Courtois

Les phases étaient intéressantes. En début de MT on a plus ou moins laissé l'adversaire avoir le ballon et se procurer des occasions. Courtois fait un match sensationnel, des arrêts, oui, certains sont pour les photographes mais il a su combler une fois encore les lacunes défensives. Les trois buts sont beaux et proviennent soit d'actions construites soit de transitons. En ce sens, Fran Garcia a réalisé un gros match, Huijsen un poil moins (je j'ai trouvé bon dans ses passes et déplacements verticaux, moins dans le reste). Le récent arrivé a su dans l'ensemble remporté ses duels dans les airs et aidé à la sortie de balle, voir à la construction.

Fede Valverde est sur deux buts, c'est encourageant. Après le troisième, on avait l'ouverture pour contrôler le jeu et tenminer serain mais Xabi, et à juste titre à décidé de changer la configuration avec l'entrée de Rudiger à la place d'Arnold (passage à 3 ou à 5). On a encaissé un but immédiatement mais c'est important de profiter de ces instants pour tenter de mettre en place ces idées. On l'a aussi vu à la MT avec l'entrée de Brahim qui a définitivement installé Vinicius dans un rôle de pointe (souvent décroché). Content d'avoir vu le brésilien évoluer dans un autre registre.

C'est notre réalisme qui nous fait gagner ce soir. Un réalisme contrôlé compte tenu de l'adversaire. Rodrygo n'a pas joué, est-ce un signe pour le futur ? Je ne doute pas que les journalistes s'en chargeront lors de la conférence de presse d'après match.

Etrange comme toujours avec Courtois muraille comme dénominateur commun. Entame catastrophique, carton rouge (inexpérience, laisse le aller au but on est à la 8ème minute...), défense très mal alignée (trop haute, le piège du HJ qui ne fonctionne pas), des occasions concédées. Seul Vinicius semblait briller en tentant d'apporter du dynamisme mais il manquait de l'idée au milieu.

Après la pause fraicheur, on s'est repris. Deux buts marqués. Les deux sur des actions collectives, notamment le deuxième avec un triangle Arda, Gonzalo et, je crois Arnold. Vinicius dézone beaucoup, il est mobile et fourni une prestation plus aboutie. Comme contre Bergame, il n'hésite pas à se sommer au milieu. Gonzalo Garcia même si il apparaît comme discret a fait des passes et décalages intéressantes. On a vu Arnold revenir à l'intérieur et Guler descendre parfois très bas. Attention au physique des attaquants adverses. Fran Garcia bon également. Huijsen fait de belles sorties de balle mais je l'ai vu perdre un duel aérien.

2-0 est le résultat le plus trompeur du football.

La seconde partie de la conférence :

Cette saison le sujet des pénaltys est compliqué, Mbappé, Vini, Bellingham et même Valverde ont tiré cette saison. Il y a un choix unique où ça se décide sur le tas lors du match ?
Non, c'est décidé avant, c'est clair. On le marque avant le match mais ça dépend du match en question et de qui est sur le terrain. La dernière fois on a regardé le terrain puis procédé par élimination.

Güler préfère jouer au milieu, où le vois-tu ?
Arda est l'un des joueurs qui doit jouer proche du ballon, plus il le touche, plus il va jouer et aider. En seconde MT il a eu un grand impact, plus proche de l'action.

Pachuca a un nouveau coach, Javier Lozano, qui a gagné la Copa Oro avec le Mexique. Il vient lui aussi d’arriver et n’a pas eu beaucoup de temps pour préparer son équipe ?
Il arrive pour un nouveau défi à Pachuca, j'ai vu le match amical contre Al Ahly, celui contre Salzbourg, il aime avoir une équipe courageuse, ils auraient pu faire match nul contre les Autrichiens. Ils ont des joueurs différents qui sont arrivés pour la CDM.

La situation de Mbappé ?
Autre question, celle-ci a déjà été posée.

On a beaucoup discuté du milieu, le meilleur, celui avec le meilleur pied pour distiller le jeu est arrivé au moment de ton départ, Toni Kroos. Ceballos n'a pas joué. Quelle est ton idée avec lui ? Dans l’avant-match il avait dit devoir avoir une conversation avec toi pour ce qu'il va se passer cette saison ?
J'ai parlé avec lui ces derniers jours, il va avoir un rôle, il n'a pas joué la dernière fois mais je continue à compter sur lui. Il a qualité et connaissance du jeu.

34 degrés annoncés, chaleur aux entraînements, comment considères-tu cela ?
Les choses sont ce qu'elles sont, parler des conditions ça ne va pas les changer. Ce ne sont pas les meilleures conditions pour jouer.

Beaucoup de coachs qui viennent d'arriver ont besoin d'un temps d’adaptation, difficile de l'accélérer mais comment le faire malgré tout ?
Dans ce processus il faut prioriser les points clés et les idées globales. Il faut choisir les bonnes idées à travailler, ça peut nous faire progresser plus vite.

Quelle place pour Tchouaméni dans ton projet au milieu ? Il va beaucoup jouer en défense centrale ?
Je ne sais pas ce qu'il va se passer cette saison, c'est un pilier fondamental pour son poids, ses fonctions différentes, la position où il joue. Il prend en permanence de petites décisions qui aident l'équipe, il a envie de s'améliorer et d'être important.

Au milieu, Trent a aussi occupé ces espaces intérieurs et pas seulement les couloirs ?
Je ne peux pas dire qu'il l'a fait dans de nombreux clubs car il est passé que par Liverpool, il l'a fait, oui, plusieurs fois là-bas et en sélection. C'est un latéral différent, il peut rentrer. Avoir son pied et sa qualité est positif pour nous.

Tactique, ces deux dernières années tu as utilisé le 3-4-2-1 à Leverkusen, ta première version ici était à 4 derrière, Tchouaméni entre les lignes, bloc médian bas, Jude, Arda au milieu par la suite, comment parles-tu du développement tactique ?
Il n'y a pas tant pour le moment. Après deux ans, j'ai pu parler de choses plus générales à Leverkusen. Ici on va plus tenter de trouver des solutions à l'intérieur de notre idée, les matchs disent beaucoup, être flexibles et comprendre les rivaux.

Quel entraîneur t'a le plus inspiré ?
J'ai beaucoup appris de tous, étant joueur, j'ai absorbé de tous et j'ai eu ces connaissances. Après tu dois proposer ta propre personnalité, ta façon de le transmettre aux joueurs. Sentir, profiter.

Le président de Pachuca a remporté la montée en Liga avec son autre club d'Oviedo ? Félicitations à Oviedo qui revient en Liga 24 ans après, j'ai de la peine pour Mirandés (qui a perdu le playoff) car c'était une occasion historique pour eux. Très content pour Santi Cazorla qui a fait un grand geste en revenant jouer à Oviedo.

La première partie de la longue conférence de presse avant Pachuca :

Quel match attends-tu et quel Real attends-tu pour ce match ?
Un match intense, très important, nous voulons faire un bon match. Nous voulons gagner dans cette compétition si courte, cette phase de poules après le match nul. On a besoin de gagner. Mis à part cela, finir par récupérer nos bonnes sensations avec un match plus complet avec et sans ballon. Ça fait que 5 jours, tout prend son temps, l’exigence du calendrier. Je suis avec beaucoup d’envie pour demain.

Vinicius est critiqué, comment le vois-tu maintenant ? Certains disent qu’il a perdu le sourire.
Je ne crois pas qu’il faut le récupérer, je le vois bien. Nous souhaitons tous l’aider pour qu’il soit décisif. Vinicius a un football différent, cette qualité, il est imprévisible. Comment il peut profiter et connecter sur le terrain avec son essence est fondamental pour demain et après.

Toi, qui as joué dans cette position de pivot, à la création, penses-tu que le Real a besoin d’un joueur à ce poste ? Le Real a besoin de plus de création et de jeu ?
On est à la CDM, on ne pense pas à comment on peut renforcer l’équipe actuellement, on est concentrés sur cette compétition. Oui, je pense que le milieu peut s’améliorer, il faut le sentir, le répéter, ça peut s’obtenir avec différents profils. Je pense qu’avec ceux que nous avons, notre milieu peut être dominant.

Comment va Mbappé ? Il pourrait revenir bientôt ?
Il s’améliore, ça fait 2 jours qu’il est rentré de l’hôpital, il est en train de récupérer. Au jour le jour, on est optimistes pour le voir de retour face à Salzbourg.

La saison dernière on disait qu’il manquait un Joselu (qui avait marqué 18 buts). Gonzalo est-il préparé pour faire le salto en équipe première ?
Il peut apporter exactement ce qu’il a fait l’autre jour, il n’est pas comme Mbappé. Outre son but, il a eu 2-3 occasions l’autre jour. Très important d’avoir des joueurs avec ce flair de surface, on n’en a pas tant ici. Pour le futur, on est concentrés sur la CDM et la décision sera prise après.

On parle de stress de marquer, de bien jouer. Tu as dit qu’il n’y avait pas de frustration car il faut prendre le temps. Vois-tu le vestiaire stressé ?
Non, il n’y a pas d’anxiété, on a l’envie de s’améliorer, de faire le processus, de faire des différences. Un nouveau staff avec des idées nouvelles. On parle de concepts chaque jour, c’est notre ambition, calme et positive. Demain, jouer avec ces intentions.

Tu aimerais retrouver de bonnes sensations mais tu en as eu au premier match, non ?
Oui, en deuxième période. La première n’était pas bonne par rapport à ce que je voulais. On a réagi avec plus de possession, du jeu avec ballon, en étant plus compacts et en dominant. C’est le fil à tenir pour ne pas que cela se répète. 5 jours, c’est peu, parfois vouloir faire beaucoup est contre-productif. Il faut prioriser ce que nous voulons faire, c’est le plan.

Tu ne veux pas parler du futur mais est-ce que Xabi Alonso coach voudrait avoir un Xabi Alonso joueur ?
Avec nos joueurs, notre milieu doit bien fonctionner, c’est le défi. Sur le présent, je suis content de pouvoir les aider, tenter de les régler. Parfois, tu veux trop faire et il faut prioriser l’important.

Peu de temps, quel rôle joue le travail vidéo ?
Ce travail est fondamental dans les entre-matchs de 2-3 jours. Parfois, tu ne peux pas trop travailler en extérieur l’après-midi à cause de la chaleur, donc on est efficaces avec les images. Ils sont habitués à cela, on le fait collectivement, individuellement. C’est la dynamique pour toute la saison, ils s’entraînent quasiment visuellement.

Tu connais la pression de gagner au Real, comment la vis-tu ?
Préparé et centré sur ce que nous pouvons faire, contrôler. Parfois tu ne peux pas contrôler le résultat, ce que tu peux contrôler ce sont les décisions avec les joueurs et les changements.

Rüdiger dans la liste. Un autre communiqué médical, comme la dernière fois ?
Rüdiger a le feu vert des médecins, il est convoqué. Après une si grosse opération, il va être important d’y aller graduellement demain. Pour le reste, guère de changements. Il faut plus de patience, car ce sont des blessures plus longues qui nécessitent davantage d’entraînements et de récupération.

0-0 à la MT entre River et Monterrey. Match très haché, sans continuité. Pas mal de "petites" fautes des deux côtés qui empêchent le jeu de bien se dérouler. Domination de River Plate, surtout en fin de MT. Mastantuono a globalement été muselé sur son aile (pertes de balles et duels). Cependant, à son actif, un coup franc cadré et arrêté et une belle passe qui a cassé deux lignes sur le côté gauche. Il a aussi bien tiré un corner. Monterrey n'a eu guère d'occasions excepté une frappe de Sergio Canales (passé par le Real, lui aussi). Il décide de frapper à 25 mètres mais il aurait pu décaler à gauche. Ocampos joue pour l'équipe mexicaine.

J'ai dit beaucoup de fautes, notre Sergio Ramos s'est distingué par l'une d'elles, une grosse faute au milieu du terrain. Pas de carton. Sinon, il fait un match correct en défendant et en participant activement à la relance et la jonction avec les milieux.

Fin du match 0-0. Très décevant, surtout l'animation offensive de River. Monterrey ne s'est procuré aucune occasion. Je me suis surtout concentré sur Ramos et Mastantuono. L'ancienne légende du Real (mis à part deux relances manquées) s'est distinguée par : un tacle sublime en pleine surface, un beau dégagement avec amorti de la poitrine et des passes souvent justes au milieu de terrain. Pour la nouvelle recure du Real a été mise en difficulté par la défense adverse. Mastantuono, (élu malgré tout homme du match) a tout de même réalisé un tir croisé en hauteur, arrêt pas évident du gardien adverse.

Miguel Borja, rentré en jeu pour River a gâché deux bonnes occasions, comme toujours j'aurais envie de dire. River et Inter sont à égalités de points (4) en tête de ce groupe.

Le dilemme de Xabi Alonso : Rodrygo ou Güler ?
Dans le tableau de Xabi, il y a un doute. Une inconnue à résoudre après son coup de canon blanc. Rodrygo ou Güler, telle est la question. Et cela marquera finalement le schéma tactique. Car, bien que le Brésilien et le Turc puissent occuper des zones similaires sur le terrain, ils ne sont pas le même joueur. Voilà le nœud du problème. Miser à nouveau sur le "Rayo", le passeur décisif du match contre Al Hilal. Ou le faire sur le joueur d'Altindag, qui a changé le rythme du match après être entré sur le terrain. Le premier est plus un attaquant, le second plus un milieu de terrain (du moins c'est ce qu'espèrent le Real Madrid et Xabi). Soit un 4-3-3, soit un 4-4-2. Contre Pachuca, tel est le débat.

Gonzalo en pointe, Vinicius à ses côtés
Là où il n'y a pas de doute, c'est en pointe. Gonzalo répétera sa performance. Pour son but et pour tout le reste. Parce qu'il a montré qu'il pouvait être ce Joselu que le club recherche. Mais aussi en raison du contexte, bien sûr. Avec Mbappé écarté jusqu'à Salzbourg pour sa gastro-entérite et Endrick à l'infirmerie, l'attaquant sera le joueur du centre de formation. Et son accompagnateur assuré sera Vinicius. Au milieu de ce brouhaha provoqué par les réseaux sociaux, il devra l'éteindre de la meilleure des manières, avec du football. Après être passé inaperçu lors de ses débuts, Vini a besoin d'élever la voix. S'il danse à nouveau, le Real Madrid de Xabi le fera aussi.

Un milieu de terrain à consolider et une défense reconduite
Le reste du onze semble limpide. Avec Tchouameni en tant que stoppeur et l'un des joueurs les plus renforcés de ce premier match un peu terne. Aurélien a été un mur dans un milieu de terrain où il n'y a pas eu de création, mais beaucoup de muscle. Et pour résoudre le premier point, Bellingham et Valverde devront faire un pas en avant. Surtout le premier, à des kilomètres de ce footballeur qui a séduit lors de sa première saison et demie en blanc. L'emplacement des deux dépendra de la présence de Güler ou Rodrygo. Avec le Brésilien, ils seront les pivots avec le trident. Si c'est le Turc, Jude apparaîtra plus profilé sur l'aile gauche. Xabi résoudra le puzzle sous peu.

Une même ligne défensive pour le prochain match
Tandis que les protecteurs de Courtois seront également reconduits. Trent, Asencio, Huijsen et Fran García. Un quatuor où seul le géant tranquille a été entièrement au point (Asencio a commis le penalty et Malcolm a dépassé Fran, surtout en première mi-temps). Dans un Real Madrid sans organisateur, il a été le cerveau. Et le tacticien cherchera à continuer à développer ses compétences avec le ballon, tout en intégrant peu à peu Alexander-Arnold, après un premier jour compliqué, dans son idée. Ainsi, le onze que Xabi envisage d'aligner contre Pachuca est le suivant : Courtois; Trent, Asencio, Huijsen, Fran García; Valverde, Tchouameni, Bellingham; Rodrygo ou Güler, Gonzalo et Vinicius.

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Le retour (improbable ?) de Camavinga pour le Mondial des Clubs
Cela semblait utopique, mais ça ne l'est pas. Le 23 avril, Camavinga disait adieu au Mondial des Clubs. Ou du moins, c'est ce qu'il semblait. Dans le dernier quart du match contre Getafe, un mauvais geste et crac. Et pas n'importe quel crac. Le tendon de l'adducteur gauche, complètement rompu. Un revers majeur, tout comme le temps d'indisponibilité estimé : entre trois et quatre mois. À priori. Car à posteriori, Cama travaille pour un miracle. Sa participation au tournoi planétaire n'est pas impossible. Et c'est beaucoup. Alors que les pires prévisions tablaient sur 120 jours d'absence, il a commencé à toucher le ballon au bout de 50 jours. La surprise des États-Unis est Camavinga. Ou, du moins, il peut l'être.

Pas de précipitation pour le Real Madrid et Camavinga
Il n'y a pas de décision ferme. Tout dépendra de son évolution. De son confort au moment de frapper le ballon et de la confiance qu'il ressentira musculairement. Et toujours en visant la phase finale et dans des contextes favorables. Sans prendre le moindre risque. Piano, piano. Il ne reviendra que s'il n'y a aucun danger. L'homme de Cabinda et le Real Madrid sont clairs à ce sujet. "Il s'améliore rapidement, mais il a besoin de temps", a reconnu Xabi. Et il en aura. Mais le simple fait d'avoir ravivé cette possibilité est déjà impressionnant.

L'importance capitale de Camavinga pour Xabi Alonso
Pour Xabi, il sera, à son retour, un joueur capital. Pour son football, vigoureux au pressing et doté d'une grande capacité à briser les lignes. Mais aussi en raison du contexte. Car une fois le Mondial terminé, Modric raccrochera ses crampons blancs et quittera le club. Et même si le tacticien de Tolosa aimerait avoir un autre "cerveau", le club n'a pas trouvé le profil idéal. Camavinga n'est pas ce profil, mais en interne, on comprend que ce trio qu'il forme avec Tchouameni et Valverde peut apporter beaucoup plus sur le plan organisationnel. Une sorte de "c'est ce qu'il y a". Et ce qu'il y a, c'est beaucoup.

Une revanche personnelle après une saison difficile
Ce sera aussi, dans ce cas pour le joueur, un défi personnel. Après une saison où les blessures ont été plus nombreuses qu'une aiguille dans une botte de foin. La rupture contre Getafe fut la quatrième de la saison. Une saison malheureuse sur le plan physique, qui l'a entraîné, inévitablement, sur le plan sportif. D'abord, à la veille de la Supercoupe d'Europe (entorse du ligament collatéral interne du genou gauche). Ensuite, une rupture du biceps fémoral de la jambe gauche à Anfield. La troisième, à nouveau le biceps fémoral, contre le Celta. Et la dernière, au Coliseum. Au total, 29 matchs d'absence.

Un bilan physique lourd en l'absence de Kroos
L'année I sans Kroos, c'est lui qui a été désigné pour prendre sa place dans le onze. Et l'opportunité s'est transformée en cauchemar. À peine 2 082 minutes et 35 matchs, sur 62 possibles. Il n'a disputé que 56% des rencontres. Ou ce qui revient au même, il a manqué 44% des matchs. Un fardeau qui ne lui a pas permis de trouver le rythme de la compétition, en dehors de quelques éclairs ponctuels. À 22 ans, il est face à une saison fondamentale. Face à une revanche pour faire de la saison 2024-25 une simple anecdote. Mais il cherche le miracle pour clore son 'annus horribilis' avec une joie. Et ce n'est pas impossible.

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Gonzalo, une nouvelle chance sous Xabi Alonso
Le jeune joueur du centre de formation sera de retour sur le devant de la scène lors du deuxième match de Xabi Alonso. Gonzalo a fait ses débuts en tant que titulaire avec un but et a été nommé meilleur joueur du match contre Al Hilal. Avec Mbappé encore convalescent et Endrick en phase de récupération après sa blessure, le jeune attaquant fait face à un nouveau test décisif pour continuer à évaluer son potentiel et ce qu'il peut apporter à l'équipe de Xabi Alonso. Le tacticien de Tolosa manque d'un profil d'attaquant capable de se retrousser les manches lors de matchs compliqués, de ceux où l'adversaire se retranche et concède. C'est là qu'intervient le joueur issu du centre de formation, qui a déjà prouvé sa valeur dans cette situation avec le Castilla, où il a marqué 25 buts cette saison.

Gonzalo est un "9" pur, un attaquant à l'ancienne. Mais il combine aussi la mobilité d'un attaquant moderne avec la capacité de sacrifice que Xabi Alonso apprécie tant. Son premier but à l'ère du tacticien de Tolosa le décrit bien : il a initié l'action depuis son propre camp, a combiné en vitesse et a conclu dans la surface après une passe décisive précise de Rodrygo. Sa lecture de l'espace et sa détermination ont été clés dans cette action qui a permis d'ouvrir le score contre Al Hilal.

Les attentes de Xabi Alonso envers Gonzalo
"Tout est allé assez vite", a-t-il expliqué après le match. "J'ai trouvé une ligne de passe avec Vini et une bonne contre-attaque de tous les coéquipiers qui, heureusement, s'est terminée par un but." Un exemple d'attaquant collectif, engagé et doté de l'instinct pour se jeter dans la surface quand l'action l'exige.

Xabi lui demande d'être courageux, de fixer les défenseurs centraux et de ne jamais cesser de regarder le but adverse. "Il m'a dit de rester haut sur la dernière ligne en fixant les défenseurs centraux et de profiter de chaque ballon ou inattention des défenseurs centraux pour marquer", a avoué Gonzalo lui-même, révélant une partie de la confiance que l'entraîneur place en lui pendant le stage aux États-Unis.

https://www.marca.com/futbol/real-madrid/20...se-pachuca.html

Kylian Mbappé forfait pour Charlotte
Kylian Mbappé ne voyagera pas à Charlotte avec l'équipe pour le deuxième match contre Pachuca. L'attaquant ne s'entraîne toujours pas avec ses coéquipiers et continue de travailler seul à l'hôtel. Le Real Madrid prendra son vol pour la Caroline du Nord aujourd'hui à 15h30 (GMT-4), sans le Français.

Le Français a manqué ses débuts à la Coupe du Monde des Clubs après avoir souffert d'une gastro-entérite aiguë les jours précédents. Le Real Madrid a suivi le protocole d'isolement et il a été hospitalisé pour recevoir le traitement approprié. Le Français s'est un peu amélioré, mais il est encore trop faible pour reprendre l'entraînement. Son retour sera évalué au jour le jour en fonction de son état.

MARCA

Álvaro Carreras a peut-être joué son dernier match avec Benfica avant de rejoindre le Real Madrid. Le latéral gauche a reçu un carton jaune lors du match contre Auckland City, ce qui l'empêchera d'affronter le Bayern de Munich lors de la troisième journée de la Coupe du Monde des Clubs.

Carreras a été averti dans le temps additionnel de la première mi-temps pour avoir déplacé le ballon alors que l'arbitre avait déjà sifflé une infraction. Ce fut pratiquement la dernière action de la période. Il n'a plus joué ensuite, car l'Espagnol n'est pas sorti des vestiaires après la longue pause, le protocole lié aux intempéries ayant interrompu le match pendant plus de deux heures. Il a été remplacé par Dahl.

L'avenir de Benfica et de Carreras
Selon les résultats, Benfica pourrait être éliminé et ne pas accéder aux huitièmes de finale du tournoi. Tout reste suspendu à la dernière journée, mais il n'est pas déraisonnable de penser que les Portugais puissent être éliminés.

Benfica affronte le Bayern et Boca Juniors affronte Auckland. Un match nul entre les Lusitaniens et les Argentins ferait entrer en jeu la différence de buts, et comme ils ont fait match nul lors de leur confrontation directe, la différence de buts générale serait décisive. Nous verrons si la victoire 6-0 de Benfica contre les Néo-Zélandais peut être déterminante.

L'avenir de Carreras n'est pas encore résolu, mais tout porte à croire qu'il finira par jouer au Real Madrid. Si Benfica ne parvient pas à se qualifier pour la phase suivante, son esprit commencera à penser en blanc.

https://www.marca.com/futbol/mundial-de-clu...-despedida.html

Victoire du Bayern, 2-1 contre Boca. Buts de Kane et Olise. Le Bayern a tout de suite mit le pied sur le ballon, le confisquant totalement. Olise a marqué un Gol Olimpico refusé pour faute sur le gardien adverse. Ca n'empêchera pas Kane d'ouvrir le score. 35 minutes bavaroises. Avant la MT, Boca a fait de bons tirs et Neuer des arrêts.

Le début du second acte est marqué par une domination du Bayern, dans un faux rythme sans grande occasion. Puis, sur une passe longue, Merentiel se retrouve en un contre un avec Neuer et égalise pour Boca. Musiala est rentré puis sorti sur blessure. Le stade était en feu. Le Bayern a repris le contrôle et a marqué le deuxième but grâce à Olise (sur passe de Kane). Il y aurait pu avoir un troisième but en fin de match, refusé pour HJ. Boca n'a qu'aperçu le ballon jusqu'à la fin de la partie.

Soins intensifs pour Kylian Mbappé, qui s'améliore progressivement. Le crack français, qui a reçu hier après-midi son autorisation de sortie de l'hôpital, est retourné à l'hôtel de concentration du Real Madrid à Palm Beach pour poursuivre son traitement spécifique afin de surmonter son épisode de gastro-entérite aiguë. Ainsi, les bonnes nouvelles pour le club merengue sont arrivées le troisième jour après s'être mal senti, après le deuxième entraînement des hommes de Xabi Alonso à Miami.
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Le numéro 9 s'améliore petit à petit. Il reste isolé à l'hôtel, où il a déjà commencé à effectuer un travail aérobie. C'est la première étape avant de pouvoir recevoir le feu vert médical pour tenter au moins de figurer dans le groupe pour le match de dimanche prochain contre Pachuca à la Bank of America de Charlotte. Ainsi, Mbappé manque également l'avant-dernier entraînement à Miami, ce qui signifie que le footballeur ne pourrait effectuer qu'un seul entraînement avec le groupe en vue du deuxième match du Mondial des Clubs, où sa présence est sérieusement menacée.
Un autre joueur qui est resté travailler à l'hôtel de concentration est Dani Carvajal. Le latéral espagnol souffre d'une gêne au cou et a également effectué un travail spécifique avec un kinésithérapeute.

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Victoire 3-1 de Flamengo face à Chelsea. Les brésiliens sont qualifiés.

Première MT assez dominée par Flamengo, en tout cas dans la possession. Comme l'Inter Miami lors du premier match, ils ont commis de graves erreurs d'alignement défensif ce qui a permis aux Blues d'ouvrir le score par Neto. A partir de là Chelsea a dominé. En début de seconde MT, Chelsea semblait rentrer dans une phase de gestion-conservation. C'est à partir de là que tout à explosé. Deux occasions nettes, une de chaque côté sont venues de relances longues des gardiens. Flamengo a égalisé grâce à un Bruno Henrique tout frais. Danilo, ancien du Real Madrid, si décrié lors de son passage chez nous (on se souvient de son CSC contre Séville) a marqué le deuxième. Chelsea a tout perdu après l'exclusion de Jackson pour un pied qui a tapé le tibias d'un adversaire. 3-1 en fin de match. Chelsea tentait d'attaquer, notamment sur CPA mais ça n'a pas marché.

Beaucoup d'intensité, un arbitrage de fer avec un arbitre qui n'a pas bronché sur deux pénaltys potentiels pour les Blues. Il a eu une grosse autorité et n'hésitait pas à sortir les cartons.

Surpris qu'il n'y ait pas eu de questions sur la non titularisation d'Arda Guler...

Les changements se poursuivent au Real Madrid avec l’arrivée de Xabi Alonso. Cette fois-ci, des nouveautés dans la manière d’analyser les entraînements. L’entraîneur de Tolosa a profité de la séance de ce jeudi à West Palm Beach pour filmer ses joueurs à l’aide d’un drone. Cette nouvelle technologie, jamais utilisée auparavant par le club madrilène lors des entraînements, servira à ce que Xabi Alonso et l’ensemble de son staff recueillent des informations et des données supplémentaires sur leur effectif.

Rappelons que lors de l’étape précédente du club madrilène, avec Carlo Ancelotti à sa tête, ce type d’appareils aériens sans pilote n’avait jamais été employé. Le temps dira si cette technologie est là pour rester, mais la nouveauté est que Xabi Alonso a commencé à tester ces nouveaux outils.

Au Bayer Leverkusen, il n’utilisait pas ces drones
Xabi, qui arrive après plusieurs années réussies au Bayer Leverkusen, n’utilisait pas non plus ce type de drones avec l’équipe allemande. Il est vrai qu’il filmait les entraînements à l’aide d’un ensemble de caméras installées autour du terrain d’entraînement, mais il ne disposait jamais d’images en vue aérienne.

Joueurs formés au club et remplaçants
Côté sportif, seuls les joueurs formés au Real Madrid et les remplaçants du match contre Al Hilal se sont entraînés au Camp de Base de West Palm Beach. Le reste de l’effectif a réalisé une séance en salle de sport.

Concernant Kylian Mbappé, le Français poursuit sa convalescence à l’hôtel du Real Madrid, mais il est encore trop tôt pour savoir s’il pourra s’entraîner ce vendredi avec le reste de ses coéquipiers. L’attaquant a perdu de la condition physique ces derniers jours en raison de la gastro-entérite aiguë dont il a souffert et devra la récupérer progressivement.

https://www.marca.com/futbol/real-madrid/20...eal-madrid.html

Gonzalo García a vécu l’un de ces moments qui marquent une carrière. Contre Al Hilal, Xabi Alonso n’a pas tremblé. En l’absence d’Endrick et de Mbappé, le coach de Tolosa a offert au jeune attaquant sa première titularisation avec l’équipe première. Un pari apparemment risqué, mais qui prend tout son sens lorsqu’on regarde les chiffres : 25 buts en 36 matchs cette saison sous les ordres de Raúl avec le Castilla. Et non seulement le Madrilène de 21 ans n’a pas déçu, mais il a été le meilleur des joueurs offensifs en inscrivant le but de ceux qui ne se rendent jamais.

Car être un joueur formé au Real Madrid, ce n’est pas facile. C’est se former dans l’une des meilleures écoles du monde, certes, mais c’est aussi savoir que presque toujours — ou du moins jusqu’à maintenant — le club n’hésite pas à regarder à l’extérieur. Et c’est que l’exigence constante du club frappe trop fort la patience nécessaire pour que les jeunes talents puissent s’installer en équipe première. Une problématique qui entre en collision frontale avec l’idéologie de l’éternel rival, qui semble avoir une imprimante à talents. Ou peut-être est-ce simplement qu’il n’hésite pas à propulser ses pépites sur le devant de la scène footballistique.

Au Real Madrid, tout est différent. Les opportunités arrivent tard, les projecteurs ne se braquent pas sur eux, même après des années à se donner corps et âme, et c’est pour cela que le but de Gonzalo a fait mal, mais joliment, à Valdebebas. Parce qu’il représente tous ceux qui, même en sachant que le chemin est difficile, continuent de marcher pour poursuivre leur rêve. « Le Real Madrid, c’est tout pour moi », a confié l’attaquant. Avec Xabi, quelque chose a changé. Les dix joueurs formés au club qui sont au Mondial ne sont pas là pour faire de la figuration. Ils n’ont pas voyagé aux États-Unis pour profiter de vacances tout frais payés. Gonzalo n’a pas marqué qu’un but. Il a ouvert une voie. Celle de l’espoir, celle du travail invisible qui, un jour, porte ses fruits. Et désormais, tout le monde le voit plus proche.

Au Real, 2 sur 10 déjà
Fran González, Sergio Mestre, Jesús Fortea, Diego Aguado, Youssef Enriquez ‘Yusi’, Jacobo Ramón, Chema Andrés, Mario Martín, Víctor Muñoz et Gonzalo García. Voilà les dix « gamins » de Xabi Alonso qui ont voyagé aux États-Unis. Et non, ce n’est pas pour jouer une pré-saison, mais pour la Coupe du Monde des Clubs. Car à Valdebebas, le talent ne manque pas. Ce qui manque, parfois, c’est la patience. C’est la confiance. C’est le courage de regarder à l’intérieur quand le monde t’oblige à regarder à l’extérieur. Gonzalo a été le premier à entrer, et Víctor Muñoz le deuxième. L’attaquant a remplacé Vinicius et disputé le dernier quart d’heure d’un match plus brûlant que jamais. Ils sont déjà 2 sur 10… et avec Xabi, ça semble bien parti pour continuer à monter.

https://www.marca.com/futbol/real-madrid/op...vacaciones.html

Le PSG a perdu 1-0 contre Botafogo !

L'intégralité de la conférence de presse :

Tu disais hier, et c'est apparu dans les unes, que le Rock and Roll allait commencer. Plus en seconde MT qu'en première ?
Je suis d'accord, la seconde a été meilleure que la première. Il nous a manqué des choses avec et sans ballon, nous n'avions pas d'équilibre [logique avec seulement deux milieux]. J'ai bien aimé notre réaction, on a donné un autre rythme au jeu, un bon contrôle grâce à plus de jeu dans le camp adverse et proche de la surface adverse. Dans le dernier tiers, Al Hilal s'est compacté, il y a eu quelques centres, tirs contrés, transversale, le penalty… C'est le processus, la première MT n'a pas été bonne. Il faut sortir avec le positif et regarder le négatif.

Le club a fait l'effort de faire venir Huijsen et Arnold, ton avis sur leur match ?
Je les félicite pour ce jour important de débuter chez nous. Je suis content, ils seront très importants dans le futur.

Qu'est-ce que tu as aimé et pas aimé ?
Je ne doute pas qu'il y ait impatience, tout ne va pas se faire à la perfection. En travaillant, on peut s'améliorer. En seconde MT, on a mieux géré le ballon.

Hier tu disais que l'équipe n'avait pas de frustration, en as-tu senti en première MT ?
Non, pas de frustration. Nous avions d'autres intentions mais ça va prendre son temps, il y a des choses à changer. En seconde MT, on s'est repris, tout prend son temps, 9 jours, 3 entraînements. Il y a l'exigence normale de cette compétition, nous souhaitons apprendre.

Comment as-tu vu ton équipe ? À quel moment tu t'es dit "c'est ça que je veux voir" ?
Plus en deuxième qu'en première. En deuxième MT, on a mieux géré la balle, joué entre les lignes, eu de l'amplitude, attaqué les couloirs intérieurs, joué plus haut à la perte de balle. En première, ça nous a été plus difficile. Difficile de courir à un rythme avec ces conditions de jeu. Raul Asencio n'était pas bien, sous antibiotiques, il a souffert. Vini aussi vers la 60ᵉ à cause de la chaleur. Les conditions étaient exigeantes, Al Hilal s'est regroupé et on a attaqué avec plus de puissance.

Prochain rival Pachuca. Surprise mexicaine avec le nul de Monterrey contre l'Inter. Comment préparer ce match ?
Il y a beaucoup d'équipes avec de nouveaux coachs : nous, Al Hilal, Pachuca (avec Javier Lozano). On a récemment joué contre eux pour l'Intercontinentale, c'était un match serré même si on a gagné. Toutes les équipes présentes sont d'un grand niveau, ça va être exigeant.

La défense à 4 sera maintenue ?
Raul Asencio et Huijsen ont joué, on est courts en défense centrale, on verra au retour des joueurs, ce sera notre point de départ.

Un résultat juste compte tenu du niveau montré par Al Hilal ?
Ça ne m'a pas surpris. Avec leur nouveau coach, nous l'avons bien vu : ils ont des joueurs qui ont évolué à un niveau compétitif.

Le Real était-il préparé face au système employé par Inzaghi ?
On avait des doutes. Inzaghi utilise d'ordinaire un schéma à 3 à l'Inter mais Al Hilal joue habituellement à 4. Il y avait différents scénarios.

Les deux actions de penalty ?
Celle sur Fran, je l'ai bien vue, l'autre j'étais un peu loin. Ce sont des actions fondamentales, celle sur Asencio était évitable.

Quels aspects à améliorer ?
La différence entre première et seconde MT. L'équipe était plus stable avec le ballon, avec plus de possessions longues, un peu plus près d’eux. Au début, le ballon ne nous durait pas autant, Al Hilal nous a empêchés de bien presser.

Mastantuono, 17-18 ans, arrive pour être titulaire ? Un processus de maturation avant le saut dans l'élite ?
Le temps le dira. Il peut être titulaire, rentrer. On a de grandes attentes, il arrivera plus clair en août.

Comment va Mbappé ?
Il a souffert les deux derniers jours, il a eu un processus viral important. Il faut voir les prochains jours.

Mastantuono, que signifie-t-il qu'il arrive si jeune avec de telles attentes ? Quid de la température lors des matchs ?
Comme j'ai dit à ton collègue, on attend août. La température n'est pas idéale, ni l'horaire pour jouer, mais ce sont des décisions extrasportives.

Le Real Madrid a un sérieux problème avec les penalties. Non pas pour les provoquer — c’est l’équipe des cinq grands championnats qui en a obtenu le plus cette saison en cumulant toutes les compétitions — mais pour les transformer. Avec celui manqué par Valverde contre Al Hilal, les Madrilènes ont raté sept de leurs 19 tentatives. Plus que n’importe qui d’autre.

Un motif de préoccupation supplémentaire réside dans la diversité des tireurs qui ont échoué. Ces sept échecs se répartissent entre Mbappé (3), Vinicius (2), Bellingham et le Valverde mentionné. Et cela sans compter les séances de tirs au but, où il faudrait ajouter l’échec de Lucas Vázquez contre l’Atlético en huitième de finale de la Ligue des Champions.

Ces chiffres sont préoccupants, d’autant que plusieurs de ces ratés ont eu des conséquences directes. Deux des trois échecs de Kylian ont pesé lourd. À San Mamés et à Anfield, il a manqué l’occasion d’égaliser deux matchs qui se sont soldés par des défaites. L’échec de Vinicius contre l’Atlético en Ligue des Champions a empêché de sceller la qualification avant la séance de tirs au but. Et celui de Valverde a coûté la victoire d’entrée en Coupe du Monde des Clubs.

Si l’on compare avec d’autres clubs, on mesure mieux l’ampleur du problème. Parmi ceux qui ont le plus tiré, l’Inter a manqué trois penalties sur 17 tentatives ; le Bayern un sur 16 ; Dortmund deux sur 15… Parmi les grands clubs, seuls Manchester City et Arsenal s’en approchent avec quatre échecs chacun, mais aucun n’atteint les chiffres du Real.

Le Real Madrid est celui qui rate le plus de penalties
Penalties tirés, transformés et manqués par chaque équipe des cinq grands championnats européens lors de la saison 2024-2025 toutes compétitions confondues :

Équipe Pays Matchs Penalties Buts Ratés Réussite
1. Real Madrid 63 19 12 7 63%
2. VfB Stuttgart 49 8 3 5 38%
3. SC Fribourg 37 6 1 5 17%
4. Real Betis 59 12 8 4 67%
5. Manchester City 58 12 8 4 67%
… … … … … …

Tableau : Miguel Ángel García | Source : OPTA | Réalisé avec Datawrapper

Le Real Madrid affiche donc des statistiques très en deçà du rendement attendu, qu’aucune autre équipe n’égale. Seuls Stuttgart et Fribourg approchent ce taux catastrophique, avec cinq ratés chacun, mais sur un nombre de tentatives bien moindre (respectivement huit et six). Difficile donc de les comparer aux 19 tentatives madrilènes.

En pourcentage de réussite, les Blancos plafonnent à 63 %. Seul Arsenal, parmi les grands d’Europe, affiche un taux inférieur (quatre sur huit, soit 50 %). Parmi les équipes ayant tiré au moins dix penalties toutes compétitions confondues, seuls Aston Villa et l’Atalanta font aussi pire avec 60 % (six réussis et quatre ratés chacun).

Vinicius et son échec contre l’Atlético
Un problème qui remonte à plusieurs saisons
Ce qu’il se passe cette saison n’est pas un accident isolé. C’est un problème qui dure. Lors de la saison passée, les Madrilènes avaient manqué quatre penalties sur neuf, soit presque la moitié. Là encore, plusieurs tireurs étaient concernés : Joselu (2), Modric et Rodrygo (1 chacun).

Le Real Madrid sortait pourtant de trois saisons consécutives avec un taux de réussite de 100 %. De la saison 2018-2019 à 2020-2021, tous les penalties avaient été transformés, en grande partie grâce à Sergio Ramos. Mais depuis, les chiffres se sont détériorés : lors des trois saisons suivantes, le club a manqué quatre penalties à chaque exercice, avec un taux de réussite en baisse à 75 %, 78 %, puis 56 %. Et celui de cette saison bat déjà tous les records négatifs.

https://www.marca.com/futbol/real-madrid/20...eal-madrid.html

Kylian Mbappé a reçu ce soir son autorisation de sortie de l’hôpital et a regagné le rassemblement du Real Madrid, même s’il ne va pas encore s’entraîner. Le joueur français souffre d’une gastro-entérite aiguë, qui l’a empêché de participer au premier match de l’équipe dans la Coupe du Monde des Clubs, et il poursuivra un traitement médical spécifique. En fonction de l’évolution de sa récupération, il réintégrera progressivement l’activité collective de l’équipe.

Kylian Mbappé présente un tableau aigu de gastro-entérite et a été hospitalisé afin de lui réaliser différents examens et de lui administrer le traitement correspondant. Mbappé vivait depuis plusieurs jours avec un épisode fébrile et n’a pas pu jouer ce mercredi lors des débuts du Real Madrid contre Al Hilal au Hard Rock Stadium de Miami, une rencontre qui s’est terminée sur un match nul (1-1).

Le Français ne s’était pas entraîné mardi lors de la dernière séance dirigée par Xabi Alonso pour la même raison. Il avait en revanche participé aux entraînements collectifs dimanche et lundi en Floride.

Avec de l’Aquarius et quelques morceaux de fruits, Kylian est resté enfermé à l’hôtel du rassemblement depuis lundi 16, complètement isolé de ses coéquipiers et pratiquement sans forces pour mener une vie normale. Le Real Madrid a scrupuleusement respecté le protocole d’isolement et, après deux jours de fièvre, Mbappé a dû être hospitalisé en raison d’un tableau aigu de gastro-entérite.

« Ces deux derniers jours, il a été mal, avec un processus viral important. Nous devons voir comment il progresse jour après jour », a reconnu Xabi Alonso lors de la conférence de presse après le match contre Al Hilal. En l’absence de Mbappé, Xabi Alonso a titularisé le joueur du centre de formation Gonzalo García, qui a inscrit un but et a été élu meilleur joueur de la rencontre.

https://www.marca.com/futbol/real-madrid/20...spitalaria.html

Erwin, je me suis fait la même réflexion que toi, avant même qu'il ne tire le CF.

Porto est quasiment sorti. Ils ne dépendent plus d'eux mêmes. Après une saison ratée, ils ont ce soit à nouveau décu. Face à Palmerias, ils ont étés sauvés par leur gardien. Ce soir, on les a vu attaquer 15-20 minutes, sous l'impulsion d'un Rodrigo Mora qui surnageait dans cette équipes et des rares décalages ou sirs de Samu. L'Inter Miami s'est bien reprit défensivement après le fiasco des 45 premières minutes du match d'ouverture. Des interventions souvent osées, à la limite de la faute qui leur ont permis de tenir le score. Porto n'aura jamais trouvé la solution.

Aurélien Tchouaméni est retourné dans le passé pour sauver le futur. Et non, il n’a pas eu besoin de monter dans une DeLorean. Il a simplement suffi d’un Asencio sous antibiotiques et averti après avoir concédé un penalty pour que Xabi recule le Français. Avec l’entrée de Güler à la place du joueur formé au club, Tchouaméni s’est retrouvé à former la charnière centrale aux côtés de Huijsen pour soutenir le Real Madrid depuis l’arrière face à Al Hilal.

Xabi Alonso n’avait pas beaucoup plus d’options. Avec les absences d’Alaba, Militao et Rüdiger, le Français était l’un des rares disponibles pouvant jouer en défense centrale. Il est ainsi retourné momentanément à ce poste qu’il n’appréciait pas au départ, mais auquel il avait dû s’adapter dans une situation de pénurie. Le Real Madrid a haussé le rythme en seconde période et le Français, malgré ce handicap, a continué d’être l’une des meilleures notes du côté des Blancos.

Fluidité et sens tactique
L’équipe de Xabi Alonso a gagné en fluidité dans la circulation du ballon, même si cela n’a pas suffi pour laisser une bonne impression. De son côté, Tchouaméni a poursuivi sur la lancée de ses performances du dernier segment de championnat. D’un niveau notable et même plus. Lors de son dernier match avant la Coupe du Monde des Clubs, le Français avait livré une prestation remarquable sans rater la moindre passe face à l’Allemagne. En jouant au poste de milieu défensif, cette fois-là.

Hier à Miami, il s’est allié à Huijsen pour donner une autre couleur au Madrid depuis l’arrière. Tchouaméni a corrigé, apporté de la sérénité et permis à son coéquipier de charnière d’avancer dans le jeu. De plus, il a affiché un taux de réussite de 94 % dans ses passes, remporté tous ses duels au sol et six de ses sept duels aériens. Le Français a été une solution chirurgicale et temporaire pour Xabi Alonso.

À l’horizon proche se profile le retour de Rüdiger, qui s’est fait opérer fin avril et dont le retour est attendu pour le prochain match. « Toni a réalisé un effort énorme durant la saison, et sa récupération aussi a été très bonne ; c’est lui qui va revenir en premier », a déclaré Xabi avant la rencontre face à Al Hilal. En attendant ce moment, Tchouaméni continue de démontrer qu’il est un atout très précieux.

MARCA

Déçu par la composition de départ de Xabi Alonso. Tu ne peux pas te contredire. D'un côté tu souhaite impiser une nouvelle idée de jeu, et, surtout, reprendre le contrôle du jeu et du ballon. De l'autre, tu aligne (comme Carlo) un onze déséquilibré avec seulement deux milieux de terrain, pour ne pas dire qu'un seul (Valverde) ayant pas les caractéristiques de ce qui peut s'apparenter à un métronome (comme Ceballos ou Modric) ni à un créateur (Pourquoi Arda n'a pas été titulaire alors que tout le monde l'annonçait!!). Xabi s'est rendu compte de son erreur dès la MT mais c'était déjà trop tard car Al Hilal a garé le bus.

Pour moi on fait match nul à cause de deux choses : cette première MT, 45 minutes perdues où l'équipe ressemblait plus à ce qu'on a vu sous Carlo et le niveau insuffisant des cadors offensifs de l'équipe (notamment Vini, qui étrangement a été meilleur dès l'entrée de Guler)

Gonzalo Garcia

Après avoir perdu 45 minutes avec une mauvaise tactique initiale (2 milieux seulement), on a pas réussi à trouver la solution face à ce bloc bas. Vini a été plus entreprenant sur son côté mais c'est surtout grace à Arda Guler qui a apporté ce qu'on atendait de lui. Le brésilien n'a pas réussi à varier son jeu. Côté défense pas grand chose à ajouter...Tchouaméni a tout de même réalisé 3-4 couvertures de balles ou interventions qui nous ont protegé d'occasions potentielles.

Le pressing n'était pas assez fort sur les rares moments où les saoudiens avaient le ballon. Valverde ne peut plus jouer cette saison, sur FIFA il serait sans barre d'énergie avant même de commence la rencontre. Quand j'ai vu le pénalty, tous les ingrédients étaient réunis pour un échec : attente importante avant de le faire tirer, joueur dépourvu d'expérience dans l'exercice et gardien royal qui a arrêté tous les TAB espagnols lors d'une séance en CDM 2022.

On ne pourra pas gagner de titres et proposer du Rock & Roll tant que les joueurs censés apporter les différences (Vini, Bellingham) ne retrouvent pas leur niveau. Gonzalito intéressant, présent dans la surface, dans le jeu aérien mais pas assez de ballons touchés. Victor Munoz a apporté de la vitesse à gauche et de l'explosivité mais il a manqué de précision dans la dernière passe.