Pré saison 2025/2026, Discussions Options

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Une pré-saison de 15 jours.

Une pré-saison de 15 jours. Soit LaLiga plie – et en attendant la décision du Juge Unique – soit ce sera la marge du Real Madrid. Le temps que Xabi Alonso aura pour préparer la première journée de championnat. Les dates sont déjà fixées : l'équipe reprendra l'entraînement le 4 août. Un lundi, au petit matin. Il n'y aura pas de stage, pas le temps. Tout se fera à Valdebebas. Et à contre-la-montre : le début du championnat est fixé au 19 août (mardi, 21h00, contre Osasuna). Seulement 15 jours plus tard. En résumé : sans que les trois semaines de pré-saison recommandées n'aient été respectées. Promises, pactées. Le problème est donc posé.

Le Real Madrid ne pouvait pas reprendre le travail avant le 1er août : la convention stipule que les joueurs doivent avoir trois semaines de vacances consécutives. C'est écrit noir sur blanc. Signé par le patronat. C'est irréfutable. Et le terme "consécutives" est important. Le compteur s'est activé le 11 juillet, après l'élimination contre le PSG (et sans compter le 10, car étant un jour de voyage, il compte comme un jour de travail). Les joueurs étaient libres à partir de ce moment-là... et le seront jusqu'au 4 août. Au total, ils auront 24 jours de vacances consécutives. Convention respectée.

Où est le problème ?
Le problème réside dans le fait que les trois autres semaines, celles de la pré-saison, ne sont pas normatives, mais relèvent d'une recommandation. C'est une loi non écrite que toutes les parties ont tendance à respecter. Mais cette fois, LaLiga s'est opposée. Le Real Madrid et Osasuna sont d'accord pour reporter la première journée (la date proposée est le 29 octobre). De Pampelune, on le perçoit comme un acte de camaraderie au sein de la profession : aujourd'hui, le Real Madrid est affecté, mais demain, cela pourrait être vous. Et ils se positionnent en faveur du report. L'AFE et la RFEF font de même.

De cet accord de mai...

Car c'est là qu'on arrive au nœud du problème : en mai, il a été convenu que les trois semaines de pré-saison seraient respectées. Ce fut après un contact avec toutes les parties (LaLiga-RFEF-AFE) et en donnant la parole à Koke et Carvajal, participants à la Coupe du Monde des Clubs, pour qu'ils soient tranquilles, que ces délais seraient respectés. En réalité, le minimum est généralement de 4 à 5 semaines, mais les joueurs eux-mêmes acceptent, en raison de la "complexité du calendrier", que cela soit réduit à trois. Mais qu'au moins ce soit trois. C'est déjà le minimum, dans le minimum. L'AFE accepte et la RFEF se maintient également en faveur. Et que s'est-il passé ? LaLiga est passée de cette "réunion" – où rien n'a été signé, c'était un accord verbal – à un revirement complet. Et elle nie avoir fait partie d'un tel pacte : elle assure que deux semaines de pré-saison sont suffisantes.

...au refus catégorique
Javier Tebas lui-même a envoyé une lettre au Real Madrid, il y a deux semaines, arguant que, sur la base de la réglementation, il n'y avait pas de causes renforçant le report. De même, il souligne que ni la Ligue 1 n'a envisagé de reporter le premier match du PSG, ni la Premier League celui de Chelsea. Et ce sont des finalistes. Ils insistent sur le fait que, règlementation en main, il n'existe aucun point établissant que les joueurs doivent impérativement avoir ces trois semaines de pré-saison (ils respectent bien celles de vacances, sur celles-ci il n'y a pas de doutes). Et ils tiennent bon. Fermes. Inébranlables. Rompant ainsi le pacte de gentlemen qui avait été conclu lors de la réunion de mai. Ou plutôt, niant l'avoir conclu.

De l'huile sur le feu
De fait, LaLiga exprime une certaine incompréhension quant aux dates choisies par le Real Madrid : s'ils étaient si pressés... Pourquoi revenir le 4 et non le 1 ? Ils ne comprennent pas cette décision. Car selon la convention, le 1er août, ils auraient pu reprendre l'entraînement et la réglementation aurait été respectée ; trois semaines de vacances consécutives. Donner 24 jours de repos aux joueurs, au lieu de 21, est une décision du club. À Chamartín, on argumente que, premièrement, la saison a été exténuante et les joueurs méritent de bien se reposer. Et deuxièmement, que compter le repos à partir du moment où les joueurs arrivent chez eux (le 10 juillet compte comme un jour de travail, car ils sont en déplacement) et non à partir du coup de sifflet final de l'arbitre... est le minimum. En tout cas, cela ajoute de l'huile sur le feu.

Et maintenant ?
Le Real Madrid a de bonnes chances de l'emporter, mais il devra attendre. Car LaLiga n'est pas favorable. Une fois que l'affaire s'est enlisée, tout a été transmis au Juge Unique de la Compétition (appartenant à la RFEF) qui a une autorité supérieure à LaLiga. Le 11 juillet, il a donné trois jours aux parties pour présenter leurs arguments. L'AFE, par exemple, a été sévère : elle estime que la santé des joueurs est en danger. Que tout cela n'est pas un caprice. À partir de là, le Juge Unique doit étudier le dossier et prendre une décision quant à la justification ou non du report. Et ce qu'il décidera devra être respecté. La RFEF étant favorable au report, il est fort probable que son verdict le soit également. Mais cela reste à voir. La RFEF elle-même a des mouvements imprévisibles.

La date proposée est le 29 octobre (ce serait une journée en semaine), mais le 27 août n'est pas exclu (c'est l'atout dans la manche de LaLiga). Le Real Madrid et Osasuna sont favorables au report. En réalité, toutes les parties le sont... sauf LaLiga. Si le match est reporté, Xabi Alonso aurait 20 jours de pré-saison (la deuxième journée est le dimanche 24, à Oviedo). Les trois semaines ne seraient pas respectées de justesse, mais face à une marge d'erreur aussi minime, une certaine flexibilité est perçue. Pas avec le scénario actuel : si le match n'est pas reporté, le Real Madrid aurait 15 jours de pré-saison. Deux semaines, après 24 jours de vacances. La date de retour est déjà décidée : ce sera le 4 août. Le premier jour de Carreras. Le deuxième premier jour de Xabi Alonso.

https://as.com/futbol/primera/el-real-madri...-4-de-agosto-n/