Il se sentait mal de garder pour lui un tel secret le pauvre chou.

Zidane "J'ai pris du plaisir au Real Madrid"

03-11-2008
Dans une interview exclusive accordée au « 10 sport », l'un des deux nouveaux quotidiens sportifs qui débarque ce lundi 3 novembre dans les kiosques (avec Aujourd'hui Sport financé par Amaury = Le Parisien, L'Equipe), Zinédine Zidane est revenu sur son passage au Real Madrid et son positionnement de milieu gauche.

Dans une interview très axée sur le poste de numéro 10 et sur son non-transfert à l'OM, Zinédine Zidane est revenu sur son passage à la Casa Blanca (2001-2006) où il n'aura jamais vraiment évolué au poste de numéro 10 axial « Sincèrement, ça ne m'a pas dérangé. Bien sûr, au début, je me suis dit : « Je suis numéro 10, j'ai envie de jouer dans l'axe ». Mais Vicente Del Bosque, qui est un entraîneur intelligent, m'a expliqué que compte tenu de la qualité de son effectif, il devait adapter sa tactique. Il m'a dit : « Tu vas jouer à gauche mais dans le jeu, tu fais ce que tu sens ». Comme je suis de bonne composition, j'ai accepté...Il ne m'a pas cantonné et m'a fait jouer autrement, ce qui ne m'a pas empêché de prendre du plaisir » a confié El Magnífico au tabloïd « Le 10 sport ».

www.footespagnol.fr

Interrogé par Marca, la légende du Real Madrid a évoqué les deux grands rivaux du football espagnol, admettant que le Barça joue bien mieux que le Real à l’heure actuelle : «Je suis un homme du Real Madrid et je veux toujours les voir gagner, mais il est évident que le Barça joue mieux en ce moment, même si cela ne veut rien dire aujourd’hui » a livré l’ancien numéro 10 des Bleus. «Le Real est dans une période difficile cependant, le club est plus fort quand il a des difficultés. » L’ancien joueur de la Juve a également évoqué un récent entretien avec Ramon Calderon, le président madrilène : «Il m’a invité à voir un match mais je lui ait dit qu’un rendez-vous au restaurant serait mieux. Nous avons parlé de tout, même de la possibilité d’un retour pour faire quelque chose à Madrid ».

Goal.com

T'as tout bon mon Zizou. Si tu peux lui avoir appris quelques trucs au resto ça serait pas mal...

Zizou coach à la place de Schuster ? J'imagine que 20cent ne sera pas le dernier à être d'accord

Sinon il a rien dit de spécial, tout le monde sait que le Barça joue mieux que nous en ce moment, maintenant comme nous ne sommes pas encore largués il a raison de dire que la vérité d'aujourd'hui n'est pas celle de demain...

Non mais refuser de venir voir un match et plutôt discuter au restaurant c'est quand même une preuve qu'il veut faire quelque chose pour ce Real Madrid je pense.
Zidane entraineur? Il a beau avoir été un joueur magnifique il n'en reste pas moins inexpérimenté dans ce secteur. Faudrait qu'il fasse ses gammes avant (avec la Castilla ou les plus jeunes) mais je pense que ce joueur qui a toujours prôné le travail comme élément essentiel de la réussite pourrait faire un bon entraineur et surtout, vu l'aura dont il jouit, il serait écouté de tous et ses paroles seraient comme de l'eau bénite pour les joueurs.

Je rejoins 20cent.
Zidane en coach sa pourrait marcher, c'est un personnage un peu comme Cantona, quand il parle on l'écoute, il a du charisme et prés de 20 ans de football de haut niveaux, il faudrait qu'il commence comme Laurent blanc, prendre un club moyen comme Bordeaux, et faire ces galon la bas.


Ce message a été modifié par c.ronaldo: 13/11/2008, 16:40:32

Zizou coach mais vous déconnez quoi??!!
Il n'a absolument la sensibilité d'un coach. Pour moi, il serait un parfait ambassadeur du Real et rien d'autre.
Et aura t'il la force de s'imposer quand il faudra? Absolument pas.

Quant à son positionnement, je reviens dessus, il n'aura jouer meneur qu'une seule année, la première. Celle où le Real gagne sa dernière CL, vous voyez où je veux en venir...

Enfin, Rothen, ce n'est ni plus ni moins que de la pub. Lui et Zidane ne se piffaient pas, j'ai toujours eu cette sensation. Mais Rothen n'a pas fait ça pour l'argent, il a fait ça pour son image, pour que l'on parle de lui.

J'en sais rien, je suis pas convaincu que ça devienne un bon entraineur s'il prenait cette voie, j'ai juste dit que ça pourrait en être un. Avec le brassard de capitaine en Equipe de France, on l'a déjà vu remobiliser ses coéquipiers, taper du poing, gueuler. Il a les capacités pour mener un groupe je pense. C'est pas parce qu'en apparence et en interviews c'est quelqu'un de réservé qu'il n'est pas capable d'être ferme et de mener un groupe et que ça ferait forcément un mauvais entraineur.

Lors du spécial "Les spécialistes" avant le match France 98 - Reste du monde à l'occasion du dixième anniversaire de la victoire des français, on a posé la question à Zidane s'il voulait être entraîneur. Il avait dit que ce serait difficile pour lui d'entraîner une équipe car c'est dur de diriger 23 gars! J'ai plus les mots exacts, j'ai le lien de la vidéo en question mais elle est trop grosse(si quelqu'un en a besoin je peux le lui filer). En tout cas, Zidane se voyait mal entraîneur...

Zidane à Perez: "si vous revenez, je reviens aussi!"

"Qu'est-ce que tu est mince Zizou, tu pourrais continuer à jouer". C'est en ces mots que l'ancien président du Real Madrid, Florentino Perez, a déclaré son admiration au français, lequel a répondu en plaisantant "si vous revenez, je reviens jouer aussi".
Les deux hommes ont gardé une très bonne entente, s'appellent souvent et se voient de temps en temps à Madrid.

As.com

C'est clair que Zizou a encore la ligne et joue toujours aussi bien.
Tout ça n'est qu'un doux rêve...
Sans cette sortie calamiteuse contre l'Italie, Zizou avait prévu de jouer encore une saison.

Grande Zidane!!

J'ai entendu parler qu'en cas de victoire de Perez aux élections de 2010 , Zizou deviendrai directeur sportif .


Si quelqu'un peut confirmer cette info

Zidane répond à tout
Sa nouvelle vie, la « Marseillaise » sifflée, ses engagements, le racisme, le foot... Zinedine Zidane n’a esquivé aucune question.

Un petit extrait

RAYMOND CADIO. Pourquoi n’avez-vous pas disputé une dernière saison à Marseille, ce qui vous aurait permis de faire le tour des stades de France ?

Vous parlez du foot comme si c’était la fête. Ça ne se passe pas comme ça. Le foot, c’est professionnel, assez exigeant. J’étais dans le plus grand club du monde et il fallait que je termine au Real Madrid. Cela m’aurait amusé d’aller aux Etats-Unis. Partir, parler anglais, avoir une autre expérience pour les enfants… j’en ai décidé autrement.

[.....]

Le Parisien

Ce message a été modifié par kurdt: 05/12/2008, 12:15:55

Zidane vide son sac

Zinedine Zidane (photo Presse-Sports) est sorti de sa réserve à travers une longue interview parue vendredi dans L'Equipe. Le Ballon d'Or France Football 98 a tenu à réagir aux propos d'Emmanuel Petit et de Jérôme Rothen, qui dans leurs ouvrages respectifs récemment parus, s'en sont pris à l'idole du football tricolore. Si Zizou reconnaît être capable de s'emporter sur le terrain, il dément fermement avoir traité le Parisien de « fils de pute » lors de la rencontre Monaco - Real Madrid en avril 2004 : « je ne lui ai pas dit ». Il nie également avoir eu Rothen au téléphone pour mettre les choses à plat : « je ne l'ai pas eu au téléphone. Rien est réglé. Cela prouve encore une fois que tout ça, c'est de la manipulation. Il essaie de me faire croire des choses fausses. »

Quant à Emmanuel Petit, qui avait, entre autres, critiqué ses activités publicitaires, il souhaite tout simplement « ne plus le voir » et lui adresse une pique à son tour : « il fait quoi, lui aujourd'hui ? on le voit partout. Il ne faut pas prendre les gens pour des idiots. » L'ancien numéro dix regrette surtout l'aspect malhonnête, selon lui, des propos tenus à son encontre, estime que les deux joueurs concernés se sont surtout servis de lui « pour faire vendre » et ont manqué de courage et de franchise : « ce qui m'énerve, j'ai croisé ces gens-là plusieurs fois et qu'ils ne m'ont rien dit. Et après, ils balancent ! Je dis non. (...) Petit ? Je lui ai dit ce que je pensais, tout simplement. Moi, je lai fait entre quatre yeux et pas dans la presse ».

Ribéry meilleur que Ronaldo ?

Zidane fait également le point sur son après-carrière et assume ses activités auprès des grands patrons : « tout ce que je fais est utile (...) Me frotter à ces gens-là me plaît. Il y a quand même 130 000 familles qui sont dépendantes de Danone ». En revanche, on n'est pas prêt de voir Zidane sur un banc : « je n'ai pas envie de faire entraîneur du tout. (...) En tout cas, aujourd'hui non, après on verra bien ce qui se passe. Ce qui est sûr c'est que je reviendrai dans le foot.» Enfin, Zizou fait part de toute son admiration pour Franck Ribéry : « c'est celui qui me saute aux yeux, il est sublime. Dans tous les registres. Il ne marque pas que des buts, il fait jouer les autres » qu'il préfère ouvertement à Cristiano Ronaldo, le nouveau Ballon d'Or France Football...

Francefootball

Ce message a été modifié par c.ronaldo: 05/12/2008, 12:42:38

Zidane répond à tout

IL EST 10 H 45, hier, quand Zinedine Zidane débarque à Saint-Ouen dans les locaux du « Parisien » - « Aujourd’hui en France », sous une bruine glaçante. Le hasard faisant bien les choses, le chauffeur du champion du monde gare sa berline sur la place de parking… n o 10 ! Le teint hâlé, protégé du froid par un col roulé noir, le jeune retraité apparaît en pleine forme.

Deux ans après la fin de sa carrière, sa silhouette n’a pas changé. Au 5 e étage de la rédaction, les heureux élus l’attendent, fébriles, pour le mitrailler de questions. Pendant près d’une heure et demie, nos huit lecteurs écoutent attentivement, échangent et rient avec lui. Les polémiques, ses coups d’éclat comme ses coups de colère, sa vie de tous les jours… Aucun sujet n’est éludé. Pas de doute : même loin des terrains, l’ex-meneur de jeu des Bleus continue à fasciner.

AHMED TILLOUT. Vous avez été récemment critiqué dans certains livres, notamment celui de Jérôme Rothen (le milieu de terrain du PSG), qui dit que vous l’avez insulté lors d’un match à Madrid. Comment réagissez-vous ?

ZINEDINE ZIDANE. Jusqu’à maintenant, je n’ai pas souhaité répondre, j’ai autre chose à faire. Avec ce qui se passe dans le monde aujourd’hui, ça n’a pas grande importance. Quand Rothen dit que je l’ai insulté, c’est sa version, pas la mienne. Je sais d’où je viens, je pense que j’ai dit pas mal de bêtises dans ma vie, mais ce jour-là je n’ai pas tenu ces propos. Ce qui me dérange, c’est que cela sorte dans un livre alors que je l’ai croisé cinq six fois. Moi, quand j’ai quelque chose à dire aux gens, je ne le fais pas à travers les médias. Je prends mon téléphone et je parle avec le gars. Quand son livre a été publié, j’ai appelé et je lui ai laissé un message. Et puis plus rien… Après je l’entends dire que tout est réglé. En fait, tout est faux.

MORGANE LE GALL. Votre ancien coéquipier Emmanuel Petit n’a pas été tendre non plus avec vous…

Pour Emmanuel Petit, c’est le même procédé, en pire parce que lui, je le connais encore mieux. J’ai horreur qu’on soit malhonnête, qu’on ne dise pas la vérité. Petit me critique alors qu’il fait la même chose que moi (NDLR : Petit lui a reproché de s’engager uniquement en faveur de grandes entreprises). Quand je le regarde, je me dis : « Mais tais-toi ! » Il y a des choses difficiles à entendre. Je fais ce que je veux de ma vie.

RAYMOND CADIO. Quelles raisons vous ont poussé à devenir le parrain de l’association Ela (lire page 4) ? Est-ce pour soigner votre image ?

Je n’avais pas besoin de ça pour exister. La médiatisation, elle est là, je l’accepte, mais je n’ai pas voulu tout ça. Un moment je me suis dit : j’ai des enfants en bonne santé, comment je peux aider les autres ? Le président de l’association Ela était venu me voir quand je jouais à la Juventus. Il est lui-même papa d’un enfant atteint de cette maladie (NDLR : la leucodystrophie). J’ai senti beaucoup de douleur chez lui. Je me suis lancé dans l’aventure parce que c’est quelqu’un de formidable qui donne tout son temps pour l’association. Je suis là quand on me le demande.

DJORDJE PROKIC. Qu’avez-vous pensé des sifflets contre « la Marseillaise » lors des matchs au Stade de France face au Maroc et la Tunisie ?

C’est inadmissible.

DJORDJE PROKIC. Est-ce que tu… est-ce que vous pensez… (Zidane l’interrompt : « Tu peux me tutoyer ». « Ah c’est cool, répond Djordje, je tutoie Zizou, t’as vu ! ».) Est-ce que tu penses que ces sifflets sont le reflet du mal-être de la génération issue de l’immigration ?

C’est comme le racisme dans les stades, c’est une minorité qui fait mal. 400 ou 500 personnes qui sifflent « la Marseillaise », c’est horrible. Ça tue l’ambiance. Qu’est-ce qu’il faut faire pour empêcher ça ? Je n’ai pas la solution, mais arrêter la rencontre comme certains l’ont proposé n’est pas une bonne idée, cela pourrait même être pire.

« Le terrain me manquera toujours »

FRANÇOIS BEDEL. Vous semblez minorer cet incident en évoquant 500 personnes qui sifflent. Il y en avait beaucoup plus, sinon l’affaire n’aurait pas pris une telle ampleur. Si le sujet est tellement important, pourquoi vous, l’ancien capitaine des Bleus, n’avez-vous pas profité de votre aura pour agir et influencer les jeunes à l’origine de ces comportements ?

Sincèrement, même si c’est quelque chose qui me dérange, j’ai d’autres préoccupations. Je ne peux pas être partout. Je mesure très bien la gravité de ce qui s’est passé. Mais qu’est-ce que cela va changer que je prenne la parole ? Quand des gens ont décidé de venir au stade pour siffler ou pour casser… Ce que je propose, c’est de les photographier.

AHMED TILLOUT. J’ai été choqué par la réponse de Bernard Laporte, secrétaire d’Etat aux Sports, qui proposait que les matchs d’équipes d’origine maghrébine ne se déroulent plus à Paris mais en province. Quel est votre sentiment ?

C’est dérangeant d’entendre ça. Je ne suis pas d’accord.

AHMED TILLOUT. Vous avez vécu vous-même le fameux France - Algérie en 2001, au cours duquel le terrain a été envahi…

Ça ne m’a pas fait plaisir. Le plus décevant, ce n’était pas pour les personnes d’origine maghrébine qui vivent en France, mais pour celles qui étaient venues de là-bas pour voir le match. Elles voulaient une fête, un spectacle, et ç’a été très dur pour elles. J’ai été déçu.

MORGANE LE GALL. L’équipe de France vous manque-t-elle ?

Le terrain me manquera toujours. Mais je suis arrivé à un âge où il faut arrêter. Aujourd’hui, je ne me vois pas m’impliquer en équipe de France. Il y a des personnes qui sont en place, toute une structure. Je m’occupe beaucoup de ma famille, chose que je n’ai pas pu faire pleinement pendant dix-sept ans. Aujourd’hui, je veux prendre le temps de profiter de certaines choses. Mais je ne ferme la porte à rien ni personne. Ce qui est sûr, c’est que je reviendrai dans le foot. C’est ce que je sais faire de mieux.

RAYMOND CADIO. Comme Michel Platini, seriez-vous prêt à prendre des responsabilités dans le monde du football ?

Non, ce n’est pas ma priorité. Après… Il y a plein de choses qui pourraient se faire dans le foot. De quelle manière ? Je ne sais pas encore. Peut-être que dans dix ans, je vous dirai : j’ai envie d’être entraîneur. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Pendant dix-sept ans, j’ai été dans un cocon : l’entraînement, le jeu, je consacrais ma vie à ça. Mais la vraie vie, c’est autre chose. Je ne joue plus, ou alors avec des copains.

« Gourcuff a un avenir brillant »

DJORDJE PROKIC. Quel est ton avis sur Raymond Domenech ?

Je le connais depuis longtemps, je l’avais comme entraîneur en équipe de France espoirs. Ce que je pense de lui n’intéresse personne. Je n’ai pas envie de m’étendre là-dessus. J’ai eu une relation avec lui qui s’est plutôt bien passée malgré ce qu’on a pu raconter.



DJORDJE PROKIC. Comment expliques-tu que des joueurs comme Robert Pires et Ludovic Giuly aient été écartés alors qu’ils avaient encore le niveau pour évoluer chez les Bleus ?

C’est le choix de Domenech. Tant qu’il sera en place, il choisira ses joueurs, il faut l’accepter. Giuly, Pires comme beaucoup d’autres méritent certainement les Bleus. Mais l’équipe de France, ce n’est que 23 joueurs.

AHMED TILLOUT. Yoann Gourcuff est annoncé comme votre possible successeur en sélection. N’est-ce pas un héritage trop lourd à porter pour un jeune joueur ?

On fera toujours des comparaisons. Gourcuff a un avenir brillant, et ce que je retiens de son jeu, c’est qu’il joue pour l’équipe. Je trouve ça intéressant. Quand j’étais sur le terrain, l’important pour moi, c’était l’équipe et pas la performance individuelle.

RAYMOND CADIO. Avez-vous déjà été approché par un parti politique ?

Jamais. Je ne vais pas dire que la politique ne me concerne pas, mais je n’ai jamais donné mon avis sur quoi que ce soit dans ce domaine, et je ne le donnerai jamais. C’est ma façon de voir les choses. Vous allez me dire : c’est de la langue de bois. Il y a très longtemps, je m’étais exprimé sur un sujet qui m’était revenu en pleine figure. Je m’étais dit : « Jamais plus je ne ferai de commentaires, ni sur un politique ni sur la politique en général. » En revanche, je vote. Pas pour un homme, mais pour un parti. Je me suis engagé une fois parce que je ne pouvais pas faire autrement (NDLR : en 2002, lors du second tour de la présidentielle entre Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen). Ce n’était pas un engagement, c’était une obligation.

DJORDJE PROKIC. Tes impressions sur l’élection de Barack Obama?

En France, les gens ne sont pas prêts à élire un président noir. Quand on est issu de l’immigration, c’est plus facile de réussir en étant joueur ou rappeur… Ce que je retiens de cette élection, c’est qu’il y a aujourd’hui un Noir à la Maison-Blanche. C’est la chose la plus extraordinaire. Après, il aura les mêmes difficultés que ses prédécesseurs et ce sera compliqué pour lui.

MORGANE LE GALL. Que pensez-vous de l’affaire Santos, ce supporteur marseillais incarcéré en Espagne depuis deux mois ?

Ils le retiennent alors qu’il n’a vraiment rien fait. Ce qu’on reproche à ce monsieur est loin de la vérité.

« Cela m’aurait amusé d’aller aux Etats-Unis »

RAYMOND CADIO. Pourquoi n’avez-vous pas disputé une dernière saison à Marseille, ce qui vous aurait permis de faire le tour des stades de France ?

Vous parlez du foot comme si c’était la fête. Ça ne se passe pas comme ça. Le foot, c’est professionnel, assez exigeant. J’étais dans le plus grand club du monde et il fallait que je termine au Real Madrid. Cela m’aurait amusé d’aller aux Etats-Unis. Partir, parler anglais, avoir une autre expérience pour les enfants… j’en ai décidé autrement.

FRANÇOIS BEDEL. L’entreprise Zidane a-t-elle souffert de la crise économique ?

Il n’y a pas d’entreprise Zidane ! Pas de clan, comme on l’a dit… Ce qui me dérange, c’est le terme entreprise. (Le ton se durcit. Il regarde fixement son interlocuteur.) Je viens de très loin, mes parents ont trimé pour former une belle famille et que chacun ait sa situation. Je ne sais pas si vous savez ce que ça veut dire. On n’a envie d’embêter personne, et on veut simplement que personne ne vienne nous embêter. Mais je sais que la crise est difficile pour beaucoup de monde.

PHILIPPE PUISSANT. Des millions de gens touchent le smic. Est-ce que tu trouves justifié les salaires exorbitants des joueurs de football en général ?

Si les clubs payent les joueurs comme ça, c’est que quelque part ils s’y retrouvent. Je comprends que ça choque beaucoup de gens, mais on n’a pas fait ce métier pour ça.

PHILIPPE PUISSANT. Tu habites en Espagne. C’est pour les impôts ou c’est un choix de vie ?

J’ai fini ma carrière là-bas. Et les impôts sont les mêmes qu’ici. Mes enfants font leur scolarité au lycée français de Madrid. Depuis sept ans, on est là-bas et on a décidé d’y rester pour le moment.

CATHERINE CHEVALLET. L’un de vos fils joue dans l’équipe de jeunes du Real. Votre rêve est-il qu’il prenne la relève ?

J’aimerais qu’il s’engage avec passion et qu’il réussisse dans ce qu’il entreprend. Si c’est le foot, ce sera bien, mais c’est compliqué de réussir même quand vous êtes le « fils de »… J’adorerais qu’il fasse de grandes études. C’est un gamin qui travaille très bien, il a les félicitations, ce qui n’était pas le cas de papa ! Quand il me ramène un 19,5 à l’école, je suis très fier, ça fait plaisir.

« Mon coach, c’est mon épouse »

CATHERINE CHEVALLET. Avez-vous envie de vous investir auprès des enfants défavorisés ?

Oui, j’ai un gros projet. J’envisage d’ouvrir d’ici peu un centre de football à Marseille, là où je suis né, où j’ai grandi. Tout est compliqué, même pour moi : le financement, les autorisations. Mais je vais le faire l’année prochaine. C’est du football à cinq, sur des miniterrains couverts et en extérieur qui seront dans les quartiers Nord de Marseille.

MORGANE LE GALL. Comment occupez-vous vos journées de jeune retraité ?

Je regroupe toutes mes occupations professionnelles pour passer le plus de temps possible à la maison. Tous les jours, je suis debout à 7 heures, ce que je ne faisais pas quand j’étais footballeur. J’emmène mes enfants à l’école. Ma vie tourne autour de mes quatre enfants. L’aîné a 13 ans, le dernier a 3 ans, ça fait treize ans que je suis dans les couches…

FRANÇOIS BEDEL. Seriez-vous encore capable d’évoluer une demi-heure en Ligue 1 ou quatre-vingt-dix minutes en Division d’Honneur ?

En DH, peut-être une demi-heure… (il sourit). Je peux me débrouiller mais j’axerais tout sur ma technique. En Ligue 1, non. J’ai perdu du muscle, mais je n’ai pas pris un kilo. Mon coach, c’est mon épouse. On essaie d’aller courir tous les matins.

RAYMOND CADIO. Que pensez-vous du dopage dans le sport ?

Très mauvais !

RAYMOND CADIO. Vous n’avez jamais utilisé de produits prohibés ?

Quand j’étais à la Juve, on prenait de la créatine, un produit interdit en France mais autorisé en Italie. Je ne pense pas que c’était dangereux.



Ce message a été modifié par Dalitou: 05/12/2008, 18:56:26

Zidane, ambassadeur du Real ?

Pas directeur sportif, mais un poste de représentation, d'ambassadeur du Real Madrid : c'est la perspective qui s'ouvrirait à Zinedine Zidane en cas de candidature de Florentino Perez à la succession de Ramon Calderon à la tête du club merengue. La proximité du Français avec l'ancien président du club à l'époque des "Galactiques" pourrait donner corps à la promesse qui avait été faite à l'ancien n°5 madrilène à la fin de sa carrière. Selon L'Equipe, samedi, le champion du monde pourrait «donner un coup de main» à Perez lors de la campagne et, en cas de victoire de ce dernier, incorporer l'organigramme du Real pour en devenir l'un des porte-drapeau.

l'equipe

Foot - ESP - Real - Zidane aimerait être conseiller

En marge du match Lille-Lyon auquel il a assisté samedi, Zinedine Zidane s'est confié à l'Equipe, évoquant son avenir. «Le football me manque, a-t-il assuré. Quand vous avez envie de faire des choses, que vous le pouvez, il faut le faire. Revenir dans le football, c'est ce que j'ai envie de faire.» En tant que sélectionneur de l'Equipe de France? «Non. Ce n'est pas parce qu'on a été un grand joueur qu'on sera un grand entraîneur ou un grand dirigeant, il faut apprendre des choses. Mais comme conseiller, au départ, oui. J'ai gardé un lien très fort avec Florentino Perez (ancien président du Real Madrid), qui m'avait fait venir au Real. C'est une possibilité qu'il puisse revenir. On verra bien. Mais oui, cela me botterait d'être conseiller».


www.equipe.fr

Conseiller ? c'est a dire il va s'occuper de quoi?

De pars cette déclaration, Zizou vient pratiquement de faire remporter les elections a Perez.
Conseiller c'est au niveau de tout ce qui est cellule de recrutement ect non?

Ce serait un poste honorifique si Zidane venait à être conseiller. Il ne semble jurer que par Perez et suivre tout ce qu'il dit. Il ne sera qu'un prolongement de Perez, je doute de son réel apport et de son réel pouvoir de conviction face à Florentino.