Champions League, 2009/2010 Options

[Red Madridista]

je ne suis pas sur mais je pense que hier c'était plutot un 3-4-3. Non?

Une variante ... mais la philosophie de jeu reste la même ... t'a juste un peu plus de présence constante au milieu.

Ce qui est sûr c'est que le résultat de l'aller a largement conditionné le match d'hier. Pas mal d'anxiété et de pression côté culé.

Et puis oui comme barça92 je pense que l'expulsion a rendu un énorme service à l'Inter plus qu'elle n'a l'a pénalisé.
Elle a soudé encore plus le bloc équipe qu'il ne l'était.

Et puis je ne suis pas devin, mais je pense que si l'Inter était restée à 11, ils auraient eu plus de véléhités à contrer ... et donc à se découvrir et à libérer les espaces nécessaires au jeu de Leo.

[Mourad.BA]

Pep Guardiola(19/04/2010) : "je préfère faire 14 heures de bus que de regarder la finale à la Télé".

Pep Guardiola(14/04/2010) :"j'espère retrouver Iniesta pour la finale à Madrid".


Mr Pep t'as rêvé de remporter la CL au Bernabeu et fêter le titre dans les rues de Madrid !

c'était ton rêve suprême mais ton arrogance t'as fait oublié tes principes de base

Guardiola le modeste, Guardiola le gentil, Guardiola la classe, ..

voilà t'es servi.

sinon

pour la finale : 50 - 50 et j'espère une victoire de l'inter

mon histoire avec l'inter avait commencé avec l'arrivée de la 8ème

merveille du monde : "Ronaldo"

en Angleterre : mon histoire avec le Man UTD avait commencé avec l'arrivée de "Alex

Ferguson" puis du "grand Eric C."

en Espagne : une histoire d'amour "pure et naturelle" avec le Real de Madrid

[Urkel]

Le résultat est le même: Sopha le 22 Mai pour Culès et Madridistas.

Pas toutafais. En fait, le Réal à la faveur de ses résultats lamentables depuis 6 ans est au niveau de Porto actuellement et derrière Lyon. Lors du tirage au sort, le Réal était dans le chapeau des second couteaux, il le sera encore l'an prochain quand le Barça sera pépère à la tete du premier. Le sopha le 22 mai est juste un point commun. Pour le reste comme je te les expliqué plus haut, on ne compare pas le gradin du football européen à un club au niveau de Lyon ou Porto.

Et puis on peut avoir une appréciation différente des termes attaquer, dominer, mener, dominer. Parce que 555 passes dont l'immense majorité ne sert pas à grand chose. Peu d'occasion FRANCHES et un ratio Buts/Occaz' risible ... c'est loin de suffir pour s'attribuer un titre..

Alors je vais t'expliquer. Pour attaquer il faut avoir le ballon, pour dominer pareil. Concernant les passes qui ne servent à rien, je comprends que tu disent çà, toi qui n'est qu'un observateur du football et pas un pratiquant. Je vais tenter de t'expliquer. Y'a un adage dans le football qui dit: "la meilleure défense c'est l'attaque". On pourrait aussi dire que la meilleure défense c'est la possession de balle. En effet, si t'as le ballon, ton adversaire ne l'a pas, aucun risque de prendre un but. Alors que si tu l'as pas, meme si tu as la défense la plus hermétique qui soit, tu t'exposes toujours à prendre un but. Chelsea s'en souvient encore. J'ai rien inventé, c'est juste du bon sens hein? D'ailleurs le résultat chiffré est là. Avec trés peu de joueurs à vocation défensive, on a (et de loin) la meilleur défense de Liga.

Moi j'adore les culès qui disent "ouai mais l'Inter à joué à l'anti-football hier": Vous vouliez qu'ils organisent une soirée porte ouverte ?

Si tu les adores rejoints les, çà te changera de regarder uniquement des équipes que tu ne supportes pas à partir des 1/4 de finales. Ceux qui utilisent l'argument de l'anti football, sont des incorrigibles romantiques qui pensent que l'objectif du football, c'est essayer de marquer plus de buts que son adversaire et non en prendre le moins possible. L'ennui, c'est que l'Italie a été 4 fois championne du monde avec cette philosophie qu'ils dénoncent, quand des équipes comme les Pays-Bas ou l'Espagne ne l'ont jamais gagné avec la philosophie offensive. Question de gout, je n'aime pas les équipes qui jouent en cherchant à ne pas prendre de but.

L'autre fois tu me disais que tu avais 28 ans je crois. Et pourtant, invariablement, tu continues tes gamineries/provocations type "Far$a"(et tu as meme fais des émules). Alors à partir de maintenant tu me permettra cette petite "gourmandise" de t'appeler "mon petit".

Par ailleurs, vos leçons sur l'arrogance c'est quand meme l'hopital qui se moque de la charité. Vous ne lisez donc pas tout ce qui se dit sur votre club? Ne m'obligez pas à ressortir les propos de C.Ronaldo, où il annoncait sucessivement que le Réal allait réussir sucessivement, le triplé puis le doublé pour enfin se résigner à espérer un Liga. Je ne veux pas parler du 3-0 annoncé par l'Albert Einstein du Réal Madrid, Marcelo, lors de l'humiliation de l'an dernier au Bernabeu.

Non vraiment je comprends votre joie, elle est normale, mais à votre place vu l'état du Réal depuis bientot une décennie, je me ferais petit, trés petit...

[GUTI]

Jpense pas vu que Yaya Touré etait censé jouer en def central et on l'a vu au milieu de terrain pendant tout le match. Milito a pris sa place.

On peut pas juger sur ça, dans ce cas vers la fin du match ils ont joué à 0-5-5? Non. C'est vrai que Touré a occupé trop la partie droite du milieu mais ça reste dans le cadre de prise de risque. Bref, on va pas s'attarder sur ça. Je veux dire une chose: Merci Mourinho

[raul07]

Le comble c'est quand même que nos 2 "rejetés" à savoir Sneijder et Robben, vont disputer la finale a Santiago Bernabeu et qui plus est, chacun dans un club différent!!!

[R0n3l]

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Ce message a été modifié par R0n3l: 31/05/2010, 05:13:01

[Redondo]

Bref, arrêtons les comparaisons entre le Real Madrid et le Fc Barcelone. Si certains veulent s'étriper sur ça, il y a MSN, facebook et compagnie et vous pourrez en parler jusqu'au bout de la nuit.

Merci

[Dali.A]

Ce mec j'ai envie de le massacrer, dès qu'il ouvre sa gueule je sens qu'il va dire des bêtises:

Enfin du non-foot !

l y a une expression qui dit : "Si vous n'aimez pas, n'en dégoûtez pas les autres". Je sais que certains d'entre vous vont y aller de leurs commentaires enjoués sur le génie de Mourinho et s'extasier sur la rigueur défensive parfaite et le plan tactique concocté par le technicien portugais. "Ah mais regardez cette zone coulissante, messieurs, dames. Regardez comment le joueur le plus proche du ballon fait le pressing et se replace aussitôt la passe effectuée pour laisser son camarade prendre le relais dans sa zone. Ca, c'est du génie tactique et ceux qui ne savent pas apprécier ça sont des Footix !"

Ouais, bah moi ça me fout la gerbe ! Ah, c'est bien Eto'o arrière gauche, c'est magnifique, quelle abnégation. Je croyais qu'il était attaquant moi, Eto'o... J'ai dû me tromper. Non, je suis désolé mais l'Inter ce soir, c'était la négation même du football. Quand t'as des mecs comme Eto'o, Milito et Sneijder et que tu les fais évoluer comme ça, c'est presque un crime contre le jeu. Mais bon, je vais encore lire toutes sortes de louanges sur le style de l'Inter demain matin. Et on va me dire que jouer comme ça était la seule façon d'éliminer le Barça. Après tout, si ça plaît...

Je suis assez dubitatif également sur l'arbitrage en général lors de ces deux confrontations. C'est assez dommageable à ce niveau de faire des erreurs aussi flagrantes et qui influent autant sur le résultat. Quand un arbitre aura-t-il les cojones de siffler un péno quand un défenseur s'accroche au maillot d'un attaquant en pleine surface pendant plus de 5 secondes ? Le maillot, il ne se l'est pas déchiré sur la moitié de sa longueur tout seul, le Ibra. Faut être sérieux...

L'expulsion de Thiago Motta est tout bonnement ridicule, a fortiori en voyant le petit regard en coin de Busquets (énorme cette image !). En revanche, Chivu aurait mérité l'expulsion avec ce tacle par derrière, les deux pieds décollés du sol, sur Messi. Le but de Piqué est limite, limite niveau hors jeu et je ne parle même pas des 4 minutes d'arrêts de jeu alors que les Italiens gagnaient un temps monstre... Je note toutefois au crédit des Nerazzurri qu'ils n'ont pas commis beaucoup de fautes alors que je m'attendais à une belle boucherie.

Déjà vu le film 1000 fois

Du côté du Barça, l'amertume doit prévaloir après ce match où les Catalans ont tenu le ballon pendant les trois quarts du temps. Les Espagnols ne se sont jamais découragés mais n'ont finalement obtenu leurs meilleures occasions que dans le dernier quart d'heure, quand l'Inter a commencé à faiblir physiquement, conséquence plutôt logique après 50 minutes d'infériorité numérique. Et puis, je trouve que Guardiola a fait plusieurs erreurs au niveau tactique.

D'abord en voulant jouer au plus malin avec Mourinho en évoluant à trois derrière avec Yaya Touré, ce qui a plus perturbé Daniel Alves qu'autre chose. Et puis, en plaçant Messi dans un rôle de 9 1/2 qui ne lui convient décidément pas. La grande force du Barça l'an passé était de savoir écarter le jeu au maximum avec le trio Messi-Eto'o-Henry qui permutait sans cesse devant pour étirer l'adversaire et créer ensuite des décalages avec des renversements de jeu rapides.

Mais cette saison avec Ibrahimovic, ce n'est plus possible. Le grand Suédois n'est capable de permuter qu'avec son ombre et a encore apporté de l'eau au moulin de ses détracteurs en passant totalement à côté de son sujet lors des deux rencontres. Jamais là dans les grands matchs, Ibra. Ce soir il a encore été pathétique et sa sortie à la 63e minute est un véritable camouflet, en même temps qu'un désaveu de la part de son entraîneur.

Maintenant, l'Inter tient sa finale et Mourinho va être glorifié pour avoir conduit trois équipes différentes à ce stade de la compétition. C'est efficace et grâce à son match aller réussi, le club milanais va jouer sa première finale de C1 depuis près de 40 ans. Mais en voyant le match de ce soir, je me suis cru revenu au temps pas si lointain d'un foot italien qui gagnait en détruisant le jeu des autres. Lucio qui se roule par terre et tutti quanti, on a déjà vu le film 1000 fois ! Il n'y a pas d'Italien dans cette équipe mais la mentalité elle, y est.

Envie de le baffer !

Je suis désolé d'être aussi cru, mais c'est la même chose qu'avec Lyon. Le jeu prôné par Puel m'emmerde, je le dis. Mourinho, même combat. Je n'ai pas l'impression que le foot y gagne et c'est même assez triste, je trouve... Quant à l'autoproclamé "Special One", si ses compétences sont indéniables, son attitude est tout simplement insupportable. Il a passé son temps à sortir de sa zone, à chambrer Guardiola quand il discutait avec Ibrahimovic... Franchement quand je l'ai vu piquer son sprint et aller faire le coq en provoquant gratuitement le public catalan à la fin du match, j'avais envie de le baffer. Un jour, il y en a un qui va s'occuper de lui, ça ne va pas faire un pli...

Ceci dit, les Barcelonais n'étaient pas en reste rayon "mauvais esprit", et j'ai trouvé assez minable de leur part de lancer les arroseurs quasiment dès la fin du match, et seulement sur la partie de terrain où jubilaient les Intéristes. Mais de toute façon, j'ai trouvé le climat assez détestable lors de ces deux confrontations, et des deux côtés. Après les deux matchs de poule et cette demi-finale électrique, Barça-Inter pourrait bien devenir un bouillant classique de la compétition dans les années à venir...


Pierrot

Source

Ce message a été modifié par Dalitou: 29/04/2010, 16:46:15

[lucho]

Ce mec j'ai envie de le massacrer, dès qu'il ouvre sa gueule je sens qu'il va dire des bêtises:

Le Barçà et Arsenal sont ces deux clubs étrangers préférés donc je comprend qu'il soit dégoûté.
Ce qui est arrivé hier soir est arrivé avec un an retard (Remember la 1/2 du Barçà contre Chelsea) .
Dans le foot actuel ce sont les défenses qui gagnent des titres pas les attaques.

[jesuscris CR7]

que faut il encore a mourinho pour prouvé qu'il est tout simplement le "spéciale one"?

toutes les équipes qu'il a entrainer savent et aprennent à défendre en équipe et aussi à "souffrir" pour la victoire, avec ce coach les joueurs sont en accord et en symbiose avec cet entraineur il fédere et n'hésite pas a ecarter ceux qui font leur "star" ,quand je vois la façon qui fait les choses pour proteger ses joueurs,n'hésite pas à se mettre à dos les médias et meme les supportaires adverse(expl barça) tous ça comme objectif de proteger ses joueurs ,son équipe avec un but intelligent et précis du jeu psycologique ou il est vraiment excelent.. moi je dis oui ce gars là est un phénomène ET OUI LE REAL A BESOIN D'UN MONSIEUR COMME LUI POUR ENFIN REVENIR SUR LE TOIT DE L'EUROPE!

[Sergio-Ramos]

Ce mec j'ai envie de le massacrer, dès qu'il ouvre sa gueule je sens qu'il va dire des bêtises:

Ont a la même envie je déteste ces analyse merdique, il sait que ouvrir sa grande bouche pour défendre ses Gunners et Catalans, il fait chier si lui il c'est emmerdé devant la TV il avait qu'a zappé ont s'en contrefiche de son avis de Footix.

Il oublie que Pandev ce blesse a l'échauffement et que Motta se fait expulsé pour une simulation de Busquets a la 30ème minute, il a cru que l'Inter allait joué a 10 et attaqué.

Il faut vraiment être aveugle pour comparé Puel et Mourinho c'est une honte, Puel a défendu a Lyon contre le Bayern alors qu'il devait planté minimum 1 but alors que Mourinho il a joué l'attaque a San Siro sa a payé il a planté 3 but et il allait pas se jeter dans la gueule du loup au retour a 10 en plus.

Ce message a été modifié par Sergio-Ramos : 29/04/2010, 17:51:04

[Robinhoforever]

On aura une belle ligue de champions avec le Bayern qui a une equipe tres dynamique et l'Inter qui a une equipe tres solide. Je m'attend a ce que l'Inter remporte cette LDC. Apres avoir sorti Chelsea et le Barca je vois mal le Bayern leur tenir tete. De plus Ribery ne sera pas de la parti et on sait tous comment arreter Robben (Comme Messi il n'a qu'un pied)

Edit: Oppps desole Redondo je viens de lire ton poste.

Ce message a été modifié par Robinhoforever: 29/04/2010, 19:32:34

[Panenka]

Par la volonté d'un homme

L'Inter est donc de retour au sommet du football européen. C'est le succès d'un groupe mais, avant tout, le triomphe d'un homme, José Mourinho. Entraîneur et personnage hors normes, le Portugais cristallise autour de lui les animosités les plus féroces comme le respect le plus profond.

Petit retour en arrière. José Mourinho s'est vraiment révélé au grand public européen un soir de février 2004. Lorsque son FC Porto a sorti à la surprise générale Manchester United, l'entraîneur portugais, extatique, a bondi sur la pelouse d'Old Trafford dans une scène de joie restée célèbre. Ce fut sa véritable naissance médiatique. Six ans plus tard, au Camp Nou, Mourinho a répété à peu près les mêmes gestes après la qualification de l'Inter pour la finale de la Ligue des champions au détriment du Barça. Entre ces deux scènes, Mourinho est devenu un personnage central du football européen. Jamais un entraineur n'avait été autant starisé.


Aux yeux de tous, la réussite de l'Inter est d'abord la sienne. Mourinho a complètement transformé cette équipe. D'un groupe talentueux mais impersonnel, il a su tirer le meilleur parti. Il a donné une personnalité à une équipe qui en était dépourvue jusqu'alors. Sa personnalité hors normes et son autorité lui permettent de tout obtenir de ses stars. Il y a un côté gourou chez lui. Il parviendrait à faire accepter à des cadres supérieurs de trimer 15 heures par jour en bleu de travail à l'usine tant que c'est pour le bien de l'entreprise. Il n'est qu'à voir comment Diego Milito et Samuel Eto'o se sont sacrifiés dans les tâches défensives mercredi soir à Barcelone.

Petites phrases et bourreau de travail

Il y a deux aspects chez Mourinho, indissociables l'un de l'autre, qui lui confèrent ce statut à part dans la galaxie des entraîneurs. Sa compétence et sa personnalité. Sur le premier point, il fait l'unanimité. Les qualifications de l'Inter face à Chelsea et le Barça sont, avant tout, des chefs d'oeuvre d'ordre tactique. Mourinho a surclassé Guardiola comme il avait dompté Ancelotti. "Mourinho est un phénomène", se délecte Massimo Moratti, dont le recrutement du technicien lusitanien fut assurément la meilleure idée de ces 15 dernières années. "Il est tellement intelligent, poursuit le président des Nerazzurri. Mais le plus fort, c'est la capacité qu'il a de transmettre cette intelligence à ses joueurs et à son équipe." Mourinho, ou l'intelligent contagieux. Mais c'est vrai, José a donné la leçon contre Barcelone. Le "Fabulous Eleven" du Barça n'a pas eu raison du "Special one."

Ce qui nous amène donc au côté si spécial, auto-décrété d'ailleurs, du Portugais. Mourinho, c'est le charisme personnifié. Une gueule consciente de sa gueule. Et qui s'en sert. José Mourinho est aussi modeste qu'il est stupide. C'est dire s'il est intelligent. "Quand je suis arrivé à Chelsea, ma tête était déjà énorme. Aujourd'hui, elle est encore plus grosse", avait-il un jour déclaré devant des journalistes anglais médusés. Mais l'animal médiatique joue de sa force de séduction et d'irritation. Ce petit jeu l'amuse et, plus important encore, le conforte dans sa posture. Il sert d'écran de fumée. Car derrière les petites phrases, Mourinho est avant tout un bourreau de travail, qui sait qu'on n'a rien sans rien.

Un Domenech qui gagne

De par sa personnalité, et, ce n'est évidemment pas négligeable, parce que ses résultats parlent pour lui, José Mourinho est adulé partout où il passe. Lors de son retour à Stamford Bridge au mois de février, il a été accueilli comme un héros. A San Siro, les Nerazzurri sont fous de lui. Et si le Portugais joue souvent la comédie quand il parle, il était bien sincère mercredi soir au Camp Nou à l'évocation de ses liens avec le peuple intériste. "J'étais déjà très proche des tifosi de Chelsea, mais je le suis encore plus de ceux de l'Inter", a-t-il confié, avant d'ajouter une inévitable pirouette. "J'aime l'Inter et ses supporteurs, mais pas le football italien." Tout Mourinho tient dans cette phrase. Attachant et agaçant. Avec lui, la provocation n'est jamais loin.

Toujours en première ligne, il est le personnage central de son équipe. C'était déjà le cas à Chelsea où il avait d'ailleurs réussi l'exploit d'obtenir un salaire plus élevé que celui de Frank Lampard, la vedette des Blues. Beaucoup lui reprochent de trop se mettre en avant, de faire parler davantage de lui que de son équipe. C'est ne pas comprendre que c'est aussi une façon de mieux protéger son groupe. Entraîneur énervant, Mourinho se fait détester du reste du monde pour mieux fédérer autour de sa personne ceux qui lui sont proches: staff, joueurs, supporters. Il défend toujours ses joueurs quand ils sont attaqués, se réservant seul le droit de les juger. A moins qu'ils n'adhèrent pas à ses principes d'exigence, comme Balotelli, les membres de son effectif n'ont rien à craindre. Mourinho est prêt à tout pour eux s'ils sont prêts à tout pour lui. Il est un pare-feu. Il se plait à cristalliser autour de sa personne les critiques et parfois même la haine. Il aime qu'on l'aime mais se délecte plus encore de l'inimitié qu'il peut provoquer. En ce sens, il y a du Domenech chez lui, sauf que le sélectionneur tricolore a camouflé la partie séduction pour ne garder que la faculté à exaspérer. Alors, faut-il vraiment reprocher à Mourinho de se prendre pour la star de l'Inter? Et si c'était simplement vrai?

Eurosport.fr

Ce message a été modifié par El Boss del Real: 29/04/2010, 23:15:06

[Davor Suker]

Six ex-madridistas en finale


Florentino Pérez et le Santiago Bernabéu accueilleront le 22 mai la finale de la Ligue des Champions mais aussi six anciens de la Casa Blanca. Un joueur au Bayern Münich et cinq à l’Inter Milan s’affronteront dans le stade qui a été durant longtemps le leur.
Les plus récents sont Wesley Sneijder et Arjen Robben. Ecartés du nouveau projet galactique, les deux Néerlandais brillent dans leur équipe actuelle respective. Leurs passes décisives et leurs buts font regretter les dirigeants du Real Madrid, dont l’équipe ne réalise pas la plus grande saison de son histoire.
Esteban Cambiasso et Walter Samuel ont dit adieu au club merengue il y a quelques années déjà. Les deux Argentins ont presque été virés du club, sans aucune reconnaissance ni aucun remerciement. Considérés comme étant les meilleurs à leur poste, ils n’ont jamais trouvé leur place au Real Madrid.
Enfin, le dernier ex-madridista présent en finale sera le Camerounais Samuel Eto’o. Transféré au Real Majorque en-deça de sa valeur économique, il est devenu le pire ennemi du Madridisme lors de son départ au Fc Barcelone. Florentino Pérez, qui a rejeté ces six joueurs, devra les accueillir à nouveau d’ici quelques jours.

source:footespagnol.fr

[Abdel M.]

L’Inter Milan, Mesquin club ?

L’Inter pue de la gueule… Cherchez pas ! L’Inter est en route vers un sextuplé aussi historique que le Barça, mais contrairement au club catalan, on n’en fera pas tout un foin. On loue l’Inter en se signant, en brandissant un crucifix et en agitant des gousses d’ail. Rien à voir avec le Barça, le (Nou) Camp du Bien… Pourquoi tant de haine ? Retour sur la controverse intéristo-catalane…

L’Inter pue de la gueule. Un indice : avec tous les autres grands clubs, on parle facilement des Blaugrana, des Rossoneri, des Bianconeri, des Meringue, des Reds, des Blues, des Gunners, des Red Devils. Avec l’Inter, c’est… l’Inter. Prononcé « Inter » ou « Ine-ter ». On parle souvent des Intéristes, un sobriquet glacial, indifférencié, technocratique (les « Spécialistes » ?). Or, l’Inter c’est les nerazzurri ! Avouez qu’on utilise assez peu cette appellation plus familière, celle qui entretient la connivence. C’est comme ça : l’Inter pue de la gueule. Pourquoi ? Essentiellement pour trois raisons : le souvenir du catenaccio d’Helenio Herrera dans les années 60, le fric de la famille Moratti (beurk ! Le pétrole !) et la longue lose sportive (17 ans de disette dans le Calcio entre le titre de 1989 et 2006). Tout ça, c’était les trois péchés capitaux éternels qui plombaient le club depuis un bon bout de temps. Même en étant pourtant champion d’Italie 5 fois de suite depuis 2006, l’Inter puait de la gueule quand même et toujours. Mais à ces trois tares est venu s’ajouter un crime encore plus horrible : l’Inter a remporté la Ligue des Champions 2010, mais pas à la manière du Barça ! Impardonnable…

Le dogme du « Barça tout puissant »

Manchester United avait aussi subi les foudres des juges suprêmes du foot actuel. Avec la défaite de MU en finale de C1, l’année dernière, beaucoup avaient considéré que la victoire barcelonaise était le triomphe du « beau jeu », point-barre. Traduction : MU, équipe pourtant très offensive et très marqueuse de buts, ne développait pas le même jeu que le Barça donc ne pratiquait pas le « beau football ». Même Johan Cruyff était tombé dans le panneau en plaçant über Alles le toque blaugrana … Attention ! Depuis quelques saisons, le club catalan produit, c’est vrai, un football magnifique qui fait de notre époque actuelle une période bénie du foot, nous transformant souvent en spectateurs privilégiés devant nos écrans. Mais, quoi ? Un autre football est-il « tolérable » ? Et si globalement, comparé au Barça, Man-U préfère le 4-4-2 au 4-3-3, le jeu parfois long au jeu court et le jeu aérien parfois plutôt que le jeu systématiquement à terre ? Faut-il brûler Ferguson, malgré ses succès et son incroyable efficacité offensive ? Il faut croire que oui…

L’idéologie « Barça tout puissant » écrase tout sur son passage : tout le monde doit jouer en 4-3-3 en passes redoublées. On rappellera aux jeunes internautes les effets pervers du style du grand Ajax des années 70. Oui, l’Ajax était merveilleux. Le problème, c’est que le football total était devenu un dogme, une obligation de faire que tous les autres clubs devaient copier et adopter sans discussion. Dans son roman « Fever pitch », Nick Hornby avait décrit de façon ultra tordante comment l’Arsenal du début des années 70 s’était aussi converti du jour au lendemain au football total de l’Ajax. Après quelques victoires encourageantes, les Gunners s’étaient fait bananer tous les samedis à force de vouloir imiter un schéma de jeu qui n’était pas le leur et dont il ne disposait pas la culture de base (néerlandaise en l’occurrence)… Avec le Barça actuel, même reggae pour mon chien : le Barça, c’est in ! Donc l’Inter, c’est out (l’Out-er Milan ?). Parce que le procès en sorcellerie fait à Manchester, c’est rien à côté de celui de l’Inter de Mourinho…

L’Inter, « l’anti-Barça » ou un « autre Barça » ?

Quelques considérations tactiques… Le Barça prend systématiquement le jeu à son compte et garde au maximum la possession du ballon. Pas l’Inter. Et alors ? Pas obligé de « faire le jeu ». Et puis quand on a d’excellents techniciens (ben, oui : les Nerazzuri savent très bien jouer au ballon !), pas besoin de 1 000 échanges : en trois passes bien ajustées, on peut éventrer une défense. Voir le but de Eto’o à Chelsea sur un service ultra-laser de Sneijder ! Au Barça, le gardien relance court, toujours au pied, vers ses défenseurs, pour faire démarrer le jeu blaugrana. Pas l’Inter. Julio Cesar aime dégager le plus loin possible pour porter le danger dans le camp adverse. Résultat : le premier but intériste en finale contre le Bayern sur un long dégagement du gardien. A la chute du ballon : Sneijder puis Milito qui plante. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Le Barça joue sur un rythme régulier, ponctué de fulgurances signées Messi. Pas l’Inter. Les Nerrazzuri jouent sur un rythme plus heurté, en allongeant les phases dites « passives », sans ballon, dans l’attente de placer des offensives souvent létales. Et alors ? C’est interdit ? Les Nerazzuri sont aussi concentrés sur le jeu que les Blaugrana, ils possèdent la même intelligence tactique du soutien offensif et de la couverture défensive, mais dans un style différent.

Le Barça défend haut, dès la perte du ballon. Pas l’Inter. Les Intéristes défendent plus bas, mais contrairement à ce qu’on pense, ils défendent en mouvement ! L’Inter c’est pas un système défensif figé : Cambiasso ou Zanetti patrouillent entre les lignes, Maicon monte souvent, Samuel sort de son bloc. On croit aussi toujours l’Inter ne marque « que » sur contre : c’est faux. Le jeu offensif des Nerazzuri, c’est à la fois un mix plus subtil de contres classiques et d’attaques placées (voir les trois buts contre le Barça à Giuseppe Meazza). Cette approche offensive originale basée et qu’on ne souligne pas assez est rendue possible grâce à une défense « en mouvement », avec des joueurs prêts à jaillir de n’importe où et servis, on le répète, par une technique individuelle irréprochable : un Pandev à la récup joue juste, comme Thiago Motta, Stankovic, Cambiasso ou Zanetti ! Un bémol : au Nou Camp, réduit à 10, l’Inter est resté bien campé dans ses 16 mètres. Autre bémol : l’Inter défend très bien et ne concède que très peu de fautes occasionnant penaltys ou coups-francs ultra dangereux, signe d’intelligence et de maturité. Reste que les ceinturages de Samuel dans la surface… Voilà, c’est dit.

Mourinho brise les codes…

Le procès fait à l’Inter, c’est aussi bien évidemment celui fait à une bande de mercenaires coachés par un autre mercenaire. Traduction : au Barça, la plupart des joueurs sont formés à la Masia et Guardiola est issu du sérail et imprégné de la culture-maison. D’où la supériorité de Barcelone sur le Real, club bling-bling qui ne gagne jamais plus rien… Mourinho a fait exploser ce dogme : on peut être coach de passage, sans esprit-maison (y’en a-t-il un à l’Inter ?) et réussir avec un effectif savamment bricolé. D’après le Barça, il faut que les joueurs aient trempé dans le jus blaugrana pendant des années pour se comprendre… Pas de pot ! Avec Mourinho, ça va beaucoup plus vite. Cette saison, l’Inter a recruté Milito, Sneijder, Lucio, Pandev (en janvier) et Eto’o (on en reparlera plus loin), soit une bonne moitié de l’équipe. Résultat ? Et ben ça a collé tout de suite, avec triplé historique ! Preuve que José est bien le « Special One », capable d’amalgamer rapidement un groupe autour de quelques principes forts… Comment ? Quoi ? L’argent qui permet d’aligner pareil effectif ? Les recrues de l’Inter étaient « disponibles » sur le marché, accessibles à tous les grands clubs. Qui voulait de Sneijder ou de Lucio ? Pas grand monde… Qui plus est, faire jouer tous ces talents ensemble n’était pas à la portée du premier venu : Mourinho, lui, a réussi pareil prodige.

Autre argument à charge : aucun Italien au club. Sauf bien sûr Materazzi ou Balotelli. Et alors ? On n’a jamais critiqué trop sévèrement Liverpool qui n’alignait pas beaucoup d’Anglais, hormis Gerrard et Carragher. Ou bien Arsenal… Qui en France en a voulu au club londonien qui accueille Wenger et beaucoup de Frenchies ? Le succès de l’Inter, c’est celui de la Mondialisation qui marche. Attention ! On ne dit pas que l’Inter c’est l’exemple à suivre. Que l’avenir, c’est les clubs de mercenaires, des clubs entièrement coupés de leur environnement culturel, local et de ses traditions. On dit simplement que le football mondialisé, que ça plaise ou non, est capable d’accoucher de belles équipes pratiquant un football pas crade.

Enfin, un dernier mot sur la controverse Inter-Barça… C’est le Barça qui s’est délesté de sa perle, Samuel Eto’o, au profit du club milanais. En échange de Zlatan. Et dire que le Barça a carrément payé pour avoir Ibra et larguer Sam Fils (50 millions d’Euros, même si pour l’instant les pro-Barça parlent de 20 millions). C’est le Barça qui a subventionné l’Inter. Un beau geste de fair-play des Blaugranas, sans doute lassés de dominer trop facilement le foot mondial. Pareille générosité atteste donc bien que le Barça est le club le plus… sympa du monde ! Y’a même écrit Unicef sur son maillot.

Chérif Ghemmour

SoFoot

[Galactiques 2.0]

Pour info,
L'Union européenne de football (UEFA) a attribué la finale de la Ligue des champions 2011 à Wembley (Londres), et celle de 2012 à l'Allianz Arena de Munich.

L'édition 2011 de l'Europa League a quant a elle été attribué au nouveau Lansdowne Road (le stade de rugby), à Dublin, actuellement en construction, et celle de 2012 au stade National de Bucarest. L'Eire et la Roumanie accueilleront pour la première fois une finale européenne.

[Wapon]

Surement une info ultra-importante:

L'UEFA vient d'annoncer l'addition de 2 arbitres dans l'édition 2010-2011 de la Champions League.

source: Goal.com