Dani Carvajal Options

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Le Mondial des Clubs n'enthousiasme pas autant de joueurs que Dani Carvajal. Non seulement en raison de l'opportunité de remporter le nouveau titre mondial, mais aussi parce que pour le latéral et deuxième capitaine du Real Madrid, le tournoi marquera son retour sur les terrains. Après huit mois de calvaire suite à sa grave blessure au genou droit lors du match contre Villarreal en octobre, Carvajal rejouera aux États-Unis. L'ancien joueur de Leganés a parlé du tournoi dans une interview pour les médias de la FIFA.

Motivation.— « C'est un nouveau championnat, un super-Mondial, comme son nom l'indique. Et les meilleures équipes du monde s'affrontent. Cela nous réjouit beaucoup, le club et moi personnellement. »
Objectif.— « L'objectif du Real Madrid est toujours de gagner, c'est très clair. Nous allons tout donner pour ce championnat, et il y a aussi l'histoire du football. Essayer d'être le premier club à remporter ce premier super Mondial des Clubs. »
Blessure.— « Cela m'a éloigné pendant longtemps et dès le premier instant, nous l'avons envisagé comme un défi, essayer d'arriver dans des conditions optimales pour ce Mondial. Et la vérité est que nous allons très bien. Avoir cela à l'horizon augmente aussi l'envie de venir s'entraîner chaque jour, sachant que l'on peut apporter à l'équipe dans ce championnat. »

Adversaires.— « Je crois que le mélange de différents types de football, de différentes ligues, de différents continents, rend cela très spécial. Cette année, nous avons déjà affronté Pachuca et Salzbourg, nous avons déjà cette expérience préalable. Nous avons hâte d'être au premier match le 18 contre Al Hilal. »
Il pourrait être son 28ème titre avec le Real Madrid.— « Pour moi, c'est très important. Continuer à écrire l'histoire avec ce club, continuer à gagner des titres est mon objectif, aider à les obtenir, et je me concentre là-dessus. »
Ambiance.— « Je pense que ce sera spectaculaire. J'imagine que ce sera similaire à ce qu'est une Coupe du Monde au niveau des nations, où finalement tout le pays vit très intensément ce championnat. Et je crois que ce sera un succès total. »

Jouer aux États-Unis.— « J'ai déjà dit dans une interview que le jour où je ne serais plus ici au Real Madrid, ou le jour où nous déciderions ensemble de ne pas continuer, j'aimerais essayer une autre ligue qui ne serait pas en Europe. Et bon, la MLS [Major League Soccer, la ligue professionnelle américaine] est l'une des candidates. »
Avec quel footballeur il aurait aimé jouer.— « J'aurais beaucoup aimé jouer avec Raúl. Il a été l'un de mes idoles depuis mon enfance, également avec la sélection. Ici, il a marqué l'histoire de ce club. J'aurais aimé jouer avec lui. »

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Dani Carvajal est de retour. Il réintègre une liste de joueurs 269 jours plus tard, le visage imprégné de cette joie pure, presque enfantine, qu'il n'avait peut-être ressentie que le jour de ses débuts. Un calvaire marqué par une grave blessure au ligament croisé lui a fait voir la vie différemment. « Tant qu'on ne le vit pas, on ne mesure pas l'ampleur des choses. Il est vrai que ça m'a pris à un moment plus mature de ma carrière, avec ma famille, ma femme, et cela m'a beaucoup soulagé, car sinon, je m'y serais beaucoup plus pris la tête », assure-t-il.

Pendant des mois, son quotidien a été la répétition silencieuse de routines de récupération : salle de sport, physiothérapie, patience. Chaque progrès, aussi minime soit-il, était célébré comme une victoire. Le défenseur a coché la date de la Coupe du monde sur son calendrier personnel et, même s'il l'a parfois vue lointaine, il a travaillé sans relâche pour y parvenir. « Neuf mois se sont écoulés et je suis prêt à concourir. Je me connais et je sais que si on me lâche sur le terrain, je donnerai tout, sans peur, à fond et en mettant le pied dès le premier instant. Ce que je vais ressentir, c'est l'étincelle et le niveau de compétition, car logiquement, on s'en ressent après tant de temps à l'arrêt. »

Dehors, le bruit du football continuait, implacable. Dedans, Carvajal reconstruisait non seulement son genou, mais aussi sa force mentale. « Si je vous avais dit il y a un mois et demi que je ne me voyais pas être ici, aujourd'hui je me sens prêt à concourir. Je n'ai pas peur de m'entraîner dur et de mettre le pied », assure-t-il avant de laisser entendre sa présence, du moins, sur le banc du Hard Rock Stadium pour affronter la Juventus. « Personnellement, je me sens très bien et je ne sais pas si demain je pourrai être dans la liste et à la disposition de l'entraîneur sur le banc. »

Maintenant, une fois la dernière phase de sa récupération entamée, il aborde avec détermination les nouveaux défis sportifs. Parmi eux, la concurrence directe avec Trent Alexander-Arnold pour une place dans le onze qui lui fait relever un nouveau défi personnel presque inédit : « Sur le plan professionnel, c'est logique : dans toutes les équipes et à tous les postes, il y a de nouvelles personnes qui arrivent. Je l'assume comme un défi personnel où j'adore concourir, avoir des défis importants devant moi, et j'espère que cette concurrence, saine, je le répète, rendra l'équipe bien meilleure », assure-t-il avant de se répandre en éloges sur son nouveau « rival » au poste d'arrière droit du Real.

« Trent s'est adapté de manière phénoménale, il s'est comporté de manière fantastique avec tout le monde. Avec Jude, il avait beaucoup de confiance, mais avec tous, il est super sympa. Quand nous avons eu un après-midi libre, il est venu se promener, dîner, et le garçon est très, très bien », raconte un footballeur qui cette saison, à la fin de la Coupe du monde, recevra le brassard de premier capitaine du Real. Une promotion qui ne change rien pour Dani, qui exerçait ce rôle depuis des années. « Il y a eu des moments clés de la saison où je voulais être là et l'entraîneur me demandait d'être là pour aider, que l'équipe sente ma présence dans ces matchs était bon. Je parlais avec l'un et l'autre, je demandais "comment vas-tu", ce qui est parfois plus important que de crier. Cette année, je serai le premier capitaine et ce rôle prend plus d'importance. »

De plus, le latéral n'a pas hésité à minimiser l'importance du rapport médical que les émissaires du Real ont recueilli sur l'état des terrains de jeu des mois avant le début de la Coupe du monde. Un rapport qui déconseillait aux blessés graves de sauter sur le terrain pour éviter des frayeurs pour la saison prochaine : « Je m'entraîne depuis près de trois semaines et je n'ai eu aucun problème. C'est vrai que c'est un gazon différent de ceux d'Europe, que la forte chaleur et la sécheresse influencent, mais je n'ai aucune crainte », a-t-il expliqué.

https://www.marca.com/futbol/real-madrid/20...ampo-miedo.html

[Redondo]

X.Alonso a annoncé en conf de presse qu'il sera dans la liste des convoqués
https://www.marca.com/futbol/real-madrid/20...27-directo.html

A voir s'il va jouer quelques minutes desormais

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Le Real Madrid clôt un âge d'or avec une génération de joueurs qui cède la place à une autre. Le meilleur représentant et presque le seul qui reste après le départ de Modric est Dani Carvajal, le capitaine de l'équipe. Après avoir surmonté sa grave blessure au genou, il a maintenant le défi de retrouver sa place de titulaire sur le côté droit, ce qui est plus compliqué que d'habitude, non seulement parce qu'il a passé une année blanche, mais aussi parce que le Real Madrid a recruté Alexander Arnold.

Mais ce n'est pas le seul défi que Carvajal doit relever à 33 ans. Le joueur de Leganés n'est qu'à un titre des 28 de Modric, le joueur le plus titré de l'histoire du club. Le défenseur a donc la possibilité cette saison de l'égaler, voire de le dépasser. Il semble que ce ne soit qu'une question de temps et, s'il y parvient, le trône de Carvajal sera sienne pour de nombreuses années. Derrière lui, on trouve Valverde et Vinicius avec 14 titres chacun, il faudra donc plus de temps pour voir un nouveau dépassement.

Le Real Madrid est une machine à soulever des trophées depuis que le Real Madrid d'Ancelotti a remporté la Décima. Au fil des ans, Marcelo est devenu le joueur du Real Madrid avec le plus de titres dans l'histoire du club, après avoir dépassé les 23 de Gento. Il s'est arrêté à 25, un nombre qu'ont ensuite atteint Modric, puis Carvajal, Nacho et Benzema, qui est resté à 25. Le défenseur central est parti ensuite et a atteint 26 titres, troisième sur le podium. De cette génération, pas moins de sept footballeurs ont égalé ou dépassé La Galerna, si l'on compte les 23 de Kroos et Lucas Vázquez.

En ce qui concerne le football européen, Carvajal est déjà au sommet, septième parmi le top dix, et a des chances de grimper dans le classement. En comptabilisant toujours un seul club en Europe, il est à portée de tir des 31 de Piqué et des 32 d'Iniesta et Busquets, tous avec Barcelone. Les 35 de Messi et les 36 de Ryan Giggs avec Manchester United sont plus loin. Personne n'a remporté plus de trophées dans un club européen que le Gallois.

Pour cette nouvelle saison avec Xabi Alonso sur le banc, Carvajal a pu revenir sur les terrains lors de la Coupe du Monde des Clubs. C'était lors de la défaite contre le PSG et il est entré pour disputer les 19 dernières minutes du match. Ce ne sera pas une pré-saison habituelle, mais cela lui servira à retrouver le rythme avant le début du championnat de Liga. Le défenseur a souffert d'une rupture du ligament croisé antérieur, du ligament collatéral externe et du tendon poplité lors du match de championnat contre Villarreal au Bernabéu le 5 octobre dernier. Il est donc revenu sur les terrains neuf mois après. Le capitaine fait donc face à un énorme défi, le plus important sans aucun doute, celui de recommencer à être compétitif, et ensuite, les titres viendront.

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