Le café de Planete Real Madrid Options

[julianrealmadrid]

Moi je suis calme, le mec est mignon il me donne un surnom que même ma femme ne me donne pas, faudra juste qu’il comprenne que malgré que j’ai rien contre, je ne mange pas de ce pain là.

Après il est attachant, un peu comme le cabot que j’ai ramené de la SPA, on s’en fait mal à la longue.

[VEVETO]

Bonsoir K1fry49

Dans la continuité de notre discussion j’ai réfléchis au terme que tu as employé « blessure narcissique » comme étant selon mon interprétation de tes mots le moteur derrière la nécessité, d’exploiter et de dominer du psychopathe , sociopathe etc.

Là où tu pourrais voir une “limitation” dans la posture du psychopathe ou du sociopathe, moi j’y vois un point focal, un filtre qui permet d’agir plus vite, de trancher plus net, et de naviguer dans le réel avec moins de parasitage émotionnel. Un psychopathe, par définition, ne devient pas psychotique — parce qu’il ne se perd pas dans l’autre ou dans un délire. Il reste froid, lucide, et orienté vers le résultat.

Nous avons tous été blessé au moins une fois, ce que je ne comprends pas c’est que quand un individu décide de ne plus jamais se blesser de la sorte en prends une posture quasi antinomique et transgressive, il est blâme.

Dans ma gym de MMA, moi et quelques membres on a eu à tourner avec des pros de certaines organisations, kick, mma etc. Et bien on a morfle, bcp ont été « blessés » physiquement et surtout dans leur ego et dans l’acception qu’en face s’était trop fort pour eux, sauf moi. J’en ai rien à foutre que tu sois champion de quoi que ce soit, tu vas pas me dominer comme ça. Je peux perdre mais pas comme ça

Lu de l’extérieur ma posture est narcissique, et je ne l’ai jamais prononcé à haute voix, sinon les gens dans la gym auraient voulu me rappeler où se trouve ma place. Sauf que ça m’a poussé à travailler, mon cardio, footwork etc. Aujourd’hui je tourne avec eux, certes je ne les démolis pas mais je ne me fais pas dominé non plus. Au point où certains (les coachs) veulent que je tente la compétition (perso je suis trop vieux pour ça, j’ai besoin de mes neurones)
. Mais au départ j’ai eu une réaction narcissique à cette « blessure »

Dans ma perspective donc, la posture du psychopathe/sociopathe/narcissique est un bouclier contre la fragmentation que la vie impose aux esprits trop poreux. Ce n’est pas une question de morale, mais de robustesse mentale. J’ai vu ce qui arrive à ceux qui tergiversent trop, qui jouent à être “bons” au mauvais moment : les deux membres qui m’ont récemment attaqué sur le forum en sont l’illustration parfaite. De mon côté, je n’ai pas argumenté, je n’ai pas négocié : j’ai tranché. Là où nombre aurait poursuivi.

C’est dans cette optique que je vois le psychopathe — et dans une certaine mesure le sociopathe et le narcissique — non pas comme une “anomalie” sociale, mais comme une incarnation moderne du Surhomme chez Nietzsche. Pourquoi ? Parce qu’il est celui qui refuse les valeurs héritées, qui ne cherche pas l’approbation, ni la consolation morale. Il décrypte les rapports de force, les exploite, et crée ses propres lois, sans demander la permission. Il ne croit pas aux récits sacrés du vivre-ensemble, il les utilise si besoin, mais ne s’y laisse pas piéger.

Le Surhomme nietzschéen, tout comme l’Antéchrist, est celui qui défie la morale des esclaves, qui ne se soumet pas à l’appel du pardon ou de la pitié. Il ne cherche pas à être aimé, compris, ou accepté. Il veut créer, imposer, transformer — et dans ce sens, la posture psychopathe devient une posture opératoire : elle permet de survivre, de dominer, d’agir sans être ralenti par la culpabilité ou la dépendance au regard d’autrui.

Bien sûr, cela choque. C’est fait pour. Car le Surhomme est toujours mal compris, surtout par ceux qui vivent encore dans la logique des anciens dieux. Il ne cherche pas à convaincre — il trace sa voie. Le psychopathe, en ce sens, incarne cette rupture radicale avec les valeurs affaiblissantes, cette autonomie glaciale et redoutablement efficace que Nietzsche appelait de ses vœux quand il parlait de “philosopher avec un marteau”.

Donc l’efficacité et par conséquent l’efficience sont le prisme par lequel s’articule ma vie, l’absorption et la conservation d’énergie en sont le marteau.


La suite logique de ces prémices poussent donc à me demander en premier lieu, que dois je absorber ?

Je comprends que tous nos choix ne sont pas entièrement conscients ou rationnels, notamment dans des décisions comme le choix entre le barbier A ou B.(Pour reprendre ton exemple)
Mais ce que je veux souligner, c’est que toutes les actions n’ont pas le même poids en termes de conséquences. Refuser d’aller chez le barbier alors que je sais objectivement que cela nuit à mon image peut avoir un impact plus fort — socialement ou symboliquement — que le simple fait de choisir entre deux barbiers. Il y a donc des niveaux de criticité dans les décisions, et si je structure ma vie autour de l’efficacité, je dois apprendre à repérer celles qui méritent une attention stratégique et celles qui peuvent rester arbitraires.

Ainsi l’épine de mon paradigme est l’acquisition ou (et) le raffinement de l’habileté à prendre de meilleur décisions.
Sauf que comme tu as su si bien le developer, comment « objectivement » savoir quelles sont les meilleurs décisions si je suis un être subjectif ?

Tu ne peux pas.

Tu ne peux pas objectivement savoir quelles sont les meilleures décisions si tu pars du postulat que toute conscience est structuralement subjective, conditionnée, orientée, biaisée par les affects, les pulsions, les besoins archaïques, les architectures mentales que tu n’as pas choisies.

Mais ce n’est pas un problème. Car la lucidité commence là : dans l’acceptation que ton filtre ne peut être évité —

Tu cherches donc la mesure devant laquelle la majorité dépends. Il y en a 6 que j’ai découvert mais je n’en citerais qu’une, l’argent . L’argent a une certaine quantité t’offre des options et la capacité à forcer ta volonté sur la nature en commençant par l’homme. Sauf que l’argent nécessite un esprit froid, calculateur et fourbe mêlé d’un opportunisme légendaire.


On peut appeler ça du narcissisme, du sadisme, de la froideur etc — mais c’est fonctionnel, et ça permet de rester debout là où d’autres vacillent.

[k1fry49]

Désolé du retard je n'avais pas vu.

Alors je vais tenter de répondre assez brièvement:

Je vais commencer par la fin: les valeurs que tu a repéré sont justement les éléments faisant partie de ce qu'on apelle, comme je l'ai déjà mentionné: "signification phallique". Elle comporte des éléments et aspects généraux mais fort heureusement on est tous sensibles à des choses différentes/ou du moins plus sensible à tels ou tels aspects/choses.

L'exemple de ton expérience est assez frappante sur ce qui pour toi est venu faire ou raviver une blessure et interroger la question du "manque" d'une certaine façon et ça a été moteur. C'est une bonne chose au final malgré l'affect que ça a pu faire éprouver (c'est le lot de l'expérience humaine) et un bel exemple de sublimation !

Je tiens à te rassurer nous sommes tous des narcissiques, que nous le voulions ou non. Et d'ailleurs la société va de plus en plus dans ce sens également (mais ce serait un autre débat).

Je vais tenter de ne pas faire plus long que ce dernier paragraphe pour répondre:
- Oui certains peuvent vaciller et c'est exactement ce que j'ai essayé de faire comprendre quand je disais que tout le monde n'avait pas la même matrice symbolique notamment.
- Enfin, et c'est le point le plus important: je n'ai jamais dit et surtout pas pensé que telle ou telle structure ou psychopatho était une "limitation", bien au contraire. D'ailleurs généralement quand on donne l'hypothèse diagnostic à une personne ça doit être à la fois pour une tentative de compréhension mais aussi et surtout un mouvement d'ouverture !
Ce que j'ai dit en revanche c'est qu'une structure perverse par exemple, du fait du rapport particulier à l'objet (sadisme, manipulation, psychopathie, etc.) pouvait être un frein dans le lien social. Attention ce n'est pas du tout la même chose que de parler de limitation ! C'est très important car si on voit les structures et psychopathos comme des limitations ce n'est pas la peine, ce sont des solutions subjectives (qui peuvent comporter leurs "freins" -- à savoir ce qu'on appellera "la pathologie" justement où disons "la cassure" (cf ́la métaphore qui me semble plutôt pertinente de Freud avec les fissures du cristal) qui donne diverses problématiques d'invalidité ou autres plus archaïques: mais c'est toujours du cas par cas qui nécessite une très bonne écoute du sujet et de son lien à l'Autre, puis ensuite en effet il s'agit de trouver des moyens de suppleances qui pourraient être plus adaptées car tomber dans la pathologie c'est déjà une solution comme je le disais --).

Voici, j'ai essayé de ne pas faire trop trop long. Désolé si je ne m'attarde pas complètement sur certains sujets mais ce serait beaucoup beaucoup trop long.

[madrid25000]

Ma lettre annuelle (209 grammes) au Real Madrid a été envoyée aujourd'hui. Grosse prise de risque. On garde le suspense en l'attente d'une éventuelle réponse...

[Souly]

Ya des gens dans le resell Vinted ici ?

[madrid25000]

Ya des gens dans le resell Vinted ici ?

Je suis plutôt dans l'achat intensif de maillots du Real Madrid, j'en ai presque 200 (sans rigoler). Je partagerai avec vous des images de ma collection, si j'ai le temps.