Dani Carvajal Options

[k1fry49]

Toujours intéressant mais au-delà de ça je préfère souligner que si on avait cette idée et/ou capacité à garder le contrôle du ballon/faire circuler la balle bah ça évite que certains joueurs soient trop exposés dans des duels afin de vouloir absolument les gagner pour ne pas que son équipe subisse.

Ça me dépassera toujours les tactiques frileuses par moment de Carlo. Alors certes ça aurait quand-même pu arriver mais théoriquement ça évite.

Mais c'est fait donc... Il vaut quoi David Jiménez du Castilla ?

[Ronalbiot]

Toujours intéressant mais au-delà de ça je préfère souligner que si on avait cette idée et/ou capacité à garder le contrôle du ballon/faire circuler la balle bah ça évite que certains joueurs soient trop exposés dans des duels afin de vouloir absolument les gagner pour ne pas que son équipe subisse.

Ça me dépassera toujours les tactiques frileuses par moment de Carlo. Alors certes ça aurait quand-même pu arriver mais théoriquement ça évite.

Mais c'est fait donc... Il vaut quoi David Jiménez du Castilla ?

Il y a de la fatalité dans toute blessure, hors tacle assassin, mais je ne suis pas loin d'être d'accord avec toi sur un plan général. Quand à 2-0, tu renforces ta défense, c'est que tu te prépares à subir et ce n'est jamais un bon signal pour tes défenseurs. Mais bon en l'occurrence, c'est Dani qui redescend demander la balle alors que Lunin s'apprêtait à dégager loin. On est là sur un coup du sort, Dani avait rendez-vous avec le destin.

[madrid25000]

Le Real Madrid a communiqué sur la réussite de l'opération de Dani Carvajal réalisée par le docteur Manuel Leyes pour réparer son genou (blessure au ligament croisé et instabilité du genou droit), sous la supervision des services médicaux du Club.

https://www.realmadrid.com/es-ES/noticias/f...ajal-11-10-2024

[madrid25000]

Dani Carvajal a commencé son processus de récupération à la Valdebebas après la grave blessure qu'il a subie le 5 octobre lors du match contre Villarreal. L'équipe s'est intéressée à l'état du latéral madrilène et celui-ci a salué ses coéquipiers et leur a souhaité bonne chance la veille de la rencontre face au Borussia Dortmund, correspondant à la troisième journée de la Ligue des Champions, selon le communiqué publié par le Real Madrid pour informer du début de la rééducation de son deuxième capitaine.

Le vestiaire est entièrement solidaire avec Carvajal, comme en témoigne le message que Vinícius a dédié au latéral sur Instagram : "C’est bon de te voir, frère". Ces mots reflètent l'importance de sa présence, tant sur le terrain qu'en dehors.

Le latéral se distingue par sa grande force physique et mentale, des qualités qui n'échappent pas à Carlo Ancelotti. L'entraîneur est conscient de la valeur d'avoir quelqu'un avec ces caractéristiques dans son équipe, c'est pourquoi il a affirmé qu'il compterait sur lui et qu'il profiterait non seulement de sa capacité physique, mais aussi de son intelligence et de sa mentalité sur le terrain. Pour Ancelotti, ces deux aspects sont tout aussi importants pour le succès de l'équipe.

L'importance du défenseur dans l'équipe est constante, pas seulement le jour du match. Le jour du match, l'équipe perd le meilleur latéral droit du monde, mais au quotidien, elle perd un compétiteur né, un joueur qui maintient ses coéquipiers en alerte et sous tension à chaque exercice de chaque entraînement. "Il s'énerve dans les petits matchs, dans les tirs au but... Il motive tout le monde", déploraient-ils à Valdebebas. Un joueur spécial que tout entraîneur souhaite avoir dans son vestiaire. Et c’est précisément cela qu'Ancelotti ne veut pas et ne va pas perdre, comme le montrent les images d’aujourd’hui. Il ne pourra pas compter sur Carvajal sur le terrain pendant longtemps, mais il l’aura dans le groupe pour exercer son leadership.

https://www.marca.com/futbol/real-madrid/20...google_vignette

[madrid25000]

Quelques images du début de sa récupération...

https://as.com/futbol/videos/las-primeras-i...l-madridismo-v/

Quelques mots de Joselu :

Joselu est un attaquant polyvalent. Avant-centre de surface qui finit avec précision et frappe avec férocité dans les airs. Capable de marquer des buts dans des équipes en Espagne, en Allemagne, en Angleterre, avec la sélection nationale, et maintenant au Qatar (Al-Gharafa). En plus de tout ce qu’il réalise sur le terrain, l’attaquant montre également qu’il excelle dans d’autres domaines en dehors, bien que pas si éloignés.

Encore en activité, l’avant-centre retournera au Santiago Bernabéu, mais en tant que commentateur. Né à Stuttgart, il analysera le dernier match de 2024 de son ancienne équipe, le Real Madrid, contre le Séville FC. Il assistera également aux adieux d’un coéquipier avec qui il a été champion d’Europe avec l’Espagne : Jesús Navas. Le joueur de Los Palacios disputera ce dimanche (16h15) son dernier match en tant que professionnel.

Le match sera commenté par Miguel Ángel Román. Joselu sera accompagné en tant que consultants par Julio Baptista, ancien joueur du Séville FC et du Real Madrid, et Guti, légende des Merengues.

À l’occasion de ce rôle, le joueur d’Al-Gharafa a donné une interview à cette chaîne de télévision. Voici ses déclarations :

Début comme commentateur :
« On aborde toujours son début avec respect, mais le faire comme commentateur au Santiago Bernabéu, chez moi, lors des adieux de Jesús Navas et assis aux côtés de Guti et Baptista, c’est une expérience formidable que je vais beaucoup apprécier. »

Mbappé :
« Il doit y aller doucement, se vider l’esprit, rester tranquille. Il a des qualités incroyables pour devenir l’un des meilleurs joueurs du monde au Real Madrid (…) Il réunit les conditions pour être un joueur très important au Real Madrid et entrer dans l’histoire du club. »

Prix The Best :
« Je suis content de ce prix The Best qu’ils ont décerné à Vinicius. Je pense que l’année dernière, il a fait une saison incroyable. Pour moi, il a été le joueur le plus décisif de la saison. Mais, évidemment, vous savez déjà qui aurait dû, selon moi, gagner le Ballon d’Or… Pour moi, c’est Carva (Dani Carvajal). J’ai beaucoup de respect pour Rodri, je l’apprécie beaucoup, et aussi pour Vini. Mais mon favori, c’était Dani, pour tout ce qu’il a accompli, ce qu’il a apporté individuellement à son club et à la sélection. On devrait diviser le Ballon d’Or cette année. »

https://as.com/futbol/primera/joselu-regres...comentarista-n/

Ce message a été modifié par madrid25000: 21/12/2024, 10:16:47

[Ronalbiot]

D'accord avec Joselu sur le BO, mais Dani c'est son beau-frère...

[madrid25000]

Grande interview de notre Dani Carvajal. Pour le contexte, elle a été accordée au magasine Esquire, plutôt orienté mode/hommes (voir charme de ce que j'ai vu concernant cette publication) mais relève toutefois des points intéressants concernant le football. Sa blessure, sa nouvelle routine, son ressenti sur le BO, sur les Madridistas en sélection, sur la suite de sa carrière... C'est long mais j'ai tenté de mettre en gras les éléments les plus pertinents à mes yeux tout en y ajoutant (lorsque je considérais que c'était nécessaire) des notes de lecture.

https://www.esquire.com/es/actualidad/a6319...trevista-fotos/

5 octobre 2024. Stade Santiago Bernabéu. 92ème du match entre le Real Madrid et Villarreal. Les locaux mènent 2-0. Dani Carvajal, sur le flanc droit, reçoit un ballon de Éder Militão. Le ballon décrit une brève parabole, rebondit à quelques mètres de sa destination, et Carvajal l’amortit avec la poitrine. En une fraction de seconde, alors que le ballon retombe après le contrôle, le latéral regarde de l’autre côté du terrain, où Jude Bellingham se démarque. Juste au moment où Carvajal s’apprête à frapper le ballon avec force, Yéremy Pino surgit pour tenter de bloquer le centre. La jambe droite de Carvajal entre en collision de la pire manière avec celle de Yéremy, fait un effet de levier, et se brise. Le diagnostic est accablant : rupture du ligament croisé antérieur, rupture du ligament collatéral latéral, rupture du tendon poplité et atteinte du biceps fémoral. « J’ai senti qu’un élément qui tenait en place se détachait complètement », explique le joueur madrilène.

Le 26 novembre dernier, presque deux mois après ce moment fatidique, Dani Carvajal (Leganés, 1992) nous ouvre la porte de sa maison à Madrid. Il porte un pantalon blanc et un élégant pull bleu. Il boîte légèrement en marchant, mais il n’utilise déjà plus de béquilles. « Il faut envisager ça comme un projet à long terme. Dans ce sens, je progresse avec des objectifs quotidiens, hebdomadaires... Maintenant, je marche presque sans béquilles, je peux déjà faire du vélo, du sport en salle, gagner en amplitude dans les flexions... Ce sont de petits objectifs, mais je les atteins. Je suis content. »

Ce 5 octobre n’était pas marqué dans l’agenda de Dani Carvajal comme un jour clé de son histoire personnelle en 2024. Une année qui aurait été parfaite pour le latéral droit du Real Madrid. Pourtant, il considère cet obstacle (plutôt un gouffre) comme quelque chose qui pourrait, à long terme, s’avérer bénéfique. « Peut-être que cela pourrait prolonger ma carrière de plusieurs années... », réfléchit-il à voix haute. Espérons-le.

Comment se déroule une journée typique dans votre vie à ce stade de la récupération ?
Maintenant que je peux conduire, ça va beaucoup mieux [rires]. C’est important pour moi. Je me lève tôt, vers 7h30 ou 7h45, pour me préparer, prendre le petit-déjeuner avec ma femme et Martin, et l’amener à l’école. Une fois que je l’ai déposé, je vais au club, j’arrive vers 9h45. Là-bas, je fais toute ma session de physiothérapie : exercices en salle, marche, stimulation, travail dans l’eau... Vers 14h30-15h00, je rentre à la maison. Ensuite, cela dépend un peu du bébé, Mauro. Si sa sieste est en cours, je reste avec lui à la maison pendant que ma femme va chercher Martin. Sinon, on y va tous ensemble. L’après-midi, on essaie de faire un plan en famille, et vers 19h30, on commence la routine du bain, du dîner et du coucher. Après ça, j’ai un moment avec ma femme pour nous retrouver, regarder un peu la télé avant de dormir.

Dani Carvajal et Daphne Cañizares ont commencé leur relation en octobre 2018 et se sont mariés en juin 2022. Ils ont deux enfants : Mauro, âgé d’un an et demi, et Martin, âgé de quatre ans. Daphne est mannequin et sœur jumelle de Melanie Cañizares, qui est mariée à Joselu, ancien joueur du Real Madrid et actuellement footballeur pour Al-Gharafa SC au Qatar.

Vous avez eu pas mal de blessures au cours de votre carrière, mais celle-ci est sans doute la plus grave. Quelle a été votre première pensée lorsque vous avez pris conscience de la gravité de votre blessure ?
J’ai senti que mon genou était complètement détruit, pour dire les choses simplement. C’était une blessure majeure, mais cela fait partie du métier, et il faut l’affronter avec lucidité, envie et détermination. Ce n’est qu’un obstacle de plus sur mon chemin.

En ce sens, vous n’avez pas été épargné, avec des blessures survenues à des moments clés, que ce soit avec votre club ou la sélection. Vous avez manqué des phases finales, de grands tournois, et maintenant, cette blessure arrive peut-être au meilleur moment de votre carrière, à 32 ans. Ne vous êtes-vous pas dit : "Je ne peux pas croire que cela m’arrive maintenant" ?
Non, pas du tout. Malheureusement, oui, j’ai eu des blessures tout au long de ma carrière. Si seulement j’avais découvert plus tôt l’importance des régimes alimentaires, du repos, des méthodes de travail... cela aurait pu m’aider à en éviter certaines. Cette blessure, en revanche, est traumatique. Je sais que j’étais dans une bonne période, en tant que vice-capitaine et joueur important de l’effectif, mais ces choses arrivent quand elles doivent arriver. Je remercie aussi Dieu d’avoir pu jouer tant d’années sans subir de blessure grave. Celle-ci m’arrive à un moment où ma vie est beaucoup plus stable, tant sur le plan familial qu’au club. Et, d’un autre côté, sachant que je serai absent de longs mois, cela peut aussi m’apporter un bénéfice : ne pas avoir ce stress compétitif des voyages et des matchs tous les trois jours. Qui sait, cela pourrait peut-être prolonger ma carrière de plusieurs années.

Parmi les milliers de messages que vous avez reçus ce jour-là et les suivants, y en a-t-il un qui vous a particulièrement surpris ou ému ?
Je me suis senti très soutenu, énormément de gens m’ont écrit, appelé, témoigné leur soutien et leur affection, et j’en profite pour remercier tout le monde. Mais il est vrai qu’un message m’a agréablement surpris : celui du Cholo Simeone. C’est une personne qui aime le football et que j’admire beaucoup, malgré la rivalité. Je pense que nous partageons une vision du football empreinte d’émotion, et je garde ce message comme un moment spécial. Je lui envoie également un grand merci depuis ici.

En parlant de ce sujet des blessures, le débat sur la charge énorme de matchs que vous avez, vous, les joueurs appartenant à des équipes d'élite, prend de l'ampleur. On a même évoqué la possibilité d'une grève des footballeurs. Ton coéquipier en sélection, Rodri, a lancé un message en ce sens il y a quelques mois. Qu'en penses-tu ?
C’est un sujet très complexe. Au final, le nombre de joueurs titulaires dans leur club, qui disputent trois compétitions et qui sont aussi titulaires en sélection, se réduit à un groupe très restreint, on parle de 50 à 60 footballeurs. La charge de travail pour ces 50 joueurs, comparée – avec tout le respect que je leur dois – à celle d’un joueur du Leganés, par exemple, n’est pas la même. Mais cela fait aussi partie du salaire, non ? Je m’inclus dans ce cas, même si je suis actuellement blessé. À aucun moment nous n’avons dit que nous voulions jouer moins tout en étant payés moins. Ce qui est constaté, c’est qu’avec une telle charge de matchs, on s’expose à des blessures. Et même si les effectifs sont plus grands, même si l’on dit que l’on peut faire tourner, j’ai beaucoup d’amis ou de proches qui me disent : “Je veux aller voir ce match.” Et les gens veulent voir Vinicius, Mbappé, Bellingham… et au meilleur de leur niveau. Ils ne veulent pas les voir fatigués ou avec un rendement faible. Pour que cela se réalise, il faut établir un calendrier bien plus léger. Sinon, c’est impossible.

Cette année, vous jouez tout, pas moins de sept compétitions. Dans le meilleur des cas, si vous allez en finale de tous les tournois, cela ferait 70 matchs ?
Et, entre-temps, cinq trêves internationales, avec tout ce que cela implique : les voyages, certains traversant l’Atlantique comme les Brésiliens ou Fede Valverde. Au final, ce ne sont pas seulement les matchs, mais aussi les voyages, les regroupements, et le peu de temps passé à la maison. On ne peut pas suivre le rythme, c’est impossible de maintenir ce niveau tous les trois jours. Mais bon, ce ne sont pas nous qui décidons. Ce que l’on voit clairement, c’est que tout cela est une affaire de business pur : plus de matchs, plus d’argent, plus de personnes qui en tirent profit. C’est là que réside le cœur du problème.

La maison de Dani Carvajal est celle d’un footballeur, comme on peut l’imaginer. Moderne, très spacieuse, avec une immense zone extérieure comprenant une piscine et une végétation très bien entretenue. En dehors de cela, c’est une maison comme la tienne ou la mienne : on y voit de nombreuses photos de famille, quatre chiens qui se promènent, des jouets d’enfants dans un coin, un paquet Zara encore non ouvert et une étagère dans le salon où, je remarque, il y a beaucoup de livres sur les montres. "J’adore ça, je suis un passionné", me dit-il. Nous en parlerons plus tard, et je constaterai qu’il s’y connaît réellement beaucoup, ce qui montre qu’il a lu ces livres et qu’ils ne sont pas là pour la décoration.

Comment vois-tu le Real Madrid en ce début de saison ?
Depuis l’extérieur, on souffre beaucoup plus. On a une vision différente de l’équipe, de comment on peut aider. J’essaie d’apporter mon petit grain de sable (granito) à l’édifice, de parler avec les coéquipiers, de leur demander comment ils vont. Et sur comment je vois l’équipe… malheureusement, nous avons beaucoup de blessures, importantes ou moins importantes, mais lorsque deux ou trois joueurs se blessent en même temps, cela empêche de faire tourner et augmente le risque de nouvelles blessures. Pour l’instant, je pense que nous nous en sortons bien. Cette année, un joueur important comme Mbappé est arrivé, mais nous avons aussi perdu des joueurs comme Toni Kroos] Nacho ou Joselu. Il faut adapter toutes les pièces du puzzle. Nous verrons en mars ou avril où nous en sommes.

Penses-tu pouvoir revenir pour la Coupe du monde des clubs [qui se joue entre le 15 juin et le 13 juillet], ou ta saison est-elle déjà terminée ?
C’est mon objectif. Début juin, cela fera huit mois depuis l’opération. Nous verrons comment tout évolue. Le genou a ses propres délais. Je me fixe cela comme objectif, mais lorsque la date approchera, nous verrons si c’est faisable ou non.

1er juin 2024. Stade de Wembley (Londres). 73ème minute de la finale de la Ligue des champions entre le Real Madrid et le Borussia Dortmund. Toni Kroos (ah, Toni) s’apprête à tirer un corner depuis le côté droit du gardien Kobel. Carvajal se débarrasse facilement de son marqueur, Adeyemi. Le centre de Kroos est court, il atteint à peine l’angle de la petite surface. Là, Carvajal, qui mesure 1,73 m mais est libre de tout marquage, s’élève et réalise une tête imparable. Le but le plus important de sa carrière professionnelle.

Quel a été ton meilleur moment en 2024 ? Tu as l’embarras du choix.
Dani réfléchit avant de répondre : Je dirais que marquer en finale de Ligue des champions est quelque chose d’unique, cela reste dans les annales de l’histoire. Marquer dans la 15e victoire en LDC et le faire de la tête sur un corner, sans être un joueur grand, a été un moment très spécial pour moi. Je pense que c’est au même niveau que gagner l’Euro. Pour moi, jouer avec la sélection et défendre ton pays est une immense fierté, et remporter un grand titre avec l’Espagne a été incroyable.

Curieusement, Carvajal a également marqué un but lors de l’Euro, au premier match de la phase de groupes contre la Croatie, après un centre de Lamine Yamal qu’il a repris en se jetant au sol dans la petite surface. C’était son premier but avec la sélection. Cependant, ce n’est pas ce moment qu’il retient le plus du tournoi, mais son expulsion contre l’Allemagne en quart de finale, lors de cette action où il a attrapé Musiala pour l’empêcher d’avancer dans les dernières secondes d’une action très dangereuse. Carvajal a vu rouge, a esquissé une grimace comme pour dire “c’est bon”, et a sauvé l’Espagne d’une belle frayeur, tout en offrant de la matière de qualité aux créateurs de mèmes.

Parlons de la sélection. Ces derniers temps, il y a très peu de joueurs du Real Madrid, que ce soit parmi les sélectionnés ou les titulaires, car en réalité, il y a très peu de joueurs espagnols titulaires au Real Madrid, et tout cela est lié. Toi, en tant que joueur formé au club, Espagnol, madrilène de Leganés, que penses-tu de cette disparition progressive des joueurs espagnols au Real Madrid ?
C’est vrai ce que tu dis. Le fait qu’il y ait peu de joueurs du Real Madrid en sélection est lié au fait qu’il y a peu de joueurs espagnols titulaires au Real Madrid. Mais être titulaire au Real Madrid est très compliqué : ce sont les meilleurs joueurs du monde qui y sont. Pour donner un peu de contexte, notre génération, quand nous sommes montés en Segunda (sous les ordre de Alberto Toril si je ne me trompe pas, coach actel des féminines) en 2012, il y avait Morata, Nacho, Joselu, moi… Nous venions d’un Castilla gagnant, qui avait mis huit buts à Cadix lors du barrage pour monter en Deuxième Division. Cela montrait qu’une très bonne génération arrivait. Aujourd’hui, on voit que des joueurs arrivent en Liga, ce qui est finalement l’objectif de notre centre de formation. Mais jouer au Real Madrid est très difficile. Et personne ne peut nier que la politique adoptée par le club ces dernières années a été spectaculaire, car les championnats et les LDC ont continué à être remportés.

Mais tu ne penses pas que cela pourrait à terme provoquer un désengagement des supporters madrilènes envers la sélection espagnole ?
Je ne crois pas. On l’a vu récemment avec l’Euro, que les supporters madrilènes l’ont célébré comme le reste de l’Espagne. Nous avons réussi à rassembler le pays, qui, ces dernières années, était un peu... disons, moins uni autour de la sélection par rapport à l’époque glorieuse des victoires aux Euros et à la Coupe du Monde. Je pense que ce que nous avons accompli est fantastique : tout le monde était avec nous. Je crois que les supporters du Real Madrid continuent de soutenir la sélection comme toujours.

28 octobre 2024, Théâtre du Châtelet, Paris, 20h45. La cérémonie du Ballon d’Or organisée par France Football commence. Bien que tout le monde, depuis des semaines, considère que le vainqueur sera Vinicius, le matin même de l’événement, des rumeurs émergent et prennent de plus en plus de poids : le Brésilien ne va pas gagner. Ce ne sera pas non plus Jude Bellingham, ni Dani Carvajal, mais Rodri, le joueur espagnol de Manchester City. Clé dans la victoire de l’Espagne à l’Euro et également champion de la Premier League, Rodri est annoncé comme le prochain Ballon d’Or. Carvajal, tout comme Rodri, a remporté la Liga et l’Euro, en plus de la Ligue des Champions. Il a aussi été essentiel dans la performance de son équipe et est considéré comme le meilleur arrière droit du monde cette saison. Malgré cela, il termine quatrième dans le classement du Ballon d’Or, avec 550 points. Informé de la situation, le Real Madrid décide de ne pas envoyer de représentant à la cérémonie, bien que le club ait été désigné comme la meilleure équipe de l’année et Carlo Ancelotti comme meilleur entraîneur.

Je ne peux pas m’empêcher de te demander ce que tu penses du Ballon d’Or, étant donné que tu as été l’un des grands protagonistes, quatrième meilleur joueur du monde. Qu’en penses-tu ?
Je préfère éviter la question. Je comprends que tu me la poses, mais je préfère ne pas répondre, car je pense que peu importe ce que je dirai, cela pourrait être mal interprété. Je peux simplement te dire que, si je ne me trompe pas, je crois être l’arrière droit ayant obtenu le meilleur classement lors d’une cérémonie du Ballon d’Or. Au-delà de la question de savoir si je méritais ou non de le gagner, j’en suis très fier, tout comme ma famille. Recevoir une telle reconnaissance à 32 ans, c’est quelque chose de très gratifiant.

En tenant compte du fait que tu as tout gagné cette saison, as-tu un moment pensé : “Et si c’était moi qui le remportais ?”
Eh bien… oui, cela te traverse l’esprit. Tu te dis : “J’ai tout gagné, j’ai été important.” Mais c’est complexe… tu comprends que, depuis le poste d’arrière droit, il est beaucoup plus difficile de remporter un Ballon d’Or.

26 novembre 2024. Carvajal reçoit toute l’équipe d’Esquire chez lui. Cela lui est plus confortable, car il faut éviter les déplacements inutiles et ne pas trop solliciter son genou. Sa femme, Daphne, arrive à la maison avec Martín peu après le début de la séance photo. Elle salue tout le monde et, au bout d’un moment, apporte des rafraîchissements, de l’eau, des glaçons et des verres. Pendant que Dani pose quelque part dans la maison, je discute un moment avec elle en buvant un Coca-Cola Zero. Nous parlons de mode, des enfants, des réseaux sociaux, des chiens (je lui montre une photo du mien, Tinki, comme tout bon maître fier de son chien) et je lui explique comment se déroulera l’événement Esquire où Carvajal sera récompensé comme l’un des Hommes de l’Année. Daphne est très agréable et attentionnée, sympathique et accessible. Elle adore regarder les photos de son mari sur l’ordinateur du photographe. Je l’observe et je ne peux m’empêcher de penser combien elle et sa sœur Melanie se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Elles se voient moins maintenant, bien sûr. L’une vit à Madrid, l’autre au Qatar. Mais peut-être qu’un jour, elles se retrouveront...

Tu parles beaucoup avec ton beau-frère Joselu ? Que te raconte-t-il de sa vie au Qatar ?
Il est ravi. C’est une autre expérience, n’est-ce pas ? C’est une compétition où tous les stades sont proches, avec une qualité de vie très élevée. Et il le mérite : bénéficier de cette rémunération importante pour conclure sa carrière de manière spectaculaire. Je suis très heureux pour lui, pour ma belle-sœur et pour mes neveux.

Et il t’a dit de le rejoindre là-bas ?
Oui, il me dit : “Je t’attends ici. Je te garde le poste d’arrière droit”

Envisagerais tu une telle expérience à l’avenir ?
Oui, sans aucun doute. Cela ne me semblerait pas insensé. J’ai déjà dit que si un jour je quittais le Real Madrid, je ne jouerais pas en Europe. Je ne voudrais pas être en compétition contre le Real Madrid, que ce soit en Ligue des Champions ou en Espagne. Le Qatar serait donc une destination possible.

Penses-tu souvent à l’avenir à long terme, au moment où ta carrière de footballeur sera terminée ?
Non, et ça me terrifie. L’idée de me réveiller un jour et de ne pas aller m’entraîner... ouf, ça me fait peur. C’est pour cela que j’essaie de profiter pleinement de chaque jour. Maintenant, je regarde même mes coéquipiers s’entraîner et je me dis : “Ah, si seulement je pouvais être là.” Je donne plus de valeur à marcher sur le terrain, à aller au club, à être avec mes coéquipiers, à faire mes séances de gym, à être dans la salle des kinés, à parler avec les uns et les autres. Je valorise tout cela parce que je sais que la fin approche, et il faut en profiter.

Pourquoi dis-tu que la fin approche ?
Eh bien, j’ai 32 ans, je ne suis plus un enfant. Combien d’années de football me restent-ils ? Quatre ou cinq ans ? Ce n’est pas beaucoup, le temps passe vite.

Nous connaissons tous Dani Carvajal à travers la télévision, quelques interviews ou ses publications sur les réseaux sociaux. Mais quand on passe plusieurs heures à ses côtés, on observe son comportement et on discute de nombreux sujets, certains importants, d'autres anodins, ce qui permet d’avoir une idée bien plus précise de qui il est. Ce qui se dégage, c’est qu’il est un homme très familial, très poli, très calme et toujours prêt à accomplir ce qu’on lui demande. Plusieurs fois, je lui propose de s’asseoir et de se reposer entre deux changements de vêtements, mais il refuse : « Tout va bien, tranquille. » Il est infatigable. Il boit un peu d’eau pétillante et retourne travailler. Dans le monde du football d’élite, où l’extravagance est souvent la norme, Carvajal est un homme simple. Et c’est cela qui est réellement rare.

Es-tu très protecteur de ta vie privée ou aimes-tu sortir avec ta famille et faire des activités à Madrid ?
Tout avec modération. Je pense que, vu mon niveau de notoriété, je mène une vie extraordinaire. Par exemple, hier, nous sommes allés dans une aire de jeux avec mes enfants, pas loin de la maison. Je n’ai aucun problème à aller au cinéma ou au centre-ville. Et si je dois poser pour vingt photos, je pose pour vingt photos. J’essaie de rester accessible pour tout le monde.

Avec la mode des documentaires, t’a-t-on proposé d’en faire un sur ta vie ?
Oui, on m’en a proposé, surtout maintenant avec cette histoire de blessure (il y en a qui sont sortis sur le site du Real consacrés à Alaba, Militao..). Plusieurs plateformes ont voulu documenter cette période, mais j’ai refusé. Cela pourrait être intéressant, mais ce n’est pas dans ma façon de voir les choses en famille, dans mon entourage. J’aime travailler dans l’ombre, en silence, chaque jour, très concentré sur ce que j’ai à faire. Je ne suis pas du genre à exposer ma vie, ma capacité à souffrir ou à me dépasser. Cela, je le garde pour moi, chaque nuit.

Tu disais tout à l’heure que tu profites des soirées pour regarder la télé avec ta femme. Que regardez-vous en ce moment ?
Nous regardons Crímenes, la série qui raconte des histoires vraies de crimes survenus en Catalogne. Nous adorons la façon dont Carles Porta les raconte. C’est une émission fantastique.

Et côté musique, qu’aimes-tu écouter ?
Un peu de tout. J’aime beaucoup Coldplay, Imagine Dragons, Adele, Ed Sheeran, mais aussi beaucoup de pop espagnol, comme Dani Fernández, Dani Martín, Pereza… Et j’aime aussi beaucoup El Jincho [rires]. En fait, je varie beaucoup selon mon humeur. Selon ce que j’ai envie de chanter dans la voiture, je mets une chose ou une autre.

D’où te vient cette grande passion pour les montres ?
Petit à petit, j’ai commencé à constituer ma collection. La première que j’ai achetée, c’était ma première année ici au Real Madrid : une Rolex Daytona en acier. À l’époque, elles n’étaient pas aussi prisées ni autant en demande, et c’est comme ça que j’ai commencé. Ensuite, tu apprends des petites choses et tu te passionnes pour la complexité qu’implique la fabrication d’une montre.

Et si Dani Carvajal était une montre, laquelle serait-il ?
Si j’étais une montre…. Je dirais un Patek Philippe Nautilus Calendrier Perpétuel (250000€ quand même), une montre pour toute une vie, sportive, élégante, raffinée. Et en or ! La 5740. Oui, je pense que ce serait celle-là.

[Redondo]

Ce n'est pas un objectif prioritaire mais selon Marca, Carvajal va essayer de revenir pour le mondial des clubs en juin prochain

Rappelons que le Real Madrid l'a prolongé d'une saison supplementaire et il est toujours motivé pour revenir et jouer, se sentir à nouveau footballeur.

https://www.marca.com/futbol/real-madrid/20...ial-clubes.html

[madrid25000]

Interview de Carvajal lors du gala de l'association de presse sportive de Madrid :

Envie de jouer ? "Imagine, on se sent footballeur en étant sur le terrain. Mais je profite du processus de récupération, au final c’est comme ça. Il faut bien récupérer et essayer d’être de retour le plus tôt possible."

Mbappé : "Eh bien, il marque énormément de buts. Depuis le premier jour, il s’est adapté fantastiquement bien au groupe et j’espère qu’il continuera à marquer des buts."

Est-il le meilleur du monde ? "Je ne sais pas, au final, le meilleur du monde, ça se voit en fin de saison, car les succès collectifs influencent beaucoup et c’est un point important pour décider qui est le meilleur du monde, mais il est dans le top 3."

Vas-tu retrouver ton niveau d’avant blessure ? "Je n’ai aucun doute."

Comment va ta blessure ? "Franchement très bien, je progresse jour après jour. Je respecte parfaitement les délais de récupération. Sans trop de contretemps, ce qui est le plus important."

Critiques envers Ancelotti : "Dans ce monde du football, on passe du paradis à l’enfer en deux semaines, avec deux défaites. Je pense qu’il ne faut jamais enterrer le coach, on peut le voir tout au long de sa carrière et comment, avec nous, il a gagné deux Ligues des champions en trois ans alors que beaucoup doutaient de lui. Il faut mettre ça en valeur, c’est un entraîneur fantastique."

Mbappé est-il un leader ? "C’est clairement un leader. C’est l’un des meilleurs joueurs du monde, si ce n’est le meilleur. Il s’est intégré au groupe dès le premier jour de manière fantastique, c’est un gars génial et il est totalement impliqué, on dirait qu’il est là depuis cinq ou six ans."

Asencio en latéral : "Il a fait un super match. Il s’en sort très bien, je l’ai déjà dit dans une interview. C’est un gars qui arrive tôt, qui travaille en silence, qui donne tout sur le terrain… Il incarne un peu les valeurs de la cantera du Real Madrid."

Comment vis-tu le fait de ne pas jouer ? "Mal. Mais maintenant, j’essaie de profiter du temps avec ma famille, de ne pas rater mes petits. Leur donner le bain, dîner avec eux, les emmener à l’école… profiter de ces petits moments."

https://www.marca.com/futbol/real-madrid/20...-muchisimo.html

[madrid25000]

Les fêtes de San Isidro ont commencé sur la Plaza de la Villa comme chaque année. Cette fois-ci, le latéral droit du Real Madrid, Dani Carvajal, a été le crieur public des festivités. Il a prononcé le discours inaugural depuis le balcon de la Mairie de Madrid aux côtés du maire de la ville, José Luis Martínez-Almeida.

« Aujourd’hui, je monte sur ce balcon non pas comme un footballeur, mais comme un Madrilène de plus », furent quelques-unes des phrases du discours du latéral, qui, en terminant son intervention, en a profité pour répondre aux médias au sujet de la blessure qui l’accompagne depuis octobre 2024.

En vue de la Coupe du Monde des Clubs 2025 et de son possible retour dans l’effectif madrilène, Dani a mentionné : « La Coupe du Monde des Clubs ? C’est l’objectif, c’est le défi », laissant ainsi ouverte la possibilité de reprendre des minutes de jeu à l’occasion de ce rendez-vous planétaire. Rappelons que la ligne défensive du Real Madrid a souffert de nombreuses blessures, et le retour de Carvajal pourrait être une excellente solution à ce problème merengue.

Je suis de Leganés, mais ça n’a pas d’importance ici, parce qu’à Madrid, on n’a pas besoin d’être né ici pour se sentir Madrilène.
Dani Carvajal

Le 5 octobre 2024 a été le jour où Dani Carvajal a vécu la pire blessure de sa carrière. Le Real Madrid recevait Villarreal au Santiago Bernabéu, et dans les dernières minutes, le latéral est entré en collision avec Yeremy Pino et, lors de la chute, le pire est arrivé : un silence glaçant où l’on n’entendait que les cris de douleur de Carvajal.

Deux jours plus tard, sa blessure a été confirmée : une rupture du ligament croisé antérieur, une lésion du ligament collatéral externe et une rupture du tendon poplité. Cela l’a tenu éloigné des terrains pendant sept mois et il n’a pas encore de date de retour, bien que tout indique qu’il connaît une récupération positive.

https://www.marca.com/futbol/real-madrid/20...s-objetivo.html

[Souly]

https://x.com/VOXpEspana/status/1927776722616807925

Il se cache plus Dani

[Skynet]

C'est clair que c'est pas la partie que je préfère de lui, pour pas être malpoli.

[Priink]

"Étudiez dur, devenez médecin, ingénieur ou enseignant. Ce sont ceux dont le monde a besoin. N'idolâtrez pas les footballeurs, certains d'entre eux sont de pures ordures" - José Mourinho

[LaurentRea]

"Étudiez dur, devenez médecin, ingénieur ou enseignant. Ce sont ceux dont le monde a besoin. N'idolâtrez pas les footballeurs, certains d'entre eux sont de pures ordures" - José Mourinho

Oui bah lui aussi le mou en fait partie hein

Ou du moins la version actuelle

Ce message a été modifié par LaurentRea: 29/05/2025, 12:21:38

[Erwin67]

Entre lui et Kroos, on a des sacrés spécimens quand même.

[Féli]

Kroos est loin de tout ça. Ses déclarations n'étaient pas choquante je trouve

[Nahil59]

https://x.com/VOXpEspana/status/1927776722616807925

Il se cache plus Dani

Excusez moi , je vais paraitre bête peut être .
Mais je ne comprends pas le sens de cette photo et ce qu'il y de mal.
Je ne comprends pas le reproche.
Quelqu'un pourrais expliquer le souci ?

[LaurentRea]

C'est un sympathisant notoire de l'extrême droite espagnole

[Flash]

Il assume de plus en plus c’est bien. Ça m’a toujours fait rire les gens qui reussissent et mettent les crises économiques sur le dos des étrangers (migrants musulmans etc) et la gauche « laxiste ». C’est le même schéma partout dans tous les pays. Copié collé.

[Nahil59]

Je comprends mieux , je ne connais pas la politique spécifique a l'Espagne.
Mais un joueur qui soutiens un parti raciste je trouve cela fascinant dans le sens négatif.
C'est surement un des sport les plus cosmopolite et ils sont ultra privilégiés , donc très loin des problématiques sociétal que nous pouvons rencontré.
Effectivement lire cela le discrédite grandement a mes yeux , même si il en a rien foutre :°)