Lassana Diarra à Anzhi, Officiel Options

[robben36]

Diarra

Nom complet : Lassana Diarra
Date de naissance : 10 mars 1985 ( 23ans )
Lieu de naissance : Paris
Taille : 1m73
Pays : France
Poste : Milieu de terrain
Arrivée à Madrid : de Portsmouth en Décembre 2008 pour 19 millions d'euros
Fin du contrat : 30 Juin 2013

[Redondo]

Interview Lassana Diarra - 23/12/08

Source : quotidien l'equipe


Comment s'est deroulée votre première journée à Madrid ?
– Elle a été tranquille. Il y a eu la visite médicale, la signature, la rencontre avec les dirigeants, l’entraîneur,
les kinés, la présentation devant la presse.

– Et les jonglages sur la pelouse de Bernabeu ?
– Oui, j’ai eu le droit à cet instant unique. C’est une tradition. Je ne connaissais pas ce stade. Cela fait

quelque chose. Il n’y a pas de joueurs qui n’aiment pas ce club. C’est une vraie satisfaction personnelle. Un
vrai rêve de gosse se réalise. Maintenant, je vais prendre quelques jours de vacances, travailler physiquement,
consolider ma cheville (blessé mi-novembre, l’international a fait sa rentrée le week-end dernier avec
Portsmouth contre Bolton, 1-2), me préparer le mieux possible pour être prêt lors de la reprise. Je n’ai pas joué
depuis plus d’un mois. Il faut que je retrouve du rythme

À vingt-trois ans, c’est déjà votre cinquième club. Êtes vous instable ?
– Je ne suis ni instable, ni mercenaire. Je sais ce que je veux et j’ai toujours fait ce que j’ai dit. Cela faisait
cinq ans que j’étais en Angleterre. J’ai appris beaucoup de chosesà-bas. J’étais attaché à la Premier
League. On ne la quitte pas comme ça. Le Real est arrivé. J’étais sa priorité. Cela fait réfléchir. C’est un honneur.
Les discussions n’ont pas été si longues que ça. Portsmouth connaît
des problèmes. Le club est à vendre. Mais j’ai lu beaucoup de bêtises depuis une semaine.

– Quelles bêtises ?
– J’ai lu que j’avais disparu trois jours. C’est faux. J’étais à l’entraînement de Portsmouth lundi et mardi.
Mercredi, il y avait match... Je n’ai pas été convié. Jeudi, c’était off. Vendredi, je me suis entraîné et, samedi,
j’ai joué. J’ai aussi appris à la télévision que j’étais vendu au Real. Ça fait bizarre. Je n’étais pas encore au courant.

– Beaucoup n’ont pas compris pourquoi vous aviez aussi brutalement quitté Arsenal l’hiver dernier. D’où vient cette incompréhension ?
– Je suis réservé. C’est comme cette presse espagnole qui me fait parler alors que je n’ai rien dit depuis des
jours. Je ne suis pas écrivain, je ne suis pas acteur. Moi, mon métier, c’est de jouer au foot. Je suis discret. Je ne suis pas un grand parleur.

– Vous aviez quitté Arsenal car vous ne jouiez pas assez. Au Real, la concurrence sera rude.
Avez-vous obtenu des garanties
?
– Qui peut demander des garanties au Real ? Zidane ? Raul ? Ronaldo ?
Les dirigeants du Real comptent sur moi. Ils ont mis 20 millions d’euros
pour m’acheter. Je ne crois pas qu’ils m’aient acheté pour que je regarde les matches. Je sais que j’aurai ma
chance. Il faut que je la saisisse. La concurrence sera saine. Ce sera dur. Je vais aller au combat, me battre.
C’est cela qui me plaît. On peut revenir sur ce qui s’est passé à Arsenal. Cela ne me dérange pas. Les gens
parlent beaucoup et ne savent pas réellement ce qui se passe dans les
clubs. Quand on ne sait pas, on ne parle pas. Monsieur Wenger est un entraîneur que je respecte, mais on
ne s’est pas compris. Il y a eu un malentendu. Je sais ce que j’ai fait pour aller à Arsenal. J’ai par exemple
baissé mon salaire. Et je sais aussi ce qu’on n’a pas fait pour que je m’épanouisse.
J’ai l’impression de n’avoir jamais joué à Arsenal. Après, j’ai tenté un pari en signant à Portsmouth.
Je l’ai réussi. Je ne regrette rien. J’assume tout. J’ai juste une petite
déception. Elle concerne Chelsea, mon deuxième club formateur après Le Havre. À Portsmouth, j’ai joué
pendant un an. J’ai trouvé ce que je cherchais.

– Vous auriez pu rester en Angleterre. Manchester City semblait intéressé.
– C’était le cas. Financièrement, j’aurais gagné bien plus. J’adore la
Premier League. Elle m’allait bien. Mais le Real, c’est bien. Je suis content. Je vais pouvoir rejouer la
Ligue des champions. J’ai toujourscru en moi. C’est une vraie satisfaction
personnelle. Ce n’est pas une revanche. Je crois que j’ai gagné le
respect.

– Vous êtes donc prêt pour répéter ce qu’a réalisé il y a quelques années Claude Makelele
?
– Ce qu’a fait Claude, le Real ne l’oubliera jamais. Si j’arrive à
atteindre son niveau, ce sera super. Je vais avoir du boulot. Le Real joue
de manière très offensive. Le récupérateur doit se concentrer sur ses
tâches défensives. À Portsmouth, j’étais assez libre. Là, ça va être différent.

Interview de Guillaume Dufy

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Le treizième français du Real Madrid

De fred hermel ( l'equipe )

Pedro PARAGES(1902-1909).–Ce joueur français passa toute son enfance et sa jeunesse en Espagne
sans jamais perdre sa nationalité d’origine. Il fut même président du Madrid (avant mêmequ’il ne devienne le Real)
et socio n° 1 du club.

Henri FAURIE (1903-1909). – Il faisait partie de l’équipe qui remporta le18 avril 1905 le premier titre officiel du
club : le Championnat d’Espagne.

Juan PETIT (1914-1917). – Né à Irun (au Pays basque espagnol) mais français
de nationalité, il fut un joueur important du club. Blessé lors de la Première Guerre mondiale (il fut victime
des gaz dans les tranchées), il dut mettre un terme prématuré à sa carrière.

René PETIT (1914-1917). – Frère du précédent, on disait de lui qu’il était un magicien avec le ballon. Il remporta la Coupe d’Espagne en 1917. Il disputa les Jeux Olympiques à Anvers en 1920 avec l’équipe de France.

Jean LUCIANO (1950-1952). – Milieu de terrain issu de Nice, il ne laissa pas une grande trace au Real qui
traversait alors une longue période d’insuccès. Les Espagnols le trouvaient
trop « froid ».

Louis HON (1950-1953). – Un défenseur de très bon niveau qui provenait
du Stade Français. Les Madrilènes gardent de lui un bon souvenir.

Raymond KOPA (1956-1959).– Premier « Galactique » français de
l’histoire, il reste un des grands joueurs (derrière Di Stefano et Puskas) de la fantastique équipe bâtie par le célèbre
président Santiago Bernabeu. vainqueur de la Coupe des champions,
Kopa est très respecté en Espagne.

Lucien MULLER (1962-1965).
– Joueur technique, triple champion d’Espagne, il fut très remarqué lors de
son passage à Madrid avant de rejoindre ensuite le FCBarcelone. C’est d’ailleurs surtout avec le maillot blaugrana
que l’Espagne se souvient de lui.

C h r i s t i a n K A R E M B E U
(1997-2000). – Courtisé par le Barça, sa farouche volonté de signer au Real
lui donna d’entrée une excellente image… qui perdure aujourd’hui. Ses
buts, notamment face au Borussia Dortmund en demi-finales, furent
décisifs dans la conquête de la septième C 1 de l’histoire du Real (1998).

Nicolas ANELKA (1999-2000).
– Ses problèmes relationnels avec les cadors du vestiaire madrilène (Raul,
Hierro et Redondo) tronquèrent sa carrière madrilène. Il fut pourtant essentiel
lors de la huitième C 1 du Real grâce à deux buts lors des demi-finales
face au Bayern Munich.

Claude MAKELELE (2000-2003).
– On dit à Madrid que son départ provoquala chute des Galactiques. Joueur
très apprécié, tant par les supporters que par ses partenaires, il reste la référence
du Real en termes de milieu de terrain défensif.

Zinédine ZIDANE (2001-2006).
– Pas une semaine ne passe à Madrid sans qu’on fasse référence au joueur le
plus important de l’histoire du Real après Alfredio DiStefano . Ce dernier l'appelait d'ailleurs " Maestro "
Zidane restera à jamais dans la memoire collective madridiste