Je ne suis pas d'accord, le but qu'on marque samedi soir c'est juste un coup de chatasse suite à un pressing, le ballon est contré 2 fois, Benz le récupère et frappe hop ça rentre.
Quand tu mènes aussi vite, tu joues chez toi, tu as l'adversaire dans les cordes, la tête sous l'eau tu dois pas perdre le match.
Quand Guardiola est passé à 3 défenseurs avec Alves qui se baladait dans la moitié de terrain adverse tout le temps, tu dois t'adapter et faire jouer Puyol en jouant sur les côtés à fond. Là il n'y a pas eu de réaction.
Parce que OK CR7 nous vendange 2 occaz' mais en face aussi il y avait de quoi en mettre d'autres à la fin du match.
Résumer la tactique de Barcelone juste à Messi c'est un peu court.

Ce message a été modifié par sukerman: 13/12/2011, 13:31:30

C'est pas faux mais la difference , c'est que eux au Barca ils proposent des solutions a leur leader technique soit Messi donc forcement ca aide (Cf regardez le nombre d'appel des qu'il a la balle ) . Chez nous LE vrai leader technique devrait etre Ozil malheureusement les joueurs considerent que c'est Ronaldo . Le soucis c'est que ce n'est pas un joueur " a vocation " collectif ( meme si il peut l'etre ) donc les appels passent parfois a la trappe . Sur l'occas' de Ronaldoen 1er mi-temps ce que je retiens au dela du raté c'est la position d'Ozil completement seul a qui on aurait pu lui donner le ballon

Le tournant du match c'est quand Pep bascule à une défense à 3 fait reculer Busquets en libéro avancé ... Dès ce moment là , le Real n'arrivait plus à avancer comme il le faisait , Alves se baladait dans le camp Merengue facilement , plusieurs occasions de centres , dont le but de Cesc etc ..

Pour moi c'est le tilt qui a fait basculé la rencontre

Bonjour à tous,
je me permet de soulever un point que personne n'évoque:
pourquoi le barça arrive à presser tout le match et pas les autres équipes?
la réponse est la possession
le real a presser en tout et pour tout 20 minutes, en 2eme mi-temps on a pas vu du tout les ailiers (di mari, CR7) devant les defenseurs, qui peut paresser 90 minutes? personne meme pas le barça.
le barça garde le ballon 63% (lors du classico) il lui reste 38%, ça fait 34 minutes il faut y retirer les temps morts et toutes les passes en arrière ça revient à 20 mintues sur 90, et le real à presser 20 minutes, dans notre cas le barça aussi à presser 20 minutes, mais le reste du temps le barça a le ballon, pas le real
sur 63% ça fait 57minutes, moins les temps morts ça te fait pas loin de 40 minutes sur 90 à courir derrière le ballon.
les amis, Johan Cruyff est génie, il a developpé le football total grace à l'ajax amsterdam, mais c'est un plan complet, l'équipe presse le minimum, et garde le ballon le reste.

ce qui m'a le plus marqué, c'est la facilité (en contrast avec les 20 premières minutes) avec laquelle le barça a traverser le rond centrale en 2eme mi temps, regarde le but de 3-1, Iniesta traverse le terrain en diagonal et personne n'arrive à lui chopper le ballon(tous crammer meme pour faire une faute tactique) la suite et connu à chaque fois le barça passer facilement par le rond central.

pour moi, gagner contre le barça ne se fera que grace à 2 choses :
betonner derière avec des joueurs qui se sacrifient (inter 2010, Chelsea2009, alicante2010, rubin kazan 2009) ou jouer à leur manière, mais on a pas vu une seule équipe capable de produire cette deuxième solution (Valence et Villareal et meme le real n'était pas loin lors de certain match).

Le barça est très très fort, sans conteste la meilleur équipe de ces dernières années, mais il n'existe pas d’équipe imbattable, le problème pour moi viens du milieux de terrain, ils ont 3 joueurs ( busquets, xavi, iniesta) dans une zone ou nous n'avons que 2 joueurs (lass et alonso) dont lass qui n'a pas le niveau pour jouer dans un club tel que le real, par le passé les équipes qui on posé le plus de problème au barça étaient des équipe fourni au milieu de terrain ( chelsea, inter, arsenal).

Le barça s'articule autour de ces 3 là, ajouter messi en électron libre est c'est très dur de jouer face a eux dans notre système de jeu. J'ai revu le match 2 fois et on s'est fait mangé au milieu, on a tenu 30 min puis après l'égalisation s’était terminé.

Le retour en forme de Sahin devrait apporter d'autre solution tactique a travaillé, avant le match retour face au barça, les seul qui peuvent nous inquiété dans nos objectif de tout gagné, comme la saison dernière.

En jouant leur jeu c'est injouable, je pensais pourtant qu'on avait vraiment l'équipe pour les emmerder mais bon c'est pas encore ça pour les battre.
Betonner contre eux il faut vraiment avoir de la chance, prier pour un arbitre plutôt cool et planter sur le peu d'occasions que tu vas avoir mais c'est un peu moche et pas digne d'un grand club.
Sur un match A/R ils vont être difficile à sortir quand même.

Bonjour à tous, c'est mon premier post sur le forum ! ( Faut-il se présenter avant ? )

Par rapport au match contre Barcelone, y a plusieurs choses évidentes à relever :

Tout d'abord, il est clair et net, que dans le jeu, le Barça nous est supérieur. Tout supporter objectif ne peut le nier. Donc déjà, collectivement le barça est au-dessus.
Ensuite, individuellement, c'est pareil. On dit souvent que le Real tire sa force de ses individualités, cette année ce n'est plus le cas mais contre le barça, que ce soit collectivement ou individuellement, on est à la ramasse.

Et dans le camp d'en face ? Collectivement intouchable et lorsqu'ils ont un coup de moins bien, Messi récupère un ballon, sprint, "évite" 3-4 joueurs, fait une passe décisive et Sanchez marque sans problème des 16 mètres.
Donc le fameux "problème psychologique", je ne sais pas si il existe, mais ce qui est sûr, c'est que l'on n'a pas les moyens de rivaliser sur tout un match contre barcelone, en tout cas, si l'on désire produire du jeu.

C'est peut-être réducteur, mais devant ma télé, quand on a mis le but du 1-0, le Real a fait illusion 10-15min, puis s'est endormi. Faut pas se faire d'illusion, le coup de chance dont parle Mourinho, c'est bien notre but ! Et encore, sur ce même but, Di Maria loupe sa passe, Ozil loupe sa frappe et Benzema au 3mètres marque.
Sur le premier but du Barca, équipe que l'on dit qu'elle marque dans les 6mètres, Sanchez au 16 mètres ne se pose pas la question, il tire, but !

Le foot parait tellement simple avec le barça. Si y a bien un mec qui mérite d'avoir le BO cette année, c'est Iniesta, ce mec est un génie. Il est au-dessus de tout. Donc mettez ce génie, avec Messi et Xavi et vous avez 3 "monstres" du football. Et sans vouloir tailler le Real, mais Ozil, Khedira, Xabi Alonso ( que j'adore ) en sont loin...

Je ne vais pas parler de CR7 car c'est évident que pour les futurs clasico, il doit être un joker. Désolé de l'expression, mais il se chie littéralement dessus contre le barça, il est vraiment indigeste à voir jouer.

Enfin, je trouve Benzema vraiment au-dessus en attaque, il a fait d'énormes progrès depuis 1 an et Kaka me convint plus que Ozil. Cependant, le Real a fait d'énormes progrès qui font que de 5-0 nous passons à 1-3 mais rien n'est perdu, le match contre Séville ne devrait pas poser de réel problème vu le niveau de "l'autre liga".

Le parcours parfait serait d'avoir simplement 4 points d'avance lors du match retour au Camp Nou.

Ah oui ! J'oubliais aussi, sur ce match Casillas m'a énormément déçu, sur le 1er et 3ème but, il est pas innocent, pourquoi il ne sort pas sur le 3ème ??
Et Coentrao et Marcelo, contre le barça c'est de la rigolade, offensivement c'est bon mais défensivement, c'est exécrable, surtout Coentrao.


PS: Je sais, pour mon premier post, c'est long et j'enfonce le Real. Mais ce n'est pas parce que c'est mon premier post que je n'y connais rien, je supporte ce club depuis 1998 et je n'ai jamais changé d'opinion et c'est pour cela que ça me fait d'autant plus mal que ma dernière réel grande joie lors d'un clasico est el pasillo de 2008...

Bonjour, et bienvenu sur le forum.

Je suis d'accord avec toi pour Casillas, ainsi que les lateraux. Mettre un gaucher à droite (coentrao) n'a pas aidé. Mourinho pensait peut être qui dominerai et jouerai plus haut. C'est pour cela qu'il a tenté de mettre deux joueurs rapides en défense.
Le barça a surtout tenté énormément, car messi rate enormément de passes sur ce match. Mais le peu qui passent, elles font mal.

C'est cruel ce que je vais dire, mais quand on gagnait 1-0, j'esperais voir mourinho verrouiller le terrain genre inter 2010. Avec des mecs qui n'aient pas peur de casser la jambes de messi ou autre. Car malheureusement tant qu'ils joueront ensemble, il n'y aura que le physique pour les battre. Ou alors attendre qu'ils viellissent...

Ce qui m'épathe, c'est de voir que Messi avant etait toujours bléssé, il avait tout le temps des problemes. Et depuis 3, 4 ans ce n'est plus le meme...

Pas d'accord, un entraineur a une trés grande importance dans les résultats de son équipe. Guardiola a incontestablement un talent pour mettre les bons joueurs dans la bonne zone du terrain. Il a aussi le talent pour mettre ses joueurs dans de meilleures conditions mentales que ceux du Real.

Messi a une trés grande importance au barça, mais mettre Messi sur le terrain, ne suffit pas à gagner une douzaine de titres. Il y a aussi un gros travail de préparation tactique et mentale.

Sinon l'argument du réalisme me parait léger. Je veux bien que si Ronaldo met le 2iéme but, cela met le Real dans des conditions idéales. Mais cela ne donne pas pour autant le résultat final !
A 2-0, face à une équipe comme le barça, le match est loin d'être plié. Les Barcelonais ont les capacités pour revenir à 2-2.

Et puis cet argument de dire que si Ronaldo met le but du 2-0 me parait aussi léger, parce que si le Real n'arrive pas à mettre ses occasions, les joueurs auraient du tout simplement se créer plus d'occasions et être plus efficaces en défense pour préserver le 2-1 et pour égaliser.

Quand on est mené, on se doit de ne pas prendre un autre but, et on se doit de pousser pour égaliser. Le Real n'y est pas arrivé.

Ce match ne s'est pas joué que sur le réalisme, il s'est aussi joué sur le mental, la capacité à élever son niveau de jeu au bon moment, et sur surement d'autres choses encore.

Ce message a été modifié par Saivet: 13/12/2011, 17:20:10

@AlexWest
J'en suis a mon deuxieme revisionnage...et mon second post.
Notre equipe a poussé tres fort des le début,par ce que le gros diesel qu'est le Barça etait encore en pré-chauffage,c'est ce qu'il y a de mieux pour gerer l'effort et preserver les organismes,leur force mentale y est pour quelque chose.
Busquets n'arrive pas a la cheville de Xabi Alonso,a mon humble avis,la comparaison avec Xavi et Iniesta est absurde.nos Xavi/Iniesta sont Ozil/Kaka,mais ne compte pas sur Mourinho pour les aligner ensemble.
Ils n'ont pas que Xavi+iniesta+Busquets et Messi en electron libre il y a aussi les ailiers qui fixent nos lateraux en restant collés a la ligne de touche(Arsene Venger l'a bien expliqué) et si on ajoute Fabregas(moi qui pensait qu'il serait le flop de l'année )...notre milieux a fini par prendre l'eau.
Le parcours parfait serait d'aller gagner au Camp Nou,ils ne sont pas invincibles,qu'on soit en avance ou en retard ça ne changera rien,ils attaqueront,a nous de dejouer leurs plans et revenir avec les trois points.

@Tobal
Coentrao a bien défendu mais il etait abandonné par les siens sur son couloir droit en seconde mi-temps.
gagner et cassant des jambes?en 2011 dans un match qui oppose les deux meilleures equipes du monde?rassure moi.c'etait du second degres,n'est ce pas?
et moi qui me felicitais du fair play.

Bien amicalement

Lol, oui du 2nd degré =)

Les quatre faces du Barça

Après avoir envoyé un message au football européen le week-end dernier en dominant le Real Madrid au Santiago Bernabeu, le FC Barcelone aura l'occasion dimanche matin d'asseoir sa suprématie sur le football mondial en affrontant le Santos FC, vainqueur de la dernière Copa Libertadores en finale du Mondial des Clubs (dimanche matin, 11h30 heure française). Comme il y a une semaine face à Madrid, Pep Guardiola pourra notamment s'appuyer sur la polyvalence de ses joueurs. Car face au Real, s'il y a bien une chose qui a fait la différence, c'est bien cela : sans changer un seul de ses onze titulaires, l'entraîneur catalan a fait chavirer une rencontre bien mal embarquée en changeant à quatre reprises d'organisation tactique. Retour sur ces évolutions et sur le contexte qui les a entraînées.

Le classique :

Une fois n'est pas coutume, Guardiola n'a pratiquement surpris personne dans son onze de départ. Devant Valdes, c'est la défense titulaire qui est alignée : de droite à gauche, Alves, Puyol, Piqué et Abidal. Souvent en défense depuis le début de la saison, Busquets retrouve son rôle habituel dans l'entrejeu derrière un duo formé par Xavi et Fabregas. Villa fait les frais de la titularisation de l'ancien d'Arsenal puisque Iniesta glisse dans le couloir gauche. Messi débute lui légèrement excentré côté droit et Sanchez est aligné en pointe pour apporter sa mobilité et de la profondeur.

Outre l'ouverture du score rapide, le Real répond sans problème à ce schéma du Barça qu'il connaît bien. Aligné avec Ronaldo et Di Maria qui ferment les côtés, Özil met la pression sur Busquets. Obligé de redescendre pour offrir une deuxième solution de relance dans l'axe, Xavi est pris par Xabi Alonso qui suit ses décrochages. Côté droit, Messi se retrouve pris entre Marcelo, Sergio Ramos qui sort de la défense et Diarra qui couvre la zone lorsque Xabi Alonso en sort. Dans l'axe, Fabregas peine à trouver sa place et à gauche, Iniesta est introuvable. Offensivement, le Real trouve des solutions sur son aile gauche : les déplacements de Benzema dans le dos de Daniel Alves (au marquage de Ronaldo) offrent un appui intéressant au Portugais. Appuis notamment à l'origine de la balle de 2-0 gâchée ensuite par le Ballon d'Or 2008.

A l'approche du quart d'heure de jeu, Guardiola a déjà réagi aux problèmes posés par les Madrilènes sur le plan tactique. Et en une seule réorganisation, il va faire d'une pierre deux coups.

Le 4-4-1-1 inédit :

Du 4-3-3, Guardiola décide de passer au 4-2-3-1, ou 4-4-1-1 en phase défensive. Afin de répondre aux Madrilènes qui insistent sur le flanc droit de sa défense, il change complètement son couloir. Daniel Alves monte d'un cran pour passer au milieu de terrain et Puyol glisse dans le couloir droit. Busquets descend d'un cran pour passer en défense centrale aux côtés de Piqué, Fabregas se retrouve sur la même ligne que Xavi (devant la défense) et Messi passe du flanc droit à l'axe pour se retrouver en soutien d'Alexis Sanchez, à la manière d'un meneur de jeu traditionnel. Au-delà de l'égalisation, résultant d'une relation directe entre le nouveau meneur et son avant-centre, Sanchez, resté en pointe pour prendre la profondeur, ce changement met le Real en difficulté.

La présence de deux rampes de lancement (Xavi et Fabregas) désormais sur la même ligne que Özil perturbe le pressing madrilène. Le temps que Xabi Alonso ou Diarra monte d'une ligne pour se joindre au pressing de l'Allemand, un troisième Barcelonais (Iniesta ou Messi) s'est déjà joint au duo pour créer une situation de surnombre. Par ailleurs, le Real est beaucoup plus en difficulté sur son aile gauche : plus conservateur, Puyol ne se laisse pas prendre dans son dos par Benzema et les courses de Ronaldo à l'intérieur sont désormais suivies par Xavi (le milieu axial) ou Daniel Alves (le milieu droit). Et au cas où Marcelo se joignent à ses offensives, le joueur qui n'a pas suivi Ronaldo peut là aussi se charger du marquage.

Retour au 4-3-3, mais même couloir droit :

Ayant trouvé la bonne formule pour fermer le couloir droit à double tour, Alves cassant entre autres la relation entre Marcelo et Ronaldo tout en profitant des énormes espaces laissés par le Real entre les deux hommes, Guardiola retrouve un 4-3-3 plus traditionnel. La défense ne bougeant plus, c'est Xavi qui reprend le rôle de la sentinelle en se plaçant devant la défense. Devant lui, Fabregas se retrouve à jouer les relayeurs aux côtés de Iniesta qui commence à monter sagement en régime. Messi reprend de son côté son rôle de faux numéro 9 tout en continuant d'évoluer assez bas sur le terrain. Sur les côtés, Alves (à droite donc) et Sanchez (à gauche) étirent au maximum la défense madrilène pour ouvrir le plus de champ possible aux incursions et aux combinaisons entre le quatuor juste derrière eux.

Le 3-4-3 nirvana :

Après avoir repris possession du milieu de terrain avec son 4-4-1-1 et augmenté sensiblement sa possession de balle en 4-3-3 grâce aux combinaisons du trio Xavi-Fabregas-Iniesta, Guardiola porte le coup fatal en début de deuxième mi-temps. "Le milieu ? Ca y est. Le ballon ? Ca y est." Ne reste plus qu'une chose au Barça : enfermer son adversaire dans sa moitié de terrain. Pour cela, il utilise toute l'intelligence de Busquets, qui évolue à la fois en tant que second stoppeur mais aussi en tant que libéro devant la défense lorsque le Barça est en possession du ballon dans le camp adverse.

Ainsi, dès lors que le Barça mène une offensive, le numéro 16 du Barça sort de la ligne de défense pour venir dans la zone de Özil. Un choix évidemment loin d'être fait au hasard puisque, de part sa position de meneur de jeu, l'Allemand apparaît comme le premier relais du Real en cas de contre rapide venu de ses 30 derniers mètres. Plus prompt, plus efficace, Busquets gagne ses duels et l'Allemand disparaît définitivement. Mieux, il offre aussi une solution supplémentaire de soutien au cas où ses partenaires à l'avant auraient besoin de ressortir des 30 mètres madrilènes pour relancer une nouvelle attaque. Derrière lui, Piqué, Abidal et Puyol jouent les couvertures de la même manière que peuvent le faire habituellement Busquets en sentinelle et les deux stoppeurs du Barça. Avec Alves d'un côté et Sanchez de l'autre aux avants-postes, le Barça n'a pas besoin de l'apport des latéraux dans les couloirs pour créer des décalages.

Conclusion :

Samedi dernier, le FC Barcelone a peut-être remporté sa victoire la plus probante sur le plan tactique. Guardiola a tout simplement usé de presque toutes les facettes des joueurs présents sur le terrain au coup d'envoi pour renverser une tendance bien mal embarquée. En faisant les choses dans le bon sens : d'abord fermer les brèches et reprendre possession de l'entrejeu, puis monter en régime et sur le terrain avant d'asphyxier l'adversaire dans son propre camp. Mais tout cela n'aurait pas été possible sans la présence de joueurs polyvalents dans l'effectif catalan : Daniel Alves, Puyol, Xavi, Fabregas, Iniesta, Messi, Sanchez, Busquets. Ce ne sont pas moins de huit joueurs qui ont changé de registre au moins une fois durant cette rencontre. Côté madrilène, rien n'a bougé jusqu'à ce que Mourinho fasse ses premiers remplacements. C'est peut-être là aussi qu'est la différence entre le Barça et le reste du monde aujourd'hui. Et c'est certainement là que se trouve le génie de Pep Guardiola.

Florent Toniutti