life 12/07/2014, 03:54:36

Ce serait vraiment nickel si tu pouvais faire ça, c'est le genre de trucs vachement intéressant ça.

Ecrit par : Skynet 12/07/2014, 04:10:54

Merci beaucoup wink.gif. Sais tu si une version française est prévue/disponible ?

Ecrit par : Sam' Goku 12/07/2014, 04:39:32

Tu penses que ce livre peut être commandable? Ça pourrait m'intéresser de le lire, même en espagnol, langue dans laquelle à l'écrit je me débrouille assez bien.

Ecrit par : Redondo 12/07/2014, 16:25:09

J'ai déplacé tout ça dans ce topic, je pense que c'est mieux.

Il s'appelle comment ce livre en Espagnol ? J'ai envie de savoir qui l'a écrit et si tout ça est fiable car il y a beaucoup de bouquins qui sortent autour du Real Madrid et on en trouve des legendes urbaines comme la connu comme quoi c'est le roi qui a financé les dettes enormes du Real au debut des années 2000 et encore le Real club de Franco etc ..

**

Mendoza, c'est plus ou moins vrai mais le pire c'était Sanz, un vrai "mafieux" ce président aussi ^^, il y a pas mal d'histoires aussi sous sa présidence.

En tout cas c'est toujours interessant de savoir, on sait très bien que tout au long de l'histoire du Real, il y a eu des trucs louche comme dans tous les clubs mais faut faire attention car comme je dis plus haut, il y a pas mal de legende urbaine autour du Real

Ecrit par : Skyreal 13/07/2014, 00:45:00

Le titre exact du bouquin c'est "Las entreñas del Real Madrid", écrit par le journaliste Luis Miguel González.

@Skynet: Je ne crois pas qu'il soit disponible en français vu qu'il vient de sortir en Mai ou en Juin je crois, et que ce genre de bouquin met quand même du temps à être traduit.

@Sam'Goku: Pour le commander, j'ai pas vérifié mais j'imagine que c'est possible sur le site de la fnac espagnole, en tout cas je pense. A vérifier.

Quant à la crédibilité du bouquin, je pense que c'est assez costaud vu que l'auteur s'est plus ou moins contenté de transricre les propos des personnes qu'il a interviewé, principalement des anciens executifs et directeurs du Real, des mecs pas très connus qui plus est. Les seules personnes qui ont parlé dans ce bouquin et que je connaissais vraiment, c'était Di Stefano et Calderon. Et sur les 250-300 pages du bouquin, il n'y avait que maximum une page par chapitre qui était écrite par l'auteur lui même, et c'était généralement des commentaires du type "X s'arrête de parler, comme si il n'avait pas envie d'en dire plus sur ce sujet, et reprend son récit d'une voix plus dure et rapide", ou une mise en contexte de l'histoire qui arrive.

Mais le bonhomme est quand même parti chercher des personnes qui étaient au club depuis avant Bernabeu hein. Notamment un type qui a commencé garcon de course à 12 ans dans les années 30 ou 40, et qui a finit par être directeur sous Bernabeu (si je me rappelle bien), et qui racontent tout ce qui se passait dans les entrailles. Y a des truc fascinants. Notamment un directeur du Real qui avait demandé à Bernabeu de le laisser démissioner pour pouvoir accepter un poste d'executif au sein d'une banque, poste qui pourrait ensuite lui permettre d'aider le Real financièrement. Ou encore comment Mendoza avait offert le poste de trésorier (ou directeur de je ne sais plus quoi) à un type, simplement parce que celui ci l'avait battu à Tetris. Costaud.

Ecrit par : Skyreal 14/07/2014, 17:27:28

Première traduction venue du bouquin (Mais ça n'est pas le premier chapitre, j'ai préféré commencer par un truc un peu plus court). Chapitre: Le Real frôle la faillite en 1963. Si on sait tous que le Real était dans une situation économique plus que précaire dans les années 90, il semblerait que la plus grosse crise financière du club soit arrivée dans les années 1960, sous Bernabeu. Ce chapitre nous donne donc une idée sur la situation concrète du club à l'époque, les mesures qui ont du être prises pour y remédier, et les personnes impliquées:

"Il a donné un exemple unique de travail et de solidarité au sein d’un sport qui le passionnait : le basketball. Dans un autre sport, le football, au sein duquel il est arrivé sur la pointe des pieds, il a surpassé sa réputation qui le précédait. Né à Paris le 16 Décembre 1926, de père espagnol et mère francaise, Raimundo Saporta Naimas vécut à Paris jusqu’à la fin de la guerre civile espagnole. Sa carrière stratosphérique attira l’œil de Bernabeu, qui pensa au français pour s’occuper des fastes sportives qui allaient avoir lieu à l’occasion des 50 ans du Real Madrid. Le président voulait que le tournoi de Basket soit aussi spectaculaire que celui de football. Bernabeu demanda donc au general Jesus Querejeta, président de la FEB, qui serait le plus apte à organiser le tournoi de basketball. Celui-ci lui répondit « J’ai un petit gamin ici à la fédé qui sera parfait pour toi »
Raimundo se présenta donc au 2 Rue Valenzuela, où se trouvait alors le siège social du club, où Bernabeu lui demande
- Tu penses être capable de mettre en place quelque chose qui pourra attirer et divertir le public ?
A quoi le visiteur répondit de son caractéristique accent français :
- Oui, bien sûr
- Tu as besoin de combien d’argent ?
- Je pense que 100 000 pesetas (Environ 605 euros) suffiront pour l’instant
- Seulement ? Ecoute, je n’ai vraiment pas envie d’assister à un desastre…
- Ne vous inquiétez pas.
Finalement, le tournoi eut un succès tel que le président rappela Raimundo pour le féliciter. En arrivant dans son bureau, l’organisateur de l’évènement lui dit « Tenez : vous avez ici les 100 000 pesetas que vous m’aviez avancé, et voilà les bénéfices que nous avons obtenus »
Devant l’agréable et inattendue surprise, Bernabeu lui demanda instantanément
- Est-ce que ça te dirait d’être le trésorier du Real Madrid
- Ok – répondit simplement le jeune dirigeant.
Ce génie humble incorpora donc le Real Madrid très jeune. Il avait 25 ans, et un futur prometteur devant lui. Il commença à travailler au sein de la section comptabilité du club 1952. Bernabeu lui fit ensuite intégrer le comité directeur en tant que comptable, poste qu’il abandonna en 1962 pour devenir vice-président, et homme de confiance de Don Santiago.
(S’ensuite une page de description des activités de Raimundo, la flemme de traduire honnêtement, ils disent juste que c’était un génie qui avait fini par tisser des liens étroits avec toutes les instsances dirigeants du football et du Basket, ainsi qu’avec pas mal de banques espagnoles vu qu’il était aussi directeur des relations publiques de la Banque Exterieure)
Au début des années 60, la pauvreté économique du club fit que Raimundo décidé qu’il fallait prendre des mesures drastiques. Le vice président s’était rendu compte que le club était au bord de la banqueroute et Santiago Bernabeu, qui se reposait à Santa Pola, devait le savoir. Raimundo lui envoya donc la lettre suivante :


Madrid, 9 Septembre 1963
Cher Don Santiago :
Je vous écrit cette lettre moi-même car il me semble que c’est la meilleure solution pour que personne ne soit au courant de son contenu.
Comme toujours, je vais vous exposer, de manière totalement claire, mon opinion sur les problèmes actuels.

ARGENT
Le problème financier du club est énorme. Au jour d’aujourd’hui, Nous avons 15 millions de dettes qu’il faudrait liquider rapidement, repartis de la manière suivante : 5 millions aux joueurs, 4 millions à Lusarreta, 5 millions à « Coches Camas », et 1 millions en divers. Il faut tenir en compte que ce sont là des dettes que nous avons hérité de la saison passée. La Banque Marchande ne peut pas nous prêter plus. Nous avons même commencé à réduire notre dette totale envers eux qui était de 50 millions. Nous avons amorti 7 millions cette année, et nous ne leur devons plus que 43 millions. Je vous le dit de manière confidentielle : Ramon Serrano, l’homme fort de la Banque Marchande, est venu à ma banque ce samedi pour demander des fonds, mais même ici nous n’avons plus rien. Toutefois, nous pourrons nous occuper du temporaire, et il se peut que nous arrivions à résoudre le problème présent, mais ce qui n’a pas de solution est le futur : en effet, l’an passé nous avons enregistré 109 millions de recettes et 111 millions de dépenses. Mais il faut prendre en compte le fait que les 27 millions de la vente de Del Sol sont inclus dans les 109 millions de recettes. Il n’y aura pas d’autre Del Sol l’an prochain, et les recettes diminueront donc de 27 millions. Pour équilibrer, il n’y a qu’une seule formule : réduire les dépenses de manière drastique, et augmenter le prix des places au stade.

REDUCTION DES DEPENSES
Je ne vois que quelques mesures, terriblement impopulaires, mais terriblement nécessaires :
Dissolution immédiate de toutes les sections sportives, y compris celle de basketball, qui a couté 3 millions et quelques
Fermeture de la Ciudad Deportiva – 3 autres millions
Suppression du journal – 1 million
Suppression du football amateur, supporter, et juvenil – 2 millions
Suppression de l’aide au Rayo – 1 million
Suppression des aides à la presse – 2 millions
Suppression des voyages des journalistes avec l’équipe – 2 millions
etc.
Tout cela va être très difficile à faire et à annoncer, mais voyons les choses en face : on ne peut plus continuer à lutter. Ils ont eu raison du football, et on est au bord de la faillite. Je pense qu’avant de nous retrouver dans la même situation que l’Atletico (Collar refuse de jouer parce qu’ils ne le paient plus), on devrait profiter de notre guerre contre les organismes officiels, et mettre toutes ces mesures impopulaires sur le compte de cette guerre.
Inutile de nous voiler la face : l’an dernier nous avons enregistré 26 millions de recettes grâce au football, alors que nous avons 50 millions de budget. Cette année, nous avons enregistré 14 000 abonnés contre 22 000 il y a quelques années. L’augmentation du nombre de socios n’a pas été celle que nous avons espéré, et il n’y en a eu que 1500 de plus. Cette semaine nous avons à tout prix essayé d’organiser des matchs amicaux en Allemagne, en Italie ou au Maroc, et on ne nous a offert au mieux que 15 000 dollars.
Malgré le fait d’avoir remporté le championnat, l’équipe propose un jeu peu spectaculaire. Les gens qui sont venus au stade voir les deux matchs amicaux sont repartis avant la fin. Di Stefano, Puskas et Gento ne jouent pas bien, et les autres n’intéressent personne.

HAUSSE DES REVENUS
Ca va être très difficile. Certains dirigeants sont en faveur de l’hypothèque pure et simple du stade. Je ne pense pas que cela vous conviendra. Si vous avez construit un monument comme Chamartin, il vaut mieux gérer le temporaire tant que nous le pouvons, jusqu’à la prochaine assemblée directrice où nous déciderons si il convient d’hypothéquer le stade, ce qui reviendrait en réalité à le vendre et nous nous retrouverons comme avec Del Sol : sans argent ni stade.
Plusieurs dirigeants pensent qu’il serait opportun de vendre la Ciudad Deportiva à la ville. Il faut prendre en compte le fait que tout joue contre la Ciudad Deportiva. D’autres pensent qu’il vaudrait mieux la détruire pour que le Ministère du logement la déclare zone habitable, et que nous puissions la vendre à un projet immobilier.
Tous sont d’accord sur le fait qu’on pourrait augmenter les revenus en annoncant un concours pour permettre l’installation d’annonces commerciales au sein du stade. Il semblerait que De Carlos connaisse une agence qui serait prête à mettre 3 ou 4 millions pour avoir l’exclusivité.
L’an passé nous avons gagné 20 millions grace aux matchs amicaux à l’étranger. Cette année nous en avons déjà 6 grace à celui de Caracas, mais il est chaque fois plus difficile d’en trouver. Les petits échecs comme celui du Trophée de la Costa del Sol, et même celui face à Caracas, portent préjudice à toute la publicité qui entoure l’équipe.

ASSEMBLEE GENERALE
Voilà donc la situation réelle : un présent difficile, mais duquel nous arriverons à nous en sortir comme toujours jusqu’à présent, mais un futur catastrophique.
Vous déciderez si il est opportun d’en informer l’assemblée générale et demander un vote de confiance pour adopter toutes ces mesures. Il se peut que leur annonce – surtout celle de la dissolution de l’équipe de basketball – attire l’attention des autorités politiques sur la situation des clubs, mais personnellement je n’y crois pas. Plusieurs secteurs espagnols (sidérurgie, industrie, et commerce) se trouvent au bord du crack financier, et le gouvernement ne peut pas les sauver. Je doute qu’ils fassent un geste envers le football, comme renvoyer Elola et donner des instructions à son successeur pour nous aider. Mais entre nous, je pense que même l’argent du loto ne suffirait pas à combler les énormes dettes des instituions sportives.
Il faut prendre une autre mesure : réduire les contrats des joueurs quand ceux-ci se termine, vu que les artistes nous coûtent plus que ce que nous rapporte le spectacle. C’est une autre mesure qu’il faudra bien adopter un jour, sinon arrivera le moment où nous ne pourront plus payer les 33 millions annuels que nous coute l’équipe.

DELEGATION DES SPORTS
Je pense que pour vous, personnellement, la possibilité qu’ils me nomment à ce poste présente plus d’inconvénients que d’avantages. Je considère que ça serait illégal d’abandonner le club en ces temps difficiles et, en plus, je suis sûr que le régime de Franco touche à sa fin, et qu’il ne serait pas intelligent d’accepter quelconque poste officiel en ce moment. Il y aurait bien évidemment des avantages à cette nomination, comme par exemple pouvoir canaliser vers le club toutes les aides et une partie de l’argent que l’on peut tirer de cette organisation. Mais nous ne sommes pas sûrs, et je suis personnellement convaincu du contraire, que les dirigeants des hautes sphères accepteraient de me voir à ce poste. Je pense qu’il faudrait réussir à trouver quelqu’un de neutre mais malléable, qui m’offre un poste de troisième ou quatrième catégorie parfaitement compatible avec le Real Madrid, et qui me permettre d’aider le club quand il en a besoin.
Si vous pensez nécessaire que ces annonces viennent de la bouche d’un autre que vous, je n’ai aucun problème à le faire. Je n’aime pas faire de discours, mais j’aimerais vous rappeler que je suis qui je suis grâce à vous, et je pense qu’il est normal, après toutes les éloges reçues, de recevoir quelques critiques le cas échéant. Mais cela est un problème de haute politique du club, et la décision vous revient à vous et à vous seul. Si il y a bien une qualité que j’admire en vous, c’est votre capacité à rester serein dans les moments les plus difficiles et à retourner même les situations les plus difficiles.
Il est ridicule que je vous dise que vous pouvez disposer de moi comme bon vous semble, vous le savez déjà.
Votre ami,
Raimundo Saporta

"

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Pour faire plus simple, je vais mettre la liste des chapitres, et vous me direz lesquels vous aimeriez le plus que je traduise sur le forum, histoire quand même de pas traduire des trucs qui n'intéressent personne:

1. Les premières 200 000 pesetas issues du marketing
2. Bernabeu et Di Stefano: deux mythes caractériels
3. Bernabeu critique les stars
4. Del Sol: une recrue très juteuse
5. Bernabeu, toujours au courant des moindres faits et gestes au sein du club
6. Le Real a frôlé la faillite en 1963
7. L'amer départ de Di Stefano
8. 200 millions pour soulager les caisses du club
9. Bob Whitmore, du terrain à la prison
10. La colère de Bernabeu pour avoir laissé partir Luis Aragones
11. Muñoz et le contestataire Luis de Carlos
12. Netzer, de joueur à intermédiaire du Real Madrid.
13. Breitner, un maoiste au Real Madrid.
14. Bernabeu, un dictateur selon une partie de l'opposition
15. Saporta, accusé de traitre à la succession de Bernabeu
16. Cunningham: De l'or dans les pieds, du plomb dans la tête
17. L'éternel recomptage de 400 millions de lires
18. La fin des sorties nocturnes avec Delibasic
19. Les odyssées du club à Baia Mare
20. Le succulent contrat de Fernando Martin
21. Une nuit très frivole après une défaite à Milan
22. Le départ de Petrovic à cause de la jalousie de ses coéquipiers
23. Schuster refuse de voyager avec l'équipe
24. Hagi et Prosinecki ont coûté 800 millions de pesetas
25. "Ce type m'a encore niqué!" (référence à Mendoza)
26. En 1993 le Real n'avait même plus assez d'argent pour payer l'électricité
27. L'Almeria corrompt le Real Madrid B
28. Aventures et mésaventures à Barajas
29. L'attitude de Raul à Monaco
30. "Non à la guerre" lors d'un repas avec Manchester United
31. Del Bosque allait être "le Ferguson du Real"
32. Le selectionneur refuse d'être socio d'honneur du Real
33. La colère injustifée de Perez envers Pellegrini
34. La fuite de Perez en Fevrier 2006
35. En désaccord total avec ceux qui dirigent la fondation Real Madrid
36. "L'obsession de Florentino était de recruter Buffon"

A noter que Raimundo Saporta revient dans plusieurs chapitres, et qu'il est même cité à un moment comme le véritable cerveau du Real Madrid sous Bernabeu.

Ecrit par : Redondo 14/07/2014, 23:30:30

Merci pour ton travail colossal Skyreal, c'est sympa de faire partager. Je savait qu'après la fin de la période Di Stefano, le Real avait traversé une crise, ce qui était un peu normal compte tenu de tous les succes obtenus, ils ont eu un peu de mal à redemarrer la machine alors qu'il y avait quand meme des titres malgré tout, c'est pour ça qu'ils ont reconstruit autour de pas mal de jeune notamment Zoco, Grosso, Pirri, Velazquez, Amancio etc tout ça autour de Gento,cette generation a obtenu une Coupe d'Europe en 66. Concernant Saporta, on sait que c'était l'homme de l'ombre de Bernabeu, il était très connu à l'époque, je savais plus ou moins ce que tu racontes mais j'avoue qu'il y a des détails que je ne savais pas, comme quoi il y a toujours à apprendre tellement l'histoire du Real est riche.

Perso, ça me derange pas si tu traduis tous les chapitres, il m'interesse tous ^^ tu peux prendre le temps que tu veux, meme des semaines, des mois ou des années, pas de souci ^^

Ecrit par : Skyreal 15/07/2014, 00:09:02

CITATION(Redondo @ 14/07/2014, 22:30:30 ) *
Merci pour ton travail colossal Skyreal, c'est sympa de faire partager. Je savait qu'après la fin de la période Di Stefano, le Real avait traversé une crise, ce qui était un peu normal compte tenu de tous les succes obtenus, ils ont eu un peu de mal à redemarrer la machine alors qu'il y avait quand meme des titres malgré tout, c'est pour ça qu'ils ont reconstruit autour de pas mal de jeune notamment Zoco, Grosso, Pirri, Velazquez, Amancio etc tout ça autour de Gento,cette generation a obtenu une Coupe d'Europe en 66. Concernant Saporta, on sait que c'était l'homme de l'ombre de Bernabeu, il était très connu à l'époque, je savais plus ou moins ce que tu racontes mais j'avoue qu'il y a des détails que je ne savais pas, comme quoi il y a toujours à apprendre tellement l'histoire du Real est riche.

Perso, ça me derange pas si tu traduis tous les chapitres, il m'interesse tous ^^ tu peux prendre le temps que tu veux, meme des semaines, des mois ou des années, pas de souci ^^


En espérant que je sois toujours actif sur PRM dans quelques années ^^

Sinon il faut noter que ca date du tout début des années 60, c'est à dire quand Di Stefano était encore là. La poiltique de Bernabeu de recruter plein de stars a eut des conséquences dramatiques sur les finances du club dès que ceux ci ont commencé à moins gagner, on remarque quand même que le salaire des joueurs bouffe environ 70% du budget du club, et représente un tiers des dépenses. C'est quand même énorme.A mon avis, c'est plus cette crise et les mesures drastiques qui ont été prises pour y remédier qui ont conduit au déclin sportif du Real Madrid par la suite, vu que Di Stefano n'est parti qu'un an après la rédaction de cette lettre.

D'ailleurs vu que c'est d'actualité, je pense que je vais traduire le chapitre sur le départ de Di Stefano ensuite. J'hésitais entre celui là et celui de Mendoza, qui est vraiment pas mal aussi (et puis plus récent donc ça nous touche forcément plus), mais avec le décès de Di Stefano ça me parait convenable. Par contre il fait bien 17 pages dans le bouquin, donc ça risque de prendre du temps. J'hésite encore entre commencer par celui sur le départ de l'argentin, ou celui sur sa relation avec Bernabeu, donc si vous avez une préférence entre les deux, n'hésitez pas à le faire savoir.

Ecrit par : suprareal 15/07/2014, 00:58:29

Un grand merci pour ton travail titanesque Skyreal ! Je sais que c'est Ramadan et que ça fait passer le temps mais ta motivation et ton geste restent vraiment louable crois moi venant de quelqu'un qui n'arrive même pas à allumer la télé ou le PC le matin biggrin.gif.

Personnellement les titres des derniers chapitres sont vraiment accrocheurs surtout à propos de Raùl ou Del Bosque peut être parce que ça nous parle plus et que ce sont des épisodes dont on ne connaît toujours pas les détails.
Mais c'est vrai que par rapport au contexte présent, le passage sur Di Stefano et sa relation avec Bernabeu est intéressant car ça revient souvent d'ailleurs lors des interview et dossiers fait sur lui dernièrement.

En tout cas tu m'as donné envie, c'est une bonne trouvaille, je passerai en Espagne en Août et je compte vraiment me l'acheter d'ici là peut être je serai capable de te filer un coup de main biggrin.gif.

Pour ceux qui seraient intéressé, l'exemplaire est disponible sur Amazon pour 17€ avec le titre donne par Skyreal wink.gif.

Ecrit par : Skyreal 15/07/2014, 02:54:33

CITATION(suprareal @ 14/07/2014, 23:58:29 ) *
Pour ceux qui seraient intéressé, l'exemplaire est disponible sur Amazon pour 17€ avec le titre donne par Skyreal wink.gif.


D'ailleurs petite correction, le titre est "las entrañas del Real Madrid", pas las entreñas. Ca peut porter à confusion, sait on jamais.

Ecrit par : Madridista For Life 15/07/2014, 08:31:47

Merci beaucoup pour le boulot Skyreal! Perso je suis comme le Jefe, je veux une traduction de tous les chapitres lol. Mais prends ton temps, on va pas te mettre la pression non plus.

Raimundo Saporta je connaissais de nom, je savais que c'était un des hommes forts sous Santiago Bernabeu et que ce-dernier s'était appuyé sur lui pour la gestion notamment de la section basket. Mais je savais pas qu'il était un homme aussi important au point d'être le bras droit du boss.

Moi j't'aurais dit de suivre l'ordre des chapitres du livre du début à la fin si tu pouvais vraiment tout traduire. Mais quitte à parler d'Alfredo Di Stefano commence par sa relation avec Bernabeu. C'est plus logique et ça permet de mieux appréhender ensuite ce qui est dit dans le chapitre sur son départ.

Ecrit par : Esperanza 15/07/2014, 11:55:50

Merci Skyreal pour l'effort et le partage.

Je suis aussi preneur de tous les chapitres mais si possible avec un ordre chronologique biggrin.gif

Ecrit par : Skyreal 16/07/2014, 00:36:05

Je verrais ce que je peux faire, je ferais de mon mieux en tout cas pour me tenir à AU MOINS un chapitre par semaine. Un chapitre tous les trois jours ça serait un bon rythme, après ça va dépendre de la taille du chapitre aussi.

Traduire tous les chapitres, je suis pas contre. Mais là je pense que je vais faire comme me l'a suggéré MFL et traduire les deux sur Di Stefano vu qu'ils sont d'actualité. Après il faut dire aussi qu'il y a des chapitres peu intéressants. Par exemple le premier chapitre c'est 5-6 pages à propos d'un type qui commence garcon de course à 12 ans, finit directeur commercial du club, et met sur pied la première boutique du club en montant un petit étalage devant le stade qu'il confie à un pépé de 75 piges sur une chaise en plastique, et ils se sont fait 200 000 pesetas avec ce petit étalage la première année.

Ecrit par : Madridista For Life 16/07/2014, 09:44:33

A titre personnel, les chapitres de ce type je pense que tu peux les zapper. Ce qui m'intéresse vraiment c'est là où on parle des figures marquantes. Les joueurs, les entraineurs, les présidents etc.. Et toutes les anecdotes qui en découlent. Le mec qui est garçon de course et finit directeur commercial il est bien gentil et c'est un beau parcours mais on s'en fout un peu lol.

Ecrit par : Skyreal 18/08/2014, 18:04:04

J'ai mit le temps, mais voilà un nouveau chapitre les enfants. Il s'intitule "Bernabeu et Di Stefano: deux mythes à forts caractère" mais je trouve que le titre est mal trouvé vu que c'est surtout Di Stefano qui nous parle de ses souvenirs en évoquant Bernabeu. En italique, les propos de Di Stefano. Excusez les fautes d'orthographe (doit surement y en avoir), traduire 15 pages c'est long en fatiguant ^^

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Les hasards du destin ont voulu que deux hommes exceptionnels et de fort caractère coexistent durant plus de dix ans. Sans eux, sans Santiago Bernabeu ni Alfredo Di Stefano, on ne pourrait comprendre l’essence du sentiment madridista, qui s’est enraciné quand les deux hommes se sont serré la main dans un hotel proche de la station ferroviaire madrilène d’Atocha.
Santiago Bernabeu dirigeait le navire madrilène depuis 1943. Le voyage de cet extraordinaire capitaine dura presque 35 ans, durant lesquels il a pris des décisions qui transformeront le club en une légende inégalable. Durant cette longue étape présidentielle, Bernabeut dut aussi faire face à de serieux problèmes au sein de l’entité, surtout d’ordres économiques, et quelques revers sur le terrain de jeu.
Di Stefano connut Bernabeu en Mars 1952, quelques jours avant les 50 ans du club, 9 ans après la prise de fonction de Bernabeu. L’année suivante, celui-ci réussit à recruter un footballeur, Alfredo Di Stefano, qui dès le premier jouer sous le maillot blanc montra une soif de victoires infatigable. Un sentiment de lutte qu’il réussit à imprimer à jamais dans l’histoire du club.
Un soir de 2008, dans le calme de sa résidence, Di Stefano nous démontra une nouvelle fois que sa mémoire est une archive vivante et qu’elle conserve encore les images de son existence comme s’il s’agissait d’un film. Il nous servit du café et se versa un thé. Nous n’avons presque pas posé de questions : Alfredo était un torrent de paroles.

Je me rappelle que nous étions venons en Espagne en 1952 pour réaliser une tournée et faire fructifier cette équipe fabuleuse qu’avaient les Millionarios de Bogota, au sein desquels je jouais à l’époque. C’était le fameux jour de Las Fallas. Le premier match était à Valence. Nous jouions vraiment bien, mais nous avions fini par faire 0-0. J’avais subi un penalty flagrant et l’arbitre avait sifflé corner. On voulait le manger.
Le voyage à Valence était n’importe quoi. Le trajet avait duré 9h30 ! Nous avions prit un bus qui brinquebalait sans arrêt à cause de ces routes infréquentables qu’il y avait en Espagne dans les années 50.
Nous sommes revenus à Madrid et il fallait encore se préparer pour aller ensuite à Séville. Nous y étions allés en train parce que le temps n’était pas propice à l’avion, et surtout le terrain de Séville nous avons fait match nul 1-1. Un penalty avait été sifflé en notre faveur. Quand je me suis approché pour le tirer, mon coéquipier Rossi est venu et m’a dit « Laisse moi le tirer ». Vu le talent qu’il avait, je ne sais pas ce qui s’est passé mais le ballon était tellement dévissé qu’il a bien failli tuer un garde dans les tribunes.
Il ne nous restait qu’un seul match à jouer avant de commencer le tournoi qu’avait organisé le Real. C’était à Las Palmas, où nous sommes arrivés après avoir fait escale à Seville. Je crois qu’on avait mit 4 ou 5 heures à arriver aux Canaries. Les avions de l’époque n’étaient pas ceux d’aujourd’hui, hein. Malgré le fait que nous avions bien joué, nous avons perdu 3-2 parce qu’on était vraiment sur les rotules. C’était sans fin, comme le Mississippi. Qu’est ce qu’on s’était prit comme gueulante ! « Tout pour la patrie ! ». C’était la phrase qu’on utilisait toujours quand on réalisait ces interminables tournées.

Puis est arrivé le moment de connaitre Bernabeu, d’échanger les premiers avec le président du Real. El Millionarios était rentré à la capitale espagnole pour participer aux cinquante ans du club, ainsi que pour visiter rapidement Madrid avant de retourner à Bogota.

Nous étions logés dans un hôtel appelé le Nacional, qui était à Atocha. Par moment on pouvait même entendre les sifflets des locomotives vu qu’on n’était qu’à quelques metres de la station. Nous avions été accueillis de manière fantastique. Santiago Bernabeu est arrivé et a passé la majorité du temps à discuter avec les joueurs. Il nous a dit que nous avions une grande équipe. Je n’aurais jamais pu deviner que je le rejoindrais l’année suivante ! J’étais venu faire une tournée avec mon équipe et ils m’avaient observé durant les matchs que nous avions joués. Après nous avoir salués, Bernabeu nous a proposé à Rossi et moi de l’accompagner pour participer à un programme sportif de la Radio Nacional, qui à l’époque était basé sur l’actuel Paseo de la Castellana.
J’ai profité du temps que j’ai passé à Madrid, qui était en travaux à l’époque, tout comme aujourd’hui d’ailleurs, pour faire du shopping et me promener au centre ville, faire un tour en métro… A l’époque, l’Argentine avait 40 ou 50 ans d’avance sur l’Espagne.
Je suis rentré en Colombie avec un triste souvenir ; en croisant les gens dans la rue, j’avais l’impression qu’ils ne s’étaient toujours pas remis des blessures de la guerre civile. Les taxis étaient carrés et le Corte Ingles avait un magasin de 40 mètres sur trente.


Maintenant, comme s’il faisait le bilan de son passage au Real, il parle de toutes les fois où il était avec Bernabeu quand le président venait à l’hôtel Arcipreste de Hita, où se concentraient tous les joueurs du Real deux jours avant les matchs ; de ses voyages à l’étranger ; de leurs discussions, et il en tire ces conclusions :

Au cours des 11 années que j’ai passé au Real j’ai toujours eu de bonnes relations avec tout le monde. Parfois, Bernabeu m’appelait quand il avait besoin de conseils sportifs ou pour que je lui donne mes impressions sur l’équipe. Je n’ai jamais eu aucun problème ni avec lui ni avec aucun membre de l’équipe dirigeante. J’avais leur affection et ils avaient la mienne, mais si j’avais quelque chose à leur dire je le disais en face. Je ne me suis disputé avec Bernabeu que deux fois.
La première, c’était quand on m’avait engagé pour faire une campagne publicitaire pour une marque de vêtements féminins appelée Berkshire, dont les publicités apparaissaient dans le journal et à la télévision.
Un matin il est arrivé au centre d’entrainement et il m’a ordonné de me présenter à son bureau une fois la session terminée. A la fin de l’entrainement, j’y suis allé. A peine étais-je entré qu’il m’a dit : « Un joueur du Real Madrid ne peut pas apparaitre en train de faire la promotion de bas, même s’ils sont en soie, et encore moins en portant le logo du club ». Dans la pub, j’apparaissais avec des jambes féminines et le slogan « Si j’étais une femme… Je porterais des bas Berkshire ». Peu de temps après, la publicité fut retiré, peut être à cause d’une intervention du club, je ne sais pas.
Le second et dernier affrontement que j’ai eu avec don Santiago fut parce que les manches des maillots étaient trop longues et me dérangeaient pour jouer. Un jour j’ai dit à Peris, l’utillero, de me donner une paire de ciseaux. J’ai coupé les manches, et à moi la paix et la gloire. Le bordel que ça a créé ! J’imagine que Peris était parti le raconter au gérant, et celui-ci au président. Bernabeu m’a appelé, et avec cette forte voix qu’il avait quand il était de mauvaise humeur, il m’a dit :
- Mais qu’est ce que t’as foutu ? Tu as détruit un maillot, et le club ne peut pas consentir à cela. Tu as apporté un coût complètement superflu.
Comme il n’arrêtait pas de me gueuler dessus, je me suis aussi un peu énervé et je lui ai répondu :
- Je vais vous dire. C’est quand même moi qui porte ce maillot pour défendre les intérêts du Real.
Je me suis retourné, je lui ai dit « hasta la vista », et je suis sorti de son bureau.
Il y a eut un troisième problème qui a pas mal tourné dans la Bernabeu mais pour lequel je n’ai jamais eu d’explications de la part de Bernabeu. En 1959 le Real avait recruté Didi, un attaquant brésilien qui avait un pied droit extraordinaire, mais qui n’a jamais réussi à répondre aux attentes qu’il suscitait au sein de cette équipe qui, sans fausse modestie, écrasait tout sur son passage. Il n’a jamais réussi à s’imposer parce que quand nous nous allions à 120 à l’heure, il faisait du 60. Un jour nous jouions sur le terrain de l’Oviedo et, à la fin du match, nous étions tous couverts de boue. La pluie avait rendu le terrain impraticable. Mais le seul à être rentré au vestiaire sans une trace de boue sur son maillot était Didi.
C’est vrai qu’on m’a accusé d’être la raison de son départ, mais c’est un des nombreux mensonges qui ont été racontés à propos de moi. Je n’ai jamais eu le moindre problèmes avec mes coéquipiers durant les onze années que j’ai passé au sein du club.


[Bla bla bla inutile du journaliste]

Que puis je dire de plus sur Bernabeu, si ce n’est qu’il m’a rendu ma tranquillité en me faisant signer au Real. C’était un homme très éduqué. Il avait une licence en droit, même si j’ai cru comprendre qu’il n’a jamais exercé. Ses connaissances footballistiques étaient incroyables vu qu’il avait été joueur, entraineur, secretaire technique et directeur avant de devenir président.
Il n’arrêtait pas de nous rappeler qu’il fallait qu’on économise notre argent pour le bien de nos familles. Un jour qu’il me convoqua au siège du club, je me suis rendu compte de comment il faisait attention au moindre centime. En sortant de son bureau, je marchais derrière lui sur le chemin de la sortie du batiment. Il s'est tourné vers moi et m’a dit « Alfredo s’il te plait, éteins toutes les lumières que tu vois allumées ».
Pour lui être économe était une nécessité parce que le club dépensait plus que ce qu’il ne gagnait. Il avait construit un nouveau stade et, ensuite, il avait mit sur pied une formidable Ciudad Deportiva. Le club devait de l’argent à la banque Marchande et Industrielle dont le directeur, Alfredo Oñoro, faisait tout ce qu’il pouvait pour aider le Real. C’est grâce à l’appui de monsieur Oñoro et aux obligations bancaires qu’avaient acheté les socios du club qu’on avait pu aménager le siège du Real.


[Nouveau bla bla inutile]

Bernabeu a travaillé sans relâche pour l’institution. Il a réussi à la faire reconnaitre comme l’une des plus admirées sur les cinq continents, et en a fait une grande famille. La meilleure preuve de tout cela est qu’il a laissé un héritage formidable. Il dirigeait le club avec fermeté et selon deux principes : il était très humain, mais aussi très dominateur. Il serait la ceinture quand il devait et ouvrait le portefeuille quand il devait. Il était fondamental mais d’autres dirigeants ont beaucoup aidé comme Raimundo Saporta, qui a fait grandir le basketball ; Antonio Calderon, le gérant ; Augustin Dominguez, le secrétaire général, et Pepe Samitier, aussi bien en tant que joueur qu’en tant que secrétaire technique.
Il est vrai qu’il y avait des normes assez strictes au sein du club, aussi bien pour les employés que pour les joueurs, mais ce n’était pas non plus l’Allemagne de l’Est. Il y avait un code de conduite que tous les nouveaux joueurs devaient signer en arrivant. Par contre, c’est complètement faux qu’à partir de 23h Lorenzo, l’utillero, nous appelait à la maison pour savoir si on était chez nous ou non. Parfois, quand on voyageait, il venait nous voir dans nos chambres pour vérifier si on dormait bien, mais c’est tout. C’était une autre époque, une autre vie.


[Bla bla inutile ]

La première fois que j’ai entendu parler de Bernabeu c’était à Buenos Aires quand j’ai entendu dire que le Real avait remporté le titre de champion pour la deuxième fois consécutive (46-47) et que cette même année le club allait inaugurer son nouveau stade Chamartin. A l’époque au lieu de Chamartin j’ai cru qu’ils parlaient de San Martin, l’autre grand libérateur américain avec Bolivar.
Ah, autre chose. Santiago Bernabeu nous recommandait de ne pas acheter de voiture. Il nous disait que les socios et les sympathisants du Real étaient des gens humbles, travailleurs, et que nous devions démontrer que nous étions le même genre de personnes. «Ne vous achetez pas de voiture avant deux ans, afin de ne pas paraitre opulents » nous disait il. Du coup on utilisait le 11 pour nous déplacer. Vous savez ce que c’est le 11 ? Les deux jambes haha. Comme j’avais acheté une maison à côté du stade ça ne me posait pas trop de problèmes. J’habitais au 13 Calle Henares, et je marchais jusqu’au terrain, parce que j’ai toujours aimé marcher. Quand je voulais bouger à Madrid je prenais un taxi ou le métro.
Et puis il y a la fameuse santiaguina, qui est née lors du match retour du premier match éliminatoire de la seconde Coupe d’Europe. On jouait contre le Rapid de Vienne, et on perdait 3-0 à la mi-temps. Avec ce résultat, on rentrait à la maison. Avant d’entrer au vestiaire, Bernabeu est arrivé. Son blouson avait été gonflé par le vent, et on aurait dit un éléphant qui chargeait. Il est entré avec nous et a commencé à crier « Qu’est ce que vous faites ? C’est quoi ce bordel ? On dirait que certains d’entre vous sont venus assister à une pièce de theatre au lieu de jouer au foot… Pensez au fait que vous ne représentez pas seulement le Real Madrid, vous représentez l’Espagne toute entière et, surtout, pensez à ce groupe d’immigrants espagnols qui, demain, seront fiers de la victoire d’une équipe de leur pays ». Personne n’a ouvert la bouche. On s’est tous regardés comme si on était dans une crypte.
En deuxième mi-temps on a réussi à marquer un but, que j’ai eu la chance d’inscrire, ce qui signifiait qu’on allait devoir jouer un troisième match. Grâce à la gestion de Raimundo Saporta, il s’est joué à Chamartin et nous l’avons remporté.
Continuons avec la Coupe d’Europe. Je me rappelle de la finale de 1960, que nous gagnons 7-3 contre Francfort. Don Santiago est descendu aux vestiaires avant le match et nous a dit « Vous avez déjà réussi l’exploit de remporter 4 Coupes d’Europe d’affilée, en remporter une 5e serait fermer l’étape la plus brillante de l’histoire du Real Madrid. Nous sommes tous dotés de cinq sens. Et bien aujourd’hui, le plus important est le cinquième. »


Les yeux de Di Stefano brillent d’émotion, comme s’il était en train de revivre ce match. Sur le terrain d’Hampden Park à Glasgow, le Real a offert la plus belle symphonie de football de mémoire d’homme. Les 130 000 spectateurs qui assistent à la rencontrent ont offert une standing ovation au quintuple champion d’Europe. Ce 27 Mai 1960 est inscrit à jamais dans la mémoire d’Alfredo Di Stefano, comme tant d’autres jours qui l’amenèrent à la gloire. Plus que le match en soi, Di Stefano nous parle surtout de l’entraineur, Miguel Muñoz, qui remportait son premier titre avec le Real Madrid.

Un peu plus d’un mois avant cette finale historique, le club se séparait de l’entraineur paraguayen Manuel Fleitas Solich. Je crois que c’était le 11 Avril 1960. Une semaine plus tard, Santiago Bernabeu nomma Miguel Muñoz, qui dirigeait à l’époque le Plus Ultra. Il faut dire que Bernabeu avait une opinion de Munoz après ses dix années passées au Real en tant que joueur, mais il n’était pas tellement convaincu par sa carrière d’entraineur. A la fin de la saison 1959-1960, le président pensait déjà à le remplacer par quelqu’un de plus prestigieux.
Un après midi, Bernabeu est venu chez moi et m’a dit qu’il venait prendre un café. On venait à peine de s’asseoir qu’il me demanda ce que je pensais d’Helenio Herrera, qui était l’entraineur du Barca à l’époque. J’ai tout de suite comprit de quoi il s’agissait, et je lui ai dit que je ne connaissais Herrera que pour l’avoir fréquenté en Selection (il était membre de l’équipe technique de la fédération), que c’était un bon préparateur, bon entraineur, mais qu’on ne pouvait pas savoir ce qui allait se passer si il venait au Real. Je me suis accroché au « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras » pour lui faire comprendre qu’on avait fait une bonne saison en gagnant la cinquième Coupe d’Europe et qu’on avait pas besoin de changer d’entraineur.
Une fois fini son café, et tout en mordillant le cigare qu’il avait à la bouche, il bougea lentement la tête. C’était sa manière de réagir quand on lui proposait quelque chose dont il n’était pas totalement convaincu. Avant de nous quitter, devant la porte de chez moi, il me posa deux questions. « Alfredo, qu’est ce qui va se passer la saison prochaine ? » et « Tu crois qu’on va être champions l’an prochain ? ». Je lui ai répondu qu’avec l’équipe qu’on avait, on pouvait aspirer aux trois compétitions, mais que ça ne serait pas simple parce que toutes les équipes veulent battre le Real coute que coute. Il s’en alla comme s’il doutait de tout ce que j’avais dit, mais au final il décida de confirmer Miguel Muñoz au poste d’entraineur.


[bla bla bla]

Santiago Bernabeu est la raison principale de l’élection du Real Madrid comme meilleur club du 20e siècle. Que les autres présidents ne viennent pas rajouter de la merde derrière en disant qu’ils y sont pour quelque chose. Même si il est mort en 1978, il avait construit des bases très solides, aussi bien au niveau sportif que social, qui ont fait du Real Madrid le club le plus récompensé du monde. Il est vrai que le club avait acquis une renommée incroyable sur le vieux continent quand cette équipe incroyable, dont j’ai eu la chance de faire partie, a remporté les cinq premières Coupes d’Europe et la première Coupe Intercontinentale. Mais il ne faut pas non plus oublier les autres générations de footballeur qui, au fil du temps, ont obtenus de grands succès durant ce 20e siècle.
Cette récompense de la FIFA est due au mérite, en premier lieu, de Don Santiago et de ses autres dirigeants, ensuite à ceux qui ont continué son travail jusqu’en 2000 et, sans aucun doute, au sacrifice et à l’enthousiasme de toutes les personnes qui travaillaient au club à cette époque : médecins, masseurs, utilleros, employés, joueurs… Sans oublier les supporters qui ont raison quand ils s’énervent et exigent, depuis les gradins, que l’équipe offre un beau spectacle de football, parce que c’est pour ça qu’il paient leurs cotisations de socios ou leurs places au stade.
Bernabeu mériterait d’avoir un monument en son honneur au stade et au centre de Madrid, pour tout ce qu’il a fait pour le Real mais aussi pour la ville de Madrid. Quelqu’un a eut la bonne idée de mettre son nom au-dessus de la bouche de métro devant le stade. C’est lui qui a décidé de construire un nouveau stade, et qui y est parvenu. La Fabrica, comme je l’appelais du temps où j’étais joueur, qui a laissé bouche bée pas mal de monde lors de son inauguration. Ce sera difficile qu’apparaisse un autre président avec les qualités qu’avait cet homme : sa vision du football et sa manière de diriger le club, qualités qui s’ajoutaient à sa grand humanité, aussi forte que sa corpulence.

Ecrit par : Madridista For Life 19/08/2014, 16:35:06

Merci beaucoup pour le gros boulot Skyreal! Ce fut très intéressant et instructif.

Ecrit par : realmasha 01/11/2014, 00:13:50

CITATION(El Canterano @ 30/10/2014, 16:08:06 ) *
Oui j'ai les chiffres, on avait déjà eu ce débat en novembre 2012 : http://planete-realmadrid.fr/index.php?s=&showtopic=5933&view=findpost&p=467598

La plupart du temps c'était Raul Bravo-Francisco Pavon en Liga et Raul Bravo-Ivan Helguera en coupe. Ivan Helguera était pratiquement toujours aligné au milieu en championnat.

Guti il était régulièrement titulaire en Champions, je pense que c'est pour ça que les gens retiennent lui dans le double pivot mais c'était loin d'être réellement le cas.


J'avais même été étonné à l'époque par le nombre de matchs de Bravo, je m'en souviens bien et j'avoué avoué mon absence totale de mémoire sur sieur Bravo. Mais comme le dit Guti Haz, c'est dur d'avoir des certitudes. On en avait bien parlé à l'époque et c'est vrai que j'ai tendance à zapper les matchs de Bravo en DC. Il était tellement insignifiant que je l'ai zappé mortdr.gif Son meilleur match dont je me souviens c'est quand il a joué back droit contre la Juve, c'est dire

Aussi quand je mates les équipes mises sur le net, je vois aussi beaucoup de compos avec Helguera DC, et y'a pas mal de sites qui références le joueur comme étant DC cette année là, alors que s'il avait joué beaucoup plus MDF j'imagine qu'il serait dans la catégorie mdf
ex: http://www.worldfootball.net/teams/real-madrid/2004/2/
http://en.wikipedia.org/wiki/2003%E2%80%9304_Real_Madrid_C.F._season

En matant les feuilles de match, je me rends compte aussi que R. Bravo a joué une paire de matchs en back gauche, R. Carlos loupant 6 matchs de championnat par exemple. On a aussi eu une paire de blessures cette année, là, ce qui entraîne des titularisations un peu pour tout le monde, à des postes parfois "bizarres" (Ruben Bravo, Raul Bravo, Solari s'était retrouvé back gauche une fois je crois...). On avait pas vraiment un banc de qualité.

Les fiches (que tu as été prendre chez http://www.realmadrid-fr.com je pense, vu que les trous sont identiques) sont aussi à prendre avec des pincettes: y'a de belles coquilles

Pour la 14ème Journée, Helguera joue à la fois DC et Mdf

Real Madrid Casillas; Salgado, Roberto Carlos (Solari 90´), Helguera, Raúl Bravo; Beckham, Helguera, Zidane, Figo; Raúl (Guti 82´) et Ronaldo (Portillo 87´).


Après faut aussi noter que la titularisation de Bravo en DC veut pas non plus dire que le double pivot Guti - Beckham existait pas: on le retrouve énormément dans la deuxième partie de saison (enfin, 6 titularisations sur les 15 premiers matchs quand même). Exemple de matchs où il est titulaire à la suite de la 26ème à 31ème journée. Forcément, des séries comme ça marque l'esprit. Tu ajoutes à ça la LDC, ça reste gravé dans ton esprit. Au final Guti est vraiment le "12ème" homme en terme de temps de jeu. Moins de matchs joués qu'un Solari par exemple mais plus de minutes (1559)

Donc voilà, Guti était certes loin d'être titulaire indiscutable (l'année précédente il rentrait beaucoup comme second attaquant, c'est dire!) mais "l'idée" parcours vraiment toute la saison. En gros en début de saison il rentre entre la 45ème et la 65ème pour former le duo, tandis qu'en fin de saison il débute. En tout ça doit bien faire une vingtaine de matchs si ce n'est plus (faudrait avoir un accès à la lfp espagnole et à la ldc^^), c'est beaucoup pour moi.

C'est amusant car un site fait les compos de la saison selon le temps de jeu et le poste occupé ça donne ça



Bon c'est un peu merdique comme schéma vu le positionnement de Carlos mais c'est assez parlant je trouve, en gros sur la saison entière on a pas eu un système défensif cohérent du tout.

Après quand je rappelle ça, c'est aussi une facilité de langage: rien que l'idée de faire 15-20 matchs avec 6 offensifs comme ça, avec le recul on se dit que le DS sportif de l'époque devait vraiment fumer du crack. Finalement ce qui fait le plus mal c'est que les années suivantes on a continué sur cette "tactique".

Et comme le disait Guti Haz, à partir du moment où Hierro part (et la saison précédente, on se souvient par exemple que Helguera accompagne Hierro en DC à Old Trafford), Helguera est +- voué à joué DC vu l'absence de qualité dans ce secteur (Bravo, Pavon, Meija - c'est lui qui avait fini en pleurs au bout de 30 minutes dans un match...). Bon faut dire que les choix sportifs étaient un peu fait au petit bonheur la chance par moments...






Ecrit par : fassdo 20/11/2014, 22:39:44

Bonsoir les gars.

Quelqu'un peut me traduire en français l'hymne du real '' hala madrid y nada mas '' ? les traductions que je trouve sur le net sont vraiment incorrectes.

Merci d'avance.

Ecrit par : suprareal 21/11/2014, 00:54:59

CITATION(fassdo @ 20/11/2014, 22:39:44 ) *
Bonsoir les gars.

Quelqu'un peut me traduire en français l'hymne du real '' hala madrid y nada mas '' ? les traductions que je trouve sur le net sont vraiment incorrectes.

Merci d'avance.

Adam a mis une traduction sur ce lien wink.gif:
http://planete-realmadrid.fr/index.php?showtopic=6837&pid=613713&st=140&#

Ecrit par : Redondo 27/01/2015, 10:53:06

Pour ceux qui sont passionné par l’histoire du Real Madrid
Voici les 23 bresiliens qui ont évolués au Real Madrid en image :
http://www.marca.com/albumes/2015/01/26/los_23_brasilenos_del_rmadrid/index.html

Ecrit par : michou 29/01/2015, 13:28:03

CITATION(Skyreal @ 14/07/2014, 17:27:28 ) *
29. L'attitude de Raul à Monaco
30. "Non à la guerre" lors d'un repas avec Manchester United
33. La colère injustifée de Perez envers Pellegrini
34. La fuite de Perez en Fevrier 2006


Bonjour Skyreal,

Vraiment merci pour le partage, je me permet de mettre en avant certain qui m'intrigue enormement (j'éspere que leur traduction est toujour d'actualité), surtous celui sur Raul a monaco (Je pense que ça parle de l'élémination en C1).

Merci encore et bonne continuation. thumbsupzh9.gif

Ecrit par : El Canterano 17/05/2015, 15:10:05

N'ayant rien à faire aujourd'hui, je vous ai fait un récapitulatif de l'histoire du club que j'ai pris sur le site officiel. On peut en trouver une très grande partie sur la version française mais elle était incomplète (certaines parties n'existaient pas en français) et il y avait parfois des erreurs (notamment au niveau des dates) du coup je me suis permis de rectifier et compléter à partir de la version espagnole.

En tout cas j'espère que vous en profiterez et que ça permettra à certains d'en savoir un peu plus sur l'histoire de notre club.

1902-1910


En provenance de l’Angleterre, un nouveau sport a commencé à s’introduire dans notre pays, le football. Son grand succès a fait qu’à la fin du XIXème siècle et au début du XXème, les premières sociétés pour le pratiquer ont vu le jour. L’une d’elles fut le Madrid Football Club, ancêtre du Real Madrid. Julian Palacios s’est érigé comme son premier chef visible, mais celui qui a officiellement constitué l’institution a été Juan Padros (1902). Les supporters ont augmenté si rapidement que le Real a demandé d’organiser un tournoi en hommage au roi Alfonso III. L’initiative s’est transformée en Coupe d’Espagne.


Les premières années de vie du club ont suivies celle de Julian Palacios. En 1900, il convoquait une direction générale pour désigner les joueurs qui formeraient la première équipe du Real. Les frères Padros prenaient la relève peu de temps après. Le football commençait à se transformer en l’épicentre de nombreux rassemblements et le nombre d’associations augmentait à pas de géant. La constitution comme société a eu lieu le 6 mars 1902, avec une équipe de direction dirigée par Juan Padros.

Les membres de cette équipe directive proposaient au maire de Madrid, Alberto Aguilera, la constitution d’un premier tournoi de football. Une première compétition fut établie en l’honneur du roi Alfonso XIII. Cinq clubs se sont inscrits pour un tournoi qui s’est déroulé à l’Hippodrome. La Coupe d’Espagne naissait ainsi que l’identité du Real Madrid, la victoire. Les Merengues gagnaient ainsi quatre des six premières éditions.

ARTHUR JOHNSON, PIONNIER MAESTRO SUR LE BANC.

Un terrain annexe à l’ancienne place des taureaux de Madrid se transformait en scène des premiers matchs de la nouvelle société. Les réunions footballistiques se faisaient elles dans la boutique des frères Padros. L’un de ceux qui prenait tout le temps la parole était Arthur Johnson, un citoyen britannique vivant en Espagne. Feuilles en main, Mr Johnson expliquait ce qu’il considérait comme les ‘consignes pour le bon développement du football’. De manière presque accidentelle, l’Anglais se transformait en le premier entraîneur de l’histoire du Real Madrid.

PREMIER MATCH INTERNATIONAL CONTRE LE GALLIA CLUB PARIS (1905)

La dimension que prenait le football était telle que Carlos Padros avait en tête un nouveau défi, organiser un match international. Le Real prenait à sa charge tous les frais pour ramener à la Villa l’équipe du Gallia Club de Paris – ou Gala Sport de Paris. Les champions de France et d’Espagne étaient face à face. 90 minutes plus tard à l’Hippodrome, le résultat était un match nul et les deux équipes s’engageaient à se retrouver pour un nouveau duel dans le pays voisin.

NAISSANCE DE LA FÉDÉRATION ESPAGNOLE DE FOOTBALL (1909)

A la fin de la première décennie du XXe siècle, d’importantes difficultés dans l’organisation du championnat d’Espagne surgissaient, ainsi que des discordes entre différents clubs. Cette situation a conduit à la création de la Fédération Espagnole de Football (1909), dont les débuts furent compliqués malgré l’unanimité de l’assemblée constituante au moment de sa création.



1911-1920


Le football espagnol traversait un moment fait de difficultés et d’incertitude. Le Real Madrid n’était pas étranger à cela, mais arrivait à les dépasser grâce à la bonne volonté de sa direction. Ces membres, devant un public grandissant, voyaient le changement de terrain comme une nécessité pour l’affluence du public, et obtenaient ainsi plus de ressources. Le changement de stade se faisait pour celui d’O’Donnell. La dimension de notre club arrivait à un tel point que la Mayordomia Mayor de S.M el Rey (intendance du Roi) concédait au club le titre de ‘Real’ (1920).


La constitution d’une Fédération a été pensée comme une solution rapide à la crise, mais ne l’a pas été. Chaque société ne pensait qu’à ses propres intérêts, et malgré le soutien de quelques-unes à la Fédération, certaines formaient un organisme parallèle, l’Union des Clubs. Même l’équipe directive a dû éviter la démission du président, Adolfo Melendez.

La duplicité des compétitions et des intérêts n’a pas affaibli l’expectative autour du football. Les supporters continuaient à aller voir leur équipe. Le Real, avec le changement à O’Donnell, avait donné un premier pas vers la professionnalisation. Plus de spectateurs, plus de revenus et plus de budget pour recruter des joueurs. Le nouveau terrain était le meilleur de la Villa et Corte, avec une capacité de 5000 spectateurs.

La saison 1915-1916 s’est terminée sur une brillante performance dans le Championnat d’Espagne. Vice-champion après une demie-finale épique face à l’Español, le Real tombait en finale face à l’Athletic Bilbao. Les circonstances de cette finale ont laissé des séquelles : quelques jours après, s’en suivait la démission de toute l’équipe directive. Pedro Parages prenait la tête du club au détriment d’Adolfo Melendez. Le changement portait ses fruits puisque la saison suivante, le Real Madrid retrouvait son titre de champion d’Espagne.

ALFONSO XIII S’INTERPOSE POUR SIGNER LA PAIX DANS LE FOOTBALL

A la vue de la lutte acharnée entre la Fédération et l’Union des Clubs de ces dernières années, le roi Alfonso XIII décidait d’intervenir. Il recevait le président de la Fédération, Juan Padros, et reconnaissait cette organisation comme l’unique organisme représentatif de notre football. Dans le même temps, il invitait l’Union à ‘y adhérer et oublier les anciennes querelles’. A ce moment, une réconciliation rabibochait le football espagnol.

SANTIAGO BERNABÉU, COMME JOUEUR (1913)

Les problèmes d’organisation et de représentations résolus, tout revenait à la normale. C’est le moment qui a vu arriver la grande figure du Real Madrid, Santiago Bernabéu. D’abord, comme footballeur. Attaquant robuste à grande capacité de buteur, le Manchego devenait le capitaine de l’équipe et l’homme de référence du club. Il était le précurseur de ce qui allait se passer quelques années plus tard, une fois à la tête du club.


CHAMPION DE LA COUPE NEUF ANNÉES PLUS TARD

Il n’y avait jamais eu d’époque sportivement plus prolifique pour le Real Madrid. L’attente que générait l’équipe ne se concrétisait pas par des titres. Mais la saison 1916-1917 allait tout changer. L’équipe merengue, après une demie-finale compliquée face à l’Europa, se retrouvait en finale face à l’Arenas de Guecho. Les joueurs d’Arthur Johnson réussissaient un grand match, en l’emportant en prolongations et ramenant le titre dans les vitrines madridistas.



1921-1930


Au début des années 20, le Real Madrid redevenait pionnier du football espagnol. L’entité blanche réalisait une série de voyages à l’étranger, ce qui la convertissait en référence internationale. Face à cette nouvelle importance, le club changeait par deux fois de stade. Tout d’abord au vélodrome de Ciudad Lineal, puis dans l’enceinte en construction de Chamartin. Ce dernier stade a accueilli le premier match du tout récent championnat de Liga (1928).


Ce qui au début du siècle semblait un projet de supporters commençait à prendre une dimension inimaginable. Un grand pourcentage de la population espagnole pratiquait le football ou, tout au moins, assistait au match comme spectateur. La médaille d’argent conquise aux JO d’Anvers (1920) a permis à cette croissance de se développer encore plus. Un nouveau panorama s’ouvrait pour notre club.

Dans ces circonstances naissait le Championnat de Liga, les énormes difficultés d’organisation du football espagnole étant derrière. Les parties impliquées s’entendaient sur la création de trois divisions. Dans la Première, se retrouvaient les six champions d’Espagne, les trois vice-champions et le vainqueur du tournoi de promotion entre les clubs de Deuxième Division. Une grande compétition voyait le jour dans laquelle des équipes de tous les coins d’Espagne prenaient place.

CHANGEMENT DE STADE : VÉLODROME ET CHAMARTIN (15 000 PLACES)

L’incessante croissance du nombre de supporters obligeait à chercher de nouveaux emplacements. Le terrain d’O’Donnelle se trouvait désormais trop petit. Le Real Madrid réalisait un premier transfert au Vélodrome de la Ciudad Lineal puis un autre vers le nouveau stade de Chamartin. Les matchs des Merengues pouvaient désormais être vues par 15 000 spectateurs, un véritable événement de masses.

PREMIER LEADER, LE REAL MADRID (5-0 FACE À L’EUROPA)

Le début du Championnat de Liga ne pouvait être écrit par un meilleur guide. Un duel rêvé pour l’entité merengue. Cette rencontre inaugurale de la compétition la mesurait à l’Europa de Barcelone dans le vieux stade de Chamartin. Le match est resté mémorable grâce aux hommes de José Quirante. L’avalanche de buts (5-0) donnait la première place de leader de l’histoire au Real. Un signe.

TRANSFERT DE RICARDO ZAMORA

Après deux secondes places en Liga et en Coupe, un événement allait marquer le cours du Real Madrid. Le meilleur gardien de l’époque, Ricardo Zamora, signait en faveur de l’équipe merengue. En provenance de l’Español, le club réalisait un transfert de 150 000 pesetas (900 euros).



1931-1940


A la venue de Ricardo Zamora, ont suivi celles de Ciriaco et Quincoces. Ces trois là formaient la meilleure défense du monde. La conséquence : quatre titres (deux Liga et deux Coupes) en quatre ans. Naissait alors un Real Madrid gagneur, mais l’explosion de la Guerre Civile allait briser ce triomphalisme.


Le Real Madrid savait désormais que le succès tant souhaité n’était possible qu’avec les meilleurs joueurs. Zamora, Ciriaco, Quincoces… Les fruits n’allaient pas tarder à être récoltés. La saison 1931-1932 était excellente de la part de l’équipe de Lippo Hertza. Les Merengues terminaient la Liga comme champion invaincu. Une époque de domination madridista commençait.

Un mois seulement après le dernier titre (1936), la Guerre Civile explosait. La meilleure période sportive du Real Madrid jusqu’ici se voyait menacée et tronquée par le conflit belliqueux. Il provoquait la fin de carrière ou l’exil de nombreux joueurs. Il fallait attendre la fin du conflit pour recomposer le club et l’équipe.

ZAMORA, ÉLEVÉ COMME MYTHE

L’extraordinaire essor que le football était entrain d’acquérir en Espagne entraînait certains footballeurs à devenir des authentiques idoles. L’exemple le plus clair se trouvait dans les cages du Real Madrid. La finale de Coupe de 1936 élevait jusqu’aux cieux Ricardo Zamora, le grand homme de la victoire madrilène face à Barcelone. Sa parade ‘impossible’ sur un tir d’Escola est rappelée dans tous les libres d’histoire sur le football espagnol.

ASSEMBLÉE POUR LA RECONSTRUCTION (1939)

Pedro Parages convoquait le 19 avril 1939 une assemblée pour traiter de la situation dans laquelle avait poussé le club durant la Guerre Civile. Un stade détruit, un effectif décimé… Les perspectives n’étaient en rien encourageantes. Adolfo Melendez était nommé nouveau président et le Real Madrid affrontait une reconstruction depuis le niveau zéro.



1941-1950


De cette étape allait surgir les succès futurs de l’entité et la rivalité face à Barcelone. Il fallait reconstruire le stade de Chamartin, une nouvelle équipe et retrouver le pouls de la compétition. Des défis qui, grâce à la personne de Santiago Bernabéu, ont été atteint et dépassé. Dans cette décennie, les bases, qui ont permis au Real Madrid d’être reconnu comme le ‘Meilleur Club du XXème siècle’, étaient posées.


L’équipe merengue tentait alors de palier les effets d’une Guerre Civile (1936-1939) qui l’avait laissé sans ses figures les plus emblématiques. D’importantes incorporations se sont produites comme celles de Pruden, Corona et Bañon. En 1943, en demi-finales de la Coupe, le Real Madrid affrontait Barcelone. Aux Corts, le onze barcelonais s’imposait 3-0. Au retour, les Madrilènes éliminaient leurs rivaux grâce à une remontée extraordinaire. Le Real l’emportait par 11-1. A partir de là naissait l’éternelle rivalité entre les deux clubs.

Le 15 septembre 1943, Santiago Bernabéu devenait le président du club. Commençait alors un mandat légendaire durant lequel l’entité a remporté de hauts faits. Il a pris la charge de son travail avec l’idée d’établir des liaisons harmonieuses entre toutes les entités. En 1948, il a été nommé président d’honneur et du mérite de l’institution merengue « pour son bon travail et son perpétuel dévouement à la Société Real Madrid Club de Football ».

Le Real Madrid affrontait en finale Valence (9 juin 1946), dix ans après que l’équipe ait remportée sa dernière Coupe d’Espagne. Au stade de Montjuïc, l’équipe madrilène a été le maître et le seigneur du match. Elle renversait les Valencians 3-1, glanant ainsi un nouveau titre en Coupe. Le maire de Madrid remettait à Ipiña la Médaille Sportive de la Ville pour avoir disputé 237 matchs officiels. Chaque joueur et l’entraîneur recevaient un portefeuille en cuir avec un billet de mille pesetas (6 euros).

UN RÊVE DEVENU RÉALITÉ, LE STADE NUEVO CHAMARTIN

Le stade de Chamartin était resté trop petit pour recevoir tant de socios et de supporters du Real Madrid. Le président Santiago Bernabéu voulait que le club soit à l’avant-garde du football européen. Après 30 mois de travaux, le 14 décembre 1947, le stade Nuevo Chamartin voyait le jour. Le terrain, de dimension européenne, a été inauguré par un match amical contre l’Os Belenenses. Le premier match de la Liga était contre l’Athletic Bilbao (5-1).


LE BULLETIN INFORMATIF DU REAL MADRID

Avec le Nouveau Chamartin et les succès de l’équipe, la nécessité de créer un porte-parole du public surgissait. Le 1er septembre 1950, le Bulletin Informatif du Real Madrid voyait le jour. La Une montrait un autographe de Bernabéu : « Je souhaite beaucoup de succès à la rédaction du bulletin madridista. Conseil de vieux : bien traité les amis, mais beaucoup mieux les ennemis. Une étreinte aux Merengues ».



1951-1960


Cette décennie a été brillante. Une pléiade de joueurs, emmenée par Alfredo Di Stefano, ont situé le Real Madrid au sommet du football. L’équipe des cinq Coupes d’Europe consécutives a ébloui le monde par son jeu spectaculaire. Un flux sans fin de succès légitimait le club comme le plus couronné d’Europe. Il fut proclamé le ‘Roi des Rois’ et si cela n’était pas assez, il remportait une Coupe Intercontinentale pour sa première édition (1960).


Le football européen commençait à avoir un haut niveau. Conscient de cela, au début des années 50, le prestigieux journaliste français Gabriel Hanot avait l’idée d’une compétition dans laquelle pourrait participer les équipes championnes de leur ligue européenne respective. Au projet, s’ajoutait son confrère Jacques Ferran. Ils ont rédigé un règlement qui est arrivé sur le bureau de l’UEFA. La proposition fut appréciée par les dirigeants du journal français ‘L’Equipe’ qui allaient organiser la compétition.

Une commission fut nommée dans laquelle Santiago Bernabéu était l’un des vice-présidents. La compétition devenait réalité en 1956. Le Real Madrid remportait la première Coupe d’Europe de l’histoire le 13 juin de cette même année. Ce fut le début des cinq victoires consécutives qu’il allait remporter. Il devenait une référence mondiale grâce à l’un des meilleurs footballeurs de l’histoire, Alfredo Di Stefano, durant la présidence de Bernabéu.

Le Real a découvert Di Stefano aux Bodas de Oro du club (1952), lorsque le club affrontait les Millionarios (4-2). Depuis, il fut un objectif madrilène et l’année suivante, il débutait comme joueur merengue. Il est devenu le meilleur footballeur de l’histoire du club. Avec sa présence dans l’effectif, l’institution a connu son époque la plus glorieuse. Il a reçu deux Ballons d’Or (1957 et 1959) comme la grande étoile de l’équipe qui a régné sur l’Europe pendant cinq années de suite. Son football enchantait tout le monde. Il a créé une école et argumenté comme un expert.

Lors de la saison 1959-1960, l’ex joueur merengue Miguel Muñoz prit les commandes du Real Madrid. Il a remporté la cinquième Coupe d’Europe pour sa première année comme entraîneur. Il est devenu par la même le premier footballeur a remporté le trophée en tant que joueur (à trois reprises) et entraîneur. En 1960, les Merengues se couronnaient également rois du monde en remportant la première édition de la Coupe Intercontinentale (Real Madrid 5-1 Peñarol de Montevideo).

DU NOUVEAU CHAMARTIN AU STADE SANTIAGO BERNABÉU

Avec Santiago Bernabéu à la présidence du club, l’institution est devenue plus grande. Elle a dépassé les frontières pour devenir synonyme de succès. Douze années après avoir pris possession de sa charge, il a reçu un vibrant hommage de la part de l’Assemblée Générale des socios. Le 4 janvier 1955, les socios ont approuvé qu’à partir de la dite date, le stade de Chamartin se nommerait stade Santiago Bernabéu, « comme preuve de reconnaissance du travail de l’actuel président ». Le président a remercié toute l’assistance pour la distinction et donné la charge de sa disposition à l’équipe directrice, qui l’a pris.

LE PREMIER RECORD DE LA LIGA (1954-55)

Au Metropolitano, maison de l’Atlético de Madrid, les Merengues ont revalidé leur titre en Liga avec une journée d’avance. Ils le remportaient également avec un record. Aucune équipe n’avait jusqu’alors atteint les 46 points. Le club a reçu une carte de félicitation de la part de la Délégation Nationale d’Education Physique et Sportive. Cela a été le prélude d’un lustre, la moitié de la décennie des années cinquante, inégalé jusqu’ici.


BIENVENUE ‘CAÑONCITO PUM’

Le Real Madrid souhaitait continuer à abriter des trophées dans les vitrines de son stade. Pour renforcer l’équipe, le 1er août 1958, a été présenté l’un des plus meilleurs gauchers du monde, Ferenc Puskas. Il a été surnommé le ‘Cañoncito pum’, en raison de ces exceptionnelles facilités, notamment pour marquer. Il est devenu une légende madridista, formant la meilleur attaque avec ses coéquipiers Di Stefano, Rial, Kopa et Gento.




1961-1970


L’équipe était dans une phase de reconstruction. En Espagne, elle était très supérieure, remportant huit championnats de Liga, cinq d’entre eux consécutifs et un doublé Liga-Coupe. Hors de nos frontières, elle a ramené la sixième Coupe d’Europe, remportée par le Real Madrid des ‘ye-yé’.


Lors de la saison 1961-62, le Real Madrid signait de nouveau une grande performance avec le doublé (Liga et Coupe) et en étant vice-champion d'Europe. Le 18 mars 1962, le Real s’adjugeait un nouveau championnat avec deux journées d'avance. Le 8 juillet 1962, le Real battait Séville en finale de la Coupe 2-1.

Leader en Espagne, il l’était tout autant sur le continent européen. Le 11 mai 1966, le Real Madrid retrouvait la victoire en Europe face au Partizan (2-1). Sans Di Stefano ni Puskas, le vétéran était Gento. Il faisait parti d’un onze composé de Araquistain, Pachin, Pedro de Felipe, Sanchis, Pirri, Zoco, Serena, Amancio, Grosso et Velazquez. Après cette sixième Coupe d’Europe, quatre joueurs se photographièrent en imitant les Beatles. Depuis, cette équipe allait être surnommée le Real ‘ye-yé’, en référence au chœur de la chanson du groupe britannique ‘She Loves You’.

LA MAGIE DU ‘BRUJO’

Bernabéu s’était dit que l’équipe avait besoin d’une rénovation si elle voulait continuer d’être en haut de l’affiche. En 1962, un attaquant galicien de 22 ans était signé pour réussir dans cette entreprise. Amancio Amaro, ‘El Brujo’, a été le principal artifice de l’ascension du Deportivo La Corogne en Première Division. Dès ses débuts au Real Madrid, il a été un fidèle des titulaires de Miguel Muñoz. Il est devenu le maître et le seigneur de l’aile droite. Avec ses brillantes actions, il s’est mis le public madrilène dans la poche.


LE BERCEAU DE LA FORMATION MERENGUE

Avec l’idée d’avoir un centre sportif pour le club, Santiago Bernabéu a inauguré la Ciudad Deportiva le 18 mai 1963. Un complexe sportif qui comptait sur des terrains de football, des piscines et une piste de patinage sur glace. Située sur l’Avenue de la Castellana, l’œuvre a causé l’admiration pour l’innovation qu’elle représentait à l’époque. Elle a agrandi le patrimoine du club et a accueilli les futures valeurs de la formation merengue.


LA ‘SAETA RUBIA’ FAIT SES ADIEUX

Après 11 saisons en protagoniste de la gloire du Real Madrid, Alfredo Di Stefano a fait ses adieux au public madrilène. Tout un parcours rempli de succès était fêté pour son dernier match officiel le 27 mai 1964. Trois ans après, il recevait un hommage mérité face au Celtic Club de Football. A la 13e minute, l’idole du Real Madrid quittait le brassard de capitaine pour le remettre à Grosso. Le Bernabéu lui disait adieu sous une ovation méritée, après avoir marqué 308 buts officiels en tant que joueur du Real Madrid.

CINQ LIGAS CONSÉCUTIVES

Les changements dans l’équipe madrilène continuaient à porter leurs fruits. Le 18 avril 1965, le Real remportait sa cinquième Liga consécutive. C’était la première fois dans l’histoire du club qu’il remportait cinq trophées consécutifs. Dans cette saison (1964-65), sont apparus les premiers joueurs que l’on baptiserait plus tard les ‘Yeyé’ : Grosso, Pirri, Sanchis et De Felipe.



1971-1980


La décennie durant laquelle l’équipe remportait son sixième championnat de Liga était également marquée par la mort de Santiago Bernabéu. Le football est rentré en deuil le 2 juin 1978 pour rendre hommage au président qui a mis le Real Madrid au sommet. Luis de Calos remplaçait son ami et mentor. Il a dirigé l’institution merengue pendant sept ans. Dans ce laps de temps, il a incarné et transmis les valeurs de l’entité, ce qui lui a valu une reconnaissance au niveau mondial.


En Liga, l’équipe se montrait très solide à domicile lors de la saison 1978-79. Seulement cinq rivaux ont réussi à ramener un point du Bernabéu : l’Espanyol, Séville, l’Hercules, Las Palmas et l’Atlético de Madrid. Molowny trouvait le meilleur rendement de ses joueurs qui trouvaient également la faille à l’extérieur. La victoire au Molinon (0-1, avec un but de Santillana) a été la clée pour que l’équipe merengue remporte sa sixième Liga.

Les brillantes performances des Merengues ont été ternies par la mort du président du club. Le Real Madrid a voulu avoir un geste de reconnaissance post-hume envers Santiago Bernabéu. L’objectif était que son grand travail pour l’institution perdure dans la mémoire collective. Le 31 août 1979, la première édition du trophée qui porte son nom a été jouée. Quatre grands du football continental y ont participé : le Real Madrid, l’Ajax, le Bayern Munich et le Milan AC.

MIGUEL MUÑOZ QUITTE LE BANC AU SOMMET

Père du Real Madrid des ‘Yeyé’, il a battu le record de longévité du club comme entraîneur. 14 années durant lesquelles il a laissé profondément son empreinte de gagnant. Sous sa direction sur le banc, les titres n’ont cessé d’arriver à la salle des trophées du Santiago Bernabéu. A la fin de la saison 1973-74, il a laissé sa place à Luis Molwny.

CHAMPIONS DE LA COUPE FACE AU RIVAL ÉTERNEL

En 1974, trente ans après la naissance de la rivalité entre le Real Madrid et le FC Barcelone, les Merengues ont largement remporté 4-0 face aux Blaugranas la finale de la Coupe. Sur le banc se trouvait Luis Molowny. Le nouvel entraîneur commençait sur une bonne note. Il a réussi à maintenir dans l’équipe l’esprit de lutte inculqué par son prédécesseur, Miguel Muñoz.

JUANITO MYTHE DU REAL MADRID

Le 19 novembre 1976, le club a acté le transfert de Juan Gomez ‘Juanito’. Le natif de Málaga accomplissait son rêve de revêtir et défendre les couleurs du Real Madrid un an plus tard. L’ailier avait un tempérament fort et sur chaque action montrait sa qualité et son habilité avec le ballon. Son premier match avec l’équipe s’est déroulé au Camp Nou, face à Barcelone. Il y a fait un grand match, contribuant à la victoire madrilène 3-2. Pour sa première saison, les Merengues ont remporté la Liga. Il a défendu avec vigueur le maillot madridista.


‘IL FAUT RECRUTER LE 8’

Lors de la saison 1976-77, le Real Madrid a diminué de niveau et espérait des renforts de renom. Santiago Bernabéu et Agustin Dominguez, secrétaire général du club, se sont déplacés à Düsseldorf, invités par le président du Borussia Mönchengladbach. Ils ont assisté au match entre l’équipe allemande et le Dinamo de Kiev. Le président madrilène s’est alors dirigé vers Dominguez pour lui glisser : « Le 10 joue bien, mais celui qu’il faut recruter, c’est le 8 ». C’était Uli Stielike, l’un des joueurs les plus en vue de l’équipe allemande. Quelques heures plus tard, le 29 avril 1977, il signait son contrat avec le Real Madrid dans le hall d’un hôtel.


LA COPA DEL REY PLUS MERENGUE DE L’HISTOIRE

Le 4 juin 1980, se disputait une finale de la Copa del Rey insolite et unique au Bernabéu. Le duel entre le Real Madrid et sa réserve, la Castilla, s’est conclu par une victoire de l’équipe première 6-1. Le moins important était le résultat. La grandeur de la finale était de voir jouer deux équipes d’un seul club. Gagnait celui qui gagnait, tous étaient à la maison. Ce fut une fête de fraternité dans un Bernabéu plein à ras bord. Cette même saison, le Real remportait un autre doublé en remportant également la Liga.



1981-1990


Une brillante génération de joueurs formés au club a illuminé les années 80. ‘La Quinta del Buitre’, emmenée par Emilio Butragueño, a transformé le Real Madrid en l’une des meilleures équipes de l’histoire. Les buts d’Hugo Sanchez ont également joué un rôle important dans cette décennie pleine de succès. Les Merengues ont conquis les deux premières Coupes de l’UEFA et ont breveté les historiques remontés européennes et les nuits magiques du Bernabéu.


En 1983, la Castille était proclamée championne de Seconde Division sous les ordres d’Amancio et avec les magnifiques prestations de cinq footballeurs : Pardeza, Sanchis, Michel, Martin Vazquez et Butragueño. Ces perles du centre de formation étaient une découverte et Di Stefano n’a pas douté à les faire progressivement intégrer l’équipe première. L’éclosion de ce groupe est arrivée à partir de 1985, avec la conquête de cinq Ligas consécutives et des records importants, comme celui de meilleur attaque de la compétition avec 107 buts.

L’attaquant mexicain Hugo Sanchez a beaucoup eu à voir avec ces dits succès. Avec les vétérans Juanito, Valdano et Santillana, il s’est parfaitement intégré à la ‘Quinta’. En sept saisons madrilènes, il a inscrit 251 buts, et a été quatre fois Pichichi. Dans les yeux des tous les supporters madrilènes restent ces fameuses célébrations en faisant la roue.

Dans cette décennie, le Real Madrid a également obtenu son premier titre de la Coupe UEFA. C’était lors de la saison 1984-85. Il a battu en finale sur deux matchs le Videoton. Une équipe jusque là inconnue qui avait éliminé le PSG, le Partizan de Belgrade et Manchester United. Lors de la saison suivant, les Merengues ont conservé leur titre grâce à une remonté impensable. Après avoir perdus 5-1 sur la pelouse du Borussia Mönchengladbach, ils ont réussi un match retour épique et, grâce à deux buts de Valdano et deux autres de Santillana, ont obtenu le titre (4-0).

UNE LIGA HISTORIQUE

La Liga de la saison 1986-87 a été la plus longue de l’histoire. Le système traditionnel de match aller-retour avait été réformé et des play-offs faisaient leur apparition. La créativité de Butragueño, une défense sobre, la garanti de Buyo dans les cages et les buts d’Hugo Sanchez ont donné le titre au Real Madrid à une journée de la fin. L’attaquant mexicain a été élu par les joueurs de Première Division meilleur footballeur de la saison. De plus, il s’est érigé, pour la troisième année consécutive, meilleur buteur du championnat avec 34 buts.


VICTOIRE DANS ‘LE MATCH DU SILENCE’

Le tirage au sort du premier tour de la Coupe d’Europe de la saison 1987-88 promettait un duel entre le Real et un Naples emmené par Maradona. Les Merengues étaient obligés de jouer le premier match à domicile et à huis-clos. Un motif qui avait obligé Beenhakker à préparer ce match dans les mêmes conditions. Le Real Madrid s’est mesuré à deux reprises au Santiago Bernabéu face à une Castilla qui portait les maillots de l’équipe italienne. Ces enseignements ont donné leurs fruits et les Madrilènes ont battu Naples dans ‘le match du silence’ (2-0). Face à l’absence de public, le club avait placé des drapeaux et des pancartes pour colorer le stade et les membres de l’équipe directive avaient abandonné la loge pour animer le stade depuis la touche.

MEILLEURE ÉQUIPE EUROPÉENNE DE LA DÉCENNIE

Malgré n’avoir conquis aucune Coupe d’Europe dans les années 80, les Merengues continuaient à faire parler d’eux sur le Vieux Continent et le magazine France Football nommait le Real Madrid meilleure équipe européenne de la décennie. Et Alfredo Di Stefano a reçu le Super Ballon d’Or comme meilleur joueur des trente dernières années.



1991-2000


Jorge Valdano, Fabio Capello et Vicente del Bosque ont été les noms de la décennie. Trois entraîneurs à succès qui ont conduit le Real Madrid à la victoire en championnat ou en Europe. Ils ont compté sur des joueurs somptueux pour être sacrés champions. Des joueurs comme Redondo, Laudrup, Seedorf, Suker, Mijatovic et Roberto Carlos ont atterri au club madrilène dans les années 90.


Après avoir démontré ses compétences en tant qu'entraineur à Tenerife, capable de créer un football attractif et efficace, Valdano retourne au Real Madrid en 1994. Avec les signatures de Redondo, Laudrup, Amavisca et Canizares, l'équipe madrilène a remporté le championnat cette même saison. La même campagne qui a vu débuter le canterao Raul. Le 29 octobre, âgé de seulement 17 ans, le jeune madrilène remplaçait Martin Vazquez à La Romareda, accomplissant un excellent match. C'était le début d'une légende.
 
Début 1995, le Real Madrid de Valdano infligea un 5-0 au Barça de Johan Cruyff à Bernabeu. Une rencontre magique qui a été télévisé et suivi par plus de dix millions de téléspectateurs. Mais les mauvais résultats obtenus au cours de la saison 95-96 obligèrent Lorenzo Sanz à embaucher Fabio Capello, l'un des techniciens les plus appréciés du football européen. L'Italien avait une équipe de rêve. Les signatures de Seedorf, Suker, Mijatovic et Roberto Carlos, avec Raul, Hierro ou Redondo conduit le club à gagner un nouveau championnat.

Le 20 mai 1998 fut un jour historique pour le madridisme. 32 ans après et sous les ordres de Jupp Heynckes, le Real Madrid est revenu au sommet de l'Europe après avoir remporté la finale de la Ligue des Champions contre la Juventus. Un but de Pedja Mijatovic à la 66 minutes envoya la Séptima de l'Amsterdam Arena aux vitrines du Santiago Bernabeu. En Décembre de cette même année, mais cette fois sous la houlette de Guus Hiddink, le Madrid a remporté sa deuxième coupe Intercontinental.
 
En 1999, et après une vie complète liée club blanc en tant que joueur, Vicente del Bosque est revenu pour diriger l'équipe première. Le salmantino a réussi à transmettre à l'équipe une philosophie qui en fera la meilleure d'Europe. Le premier titre est arrivé en 2000: la huitième Coupe d'Europe. Cette même année, Florentino Perez a atterri à la présidence du club et transféra l'un des meilleurs joueurs de la planète, Luis Figo.

Adieu à Juanito, l'une des légendes du Real Madrid

Le 2 avril 1992, un tragique accident de la route a coûté la vie à Juanito, une des idoles du Real Madrid. Le malagueño avait assisté au match de la Coupe UEFA entre le Real Madrid et le Torino au Santiago Bernabeu. Il était sur le chemin du retour à Merida, où il était entraineur, lorsque le triste événement a eu lieu. Le "sept" madrilène était très apprécié dans le stade madrilène, c'est pourquoi il y a le chant classique "Illa, illa, illa, Juanito Maravilla" à la septième minute de chaque rencontre.


Fin de l'invincibilité des équipes hollandaises en compétition européenne

Lors de la Coupe de l'UEFA 1991-1992, le Real Madrid a mis fin à la tradition hollandaise. Ces équipes n'avaient pas connu la défaite à domicile en compétition européenne depuis plus d'une décennie. L'équipe madrilène a battu à domicile Utrecht (1-3), avec des buts de Roest contre son camp, Prosinecki et Villarroya.

Le meilleur club de l'histoire

La conquète de plus de cinquante titres ont conduit la FIFA à nommer le Real Madrid "meilleur club de l'histoire" en 1998. Di Stefano et Puskas ont été choisis parmi les dix meilleurs joueurs. Roberto Carlos, Raul, Suker et Mijatovic ont également eu l'honneur d'être parmi les 18 joueurs les plus remarquables de 1997. Après avoir remporté une autre Coupe d'Europe en 2000, le Real Madrid a été élu «meilleur club du XXe siècle».


Di Stefano, nommé président d'honneur

Après plus de 12 ans au service du club comme joueur et entraîneur, Alfredo Di Stefano a été nommé en juillet 2000 président d'honneur du Real Madrid. La décision a été prise lors de la première réunion de la nouvelle Junta Directiva dirigé par Florentino Pérez. Elle a été ratifiée par l'Assemblée générale des Socios le 5 Novembre.



2001-2010


Dans cette décennie le Real Madrid était de nouveau fier et triomphant sur le Vieux Continent. L’équipe merengue levait sa neuvième Coupe d’Europe, sa troisième Intercontinentale et cinq Liga, entre autres. De plus, Florentino Pérez a assaini l’économie de l’institution en la convertissant en la plus riche de la planète.


Vicente Del Bosque a continué en tant qu’entraîneur du Real Madrid jusqu’en 2003. Sa philosophie et son style de jeu ont projeté le Real comme une équipe de champion. Le club a célébré, durant sa présence sur le banc, une nouvelle Coupe d’Europe, une Intercontinentale, deux championnats nationaux, une Supercoupe d’Espagne et une Supercoupe d’Europe. Un parcours seulement comparable avec celui du Real Madrid des années 50 et 60.

La gestion de Florentino Pérez a représenté un profond changement dans les structures du club. Il a assaini l’économie de l’institution, la convertissant en la plus riche du monde, et il a réalisé une profonde transformation dans tous ses domaines. Il a impulsé une rénovation complète du Santiago Bernabéu, créé la Ciudad Deportiva de Valdebebas et inauguré le stade Alfredo Di Stefano. Au chapitre sportif, il a comblé les désirs des supporters : vêtir de blanc Zidane, Ronaldo et Beckham.

Pour sa deuxième étape, le président a continué d’illusionner le madrilisme avec les signatures des meilleurs joueurs et entraîneurs du monde. Des footballeurs de la taille de Cristiano Ronaldo ou Benzema, entre autres, et de l’entraîneur José Mourinho sont arrivés. Le Portugais a débarqué au Santiago Bernabéu une semaine après avoir remporté la Coupe d’Europe avec l’Inter de Milan dans ce même stade.

UN CENTENAIRE HISTORIQUE

Le 6 mars 2002, le Real Madrid fêtait ses 100 ans. Le Madridisme vivait une année d’émotions intenses grâce à la multitude d’actes commémoratifs qu’a organisé le club pour le célébrer. Le Roi Juan Carlos était le président honorifique de cette commémoration, conçu pour projeter l’image d’un club universel, en accord avec la grandeur de son histoire. La touche finale a été apportée par l’équipe à la fin de la saison, en conquérant la neuvième Coupe d’Europe, la troisième Intercontinentale et sa première Supercoupe d’Europe.


DEUX LIGAS CONSÉCUTIVES

Lors de la saison 2006-07, Fabio Capello faisait son retour sur le banc du Real Madrid. De nouveau, il a imprimé son caractère de gagneur sur l’effectif, contribuant à la consécration de la 30e Liga du club. Un triomphe qui a commencé à se dessiner le 18 mars 2007. Après un exceptionnel match face à Barcelone (3-3), l’équipe a subi une importante transformation. Dans les 12 dernières journées, elle en a remporté dix, faisant un match nul et perdant une fois. Lors de la saison suivante, elle a gardé son bien. Le Real Madrid a, dès le début de saison, montré son leadership et est resté leader depuis la deuxième journée.




2011-2020 (cette partie évoluera forcement)


Lors de cette étape, le Real Madrid a de nouveau dominé le football mondial. Le 24 mai 2014, il a soulevé la dixième Coupe d'Europe et le 20 décembre le Mondial des Clubs. De plus, avec Ancelotti, ont été remportées une Supercoupe d'Europe et une Coupe du Roi. Avant l'arrivée de l'Italien, l'équipe blanche avait gagné trois titres avec Mourinho à sa tête. Le Portugais s'en est allé à la fin de l'exercice 2012-13. En juin 2015, Rafa Benitez a pris en charge un nouveau et enthousiasmant projet.

Lors des premières années de cette décennie, les trophées du Real Madrid de José Mourinho sont arrivés dans les vitrines. Le plus significatif est la Liga de la saison 2011-12, qui a été gagnée avec un record de 100 points, le plus gros total de l'histoire du championnat jusque là, et 121 buts marqués. Une Coupe du Roi et une Supercoupe d'Espagne ont également été soulevées face à Barcelone.

En juin 2013, Carlo Ancelotti est arrivé au Real Madrid. L'Italien a remporté quatre titres avec l'équipe blanche. Le premier d'entre eux a été la dix-neuvième Coupe du Roi, en battant en finale Barcelone. Le 24 mai 2014, les Blancs ont de nouveau soulevé la Coupe d'Europe. Grâce à leur victoire 4-1 face à l'Atlético, ils ont soulevé la Décima. Ramos, Bale, Marcelo et Cristiano ont été les auteurs des buts.

Lors de la seconde saison d'Ancelotti deux nouveaux succès sont arrivés : la Supercoupe d'Europe face à Séville et le premier Mondial des Clubs du Real Madrid face à San Lorenzo. De cette manière, l'historique année 2014, celle avec le plus de titres pour le Real Madrid, s'est terminée. En juin 2015, Rafa Benitez, entraîneur qui unit succès, expérience et madridismo, retrouve le club dans lequel il s'est formé pour diriger la nouvelle étape de l'équipe blanche.

Ecrit par : Madridista For Life 17/05/2015, 17:02:23

Bravo pour le boulot! C'est nickel et super intéressant à lire.

Ecrit par : Skynet 17/05/2015, 17:45:20

Merci beaucoup.

Ecrit par : El Canterano 17/05/2015, 21:10:44

De rien les mecs, c'est avec plaisir wink.gif .

Ecrit par : christophe 17/05/2015, 21:13:11

Excellent travail El Canterano, t'es le meilleur!!

Ecrit par : Madridista For Life 08/06/2015, 19:12:13

Y a un article de l'équipe qui parle des derniers entraineurs qu'on a broyé http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Ces-entraineurs-broyes-par-le-real-madrid/562533?xtref=http%3A%2F%2Fm.facebook.com

Quand on y repense, y a quand même certaines situations où le renvoi était inévitable..

Ecrit par : Madridista For Life 09/06/2015, 22:34:47

Bon.. Un post qui sert à rien mais j'aime bien les anecdotes historiques.. Ceux qui ont bien connu l'époque et qui ont quelques petits trucs supplémentaires à nous donner je dis pas non. Quand on lit ça on se dit que de nos jours on se plaint pour pas grand chose lol. Les mecs se battaient carrément.

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Le Real Madrid se met à la real politik

Les coulisses du foot. Élimination en Ligue des Champions. Conflits entre joueurs. Valse des entraîneurs. Endettement. Désaffection du public. La crise d'un grand club.

Après trente-deux années passées loin de leur lustre d'antan, les " meringues " l'avaient enfin conquis ce septième titre européen, ce soir de mai 1998, à Amsterdam, grâce au coup de patte du Yougoslave Mijatovic. Le Real redevenait un super grand. Toutefois, par cette apothéose européenne, les Seedorf, Suker, Hierro et Roberto Carlos menés à l'époque par l'Allemand Heynckes, sauvaient déjà une saison décevante sur le plan national.

Pensez-donc : cette année-là, Madrid finissait seulement quatrième d'une Liga remportée par le rival barcelonais. Une horreur pour l'aficion madrilène, pour qui le titre national reste le trophée le plus prisé. " Vous savez, le meilleur Madrid des dernières années, c'est celui des cinq titres consécutifs conquis entre 1985 et 1990, de l'attaquant Hugo Sanchez, des inoubliables Michel et Butragueno ", glisse Juan Cayuela, la cinquantaine, encyclopédie vivante du Real et supporter de toujours. John Toshack avait entraîné cette équipe.

" Cette saison, après une bonne entame, les joueurs se sont reposés sur les lauriers de la Coupe Intercontinentale gagnée contre un faible Vasco De Gama. Les défaites se sont ensuite enchaînées. Les attaquants Raul et Morientes ont souvent marqué à la dernière minute, maquillant de leur opportunisme de piètres prestations. Jusqu'au quart de finale retour de la Coupe du roi, remporté devant seulement 5 000 spectateurs au Bernabeu, un record historique ", note amer et lucide, notre analyste de la geste madrilène.

Ce désamour pour le jeu du Real s'étend aussi à quelques joueurs, devenus têtes de turc des socios meringues, surtout les défenseurs, qui n'arrivent pas à enrayer l'avalanche de buts encaissés cette saison (49).

Fernando Sanz - fils de l'actuel président - et Ivan Campo, partants certains la saison prochaine, ont subi de terribles broncas à domicile. Le stoppeur Campo y répondant même par des gestes de défi. Pire encore, de multiples altercations entre joueurs survenues sur le terrain, à l'entraînement ou dans les vestiaires (Panucci-Sanchis, Mijatovic-Seedorf, Seedorf contre l'emblématique Fernando Hierro). Le président Lorenzo Sanz, élu en 1996, a remonté les bretelles à ses vingt-cinq joueurs, encaissé des amendes et cautionné une ridicule " loi du silence " envers la presse instaurée en février par les stars madrilènes. Une fois de plus, il a choisi d'éjecter le coach, le Hollandais Gus Hiddink en cours de saison. Remplacé par le " caporal " John Toshack, de retour chez les blancs pour enfin commander le vestiaire comme on dit ici. " Il fallait un meneur d'hommes cette année pour faire respecter le maillot aux professionnels ", approuve Cayuela.

Avec l'arrivée du technicien gallois, l'amoureux du Real espère enfin la sortie du tunnel. Toshack, d'accord avec son président, est désormais l'interlocuteur unique auprès des médias locaux. Il ose dire clairement que le Real joue " honteusement mal ", mais préfère aux déclarations découragées des séances d'entraînement musclées comme jamais, où on voit Seedorf et Mijatovic demander grâce. " Je veux reformer une véritable équipe, pratiquement avec les titulaires vainqueurs de la Juve l'an dernier. Je récupère les blessés, et je m'efforce de faire respecter le schéma tactique. Hors course pour le titre, éliminés en Ligue des Champions, nous pouvons encore jouer la troisième place qualificative pour la Ligue des Champions et remporter la coupe d'Espagne ", affirme le Gallois. Le Real, surtout en crise de confiance, n'est qu'à deux points des troisièmes, Valence et Majorque, futurs visiteurs du Santiago Bernabeu.

S'il sauve les meubles, le Réal Madrid repartira de zéro, via une grande braderie. Traduisez : vente d'une douzaine de joueurs, rêve d'un échange Roberto Carlos-Zidane, signatures de quelques espagnols, du Camerounais Geremi Ndjitap recommandé par Toshack. Et la surprise du président : Batistuta ou Thuram ? Cette rénovation des troupes, avec diminution de l'effectif, doit permettre aussi de réduire la dette du club, estimée à 1,2 milliard de francs pour un budget de 720 millions de francs. De quoi alimenter en tout cas Canal Blanc, la chaîne de télé du Real, lancée cette année avec Via Digital.

http://www.humanite.fr/node/205987

Ecrit par : Sined 10/06/2015, 12:00:51

C'est justement parce qu'on ne voulais plus de ça qu'on a viré Sanz. Si on devais regardé dans le passé pour dire qu'il y a mieux on serait encore sur les premiers vélo en se disant que c'est mieux que le cheval. Si les dirigeants revendiquent le fait d'être à la tête du meilleur club au monde c'est qu'ils doivent être les meilleurs dirigeants au monde. C'est bien eux qui disent qu'il faut que le club ai les meilleurs joueurs au monde.
Puis ça m'étonne toujours le fait qu'on dise de regardé ce qui est mal pour relativiser notre situation. C'est comme quand on fais des matchs honteux et on nous demande d'aller suivre Rennes pour relativiser. Bah si c'est ça vaudrait mieux devenir supporteur du vrai club de rennes que d'une équipe qui est sensé être la meilleur au monde et qui joue comme Rennes. Heureusement que nos supporteurs n'ont pas cette mentalité de "on se satisfait de ce qu'on a" et on une mentalité de toujours vouloir mieux traité de "mentalité pourris", sinon on serais encore à se faire éliminer des huitièmes et Faubert ou Diogo serait nos anciens cadres.

Ecrit par : Skyreal 28/07/2015, 15:34:19

Petit chapitre rapidos, je l'ai traduit parce que ça parlait d'Iker. Au final c'est surtout Ramon Calderon qui raconte deux petites anecdotes intéressantes, et finit par faire du Ramon Calderon, à savoir taper sur tonton perez à toutes les sauces. Mais bon, je le post quand même.

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L’obsession de Perez était de recruter Buffon.


(Je préviens tout de suite, je vais vous épargner les mises en contexte, style « en 1997, Toshack était tombé sous le charme d’un jeune gardien de la cantera » ou « Ramon Calderon renifle son café d’un air qui me laisse penser que ce remémorer ces souvenirs blabla » ça avance pas le propos et ça fait la moitié du chapitre. On entre direct dans le vif du sujet. Test micro 1, 2, 3…)

Je pense que tout le monde sait que j’ai été aux côtés de Perez pendant 5 ans, en tant que membre du conseil d’administration. Et, vis-à-vis d’Iker Casillas, je peux affirmer que Florentino ne l’a jamais apprécié, ni estimé à sa juste valeur. Cela va même encore plus loin : il me semble bien que peu de temps après avoir remporté les élections de 2000, l’obsession du président était de recruter Gianluigi Buffon, l’excellent gardien de but italien auquel il vouait une énorme admiration.

Je me rappelle également qu’après que j’eut été nommé directeur, lors d’un repas officiel entre les dirigeants de l’Espanyol et ceux du Real, en parlant des grands gardien de but de notre époque, Florentino a dit « le meilleur gardien du monde actuellement est sans aucun doute Buffon ». Comme je n’étais pas d’accord, je lui ai dit « Un moment, président. Le meilleur gardien du mon aujourd’hui est le notre, Iker Casillas ».

Ce à quoi Perez m’a immédiatement répondu « Eh bien je vais vous dire ce que je pense à ce sujet. Si quelqu’un vient me dire qu’il veut acheter Casillas, tant et si bien que nous arrivons à un accord économique, je m’en fous que ce soit un club espagnol ou étranger, je le lui enveloppe dans de la cellophane, je lui fais un petit nœud avec un joli ruban, et je le lui envois ». Nous nous somme tous regardés d’un air ahuri.

Une autre fois, à l’aéroport de San Sebastian, après avoir perdu 1-0 contre la Real Sociedad, les dirigeants voyageant avec l’équipe ont bien vu que le président ne pouvait cacher sa colère après la défaite. Le seul but qu’avait encaissé Casillas était impossible à arrêter. C’était une tête puissante, à bout portant, à un mètre du goal. Quand on patientait avant l’embarquement pour rentrer à Madrid, Perez a lâché « Aujourd’hui, Casillas a vraiment tout fait pour que nous perdions ce match ». Encore une fois, cette phrase nous a laissé sans mots. (note du traducteur: j'aime bien comment aux yeux de Perez, c'est Casillas qui est responsable de cette défaite, il a carrément fait exprès de nous faire perdre, mais pas un mot au sujet de ses galactiques qui n'arrivent pas à mettre le moindre but ninja.gif)

[Petit aparté durant lequel il dit que si Ancelotti préférait Diego Lopez à Casillas, c’est parce que Mourinho avait crucifié Iker lors de sa dernière saison, et que Perez et Ancelotti se sont mit d’accord pour que Iker ne joue que la Copa et la LDC]

Je pense que Florentino ne pense pas au fait que Casillas, qui fêtera, si ma mémoire ne me trompe pas, 33 ans en Mai 2014, est un simbole du Real Madrid et une référence du football mondial. A son âge il y a peu de footballeurs, dans ce cas précis de gardiens de but, qui ont gagné autant de titres nationaux et internationaux qu’Iker avec le Real Madrid et la Seleccion. Un homme simple et sympathique qui a été désigné plusieurs fois meilleur gardien du monde, distingué de la Médaille d’Or Royale au Mérite Sportif, la Médaille d’Or de la ville de Madrid, le Gant d’Or, le gardien ayant le plus de sélections avec l’équipe d’Espagne… Un palmarès qui va continuer à s’enrichir et qui sera très difficile d’égaler pour les autres portiers.

Et quand bien même je me rappelle qu’il avait recu d’alléchantes offres de clubs espagnols étrangers, et on m’a même dit un jour que le Barca lui avait offert 10M d’euros nets par an, je ne pense pas qu’Iker défendra un jour la tunique blaugrana. C’est un homme très attaché au Real Madrid et à la ville où il est né. En plus, il vient d’être père en ce début d’année 2014.

Et même si Perez n’y croit pas, ou refuse de le tenir en compte, Casillas adore le Real Madrid. Le fait étant que si Perez se fixe sur un joueur, c’en est fini de lui ; comme Salgado, Helguera, Albiol ou Higuain par exemple. Et il ne s’est pas séparé de Sergio Ramos, qui ne fait pas non plus partie de ses préférés, parce que les supporters ne le lui pardonneraient jamais.

Ecrit par : Skyreal 03/08/2015, 13:21:11

On s'arrête pas, nouveau chapitre de l'histoire du club.

En 1993, le Real n’avait même pas de quoi payer l’électricité.

Nouveau chapitre de l’histoire du Real. Je sais que c’est le bordel parce que je traduis un peu dans n’importe quel ordre, veuillez m’en excuser.
Dans ce chapitre, c’est José Maria Stampas Casa, ancien secrétaire générale de l’Assemblée Directrice du club entre 1992 et je-ne-sais-plus-quand, qui parle au journaliste. Dans ce chapitre, il va surtout nous parler du personnage qu’était Ramon Mendoza. Il commence en nous racontant comment son ami Mariano Jaquotot, à l’époque Directeur Général du club sous Mendoza, insistait pour qu’il accepte le poste. José Maria refusait continuellement le poste, clamant « qu’il était Madridista depuis tout petit, mais qu’il n’avait aucune idée de comment fonctionnait le football ». Ce à quoi Jaquotot répondait inlassablement « C’est pas grave Pepe, diriger une entité sportive ne requiert pas de connaitre les rouages du sport en question ». Devant l’insistance de son poto, celui que l’on appellera désormais Pepe finit par accepter le poste. Et c’est maintenant que le chapitre commence vraiment, je vous ait fait économiser 3 pages de blabla, de rien.

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Le plus étrange fut comment Ramon Mendoza m’a désigné secrétaire général de l’assemblée directrice.
J’étais parti avec Jaquotot et José Maria Lopez Tejero au chalet qu’avait le président du club à Arvaca et, en entrant, on a vu Ramon et sa compagne Janine en train de jouer à Tetris, le jeu sur ordinateur. Je ne connaissais pas Mendoza, mais je connaissais son fils Ramon. Le président nous a dit « servez vous un verre le temps qu’on finisse la partie ». Puis, en se dirigeant à Tejero et moi « Vous êtes qui vous ? ». Jaquotot nous présenta au président qui, en se levant de son bureau, nous lança « Je gagne toujours contre Janine. Dans ce jeu, le plus dur est d’arriver au niveau 9, le plus élevé. Y a que moi et mon ami Carlos Sainz, le champions de rallye, qui y arrivons ».

Je dois reconnaitre que je tremblais presque en disant à Mendoza que moi aussi j’étais plutôt pas mal à ce genre de jeu. J’ai lancé une partie et je suis arrivé au niveau 9. Mendoza s’est exclamé « Putain Janine regarde, lui aussi est arrivé au niveau 9 ! A partir de ce moment même, tu es officiellement le nouveau SG de l’Assemblée Directrice ».
C’était la première fois de ma vie que je faisais un tel score. Et c’est grâce à ça que j’ai intégré le Real Madrid. Pas grâce à la persévérance de mon ami Jaquotot, ni mes compétences en tant qu’avocat, mais grâce à Tetris. Mais la vérité, il faut le dire, était que Ramon Mendoza n’avait pas son égal pour résoudre les problèmes, au sein du club comme en dehors.

En Novembre 1993, lors d’un match de Liga, le Lleida battait le Barca 1-0 au Camp Nou. Si je me souviens bien, grâce à un but fantastique de Jaime. A cette époque les caisses du club étaient complètement vides, il n’y avait même pas de quoi payer l’électricité. Le lendemain du match du Barca, qui s’était joué un Samedi, on avait convoqué une Assemblée Générale dans l’ancienne Ciudad Deportiva. Les dettes du club étaient tellement évidentes et délicates que tous les membres de la direction pensaient qu’on allait se faire défoncer par les membres de l’assemblée générale.
Ce Samedi là, le président avait convoqué quelques dirigeants chez lui. Il voulait préparer au mieux une assemblée lors de laquelle nous savions d’avance que nous allions nous faire torpiller. Nous sommes partis de chez Mendoza sans la moindre idée de comment éviter la colère des membres de l’assemblée.
Dimanche matin, le président nous rappelle pour prendre un café. Nous nous sommes réunis avec lui et, avec ce pouvoir de séduction qui lui était propre, il nous a dit « soyez tranquilles les amis, parce qu’il n’y aura aucun problème lors de cette assemblée ». Un des membres de la Junta (Assemblée directrice), lui a répondu « Comment ça il n’y aura pas de problème ? Ne raconte pas n’importe quoi Ramon, hier encore tu te chiais dessus en y pensant ». Mendoza sourit et ajouta « Mais vous savez pas que le Lleida a battu le Barca chez eux ? Avec cette victoire, le problème de l’assemblée est réglé ». On l’a tous regardés l’air ahuri, sans aucune idée de la stratégie qu’il aurait pu préparer.

Plus tard, alors que l’assemblée venait de commencer, Ramon Mendoza commença par s’exclamer « Messieurs, vive le Real Madrid ! ». Puis, il a loué l’histoire du Real Madrid et ajouté « L’écusson du Real Madrid est universel. Il peut se porter même sur un pantalon, mais il est vrai que si on entre aux toilettes du Camp Nou, il ne faudra pas oublier de bien nettoyer l’écusson. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elles puent ».
La vérité, il faut le dire, est qu’il a dirigé l’assemblée avec une telle subtilité que personne n’a osé ou pensé poser une question sur la grave situation économique du club. Etant donné que j’étais assis à côté de lui, il m’a dit, en parlant du célèbre journaliste Josa Maria Garcia : « Cette enflure de Garcia a surement un micro caché quelque part ici pour avoir de quoi me torpiller ce soir. Le mieux Pepe, c’est que tous ceux qui sont présents ici continuent à ne me poser aucune question, même si je ne comprend pas pourquoi personne ne m’en pose. Si j’étais eux, et que je pouvais me poser des questions, je me serais déjà détruit ». L’assemblée se termina avec une salve d’applaudissements.

Plus tard, lors du scandale des fonds réservés (pas trouvé comment mieux traduire « fondos reservados », mais en gros c’est de l’argent qui se met de côté au cas où. Y a pas plus d’informations sur les détails de ce scandale par contre), quelques mois après la mort de Jaquotot, j’ai du assister Mendoza lors de sa déclaration devant le juge. Le DG de la police de l’époque, José Maria Rodriguez Colorado, avait expliqué au juge sa relation avec Jaquotot, qui avait remis à Mendoza des chèques qui provenaient de la relation commerciale qu’avaient les deux hommes. Mendoza partageait des business dans l’import-export avec Jaquotot et avait accepté ces chèques sans leur donner plus d’importance.
Au début de la procédure, le juge demanda à Mendoza de témoigner et, après lui avoir dit qu’il pouvait être inculpé pour avoir reçu une série de chèques bancaires ou d’argent en espèce, lui demanda « Est-ce que vous reconnaissez que les chèques que vous avez perçu sont légaux ? ». Ce à quoi Ramon Mendoza lui dit « Votre honneur, de ma vie je n’ai reçu de chèques aussi propres que ceux que vous mentionnez. Prenez en compte le fait qu’ils sont émis par la Banque d’Espagne, signés par son gérant, remis par le directeur de la police, Mr. Rodriguez Colorado, à Mr. Jaquotot, vice-président du Real Madrid, et que celui-ci me les a remis à moi. Ceci étant dit, et avec tout votre respect, je vous le demande à vous : croyez vous vraiment, votre honneur, que l’on puisse douter de ces chèques ? Parce que je pense n’en avoir jamais vu avec autant de garanties ».

C’étaient des temps de splendeur. Puis vint la décadence, accentuée par la détérioration économique du club.

Au Real Madrid, il se passait des choses inexplicables. Quand je suis arrivé au club, les membres de la célèbre Quinta del Buitre avaient un salaire d’à peu près 3 millions de pesetas par an, selon le contrat qu’ils avaient signé sous le mandat de Luis de Carlos. Quand Mendoza remplaça de Carlos en 1985, une de ses premières décisions fut d’augmenter considérablement leur salaire ainsi que celui de ses recrues les plus prestigieuses. Il est arrivé un moment où ces gens étaient connus comme le club des 100, puisque leur salaire était de plus de 100 millions de pesetas.
Un jour où j’étais dans le bureau de Manuel Fernandez Trigo, en compagnie de deux autres employés qui travaillaient à la gérance du club, le gérant nous dit « Vous avez vu dans le couloir un type qui avait un grand sac du Corte Ingles dans chaque main ? » Nous lui dîmes que oui, et il ajouta « C’est le père d’un des joueurs préférés du club, et il avait 80 millions de pesetas dans ces sacs ». Nous sommes restés sans voix.

Je crois que ça ne faisait même pas 4 mois que j’étais au club quand je suis parti avec Ramon Mendoza et 6 autres dirigeants à Paris pour le match de Coupe d’Europe contre le PSG. Avant d’aller au match, Mendoza nous propose d’aller prendre une petite collation. Il nous emmène dans l’un des meilleurs restaurants de la ville et, comme j’étais le plus jeune et nouveau au club, je me suis assis à côté de Ramon. Quand le serveur s’est approché pour nous demander ce que nous voulions, je lui ai demandé un café. Là, Ramon Mendoza s’est exclamé « Mais ça ne va pas Pepe ! Nous sommes ici pour déguster de la gastronomie française et, pour commencer, nous allons prendre des huitres et du champagne ».
En moins d’un quart d’heure la table était remplie d’assiettes d’huitres et 4 ou 5 bouteilles de champagne. Je me disais « putain on va douiller ». Je n’avais pas particulièrement envie de manger des huitres, ni de débourser une fortune, mais je n’avais pas vraiment le choix.
Il nous ont ramené la facture, et Mendoza, en la prenant, nous dit : « C’est pas cher, ça nous fait que 400 000 pesetas, donc 50 000 chacun ». Je l’ai regardé et je lui ai dit « Putain Ramon, vous avez fait n’importe quoi avec ces huitres. Ca va être les 6 huitres les plus chères que j’aurais jamais mangé ». Il ne s’est pas décontenancé et a ajouté « Allez messieurs, il est l’heure de s’alléger le portefeuille ». On a donc commencé à sortir l’argent qu’on avait sur nous, certaines en pesetas, d’autres en francs, d’autres en marks allemands, d’autres en livres sterling… et Mendoza, une fois qu’il eut fini de compter et de vérifier que ça faisait bien 400 000 pesetas, a tout mit dans son sac, sorti la carte du club qu’il avait toujours sur lui et, mort de rire, a payé la facture. Ca m’avait laissé perplexe.

En son honneur, il faut dire qu’en plus d’être un homme ouvert, il avait cette grâce et cette authenticité madrilène dont il était si fier. Quand on parlait d’un des joueurs de l’effectif, un de ses préférés, il en venait même à dire qu’il l’adorait, c’était Luis Enrique. Parfois, en parlant de lui, il disait « Je reconnais que Luis Enrique fait un peu brute et stupide, qu’il est très peu sociable, mais il me démontre tous les jours qu’il s’est transformé en véritable madridista. Je crois savoir que son rêve est de rester au Real toute sa vie et d’un jour être capitaine de l’équipe. Il est tellement madridista qu’on m’a dit qu’il se rase les jambes pour être plus aérodynamique (note du traducteur : c’est vraiment dans le bouquin wallah c’est pas une blague) ». Plus tard, quand il est parti au Barca, il nous a dit « il est tellement brute et stupide qu’il a quitté le meilleur club du monde pour aller à un club inférieur ».

Début Novembre 1995, on commencait à penser que Mendoza, même s’il ne le montrait jamais, songeait à quitter la présidence du club. Le soir avant qu’il ne présente sa démission, il m’a appelé pour que je le rejoigne chez lui avec sa femme. On prenait l’apéro avec lui et Janine quand le téléphone a sonné. C’était Michel, un des grands membres de la Quinta del Buitre. Selon Mendoza, celui-ci lui aurait dit « Presi, ne partez pas, le club et les joueurs ont besoin que vous restiez président ». Nous sommes sortis diner dans un restaurant de Pozuelo, Casa Tere, et à la fin du repas il me dit « c’est décidé, demain je démissionne en tant que président du club ».

Le lendemain nous avons tous déjeuné avec lui pour le convaincre de ne pas démissionner, mais il n’y avait pas moyen de le faire changer d’avis. Quand il a quitté le restaurant, toute la Junta a dit à Lorenzo Sanz qu’il se devait de devenir le prochain président du Real. Lors de ce repas, nous nous sommes tous rendus compte qu’il y avait une certaine animosité entre Mendoza et Sanz. Ce que je ne sais pas, c’est si Lorenzo avait trahi Ramon.
Précédemment, le président m’avait un jour demandé de venir déjeuner avec lui car il voulait me présenter Florentino Perez. Sa secrétaire m’a rappelé pour me dire que le repas était annulé car Lorenzo Sanz avait découvert que nous avions prévu de rencontrer Mr. Perez. Très énervé par ce rendez-vous, Sanz s’est présenté au club et a dit à Mendoza « Comment peux tu aller manger avec Florentino ? C’est notre pire ennemi ! ». Après ces mots, Mendoza décidé de convoquer une réunion de la Junta qui, entre les discussions et les disputes, dura trois jours.

Lors de cette réunion, comme s’il s’agissait de La Cène, eut lieu un résumé personnel et professionnel de chacun des membres de la Junta. Mendoza insinua qu’il y avait un Judas parmi nous et dit « Tu resteras parmi nous parce que tu es très compétent, mais tu tomberas des nues en écoutant certaines choses que tu ne veux pas entendre ».
Lors de cette réunion, nous avions également apprit que Janine était présente dans un des bureaux de la direction. Nous avions décidé, avec la démission imminente de Mendoza, de lui offrir un plateau en argent avec les signatures de tous les membres de la Junta. Quand nous le lui avons donné, elle l’a jetée par terre et a commencé à la piétiner. Personne ne sait comment il est arrivé là, mais on a retrouvé le plateau dans une des poubelles du couloir.
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Un autre court chapitre raconte une anecdote sur Mendoza. Lors d’un voyage en Russie, celui-ci avait demandé à Lopez Serano, directeur de la section football du club, de lui obtenir deux tickets pour le spectacle du théatre Bolshoi, sans en avertir le directeur général du club, Chendo Arias. Lopez Serano raconte :

Mendoza, à qui j’avais déjà donné les deux places pour un balcon du théâtre Bolshoi, est arrivé et, en nous montrant les tickets, nous a dit « vous comprendrez que je ne puisse pas assister au diner officiel avec les dirigeants du Dynamo Moscou parce que, grâce à l’habilité de Mr. Lopez Serano, je ne peux pas me permettre de rater la fabuleuse représentation du théâtre Bolshoi ».
Tout le monde se demandait comment Mendoza avait pu obtenir des tickets étant donné que même les supporters du Real qui s’étaient déplacés n’avaient pas réussi à en obtenir, même en essayant par tous les moyens, en étant prêt à payer ce qu’il fallait étant donné qu’ils avaient un pouvoir d’achat conséquent.
Un des dirigeants avait dit à Chendo Arias que j’étais l’unique personne qui avait pu les obtenir grâce aux relations que j’avais et que j’ai toujours à Moscou. Il s’est approché de moi et nous avons eu ce dialogue :
« - Comment tu as fait pour obtenir deux tickets pour le Bolshoi à Mendoza ?
- Je ne sais pas de quoi vous parler parce que je n’ai aucune idée de ce qu’est le Bolshoi.
- Le superbe théâtre de Moscou, enculé !
- Ah ! Je savais pas. En plus, pourquoi vous me demandez ça à moi ?
- C’est simple, parce que des dirigeants m’ont assuré que c’était toi qui t’en étais occupé. »
Après notre discussion, je m’étais rendu compte que Chendo n’étais pas satisfait de mes explications. Je lendemain, je l’ai abordé et lui ai dit :
« - D’après mes informations, Ramon Mendoza a été invité au spectacle du Bolshoi par Igor Ivanov (ambassadeur de Russie en Espagne de 91 à 93, et ministre des affaires extérieures de 98 à 2004), avec qui il entretient de bonnes relations depuis longtemps
- Tu racontes que de la merde ! Mr. Ivanov participe actuellement à une réunion très importante de l’ONU à New York. »
Le lendemain de notre retour de Moscou, le directeur général m’a convoqué dans son bureau. Après un salut cordial, Arias a pris un air très sérieux et a haussé la voix en me disant :
«- Tu sais quel poste j’occupe, et de ce fait je me dois de savoir tout ce qui se passe au sein du club, surtout en ce qui concerne un employé à haute responsabilité comme toi. Pour cela j’exige que tu me dises de suite comment tu as fait pour avoir ces deux places pour le théâtre Bolshoi. Tu ne sortiras pas d’ici tant que tu ne m’auras pas dit la vérité ».
Après m’être assuré que ce que je lui dirais resterait entre nous, je lui ai donc répondu :
« - J’ai payé 500 dollars pour ces places. 500 dollars qui ont été inclus dans la section « dépenses extraordinaires du président» des comptes du club, comptes que vous avez-vous-même signés et validés. »
En entendant ça, Arias est devenu fou. Il s’est agenouillé dans son bureau en hurlant « Ce type m’a encore enculé ! Ce type m’a encore enculé ! »
La vérité, c’est que Mendoza n’a pas été le seul à « enculer » Arias, qui a du supporter l’ingratitude de bon nombre de personnes au sein du club. C’était un homme prestigieux, compétent, sincère, et avec un grand sens de l’honneur. Et malgré un travail exceptionnel en tant que directeur général du club, il n’a jamais été considéré à sa juste valeur ni par le président, ni par certains dirigeants.
Il a finalement du quitter le club car ils l’ont « puni » après l’obtention d’un contrat pour la retransmission télévisée d’un match amical du Real Madrid. Et personne n’a jamais compris pourquoi, puisque les termes du contrat qu’il avait signé était bien meilleurs que ceux sur lesquels s’étaient accordés Mendoza et la chaine de télévision.


Ecrit par : Adamadridista 03/08/2015, 14:14:04

CITATION(Skyreal @ 03/08/2015, 13:21:11 ) *
On s'arrête pas, nouveau chapitre de l'histoire du club.

En 1993, le Real n’avait même pas de quoi payer l’électricité.

Nouveau chapitre de l’histoire du Real. Je sais que c’est le bordel parce que je traduis un peu dans n’importe quel ordre, veuillez m’en excuser.
Dans ce chapitre, c’est José Maria Stampas Casa, ancien secrétaire générale de l’Assemblée Directrice du club entre 1992 et je-ne-sais-plus-quand, qui parle au journaliste. Dans ce chapitre, il va surtout nous parler du personnage qu’était Ramon Mendoza. Il commence en nous racontant comment son ami Mariano Jaquotot, à l’époque Directeur Général du club sous Mendoza, insistait pour qu’il accepte le poste. José Maria refusait continuellement le poste, clamant « qu’il était Madridista depuis tout petit, mais qu’il n’avait aucune idée de comment fonctionnait le football ». Ce à quoi Jaquotot répondait inlassablement « C’est pas grave Pepe, diriger une entité sportive ne requiert pas de connaitre les rouages du sport en question ». Devant l’insistance de son poto, celui que l’on appellera désormais Pepe finit par accepter le poste. Et c’est maintenant que le chapitre commence vraiment, je vous ait fait économiser 3 pages de blabla, de rien.

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Le plus étrange fut comment Ramon Mendoza m’a désigné secrétaire général de l’assemblée directrice.
J’étais parti avec Jaquotot et José Maria Lopez Tejero au chalet qu’avait le président du club à Arvaca et, en entrant, on a vu Ramon et sa compagne Janine en train de jouer à Tetris, le jeu sur ordinateur. Je ne connaissais pas Mendoza, mais je connaissais son fils Ramon. Le président nous a dit « servez vous un verre le temps qu’on finisse la partie ». Puis, en se dirigeant à Tejero et moi « Vous êtes qui vous ? ». Jaquotot nous présenta au président qui, en se levant de son bureau, nous lança « Je gagne toujours contre Janine. Dans ce jeu, le plus dur est d’arriver au niveau 9, le plus élevé. Y a que moi et mon ami Carlos Sainz, le champions de rallye, qui y arrivons ».

Je dois reconnaitre que je tremblais presque en disant à Mendoza que moi aussi j’étais plutôt pas mal à ce genre de jeu. J’ai lancé une partie et je suis arrivé au niveau 9. Mendoza s’est exclamé « Putain Janine regarde, lui aussi est arrivé au niveau 9 ! A partir de ce moment même, tu es officiellement le nouveau SG de l’Assemblée Directrice ».
C’était la première fois de ma vie que je faisais un tel score. Et c’est grâce à ça que j’ai intégré le Real Madrid. Pas grâce à la persévérance de mon ami Jaquotot, ni mes compétences en tant qu’avocat, mais grâce à Tetris. Mais la vérité, il faut le dire, était que Ramon Mendoza n’avait pas son égal pour résoudre les problèmes, au sein du club comme en dehors.

En Novembre 1993, lors d’un match de Liga, le Lleida battait le Barca 1-0 au Camp Nou. Si je me souviens bien, grâce à un but fantastique de Jaime. A cette époque les caisses du club étaient complètement vides, il n’y avait même pas de quoi payer l’électricité. Le lendemain du match du Barca, qui s’était joué un Samedi, on avait convoqué une Assemblée Générale dans l’ancienne Ciudad Deportiva. Les dettes du club étaient tellement évidentes et délicates que tous les membres de la direction pensaient qu’on allait se faire défoncer par les membres de l’assemblée générale.
Ce Samedi là, le président avait convoqué quelques dirigeants chez lui. Il voulait préparer au mieux une assemblée lors de laquelle nous savions d’avance que nous allions nous faire torpiller. Nous sommes partis de chez Mendoza sans la moindre idée de comment éviter la colère des membres de l’assemblée.
Dimanche matin, le président nous rappelle pour prendre un café. Nous nous sommes réunis avec lui et, avec ce pouvoir de séduction qui lui était propre, il nous a dit « soyez tranquilles les amis, parce qu’il n’y aura aucun problème lors de cette assemblée ». Un des membres de la Junta (Assemblée directrice), lui a répondu « Comment ça il n’y aura pas de problème ? Ne raconte pas n’importe quoi Ramon, hier encore tu te chiais dessus en y pensant ». Mendoza sourit et ajouta « Mais vous savez pas que le Lleida a battu le Barca chez eux ? Avec cette victoire, le problème de l’assemblée est réglé ». On l’a tous regardés l’air ahuri, sans aucune idée de la stratégie qu’il aurait pu préparer.

Plus tard, alors que l’assemblée venait de commencer, Ramon Mendoza commença par s’exclamer « Messieurs, vive le Real Madrid ! ». Puis, il a loué l’histoire du Real Madrid et ajouté « L’écusson du Real Madrid est universel. Il peut se porter même sur un pantalon, mais il est vrai que si on entre aux toilettes du Camp Nou, il ne faudra pas oublier de bien nettoyer l’écusson. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elles puent ».
La vérité, il faut le dire, est qu’il a dirigé l’assemblée avec une telle subtilité que personne n’a osé ou pensé poser une question sur la grave situation économique du club. Etant donné que j’étais assis à côté de lui, il m’a dit, en parlant du célèbre journaliste Josa Maria Garcia : « Cette enflure de Garcia a surement un micro caché quelque part ici pour avoir de quoi me torpiller ce soir. Le mieux Pepe, c’est que tous ceux qui sont présents ici continuent à ne me poser aucune question, même si je ne comprend pas pourquoi personne ne m’en pose. Si j’étais eux, et que je pouvais me poser des questions, je me serais déjà détruit ». L’assemblée se termina avec une salve d’applaudissements.

Plus tard, lors du scandale des fonds réservés (pas trouvé comment mieux traduire « fondos reservados », mais en gros c’est de l’argent qui se met de côté au cas où. Y a pas plus d’informations sur les détails de ce scandale par contre), quelques mois après la mort de Jaquotot, j’ai du assister Mendoza lors de sa déclaration devant le juge. Le DG de la police de l’époque, José Maria Rodriguez Colorado, avait expliqué au juge sa relation avec Jaquotot, qui avait remis à Mendoza des chèques qui provenaient de la relation commerciale qu’avaient les deux hommes. Mendoza partageait des business dans l’import-export avec Jaquotot et avait accepté ces chèques sans leur donner plus d’importance.
Au début de la procédure, le juge demanda à Mendoza de témoigner et, après lui avoir dit qu’il pouvait être inculpé pour avoir reçu une série de chèques bancaires ou d’argent en espèce, lui demanda « Est-ce que vous reconnaissez que les chèques que vous avez perçu sont légaux ? ». Ce à quoi Ramon Mendoza lui dit « Votre honneur, de ma vie je n’ai reçu de chèques aussi propres que ceux que vous mentionnez. Prenez en compte le fait qu’ils sont émis par la Banque d’Espagne, signés par son gérant, remis par le directeur de la police, Mr. Rodriguez Colorado, à Mr. Jaquotot, vice-président du Real Madrid, et que celui-ci me les a remis à moi. Ceci étant dit, et avec tout votre respect, je vous le demande à vous : croyez vous vraiment, votre honneur, que l’on puisse douter de ces chèques ? Parce que je pense n’en avoir jamais vu avec autant de garanties ».

C’étaient des temps de splendeur. Puis vint la décadence, accentuée par la détérioration économique du club.

Au Real Madrid, il se passait des choses inexplicables. Quand je suis arrivé au club, les membres de la célèbre Quinta del Buitre avaient un salaire d’à peu près 3 millions de pesetas par an, selon le contrat qu’ils avaient signé sous le mandat de Luis de Carlos. Quand Mendoza remplaça de Carlos en 1985, une de ses premières décisions fut d’augmenter considérablement leur salaire ainsi que celui de ses recrues les plus prestigieuses. Il est arrivé un moment où ces gens étaient connus comme le club des 100, puisque leur salaire était de plus de 100 millions de pesetas.
Un jour où j’étais dans le bureau de Manuel Fernandez Trigo, en compagnie de deux autres employés qui travaillaient à la gérance du club, le gérant nous dit « Vous avez vu dans le couloir un type qui avait un grand sac du Corte Ingles dans chaque main ? » Nous lui dîmes que oui, et il ajouta « C’est le père d’un des joueurs préférés du club, et il avait 80 millions de pesetas dans ces sacs ». Nous sommes restés sans voix.

Je crois que ça ne faisait même pas 4 mois que j’étais au club quand je suis parti avec Ramon Mendoza et 6 autres dirigeants à Paris pour le match de Coupe d’Europe contre le PSG. Avant d’aller au match, Mendoza nous propose d’aller prendre une petite collation. Il nous emmène dans l’un des meilleurs restaurants de la ville et, comme j’étais le plus jeune et nouveau au club, je me suis assis à côté de Ramon. Quand le serveur s’est approché pour nous demander ce que nous voulions, je lui ai demandé un café. Là, Ramon Mendoza s’est exclamé « Mais ça ne va pas Pepe ! Nous sommes ici pour déguster de la gastronomie française et, pour commencer, nous allons prendre des huitres et du champagne ».
En moins d’un quart d’heure la table était remplie d’assiettes d’huitres et 4 ou 5 bouteilles de champagne. Je me disais « putain on va douiller ». Je n’avais pas particulièrement envie de manger des huitres, ni de débourser une fortune, mais je n’avais pas vraiment le choix.
Il nous ont ramené la facture, et Mendoza, en la prenant, nous dit : « C’est pas cher, ça nous fait que 400 000 pesetas, donc 50 000 chacun ». Je l’ai regardé et je lui ai dit « Putain Ramon, vous avez fait n’importe quoi avec ces huitres. Ca va être les 6 huitres les plus chères que j’aurais jamais mangé ». Il ne s’est pas décontenancé et a ajouté « Allez messieurs, il est l’heure de s’alléger le portefeuille ». On a donc commencé à sortir l’argent qu’on avait sur nous, certaines en pesetas, d’autres en francs, d’autres en marks allemands, d’autres en livres sterling… et Mendoza, une fois qu’il eut fini de compter et de vérifier que ça faisait bien 400 000 pesetas, a tout mit dans son sac, sorti la carte du club qu’il avait toujours sur lui et, mort de rire, a payé la facture. Ca m’avait laissé perplexe.

En son honneur, il faut dire qu’en plus d’être un homme ouvert, il avait cette grâce et cette authenticité madrilène dont il était si fier. Quand on parlait d’un des joueurs de l’effectif, un de ses préférés, il en venait même à dire qu’il l’adorait, c’était Luis Enrique. Parfois, en parlant de lui, il disait « Je reconnais que Luis Enrique fait un peu brute et stupide, qu’il est très peu sociable, mais il me démontre tous les jours qu’il s’est transformé en véritable madridista. Je crois savoir que son rêve est de rester au Real toute sa vie et d’un jour être capitaine de l’équipe. Il est tellement madridista qu’on m’a dit qu’il se rase les jambes pour être plus aérodynamique (note du traducteur : c’est vraiment dans le bouquin wallah c’est pas une blague) ». Plus tard, quand il est parti au Barca, il nous a dit « il est tellement brute et stupide qu’il a quitté le meilleur club du monde pour aller à un club inférieur ».

Début Novembre 1995, on commencait à penser que Mendoza, même s’il ne le montrait jamais, songeait à quitter la présidence du club. Le soir avant qu’il ne présente sa démission, il m’a appelé pour que je le rejoigne chez lui avec sa femme. On prenait l’apéro avec lui et Janine quand le téléphone a sonné. C’était Michel, un des grands membres de la Quinta del Buitre. Selon Mendoza, celui-ci lui aurait dit « Presi, ne partez pas, le club et les joueurs ont besoin que vous restiez président ». Nous sommes sortis diner dans un restaurant de Pozuelo, Casa Tere, et à la fin du repas il me dit « c’est décidé, demain je démissionne en tant que président du club ».

Le lendemain nous avons tous déjeuné avec lui pour le convaincre de ne pas démissionner, mais il n’y avait pas moyen de le faire changer d’avis. Quand il a quitté le restaurant, toute la Junta a dit à Lorenzo Sanz qu’il se devait de devenir le prochain président du Real. Lors de ce repas, nous nous sommes tous rendus compte qu’il y avait une certaine animosité entre Mendoza et Sanz. Ce que je ne sais pas, c’est si Lorenzo avait trahi Ramon.
Précédemment, le président m’avait un jour demandé de venir déjeuner avec lui car il voulait me présenter Florentino Perez. Sa secrétaire m’a rappelé pour me dire que le repas était annulé car Lorenzo Sanz avait découvert que nous avions prévu de rencontrer Mr. Perez. Très énervé par ce rendez-vous, Sanz s’est présenté au club et a dit à Mendoza « Comment peux tu aller manger avec Florentino ? C’est notre pire ennemi ! ». Après ces mots, Mendoza décidé de convoquer une réunion de la Junta qui, entre les discussions et les disputes, dura trois jours.

Lors de cette réunion, comme s’il s’agissait de La Cène, eut lieu un résumé personnel et professionnel de chacun des membres de la Junta. Mendoza insinua qu’il y avait un Judas parmi nous et dit « Tu resteras parmi nous parce que tu es très compétent, mais tu tomberas des nues en écoutant certaines choses que tu ne veux pas entendre ».
Lors de cette réunion, nous avions également apprit que Janine était présente dans un des bureaux de la direction. Nous avions décidé, avec la démission imminente de Mendoza, de lui offrir un plateau en argent avec les signatures de tous les membres de la Junta. Quand nous le lui avons donné, elle l’a jetée par terre et a commencé à la piétiner. Personne ne sait comment il est arrivé là, mais on a retrouvé le plateau dans une des poubelles du couloir.
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Un autre court chapitre raconte une anecdote sur Mendoza. Lors d’un voyage en Russie, celui-ci avait demandé à Lopez Serano, directeur de la section football du club, de lui obtenir deux tickets pour le spectacle du théatre Bolshoi, sans en avertir le directeur général du club, Chendo Arias. Lopez Serano raconte :

Mendoza, à qui j’avais déjà donné les deux places pour un balcon du théâtre Bolshoi, est arrivé et, en nous montrant les tickets, nous a dit « vous comprendrez que je ne puisse pas assister au diner officiel avec les dirigeants du Dynamo Moscou parce que, grâce à l’habilité de Mr. Lopez Serano, je ne peux pas me permettre de rater la fabuleuse représentation du théâtre Bolshoi ».
Tout le monde se demandait comment Mendoza avait pu obtenir des tickets étant donné que même les supporters du Real qui s’étaient déplacés n’avaient pas réussi à en obtenir, même en essayant par tous les moyens, en étant prêt à payer ce qu’il fallait étant donné qu’ils avaient un pouvoir d’achat conséquent.
Un des dirigeants avait dit à Chendo Arias que j’étais l’unique personne qui avait pu les obtenir grâce aux relations que j’avais et que j’ai toujours à Moscou. Il s’est approché de moi et nous avons eu ce dialogue :
« - Comment tu as fait pour obtenir deux tickets pour le Bolshoi à Mendoza ?
- Je ne sais pas de quoi vous parler parce que je n’ai aucune idée de ce qu’est le Bolshoi.
- Le superbe théâtre de Moscou, enculé !
- Ah ! Je savais pas. En plus, pourquoi vous me demandez ça à moi ?
- C’est simple, parce que des dirigeants m’ont assuré que c’était toi qui t’en étais occupé. »
Après notre discussion, je m’étais rendu compte que Chendo n’étais pas satisfait de mes explications. Je lendemain, je l’ai abordé et lui ai dit :
« - D’après mes informations, Ramon Mendoza a été invité au spectacle du Bolshoi par Igor Ivanov (ambassadeur de Russie en Espagne de 91 à 93, et ministre des affaires extérieures de 98 à 2004), avec qui il entretient de bonnes relations depuis longtemps
- Tu racontes que de la merde ! Mr. Ivanov participe actuellement à une réunion très importante de l’ONU à New York. »
Le lendemain de notre retour de Moscou, le directeur général m’a convoqué dans son bureau. Après un salut cordial, Arias a pris un air très sérieux et a haussé la voix en me disant :
«- Tu sais quel poste j’occupe, et de ce fait je me dois de savoir tout ce qui se passe au sein du club, surtout en ce qui concerne un employé à haute responsabilité comme toi. Pour cela j’exige que tu me dises de suite comment tu as fait pour avoir ces deux places pour le théâtre Bolshoi. Tu ne sortiras pas d’ici tant que tu ne m’auras pas dit la vérité ».
Après m’être assuré que ce que je lui dirais resterait entre nous, je lui ai donc répondu :
« - J’ai payé 500 dollars pour ces places. 500 dollars qui ont été inclus dans la section « dépenses extraordinaires du président» des comptes du club, comptes que vous avez-vous-même signés et validés. »
En entendant ça, Arias est devenu fou. Il s’est agenouillé dans son bureau en hurlant « Ce type m’a encore enculé ! Ce type m’a encore enculé ! »
La vérité, c’est que Mendoza n’a pas été le seul à « enculer » Arias, qui a du supporter l’ingratitude de bon nombre de personnes au sein du club. C’était un homme prestigieux, compétent, sincère, et avec un grand sens de l’honneur. Et malgré un travail exceptionnel en tant que directeur général du club, il n’a jamais été considéré à sa juste valeur ni par le président, ni par certains dirigeants.
Il a finalement du quitter le club car ils l’ont « puni » après l’obtention d’un contrat pour la retransmission télévisée d’un match amical du Real Madrid. Et personne n’a jamais compris pourquoi, puisque les termes du contrat qu’il avait signé était bien meilleurs que ceux sur lesquels s’étaient accordés Mendoza et la chaine de télévision.



Comment faire pour te remercier assez?? ^^

Bravo et merci mille fois

Ecrit par : Skyreal 05/08/2015, 01:06:39

CITATION(Adamadridista @ 03/08/2015, 13:14:04 ) *
Comment faire pour te remercier assez?? ^^

Bravo et merci mille fois


Pas de problème, ça fait zizir. Surtout, il y a un an j'avais dit que je le traduirais entièrement en un été, là je dois être à genre 10-15% du bouquin en fait ^^

J'ai réussi à me motiver récemment parce qu'il y avait pas mal de chapitres liés à l'actualité du club (la mort de di stefano, c'est là que j'ai commencé à traduire le bouquin, les bétises de Perez, le départ de Casillas, les histoires toujours intéressantes sur Bernabeu...) mais là je vois plus trop de trucs qui auraient un rapport avec un sujet actuel. Le bouquin est assez long (320 pages de contenu) et y a des chapitres pas forcément intéressants que je compte laisser pour la fin (principalement des chapitres sur l'histoire de certains joueurs au clubs genre Cunningham, Breitner, Del Sol, Whitmore, Netzer... Bref des trucs pas forcément intéressants) voire carrément zapper ou laisser pour quand j'aurais rien d'autre à faire. Du coup là je vous propose certains chapitres qui m'avaient paru intéressants, vous me direz le ou lesquels vous aimeriez voir traduits dans l'immédiat.

PS: y en a peut être certains que j'ai déjà traduit y a un an, mais faudra vérifier parce que je me rappelle pas de tout.

- Bernabeu, au courant de tous les faits et gestes au sein du club (peut-être déjà traduit celui là, à vérifier)
- La colère de Bernabeu à cause du départ de Luis Aragones
- Bernabeu, un dictateur aux yeux de l'opposition (11 pages, pitié me faites pas traduire ça en premier ^^)
- Saporta, accusé de trahison lors du départ de Bernabeu (je me rappelle avoir déjà traduit un chapitre sur Saporta, un type presque aussi important que Bernabeu dans l'histoire du club pour ceux qui ont pas lu)
- Devoir compter 400 millions de lires (assez wtf celui là si je me rappelle bien)
- L'attitude de Raul à Monaco
- Del Bosque devait être le Ferguson du Real Madrid
- L'absurde engueulade de Florentino à Pellegrini
- Schuster refuse de voyager avec l'équipe (je le met ici mais bon, 16 pages va falloir attendre un petit moment ^^)
- La débandade de Perez en 2006

PS: je me rend compte que dans le dernier chapitre traduit, y a pas mal de gros mots, d'insultes, d'expressions assez courantes/vulgaires, bref du parlé qu'on s'attend pas forcément à retrouver dans un livre pareil ou venant de grands dirigeants, dans des situations importantes. Pourtant c'est comme ça que c'est écrit, et encore je vous ai épargné des expressions espagnoles bien plus wtf, mais absolument intraduisibles, que j'ai fait passer au français de la manière la plus honnête que j'ai pu trouver, mais loin de la réalié (exemple, quand un dirigeant dit à Mendoza "hier tu te chiais dessus", traduit littéralement l'expression veut dire "tes couilles étaient sur le point d'exploser". Les dirigeants du Real ne sont en fait que de grands enfants au vocabulaire très créatif....)

Ecrit par : El Canterano 05/08/2015, 12:57:57

Yes, ben n'hésite pas à continuer. C'est très intéressant.

Ecrit par : realmasha 05/08/2015, 13:27:27

CITATION(Skyreal @ 05/08/2015, 02:06:39 ) *
- Bernabeu, au courant de tous les faits et gestes au sein du club (peut-être déjà traduit celui là, à vérifier)
- La colère de Bernabeu à cause du départ de Luis Aragones
- Bernabeu, un dictateur aux yeux de l'opposition (11 pages, pitié me faites pas traduire ça en premier ^^)
- Saporta, accusé de trahison lors du départ de Bernabeu (je me rappelle avoir déjà traduit un chapitre sur Saporta, un type presque aussi important que Bernabeu dans l'histoire du club pour ceux qui ont pas lu)
- Devoir compter 400 millions de lires (assez wtf celui là si je me rappelle bien)
- L'attitude de Raul à Monaco
- Del Bosque devait être le Ferguson du Real Madrid
- L'absurde engueulade de Florentino à Pellegrini
- Schuster refuse de voyager avec l'équipe (je le met ici mais bon, 16 pages va falloir attendre un petit moment ^^)
- La débandade de Perez en 2006


Je vote pour ça P.atron



Ecrit par : AlexWest 05/08/2015, 14:18:38

L'attitude de Raul à Monaco

Ecrit par : El Canterano 05/08/2015, 14:36:38

Les mêmes que realmasha + L'absurde engueulade de Florentino à Pellegrini s'il te plait.

Ecrit par : Skyreal 05/08/2015, 17:00:56

Le peuple a parlé. Aussitôt dit, aussitôt fait. Heureusement c'étaient des chapitres plutôt courts, et j'ai coupé pas mal de blabla pour accélérer les choses.



L’attitude de Raul à Monaco


A Monaco, les supporters de Feyenoord et du Real Madrid montraient leur enthousiasme dans les rues, à quelques heures du coup d’envoi de la Supercoupe d’Europe 2002. L’ambiance qui s’y vivait laissait transparaitre la passion et l’enthousiasme qui entouraient cette rencontre.
Quand les gradins du stade Louis 2 commencèrent à s’emplir, entraineurs et joueurs du Real Madrid se concentraient silencieusement dans leur vestiaire. L’entraineur, Vicente Del Bosque, s’adressait aux joueurs au cours de l’un de ces instant où l’on rappelle une dernière fois aux joueurs les forces et faiblesses de l’adversaire que le staff technique leur avait déjà martelé la veille.

L’intervention de Del Bosque fut interrompue par l’arrivée de Valdano, qui était alors directeur sportif du club et conseiller du président Florentino Perez. En se dirigeant à Del Bosque, il lança : « Dis à Morientes de ne pas se changer parce qu’il va être transféré ».

L’entraineur encaissa cet ordre sans demander la moindre explication. Quand Valdano est sorti du vestiaire, certains joueurs surtout ceux qui étaient proches de Morientes, ne voulaient pas croire cette phrase laconiquement lachée par le plus haut responsable de la section sportive du club. En quelques secondes, Morientes venait de passer de titulaire à voir le match depuis les gradins de Louis 2.
Le match allait commencer était la tension montait en flèche, mais pour une fois les plus tendus étaient les joueurs, car ils ne pouvaient pas comprendre ce qu’ils venaient d’apprendre alors qu’ils étaient sur le point de jouer un match aussi important. Parmi les commentaires qui se faisaient entendre, une chose qui revenait souvent était que les joueurs en avaient conclu que cet ordre venait du président.

Raul, après quelques secondes de réflexion, avait décidé de soutenir son ami en prenant une décision qu’il n’a finalement pas pu mener à terme. Il enfila deux maillots : l’un avec le de 9 de Morientes, en mettant le numéro sur le torse, et l’autre avec son légendaire numéro 7 dans le dos.
La décision qu’avait prise Raul n’était autre que de soutenir publiquement son poto et coéquipier, de proclamer son désaccord envers ce transfert. Si il marquait, Raul enlèverait son maillot et, en levant les yeux vers le balcon d’honneur dans un geste de défi, pointerait du doigt le numéro 9 de son ami.
Néanmoins, malgré toute la volonté du monde, Raul n’a pas réussi à marquer ce jour là. Le Real a fini par s’imposer 3-1 grâce à des buts de Pauwe (csc), R.Carlos et Guti, Hooijdonk marquant le but de l’honneur côté Feyenoord.

Quelques heures après le match, durant le diner entre joueurs et dirigeants au Grand Hotel de Montecarlo, Perez et Hierro ont eu une longue conversation, qu’a ensuite rejoint Morientes. D’après les témoins présents à l’hotel ce jour là, le président et le capitaine ont vociférer et gesticuler plus d’une fois.
Hierro avait réclamé des explications à Perez sur le déroulement des négociations avec Ronaldo, et la façon dont le club avait traité Morientes, lui faisant remarquer que « nous, les joueurs, sommons des êtres humains, pas de vulgaires marchandises ». Morientes, témoin de la conversation entre Florentino et Hierro, a dit au président qu’il était en colère et lui a demandé ce qu’il comptait faire de lui. Perez lui assura qu’il était inclut dans l’opération Ronaldo, et qu’il ne quitterait le Real que pour aller à l’Inter. Cette conversation dura jusqu’à 3h du matin.
De retour à Madrid, quelqu’un informa le président de l’attitude de Raul dans le vestiaire et de sa tentative frustrée de soutenir publiquement son ami. Selon un joueur de l’effectif de l’époque, c’est le fait que Perez ait eu vent des désirs de Raul qui a commencé à détériorer la relation entre les deux hommes.

La saison suivante, en 2003-2004, Morientes fut finalement prêté à Monaco, où il termina meilleur buteur du championnat avant de revenir à Madrid. Se voyant désormais plus replaçant que titulaire, il quitta le club en hiver pour rejoindre Liverpool, avec qui il remportera la LDC seulement 6 mois après avoir quitté le club madrilène. C’était une époque où le Real naviguait en eaux troubles…

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(Après remise dans le contexte, le terme "fuite" voire carrément "échappade" est plus approprié que "débandade", au temps pour moi.
La fuite de Perez en 2006

Ce 27 Février 2006 était un lundi comme les autres, et personne ne pouvait s’imaginer ce qui allait se passe ce soir là.

A 19h57, Florentino Perez, en conférence de presse convoquée en urgence au club, allait annoncer sa démission en tant que président du Real Madrid. La nouvelle fit le tour du monde une fois confirmée par le président qui, devant une centaine de journalistes, récita :
« Je quitte la présidence du Real Madrid. Certains joueurs étaient dans le tort, peut être les ai-je mal élevés ou mal éduqués. Le fait étant que c’est ma faute. Je ne suis qu’un bouchon qui doit sauter pour que le club retrouve un nouvel élan. »

A peine un mois après sa démission surprise, le président se manifesta publiquement :
« Personne ne peut prédire ce qui va se passer dans la vie. En ce moment j’ai un grand projet professionnel avec ACS et je suis pleinement concentré là-dessus, mais la présidence me manque.
Les joueurs ne m’ont pas trahi/déçu. Ils ont fait ce qu’ils ont pu. Ils ont fait du mieux qu’ils pouvaient, mais qui peut douter du fait que le niveau d’ambition baisse un peu lorsque vous avez tout gagné, et surtout quand vos objectifs actuels sont moins importants que par le passé. Mon erreur a été de refuser de penser que ce magnifique projet était arrivé à terme. A présent, je suis convaincu qu’il faut un changement. En ce moment je ne pense pas être la personne adéquate pour provoquer ce nouvel élan et, de plus, mon départ pourrait stimuler l’équipe et l’amener à mieux terminer la saison. »

[On arrive sur Calderon qui parle de la démission de Perez, vu qu’il faisait partie de la Junta à ce moment là]

« Je me rappelle très bien ce qui s’est passé en ce jour de février 2006. Florentino est entré comme un taureau dans la salle de réunion. Nous nous étions déjà assis à nos places habituelles et, en entrant, Perez nous a tous salué un par un. Il avait un air extrêmement sérieux, et après ce court et glacial salut, il s’est assis et nous a simplement dit « Je vais vous lire la même lettre que je vais lire dans quelques minutes à la presse. » Après cela, il a ajouté « je pense que Fernando Martin est le meilleur candidat à ma succession, parce qu’il faut avoir énormément d’argent pour diriger le Real Madrid ».

[blabla du journaliste]

« Le plus curieux lors de cette réunion était que certains dirigeants, moi y comprit, avaient essayé de passer des coups de fil, mais on s’est rendus compte qu’il y avait au sein même de la salle de réunion des brouilleurs pour éviter que toute information à propos de ce qui était sur le point de se passer ne filtre : Florentino Perez allait laisser le club à la dérive et, une fois de plus, il dépréciait/se foutait de la gueule de la Junta. Lors de cette réunion, Enrique Sanchez, un des mecs qui adulent le plus le président, est intervenu. Il prit la parole et dit : « Florentino a raison dans ce qu’il dit : celui qui veut devenir président du Real doit être riche. De plus, nous devons le remercier pour le courage et la générosité qu’il a démontré en prenant une décision aussi difficile pour lui ». Ce à quoi j’ai répondu : « Excuse moi Enrique. Je vois pas où tu vois du courage là dedans. Il part sans nous prévenir qu’il abandonne le navire et il nous laisse entre les mains une masse de problèmes que nous allons avoir du mal à résoudre. En plus, Florentino décide que Fernando Martin lui succèdera en tant que président, sans qu’aucun de nous ne l’ai nommé et, de ce fait, il n’est pas reconnu par la Junta ». Ainsi se termina une réunion qui dura à peu près une dizaine de minutes et après laquelle le président s’en fut donner sa conférence de presse, nous laissant seuls et perplexes dans la salle, avec des téléphones qui refusaient toujours de fonctionner.

Perez avait choisi Mr. Martin parce qu’il voyait en lui une personne facile à manipuler durant un mandat provisoire. Même si Perez avait abandonné la présidence du club d’une manière aussi absurde, il a continué à gérer les affaires du club depuis son bureau à ACS. Son désir n’était autre que Martin obéisse à chacun de ses ordres et suggestions.

Cependant, celui-ci n’accepta pas d’être manipulé de la sorte par son prédécesseur, et Florentino se vengea en le boycottant et en lui mettant une infinité de batons dans les roues pour qu’il quitte à son tour la présidence. Chose qu’il a fait grâce à son influence dans le monde politique et de l’entreprise, étant donné que Fernando Martin était lui aussi dans le business de la construction et de l’immobilier [en tant que président de l’entreprise Martinsa. J’ai fait une recherche, en 2006 ils ont été obligés de faire deux fois des appels aux fonds et falsifier leurs comptes tellement ils s’étaient retrouvés dans la merde], et grâce aux médias qu’il controlait, et contrôle surement encore aujourd’hui.
C’en est arrivé au point que Martin, qui était disposé à être candidat lors des élections qui allaient devoir se tenir, n’a pas pu résister à ces attaques et nous a convoqués pour nous dire qu’il craquait et ne pouvait pas supporter davantage, avant de partir en claquant la porte.

Ainsi, Florentino avait atteint son objectif : que Fernando Martin craque et que Luis Montejano devienne président par intérim en attendant les élections. Mr. Montejano, qui avait presque 84 ans, connaissait Perez depuis les élections de 1995, moment à partir duquel il est devenu un fidèle ami de Florentino, qu’il défendait toujours.
Durant les 5 années que j’ai passé sous le mandat de Florentino, sa relation avec les dirigeants qu’il avait pourtant lui-même choisi était quasi-inexistante. Je me rappelle lui avoir dit un jour « Tu n’as une équipe dirigeante que parce que les statuts du club te l’imposent, parce que tu ne nous laisse jamais nous exprimer, et ce qu’on a à dire ne t’intéresse pas de toute façon ». Pour lui, ça a toujours été clair que vu que c’était lui qui avait posé la garantie financière pour être président, personne n’avait intérêt à remettre ses choix en question ou même lui faire des suggestions.

Mais ce qui se passait dans le balcon d’honneur était aussi ridicule et honteux. Nous autres dirigeants ne pouvions amener personne avec nous là bas. Même les quelques fois où nous avions demandé à Perez de nous laisser amener nos femmes à un match, sa réponse était toujours la même : « Que vos femmes utilisent la place qui leur est réservée quelque part dans le stade, comme tous les autres abonnés ».
Quand Cristina, une des secrétaires du club et chargée de la liste des invités, arrivait au balcon, Florentino lui prenait la feuille où étaient inscrits les noms des invités, et lui disait « lui, il se met là, celui-ci il va s’assoir là bas, lui doit être dans la file numéro X… »
Situer les privilégiés qui venaient assister à un match depuis le balcon d’honneur était une des obsessions de Perez. Il voulait donner une bonne image de lui à ces gens, surtout quand il s’agissait de personnalités du monde politique, culturel, ou sportif. Il se passait la même chose durant les diners officiels. Pendant qu’il nous ignorait et nous dépréciait, nous les membres de sa Junta, il ne cessait de louer les dirigeants adverses. Plus d’une fois ai-je failli me lever et quitter cette mascarade du balcon d’honneur ou du diner officiel.

Lors des réunions de la Junta, j’avais pitié du pauvre Manuel Redondo à chaque fois qu’il arrivait. J’avais mal pour lui vu comment Florentino Perez le traitait. Plus d’une fois il a levé la voix ou même l’a insulté en lui ordonnant de faire quelque chose. Quand Redondo partait, je lui reprochais son attitude, et il me répondait « Mais c’est pas de ma faute si il est bête. En plus, si je le traite pas comme ça, il va croire que je ne l’aime pas ».
Redondo, l’homme à tout faire et laquais du président, était le coursier du Parti Reformiste Démocratique, où il a connu Florentino. Un homme digne du président : prétentieux, se croyant tout-puissant, mal élevé… parce que sans cela il ne travaillerait pas au Real. C’est un employé qui n’a ni les épaules ni les compétences pour être Directeur General. Seuls les employés les plus proches du président, ceux qui le caressaient dans le sens du poil, étaient bien traités de temps en temps. Les autres, la majorité, étaient simplement ignorés.
Florentino a l’avantage d’être sibyllin, froid, calculateur, et de tout oser. Qui plus est il adorait profiter des gens sans défense, et du spectacle de ses adversaires vaincus. Combien de fois l’ai-je entendu dire que rien ne l’affecte, ni les plus grandes joies ni les plus grandes déceptions !

Lors de son retour à la presidence en 2009, la première chose qu’il a fait fut de s’excuser de la décision qu’il avait prise en 2006, pour se mettre les socios dans la poche. Il n’en avait rien à foutre du vide de pouvoir qu’il avait laissé à l’époque, et il n’a laissé personne lui demander quelles étaient les raisons qui l’avaient poussé à quitter la présidence de manière aussi lâche. La fuite de ce type a causé beaucoup de mal au Real Madrid.
Une autre décision qu’il a prit en reprenant le contrôle du club fut de donner des directives à son acolyte Manuel Redon pour que tous ceux qui ont travaillé au club durant mon mandat et auraient montré un semblant de fidélité envers moi, chose qu’il savait grâce à ses taupes au sein du club, soient virés ou enterrés dans les bureaux de la Ciudad Deportiva de Valdebebas. Plus d’un employé du club a alors du alors pointer au chomage, et j’en suis témoin. N’importe qui peut aller demander aux employés de comparer l’ambiance qui régnait au club sous ma présidence, et celle qu’a instauré Perez à son retour. Selon les dires de plusieurs, ils travaillent sous une discipline autoritaire, comme s’ils étaient à l’armée et non pas dans un club de foot.

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L’absurde engueulade de Florentino à Pellegrini.

[blabla, trois pages de biographie sur Pell, blablabla]

Peu après avoir été renvoyé du club, Pellegrini avait dit que la raison principale de son licenciement était l’absence de communication avec le président, et son désaccord sur les critères de recrutement.
En évoquant le passage de Pellegrini au club, Jose Luis Lopez Serrano se rappela d’un épisode concernant l’entraineur chilien.

« Peu après que Perez ait officiellement présenté Pellegrini, et alors que celui-ci n’avait même pas encore commencé à travailler, je me trouvais au sein du long couloir de la direction du club. Je me rappelle avoir vu venir Pellegrini accompagné d’un de ses assistants. Peu après son arrivée, Perez est arrivé et lui a dit de venir, d’un ton puissant et impératif. Juste devant le bureau du directeur général Manuel Redondo, il engueula sévèrement l’entraineur chilien, qui n’arrivait pas à croire au ton et aux paroles du président, qui lui a plus ou moins dit : « J’ai appris que tu allais participer à un programme sportif de la Cadena Ser ce soir ! Mais tu t’es cru où ? Tu t’es pris pour qui ?Tu ne te rends pas compte qu’on est au Real Madrid ici ? Dans ce club, tant que j’en serais le président, tu devras informer Manuel Redondo, le Directeur General, des médias qui te sollicitent, que ce soit pour la radio ou la presse écrite ! ». Puis, en criant encore plus fort, il a lancé « Que ce soit la dernière fois qu’on me dise que tu participes à un programme sportif sans que nous en soyons avertis avant ! Maintenant je vais réfléchir à si ça nous convient ou non que tu ailles à la Ser ce soir, et il est très probable qu’on ne t’y autorise pas. T’as pigé ?! »

Pellegrini, véritable gentleman et d’une éducation sans pareil, n’a fait que hocher la tête, tout comme son assistant. Il a légèrement baissé la tête et n’a pas essayé de répondre au président, bien que le lendemain, avant de commencer l’entrainement, il dit à ses assistants « je comprendrais jamais ce qui m’est arrivé hier. Personne ne m’a encore prévenu des normes existantes relatives à la relation entre l’entraineur et la presse, mais ce qui m’a le plus choqué c’est la façon dont m’a traité le président. »

Plusieurs employés du club à l’époque ont été témoins de la scène, même si je suis sûr qu’ils préfèreraient garder l’anonymat. Je suis certain que si c’est José Mourinho, Perez n’aurait jamais osé lui dire de faire ceci ou de ne pas faire cela, et encore moins en l’engueulant de la sorte.

L’entraineur portugais, durant les trois saisons qu’il a passé au club, était celui qui dirigeait tout. Ce que Mourinho décidait, que ce soit sur le plan sportif ou non, le président l’acceptait sans rechigner. Il y a des preuves évidentes de ce que j’avance. Mourinho est resté un an de plus au Real parce qu’il a obtenu le départ de Valdano. Lors de sa dernière saison, Mourinho est celui qui a jeté Ramos et Casillas aux orties, joueurs que Florentino Perez apprécie peu. Il me semble bien qu’en 2000, l’obsession du président était de recruter Buffon et faire de Casillas un simple remplaçant.
Bien évidemment que le passage de Pellegrini au club était inférieur à ce qu’on attendait de lui, notamment l’Alcorconazo et l’élimination en LDC contre Lyon. Mais en aucun cas il ne méritait être traité de la sorte par Perez.

Ecrit par : Traf 05/08/2015, 17:17:48

Excellents les articles Skyreal. Merci. Le staff peut les mettre sur le site pour qu'on puisse les partager? C'est toujours bon comme pub.

Ecrit par : christophe 05/08/2015, 17:46:44

GROS GROS GROS GROS remerciement à toi Skyreal, y'a pas de mots pour te féliciter, t'as fait un taf considérable, merci beaucoup. Je viens de lire tes traductions, du très très lourd. merci encore amigo.

Ecrit par : guti.haz14 05/08/2015, 21:04:52

@skyreal

y a une petite erreur , El Moro n ' a jamais fini meilleur buteur de ligue 1, il a fini à 10 buts , en ldc par contre il a terminé meilleur buteur il me semble avec 9 buts .

Et il a pas gagné la ldc avec Liverpool , il n'avait pas le droit de jouer la ldc , il avait marqué en tour préliminaire avec le Real je crois en plus .

Sinon c'est pas trop mal sans ça ^^ . Merci pour le boulot .

Ecrit par : Skyreal 05/08/2015, 22:37:06

CITATION(guti.haz14 @ 05/08/2015, 21:04:52 ) *
@skyreal

y a une petite erreur , El Moro n ' a jamais fini meilleur buteur de ligue 1, il a fini à 10 buts , en ldc par contre il a terminé meilleur buteur il me semble avec 9 buts .

Et il a pas gagné la ldc avec Liverpool , il n'avait pas le droit de jouer la ldc , il avait marqué en tour préliminaire avec le Real je crois en plus .

Sinon c'est pas trop mal sans ça ^^ . Merci pour le boulot .


Ce sont des propos retranscrits littéralement, donc forcément quand les mecs ont 70+ ans, comme c'est souvent le cas ici, y a forcément quelques erreurs. Je te rassure c'est ce que les gens ont dit, pas des erreurs de traduction/compréhension (et je viens de vérifier hein) ^^ Par contre tu as raison, il a fini meilleur buteur de LDC, mais pas de Ligue 1 et n'a pas pu jouer en LDC vu qu'il avait déjà joué avec le Real. Petite erreur de mémoire, ou intention volontaire de Calderon d'appuyer là où ça fait mal...

@Traf effectivement les mettre sur le site ça peut être pas mal.Doit pas y avoir beaucoup de sites (voire aucun) qui ont traduit ce bouquin, donc ça nous permettrait d'apporter du contenu limite exclusif et nous démarquer sur les réseaux sociaux, ne serait-ce que pendant 2-3 jours. Ca pourrait être pas mal. Par contre faudrait vérifier les éventuelles fautes d'orthographe. Doit pas y en avoir beaucoup, mais doit bien y avoir 2-3 fautes de francais, traduire de l'espagnol au français c'est pas forcément tout le temps évident. Après tant que ça se comprend facilement j'ai envie de dire que c'est pas grave, donc à vous de me dire.

Ecrit par : El Canterano 06/08/2015, 08:45:17

Merci beaucoup mec! Je pensais que l'attitude de Raul c'était lors du 1/4 donc ça m'a surpris en lisant ^^.

Ecrit par : Redondo 12/10/2015, 14:05:15

Le premier match de Coupe d'Europe au Bernabéu fête ses 60 ans
http://www.realmadrid.com/fr/actualites/2015/10/le-premier-match-de-coupe-deurope-au-bernabeu-fete-ses-60-ans

Le 12 octobre 1955, le stade Santiago Bernabéu accueillait son premier match de Coupe d'Europe. Le Real Madrid recevait le Servette de Genève, équipe suisse, et offrait sa première grande performance dans cette compétition au public blanc. L'équipe dirigée par José Villalonga l'emportait 5-0 et passait brillamment sa première double confrontation en Coupe d'Europe.

Le premier but au Bernabéu était l'oeuvre d'Alfredo Di Stéfano. La Saeta inscrivait même un doublé lors de cette rencontre, durant laquelle Joseito, Rial et Molowny marquaient également. Un mois avant, le 8 septembre 1955, le Real Madrid avait débuté en Coupe d'Europe à Genève sur une victoire 0-2.

Une domination madridista
Le succès lors des cinq premières Coupes d'Europe se reflétait également lors des victoires madridistas dans son stade. Les Blancs sont restés invaincus à domicile jusqu'en février 1962. Lors de cette série, ils ont vécu le moment inoubliable de remporter la seconde Coupe d'Europe au Santiago Bernabéu face à la Fiorentina.

Des records
Lors de ces 60 ans, l'adversaire face auquel les Blancs se sont le plus souvent imposés à domicile est le Bayern de Munich (8). Au niveau des statistiques globales, le Real Madrid est l'équipe qui compte le plus de titres (10), tandis que Cristiano Ronaldo est le meilleur buteur de l'histoire de la Coupe d'Europe avec 67 réalisations.

Ecrit par : El Canterano 23/11/2016, 10:23:56

Un homme, un stade : Santiago Bernabéu


Souvent, derrière le nom d'un stade, se trouve celui d'un homme. Une figure éminente de la ville ou du club. Santiago Bernabéu, lui, était un visionnaire. Un homme arrivé au pouvoir grâce à Franco, avant de faire du Real Madrid le meilleur club du siècle dernier
.



La vie est parfois une question d’opportunités et de relations, plus ou moins respectables. Celle de Santiago Bernabéu de Yeste est un doux mélange des deux. S’il était prédestiné à prendre la présidence du Real Madrid, Santiago a dû attendre un coup de main du général Franco. On est en 1943, et le Real Madrid vient de perdre la finale de la Copa del Generalísimo, ancêtre de la Copa del Rey, contre Bilbao. Mais ce qui retient l’attention de Franco, ce sont les violences entre les supporters des Merengues et ceux des Blaugrana à la suite d’une demi-finale au score aussi fleuve que suspect (défaite 3-0 à Barcelone, victoire 11-1 au retour à Madrid pour le Real). Le gouvernement prend alors la décision de virer les deux présidents en place, Antonio Santos Peralba et Enrique Piñeyro Queralt. Apprécié par les Madrilènes et par Franco, Santiago Bernabéu, en opportuniste, est alors élu à la tête du Real Madrid à l’unanimité le 15 septembre 1943.

René Petit, Atlético de Madrid et guerre civile

L’histoire d’amour entre Santiago Bernabéu et le Real Madrid débute en 1909. Alors âgé de quatorze ans, le jeune Santiago rejoint le FC Madrid – devenu Real en 1920 – avant de vite devenir un joueur essentiel du club. Associé en attaque avec le Français René Petit, l’Espagnol inscrit 76 buts en 74 rencontres officielles. Mieux, en douze saisons au club, le capitaine des Merengues remporte une Copa del Rey et neuf Campeonato Regional Centro (la Liga étant créée en 1928). Véritable légende du club, le jeune Santiago a pourtant trahi les siens en 1920. Ami avec le président de l’Atlético, Julián Ruete, Bernabéu a alors posé avec le maillot des Rojiblancos le temps d’un match amical, même s’il n’a jamais disputé avec eux de rencontres officielles.

Une erreur de jeunesse qu’il a su vite faire oublier à coups de buts et trophées soulevés. Une fois sa retraite sportive actée en 1927, Santiago Bernabéu commence alors son ascension dans l’organigramme du Real Madrid. Entraîneur-adjoint, directeur sportif et membre du Conseil d’administration jusqu’à ce que la guerre civile éclate en 1936. Nationaliste assumé, Santiago Bernabéu se réfugie à l’ambassade de France, avant de rejoindre l’armée franquiste sur le front catalan. Une fois la guerre terminée et l'arrivée de Franco au pouvoir, Santiago devient fonctionnaire au ministère des Finances. Dans le même temps, le Real Madrid galère à se relever de cette guerre civile. Jusqu’au 15 septembre 1943 et l'arrivée de Santiago Bernabéu à la présidence du club.

De Chamartín au Stade Santiago Bernabéu

Une fois arrivé au pouvoir, Santiago Bernabéu veut vite faire retrouver au Real Madrid son lustre d’antan, et stopper la hype Atlético, renommé Atlético Aviación après sa reprise en main par l’armée de l’air en 1939. Pour cela, le néo-président, un brin visionnaire, a son plan d’attaque. Et celui-ci doit absolument passer par la création d’un nouveau stade, plus grand et plus moderne afin de faire grimper les recettes. Après trois ans de travaux, le Nuevo Estadio Chamartín est inauguré le 14 décembre 1947 devant près de 75 000 spectateurs, contre environ 22 000 pour l’ancien Estadio Chamartín. Convaincu que le stade est la pierre angulaire du succès du club, Santiago Bernabéu décide très vite d’augmenter la capacité de la nouvelle enceinte. Dès 1954, un troisième étage est ajouté aux deux premiers, et désormais ce sont près de 125 000 supporters qui peuvent venir regarder jouer le Real Madrid. Fort d'une politique de baisse des prix pour remplir le stade, Santiago Bernabéu réussit son pari et voit les recettes aux guichets grimper de manière exponentielle, de neuf millions de pesetas en 1947 à trente-neuf millions en 1955. Populaire comme jamais, le président du Real Madrid voit alors le stade changer de nom en 1955 après une assemblée générale des socios. Fini le Nuevo Estadio Chamartín, place au Estadio Santiago Bernabéu « comme preuve de reconnaissance du travail de l’actuel président » .

Di Stéfano et Coupe des clubs champions européens

Histoire de montrer au monde entier sa nouvelle richesse, Santiago Bernabéu lance la première ère de ce qu’on appellera plus tard les Galactiques. Après l’attaquant – encore argentin – Alfredo Di Stéfano en 1953, c’est le Français Raymond Kopa et le Hongrois Ferenc Puskás qui rejoignent les rangs merengues. Mais le championnat espagnol n’est pas assez grand pour les ambitions du président madrilène. Il utilise alors son influence pour appuyer le projet lancé par le journal L’Équipe et ses journalistes Gabriel Hanot et Jacques Ferran. En 1955, la Coupe des clubs champions européens est créée. Un trophée que confisque le Real Madrid lors des cinq premières éditions. En 1978, après avoir remporté six Coupes des clubs champions européens, seize championnats d’Espagne, six Coupes d’Espagne et une Coupe intercontinentale, Santiago Bernabéu s’éteint à l’âge de quatre-vingt-deux ans. Il laissera derrière lui un double héritage, l’amour pour les grands joueurs et la Coupe d’Europe, que les Merengues ont remportée pour la onzième fois en mai dernier.

Comment aurait pu s'appeler le stade Santiago Bernabéu :

- Le stade Alfredo Di Stefano. 5 C1, 8 Ligas, 308 buts en 396 rencontres. Patron.
- Le stade Zinédine Zidane. Pour une petite volée de rien du tout, un soir de mai 2002 à Glasgow.
- Le stade Julio Iglesias. De loin l’ancien footballeur qui a le mieux réussi sa carrière de chanteur. N’en déplaise à Pascal Olmeta.
- Le stade Julien Faubert. Un transfert aussi improbable mérite un tel honneur.
- Le stade Victoria Abril. Parce que rendons à Madrid ce qui lui appartient.



http://www.sofoot.com/un-homme-un-stade-santiago-bernabeu-435343.html

Ecrit par : Muntari20 08/02/2017, 02:11:42

Real Madrid vs Real Madrid Castilla 6-1 (Copa del Rey Final 1980) Highlights https://youtu.be/vy7w0wAl4ZU

Ecrit par : Medico-RM 09/02/2017, 20:46:12

Lors d'une émission, on a demandé à Raúl de constituer, selon lui, le top 5 des meilleurs joueurs de l'histoire du Real Madrid. Voici son choix :

1) Don Alfredo Di Stéfano
2) Fransisco Gento
3) Cristiano Ronaldo
4) Zinedine Zidane
5) Sergio Ramos

Joueurs non-choisis par Raúl : Hugo Sánchez, Emilio Butragueño, Juanito y Ferenc Puskás.

Le présentateur a ensuite donné son avis en incluant Raùl en 2ème position à la place de Gento qui se retrouvait donc hors du classement.

http://as.com/videos/2017/02/09/portada/1486662005_649699.html?autoplay=1&id_externo_rsoc=CM_ES_FB_Th_19_45_A10F_B01F_C05I_D05C_E04T

Ecrit par : Redondo 15/05/2017, 20:02:19

Aujourd'hui, ça fait 15 ans la mythique volée de Zidane en finale de C1 en 2002. Un super souvenir madridista. Du pur bonheur pour ceux qui ont eu la chance de vivre ce moment en direct.
Je m'en souviens comme si c'était hier avec les commentaires de Roland/Larqué sur TF1, une autre époque biggrin.gif

Ecrit par : ramos9248 15/05/2017, 20:44:45

CITATION(Medico-RM @ 09/02/2017, 21:46:12 ) *
Lors d'une émission, on a demandé à Raúl de constituer, selon lui, le top 5 des meilleurs joueurs de l'histoire du Real Madrid. Voici son choix :

1) Don Alfredo Di Stéfano
2) Fransisco Gento
3) Cristiano Ronaldo
4) Zinedine Zidane
5) Sergio Ramos

Joueurs non-choisis par Raúl : Hugo Sánchez, Emilio Butragueño, Juanito y Ferenc Puskás.

Le présentateur a ensuite donné son avis en incluant Raùl en 2ème position à la place de Gento qui se retrouvait donc hors du classement.

http://as.com/videos/2017/02/09/portada/1486662005_649699.html?autoplay=1&id_externo_rsoc=CM_ES_FB_Th_19_45_A10F_B01F_C05I_D05C_E04T


Moi j'aurais mis Zizou devant Ronaldo

Ecrit par : Adamadridista 14/09/2021, 12:37:33

CITATION(Skyreal @ 03/08/2015, 08:21:11 ) *
On s'arrête pas, nouveau chapitre de l'histoire du club.

En 1993, le Real n’avait même pas de quoi payer l’électricité.

Nouveau chapitre de l’histoire du Real. Je sais que c’est le bordel parce que je traduis un peu dans n’importe quel ordre, veuillez m’en excuser.
Dans ce chapitre, c’est José Maria Stampas Casa, ancien secrétaire générale de l’Assemblée Directrice du club entre 1992 et je-ne-sais-plus-quand, qui parle au journaliste. Dans ce chapitre, il va surtout nous parler du personnage qu’était Ramon Mendoza. Il commence en nous racontant comment son ami Mariano Jaquotot, à l’époque Directeur Général du club sous Mendoza, insistait pour qu’il accepte le poste. José Maria refusait continuellement le poste, clamant « qu’il était Madridista depuis tout petit, mais qu’il n’avait aucune idée de comment fonctionnait le football ». Ce à quoi Jaquotot répondait inlassablement « C’est pas grave Pepe, diriger une entité sportive ne requiert pas de connaitre les rouages du sport en question ». Devant l’insistance de son poto, celui que l’on appellera désormais Pepe finit par accepter le poste. Et c’est maintenant que le chapitre commence vraiment, je vous ait fait économiser 3 pages de blabla, de rien.

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Le plus étrange fut comment Ramon Mendoza m’a désigné secrétaire général de l’assemblée directrice.
J’étais parti avec Jaquotot et José Maria Lopez Tejero au chalet qu’avait le président du club à Arvaca et, en entrant, on a vu Ramon et sa compagne Janine en train de jouer à Tetris, le jeu sur ordinateur. Je ne connaissais pas Mendoza, mais je connaissais son fils Ramon. Le président nous a dit « servez vous un verre le temps qu’on finisse la partie ». Puis, en se dirigeant à Tejero et moi « Vous êtes qui vous ? ». Jaquotot nous présenta au président qui, en se levant de son bureau, nous lança « Je gagne toujours contre Janine. Dans ce jeu, le plus dur est d’arriver au niveau 9, le plus élevé. Y a que moi et mon ami Carlos Sainz, le champions de rallye, qui y arrivons ».

Je dois reconnaitre que je tremblais presque en disant à Mendoza que moi aussi j’étais plutôt pas mal à ce genre de jeu. J’ai lancé une partie et je suis arrivé au niveau 9. Mendoza s’est exclamé « Putain Janine regarde, lui aussi est arrivé au niveau 9 ! A partir de ce moment même, tu es officiellement le nouveau SG de l’Assemblée Directrice ».
C’était la première fois de ma vie que je faisais un tel score. Et c’est grâce à ça que j’ai intégré le Real Madrid. Pas grâce à la persévérance de mon ami Jaquotot, ni mes compétences en tant qu’avocat, mais grâce à Tetris. Mais la vérité, il faut le dire, était que Ramon Mendoza n’avait pas son égal pour résoudre les problèmes, au sein du club comme en dehors.

En Novembre 1993, lors d’un match de Liga, le Lleida battait le Barca 1-0 au Camp Nou. Si je me souviens bien, grâce à un but fantastique de Jaime. A cette époque les caisses du club étaient complètement vides, il n’y avait même pas de quoi payer l’électricité. Le lendemain du match du Barca, qui s’était joué un Samedi, on avait convoqué une Assemblée Générale dans l’ancienne Ciudad Deportiva. Les dettes du club étaient tellement évidentes et délicates que tous les membres de la direction pensaient qu’on allait se faire défoncer par les membres de l’assemblée générale.
Ce Samedi là, le président avait convoqué quelques dirigeants chez lui. Il voulait préparer au mieux une assemblée lors de laquelle nous savions d’avance que nous allions nous faire torpiller. Nous sommes partis de chez Mendoza sans la moindre idée de comment éviter la colère des membres de l’assemblée.
Dimanche matin, le président nous rappelle pour prendre un café. Nous nous sommes réunis avec lui et, avec ce pouvoir de séduction qui lui était propre, il nous a dit « soyez tranquilles les amis, parce qu’il n’y aura aucun problème lors de cette assemblée ». Un des membres de la Junta (Assemblée directrice), lui a répondu « Comment ça il n’y aura pas de problème ? Ne raconte pas n’importe quoi Ramon, hier encore tu te chiais dessus en y pensant ». Mendoza sourit et ajouta « Mais vous savez pas que le Lleida a battu le Barca chez eux ? Avec cette victoire, le problème de l’assemblée est réglé ». On l’a tous regardés l’air ahuri, sans aucune idée de la stratégie qu’il aurait pu préparer.

Plus tard, alors que l’assemblée venait de commencer, Ramon Mendoza commença par s’exclamer « Messieurs, vive le Real Madrid ! ». Puis, il a loué l’histoire du Real Madrid et ajouté « L’écusson du Real Madrid est universel. Il peut se porter même sur un pantalon, mais il est vrai que si on entre aux toilettes du Camp Nou, il ne faudra pas oublier de bien nettoyer l’écusson. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elles puent ».
La vérité, il faut le dire, est qu’il a dirigé l’assemblée avec une telle subtilité que personne n’a osé ou pensé poser une question sur la grave situation économique du club. Etant donné que j’étais assis à côté de lui, il m’a dit, en parlant du célèbre journaliste Josa Maria Garcia : « Cette enflure de Garcia a surement un micro caché quelque part ici pour avoir de quoi me torpiller ce soir. Le mieux Pepe, c’est que tous ceux qui sont présents ici continuent à ne me poser aucune question, même si je ne comprend pas pourquoi personne ne m’en pose. Si j’étais eux, et que je pouvais me poser des questions, je me serais déjà détruit ». L’assemblée se termina avec une salve d’applaudissements.

Plus tard, lors du scandale des fonds réservés (pas trouvé comment mieux traduire « fondos reservados », mais en gros c’est de l’argent qui se met de côté au cas où. Y a pas plus d’informations sur les détails de ce scandale par contre), quelques mois après la mort de Jaquotot, j’ai du assister Mendoza lors de sa déclaration devant le juge. Le DG de la police de l’époque, José Maria Rodriguez Colorado, avait expliqué au juge sa relation avec Jaquotot, qui avait remis à Mendoza des chèques qui provenaient de la relation commerciale qu’avaient les deux hommes. Mendoza partageait des business dans l’import-export avec Jaquotot et avait accepté ces chèques sans leur donner plus d’importance.
Au début de la procédure, le juge demanda à Mendoza de témoigner et, après lui avoir dit qu’il pouvait être inculpé pour avoir reçu une série de chèques bancaires ou d’argent en espèce, lui demanda « Est-ce que vous reconnaissez que les chèques que vous avez perçu sont légaux ? ». Ce à quoi Ramon Mendoza lui dit « Votre honneur, de ma vie je n’ai reçu de chèques aussi propres que ceux que vous mentionnez. Prenez en compte le fait qu’ils sont émis par la Banque d’Espagne, signés par son gérant, remis par le directeur de la police, Mr. Rodriguez Colorado, à Mr. Jaquotot, vice-président du Real Madrid, et que celui-ci me les a remis à moi. Ceci étant dit, et avec tout votre respect, je vous le demande à vous : croyez vous vraiment, votre honneur, que l’on puisse douter de ces chèques ? Parce que je pense n’en avoir jamais vu avec autant de garanties ».

C’étaient des temps de splendeur. Puis vint la décadence, accentuée par la détérioration économique du club.

Au Real Madrid, il se passait des choses inexplicables. Quand je suis arrivé au club, les membres de la célèbre Quinta del Buitre avaient un salaire d’à peu près 3 millions de pesetas par an, selon le contrat qu’ils avaient signé sous le mandat de Luis de Carlos. Quand Mendoza remplaça de Carlos en 1985, une de ses premières décisions fut d’augmenter considérablement leur salaire ainsi que celui de ses recrues les plus prestigieuses. Il est arrivé un moment où ces gens étaient connus comme le club des 100, puisque leur salaire était de plus de 100 millions de pesetas.
Un jour où j’étais dans le bureau de Manuel Fernandez Trigo, en compagnie de deux autres employés qui travaillaient à la gérance du club, le gérant nous dit « Vous avez vu dans le couloir un type qui avait un grand sac du Corte Ingles dans chaque main ? » Nous lui dîmes que oui, et il ajouta « C’est le père d’un des joueurs préférés du club, et il avait 80 millions de pesetas dans ces sacs ». Nous sommes restés sans voix.

Je crois que ça ne faisait même pas 4 mois que j’étais au club quand je suis parti avec Ramon Mendoza et 6 autres dirigeants à Paris pour le match de Coupe d’Europe contre le PSG. Avant d’aller au match, Mendoza nous propose d’aller prendre une petite collation. Il nous emmène dans l’un des meilleurs restaurants de la ville et, comme j’étais le plus jeune et nouveau au club, je me suis assis à côté de Ramon. Quand le serveur s’est approché pour nous demander ce que nous voulions, je lui ai demandé un café. Là, Ramon Mendoza s’est exclamé « Mais ça ne va pas Pepe ! Nous sommes ici pour déguster de la gastronomie française et, pour commencer, nous allons prendre des huitres et du champagne ».
En moins d’un quart d’heure la table était remplie d’assiettes d’huitres et 4 ou 5 bouteilles de champagne. Je me disais « putain on va douiller ». Je n’avais pas particulièrement envie de manger des huitres, ni de débourser une fortune, mais je n’avais pas vraiment le choix.
Il nous ont ramené la facture, et Mendoza, en la prenant, nous dit : « C’est pas cher, ça nous fait que 400 000 pesetas, donc 50 000 chacun ». Je l’ai regardé et je lui ai dit « Putain Ramon, vous avez fait n’importe quoi avec ces huitres. Ca va être les 6 huitres les plus chères que j’aurais jamais mangé ». Il ne s’est pas décontenancé et a ajouté « Allez messieurs, il est l’heure de s’alléger le portefeuille ». On a donc commencé à sortir l’argent qu’on avait sur nous, certaines en pesetas, d’autres en francs, d’autres en marks allemands, d’autres en livres sterling… et Mendoza, une fois qu’il eut fini de compter et de vérifier que ça faisait bien 400 000 pesetas, a tout mit dans son sac, sorti la carte du club qu’il avait toujours sur lui et, mort de rire, a payé la facture. Ca m’avait laissé perplexe.

En son honneur, il faut dire qu’en plus d’être un homme ouvert, il avait cette grâce et cette authenticité madrilène dont il était si fier. Quand on parlait d’un des joueurs de l’effectif, un de ses préférés, il en venait même à dire qu’il l’adorait, c’était Luis Enrique. Parfois, en parlant de lui, il disait « Je reconnais que Luis Enrique fait un peu brute et stupide, qu’il est très peu sociable, mais il me démontre tous les jours qu’il s’est transformé en véritable madridista. Je crois savoir que son rêve est de rester au Real toute sa vie et d’un jour être capitaine de l’équipe. Il est tellement madridista qu’on m’a dit qu’il se rase les jambes pour être plus aérodynamique (note du traducteur : c’est vraiment dans le bouquin wallah c’est pas une blague) ». Plus tard, quand il est parti au Barca, il nous a dit « il est tellement brute et stupide qu’il a quitté le meilleur club du monde pour aller à un club inférieur ».

Début Novembre 1995, on commencait à penser que Mendoza, même s’il ne le montrait jamais, songeait à quitter la présidence du club. Le soir avant qu’il ne présente sa démission, il m’a appelé pour que je le rejoigne chez lui avec sa femme. On prenait l’apéro avec lui et Janine quand le téléphone a sonné. C’était Michel, un des grands membres de la Quinta del Buitre. Selon Mendoza, celui-ci lui aurait dit « Presi, ne partez pas, le club et les joueurs ont besoin que vous restiez président ». Nous sommes sortis diner dans un restaurant de Pozuelo, Casa Tere, et à la fin du repas il me dit « c’est décidé, demain je démissionne en tant que président du club ».

Le lendemain nous avons tous déjeuné avec lui pour le convaincre de ne pas démissionner, mais il n’y avait pas moyen de le faire changer d’avis. Quand il a quitté le restaurant, toute la Junta a dit à Lorenzo Sanz qu’il se devait de devenir le prochain président du Real. Lors de ce repas, nous nous sommes tous rendus compte qu’il y avait une certaine animosité entre Mendoza et Sanz. Ce que je ne sais pas, c’est si Lorenzo avait trahi Ramon.
Précédemment, le président m’avait un jour demandé de venir déjeuner avec lui car il voulait me présenter Florentino Perez. Sa secrétaire m’a rappelé pour me dire que le repas était annulé car Lorenzo Sanz avait découvert que nous avions prévu de rencontrer Mr. Perez. Très énervé par ce rendez-vous, Sanz s’est présenté au club et a dit à Mendoza « Comment peux tu aller manger avec Florentino ? C’est notre pire ennemi ! ». Après ces mots, Mendoza décidé de convoquer une réunion de la Junta qui, entre les discussions et les disputes, dura trois jours.

Lors de cette réunion, comme s’il s’agissait de La Cène, eut lieu un résumé personnel et professionnel de chacun des membres de la Junta. Mendoza insinua qu’il y avait un Judas parmi nous et dit « Tu resteras parmi nous parce que tu es très compétent, mais tu tomberas des nues en écoutant certaines choses que tu ne veux pas entendre ».
Lors de cette réunion, nous avions également apprit que Janine était présente dans un des bureaux de la direction. Nous avions décidé, avec la démission imminente de Mendoza, de lui offrir un plateau en argent avec les signatures de tous les membres de la Junta. Quand nous le lui avons donné, elle l’a jetée par terre et a commencé à la piétiner. Personne ne sait comment il est arrivé là, mais on a retrouvé le plateau dans une des poubelles du couloir.
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Un autre court chapitre raconte une anecdote sur Mendoza. Lors d’un voyage en Russie, celui-ci avait demandé à Lopez Serano, directeur de la section football du club, de lui obtenir deux tickets pour le spectacle du théatre Bolshoi, sans en avertir le directeur général du club, Chendo Arias. Lopez Serano raconte :

Mendoza, à qui j’avais déjà donné les deux places pour un balcon du théâtre Bolshoi, est arrivé et, en nous montrant les tickets, nous a dit « vous comprendrez que je ne puisse pas assister au diner officiel avec les dirigeants du Dynamo Moscou parce que, grâce à l’habilité de Mr. Lopez Serano, je ne peux pas me permettre de rater la fabuleuse représentation du théâtre Bolshoi ».
Tout le monde se demandait comment Mendoza avait pu obtenir des tickets étant donné que même les supporters du Real qui s’étaient déplacés n’avaient pas réussi à en obtenir, même en essayant par tous les moyens, en étant prêt à payer ce qu’il fallait étant donné qu’ils avaient un pouvoir d’achat conséquent.
Un des dirigeants avait dit à Chendo Arias que j’étais l’unique personne qui avait pu les obtenir grâce aux relations que j’avais et que j’ai toujours à Moscou. Il s’est approché de moi et nous avons eu ce dialogue :
« - Comment tu as fait pour obtenir deux tickets pour le Bolshoi à Mendoza ?
- Je ne sais pas de quoi vous parler parce que je n’ai aucune idée de ce qu’est le Bolshoi.
- Le superbe théâtre de Moscou, enculé !
- Ah ! Je savais pas. En plus, pourquoi vous me demandez ça à moi ?
- C’est simple, parce que des dirigeants m’ont assuré que c’était toi qui t’en étais occupé. »
Après notre discussion, je m’étais rendu compte que Chendo n’étais pas satisfait de mes explications. Je lendemain, je l’ai abordé et lui ai dit :
« - D’après mes informations, Ramon Mendoza a été invité au spectacle du Bolshoi par Igor Ivanov (ambassadeur de Russie en Espagne de 91 à 93, et ministre des affaires extérieures de 98 à 2004), avec qui il entretient de bonnes relations depuis longtemps
- Tu racontes que de la merde ! Mr. Ivanov participe actuellement à une réunion très importante de l’ONU à New York. »
Le lendemain de notre retour de Moscou, le directeur général m’a convoqué dans son bureau. Après un salut cordial, Arias a pris un air très sérieux et a haussé la voix en me disant :
«- Tu sais quel poste j’occupe, et de ce fait je me dois de savoir tout ce qui se passe au sein du club, surtout en ce qui concerne un employé à haute responsabilité comme toi. Pour cela j’exige que tu me dises de suite comment tu as fait pour avoir ces deux places pour le théâtre Bolshoi. Tu ne sortiras pas d’ici tant que tu ne m’auras pas dit la vérité ».
Après m’être assuré que ce que je lui dirais resterait entre nous, je lui ai donc répondu :
« - J’ai payé 500 dollars pour ces places. 500 dollars qui ont été inclus dans la section « dépenses extraordinaires du président» des comptes du club, comptes que vous avez-vous-même signés et validés. »
En entendant ça, Arias est devenu fou. Il s’est agenouillé dans son bureau en hurlant « Ce type m’a encore enculé ! Ce type m’a encore enculé ! »
La vérité, c’est que Mendoza n’a pas été le seul à « enculer » Arias, qui a du supporter l’ingratitude de bon nombre de personnes au sein du club. C’était un homme prestigieux, compétent, sincère, et avec un grand sens de l’honneur. Et malgré un travail exceptionnel en tant que directeur général du club, il n’a jamais été considéré à sa juste valeur ni par le président, ni par certains dirigeants.
Il a finalement du quitter le club car ils l’ont « puni » après l’obtention d’un contrat pour la retransmission télévisée d’un match amical du Real Madrid. Et personne n’a jamais compris pourquoi, puisque les termes du contrat qu’il avait signé était bien meilleurs que ceux sur lesquels s’étaient accordés Mendoza et la chaine de télévision.


17 ans après, le Real prêt à mettre 200M sur un joueur qui n'est même pas Balon d'or. C'est fou comme les temps changent.

Je suis certain Skyreal que tu es en train de finaliser la traduction complète du bouquin afin de le dédier au fofo sous format PDF ��

Au plaisir !

Oui en effet, 28 ans. Merci El Canterano. Je me suis mélangé les pinceaux

Ecrit par : Redondo 14/09/2021, 13:42:10

Ah oui ce topic !
Trop bien, tu as bien fait de le remonter biggrin.gif


Il y a de quoi dire sur l'histoire du Real Madrid et ces 15 dernières années auxquels on peut s'appuyer sur des evenements qui sont compilés sur ce forum smile.gif

Ecrit par : El Canterano 14/09/2021, 14:02:57

CITATION(Adamadridista @ 14/09/2021, 13:37:33 ) *
17 ans après, le Real prêt à mettre 200M sur un joueur qui n'est même pas Balon d'or.

28 ans.

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