La direction du Real Madrid, Florentino Pérez et son équipe Options

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Le Real Madrid n’a pas réalisé sa meilleure année sur le terrain, mais il continue de dominer dans les bureaux. Lorsqu’on parle de lui comme du plus grand club du monde, ce n’est pas seulement une question d’histoire ou de palmarès. Les chiffres le confirment aussi. Le prestigieux rapport annuel de Football Benchmark classe le club madrilène comme le club le plus valorisé de la planète pour la deuxième année consécutive, avec une valorisation d’entreprise de 6,278 milliards d’euros. Personne ne s’en approche. Pas même les puissants Manchester City (2e) et Manchester United (3e), qui ont pour la première fois dépassé les 5 milliards de valorisation, mais restent à plus de 1,1 milliard du leader.

Malgré les turbulences économiques du football européen, dans une décennie marquée par la pandémie, l’inflation et des changements profonds dans l’industrie du football, le Real Madrid a doublé sa valeur depuis 2016 (+116 %) et il est également en tête en matière de revenus opérationnels (1,065 milliard €). C’est aussi le seul club à avoir maintenu des bénéfices nets cumulés positifs au cours des dix dernières années, une exception dans une Liga — et un écosystème européen — marqué par des pertes structurelles.

« Le Real Madrid a conservé son statut de club de football le plus valorisé au monde et est entré dans l’histoire en devenant le premier à dépasser une valorisation de 6 milliards d’euros. Son succès en Liga et en Ligue des champions durant la saison 2023/24 a été égalé en dehors du terrain, avec un Santiago Bernabéu rénové qui a pratiquement doublé les revenus par jour de match », explique Antonio Di Cianni, Directeur des finances et de la stratégie football chez Football Benchmark. Les revenus les jours de match ont explosé jusqu’à atteindre 251 millions d’euros.

Barça et Atleti : grands chiffres, grands risques
Juste derrière ces trois clubs, mais à distance, arrive le FC Barcelone, qui occupe la quatrième place du classement mondial, avec une valeur d’entreprise de 4,459 milliards d’euros. « Le Barça est monté à la quatrième place, porté en partie par une réduction notable des coûts de personnel », explique Di Cianni.

Cependant, le club blaugrana paie les conséquences d’une gestion plus risquée sur le marché. Depuis 2016, il a augmenté de 62 %, mais les données du rapport révèlent une tendance préoccupante : ses dépenses salariales (558 millions €) ne sont dépassées que par celles du Real Madrid, et contrairement à son éternel rival, il présente des pertes cumulées depuis 2015 qui dépassent les 200 millions d’euros, avec un solde net négatif supérieur à 500 millions sur le marché des transferts.

L’Atlético de Madrid est un autre protagoniste espagnol du rapport. Sa croissance en valeur est même supérieure à celle du Real Madrid : +217 % depuis 2016, atteignant une valorisation de 1,873 milliard d’euros, consolidant sa place de troisième force nationale.

Cependant, le club rojiblanco présente lui aussi un résultat net négatif sur la dernière décennie et reste un acheteur net sur le marché des transferts, avec plus de dépenses que de recettes depuis la saison 2014/15.

Real Sociedad, l’exemple à suivre
La surprise positive du rapport vient de Saint-Sébastien. Dans un paysage dominé par les grands, la Real Sociedad émerge comme le club révélation et s’affirme comme un modèle de durabilité. Avec une croissance annuelle de 35 %, elle a atteint une valeur d’entreprise de 529 millions d’euros et grimpe de quatre places dans le classement mondial.

Et ce n’est pas tout : c’est le seul club avec le Real Madrid à présenter un résultat net cumulé positif depuis 2014/15, et de plus, il est en tête du bilan positif sur le marché des transferts, avec un excédent de 66 millions sur cette période.

Répartition des revenus opérationnels
FOOTBALL BENCHMARK

Ces données confirment l’efficacité du modèle txuri-urdin : centre de formation, durabilité, intelligence sportive et gestion économique prudente. Un club qui rivalise dignement en Europe sans perdre le nord dans ses comptes. Un exemple à suivre.

Séville et Betis : trajectoires opposées
De son côté, le Séville FC est le club espagnol qui enregistre la plus forte chute parmi les clubs analysés. Le club andalou perd neuf places par rapport à l’année précédente et voit sa valeur réduite de 19 %, en grande partie à cause de sa dégradation financière. Bien qu’il maintienne un bilan presque équilibré en transferts, son résultat net cumulé frôle déjà les 100 millions d’euros de pertes.

En revanche, le Real Betis fait son entrée dans le Top 32 du football européen. Son entrée dans ce groupe exclusif reflète une consolidation institutionnelle évidente, atteignant une valeur de 472 millions d’euros. Comme la Real, sa stratégie a été prudente et efficace : peu de recrutements, mais judicieux ; des dépenses maîtrisées et un bilan positif sur le marché des transferts.

Pour Di Cianni, « il est encourageant de voir des clubs comme le Real Betis entrer dans le classement et la Real Sociedad enregistrer une croissance de 35 % de sa valeur, la deuxième plus forte de notre classement. Ce sont des signaux clairs que la valeur et l’ambition ne se limitent pas aux géants traditionnels d’Espagne. »

LaLiga : concentration, inégalités et dépendance

Les données montrent clairement que LaLiga fonctionne à deux vitesses. Tandis que le Real Madrid, le Barça et l’Atlético affichent des chiffres astronomiques tant en revenus qu’en dépenses — avec des budgets de personnel dépassant les 350 millions d’euros —, les autres clubs analysés (Real Sociedad, Betis, Séville) n’atteignent pas les 200 millions, que ce soit en coûts de personnel ou en revenus opérationnels.

Marché des transferts : dépenses et recettes

En termes de revenus, le Real Madrid reste en tête avec plus de 1 065 millions générés en 2023/24, devant le Barça (759 M€) et l’Atlético (442 M€). Les autres clubs espagnols ne franchissent pas la barre des 200 millions, ce qui met en évidence un écart de plus en plus grand dans la répartition des ressources au sein même du championnat.

Et en Europe ? Domination anglaise et absence italienne

À l’échelle mondiale, le rapport révèle des données frappantes. Aucun club italien ne figure désormais dans le Top 10 de la valorisation d’entreprise, la Juventus chutant à la 15e place après avoir accumulé près d’un milliard de pertes. L’Inter et la Roma figurent également parmi les pires bilans.

Pendant ce temps, la Premier League continue d’imposer sa puissance économique, avec six clubs présents dans le Top 10. Aston Villa enregistre la plus forte croissance annuelle (+42 %). L’écart est tel que la valeur moyenne des clubs anglais dépasse les 3 000 millions, soit le double de celle de 2016. L’Allemagne et la France suivent, mais avec une force financière moindre.

Au-delà des géants, Arsenal (7e) et le Milan AC (13e) se distinguent par des croissances respectives de 29 % et 30 %. Le club londonien a grimpé de trois places grâce à une nette hausse de ses revenus commerciaux, tandis que les Rossoneri deviennent le club italien le plus valorisé, devant la Juventus et l’Inter.

Entre acheteurs et vendeurs : deux mondes

Le rapport met également en lumière deux modèles économiques de plus en plus extrêmes. Manchester United, le PSG et Manchester City dominent les dépenses nettes en transferts, le club d’Old Trafford affichant plus d’un milliard de pertes nettes sur les transferts depuis 2016. À l’opposé, Benfica, l’Ajax, l’Atalanta et Porto non seulement survivent, mais croissent en tant que vendeurs nets, grâce à des centres de formation performants et des politiques de recrutement rentables. La Real Sociedad figure également dans ce groupe.

Le football comme actif financier

Depuis 2016, la valeur agrégée des 32 clubs les plus importants d’Europe a bondi de 146 %, dépassant largement les performances d’indices boursiers comme le STOXX Europe 50. Mais cette prospérité est nuancée : la rentabilité globale reste négative, même si elle s’améliore, et la durabilité est désormais un thème central dans les conseils d’administration.

Le nouveau format de la Ligue des champions et la Coupe du monde des clubs élargie promettent un coup de pouce supplémentaire en matière de revenus. Mais ils risquent aussi de saturer le calendrier et d’alimenter les tensions entre clubs, ligues et fédérations. La bataille financière est loin d’être terminée.

Dans ce contexte, la domination du Real Madrid prend encore plus de valeur. Le club ne se contente pas de mener un classement mondial largement dominé par les clubs anglais, il est aussi le seul à combiner succès sportif, solidité financière et stratégie de marché équilibrée. À une époque où les chiffres comptent autant que les buts, le football espagnol trouve en lui son meilleur ambassadeur. Et peut-être, en la Real Sociedad, son exemple le plus reproductible.

https://www.marca.com/futbol/2025/05/29/rea...ity-united.html

[Nessay]

Le club a officialisé l’arrivée de deux nouveaux préparateurs physiques qui travailleront désormais avec l’équipe première de façon permanente :

Javier Arnáiz (ancien responsable de la performance de la Fédération mexicaine), qui interviendra en salle de musculation.
Ismael Fernández (docteur en sciences du sport), spécialisé dans l’analyse des données.

Les deux hommes ont déjà collaboré avec le Real Madrid et utiliseront une méthode innovante baptisée Thermohuman.

Par ailleurs, le club souhaite recruter un troisième préparateur physique, dédié spécifiquement au travail sur le terrain.

Le staff se renforce pour viser toujours plus haut !

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Florentino Pérez s’est rendu ce matin à Valdebebas. C’est la première fois qu’il le fait depuis que Xabi Alonso est devenu l’entraîneur. Le président du Real Madrid a pu discuter avec presque tous ses joueurs ainsi qu’avec le technicien, alors que l’esprit est déjà tourné vers le défi qui les attend à partir du 18 juin prochain, avec leurs débuts en Coupe du Monde des clubs face à Al Hilal.

Florentino a échangé avec Mbappé ainsi qu’avec les deux nouvelles recrues qui se sont entraînées aujourd’hui pour la première fois sous les ordres de Xabi Alonso. La conversation la plus spéciale a été celle avec Luka Modrić, qui quittera le Real Madrid après ce tournoi. Le Croate cherchera un nouveau club pour la saison prochaine avant de disputer la Coupe du Monde 2026 avec la sélection croate.

Tous les joueurs du Real Madrid ont souligné l’importance de cette Coupe du Monde des clubs. C’est justement le message que le président transmet depuis un certain temps. Et pas uniquement parce qu’Ancelotti n’a pas pu faire ses adieux au club avec la Liga, la Coupe ou la Ligue des Champions, mais aussi parce que le Real Madrid considère cette compétition comme très importante et veut être le premier club à inscrire son nom au palmarès, comme il l’avait fait à l’époque avec la première Coupe d’Europe. Sans oublier que le vainqueur pourrait percevoir une récompense avoisinant les 130 millions d’euros. Et il faut aussi rappeler que le club s’est engagé à verser une prime d’un million d’euros à chaque joueur s’ils parviennent à soulever le trophée.

https://www.marca.com/futbol/real-madrid/20...ial-clubes.html