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13/11/2006, 14:26:34
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#1
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Madridista Groupe : Membres Messages: 161 Inscrit : 13/11/2006 Lieu : Aguiléra Membre No. : 507 |
Je creer un topic rugby pour ceux que ca interesse éventuellement
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19/11/2006, 08:41:35
Message
#2
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realmadrid07 Groupe : Membres Messages: 2,470 Inscrit : 17/10/2006 Lieu : Bastia Corse Membre No. : 100 Joueur(s) Préféré(s): ZiZou, Ronnie, Anelka, Heinze, Pauleta |
En dépit d'une belle résistance, la France s'est inclinée face à la Nouvelle-Zélande samedi au Stade de France (11-23). Bien plus présents physiquement, les hommes de Bernard Laporte ont en partie fait oublier la raclée subie il y a une semaine à Lyon. Mais le fossé est loin d'être résorbé.
FRANCE-NOUVELLE-ZELANDE : 11-23 Le miracle n'a pas eu lieu. Les Français n'ont pas battu les Néo-Zélandais. Mais ils auront eu le mérite de le laisser envisager pendant quelques minutes. Compte tenu de la force de l'adversaire et de l'humiliation infligée par celui-ci il y a une semaine à Gerland, c'est déjà énorme ! Les plus optimistes retiendront l'abnégation de la défense française alors que les sceptiques leur opposeront une incapacité à construire, les hommes de Laporte ne se montrant véritablement dangereux que sur des contres. C'est justement sur l'un d'eux que les Bleus, exceptionnellement tout de blanc vêtus pour fêter le centenaire du rugby tricolore, trompaient pour la première fois l'arrière-garde noire. Si les Blacks n'avaient pas tardé pour ouvrir le feu par Carter (0-3, 5e), Cédric Heymans se trouvait donc à point nommé pour profiter d'une énorme erreur de l'arrière MacDonald, particulièrement fébrile, pour inscrire le premier essai du match (5-3, 9e). Saint-Denis explosait et se prenait à rêver tout haut. Dan Carter ramenait tout le monde sur terre en passant deux pénalités coup sur coup (5-9, 29e). Acculés, les Blancs pliaient mais ne rompaient pas, héroïques en défense. Et complètement absents en attaque, il faut bien l'avouer. Elhorga devait ainsi jouer les pompiers de service devant Carter (23e) avant que Rougerie sauve à son tour les siens face à McCaw (28e). L'ultime tentative était la bonne pour les Blacks. Sur une action d'école, et après un enchaînement de passes à une vitesse supersonique, Joe Rokocoko se trouvait en bout de ligne pour renverser Elhorga et aplatir en force et en coin (5-16, 40e). Dur pour les partenaires d'Ibanez, exemplaires de courage jusque-là et qui se retrouvaient distancés au coup de sifflet annonçant la pause. L'orgueil du coq Les Français pouvaient sombrer définitivement à la reprise et totalement lâcher prise. Surtout après le deuxième essai néo-zélandais signé Nonu, au terme, là encore, de redoublement de passes virtuoses et d'une croisée avec Carter qui envoyait le trois-quarts centre derrière les poteaux (5-23). Mais, au lieu de sombrer, les Français se lançaient à corps perdu dans la bataille. Malgré la pluie fine qui faisait glisser le cuir, ils s'enhardissaient au point de faire douter leurs adversaires, soudain humains... Deux pénalités de Yachvili, remplaçant de première heure d'Elissalde (26e) sonnaient la révolte (54e, 78e). C'était malheureusement largement insuffisant pour endiguer la marée noire. Intraitables défensivement, les hommes de Graham Henry atteignaient sans trop d'encombres la fin du match et signaient ainsi leur deuxième victoire en deux matches face aux Français. Mais il faut reconnaître que ce n'était pas la même équipe qu'ils avaient affrontée à une semaine d'intervalle. FICHE TECHNIQUE A Saint-Denis (Stade de France), Nouvelle-Zélande bat France 23 à 11 (mi-temps: 16-5) Temps: froid (vent nul) Terrain: bon Spectateurs: 80.000 environ Arbitre: M. White (ANG) Les points France: 1 essai Heymans (9), 2 pénalités Yachvili (55, 78) Nouvelle-Zélande: 2 essais Rokocoko (40), Nonu (50), 2 transformations Carter (40, 50), 3 pénalités Carter (4, 14, 29) Les équipes France: Elhorga (Dominici, 69) - Rougerie, Fritz, Jauzion, Heymans - (o) Traille, (m) Elissalde (Yachvili, 26) - Martin (Betsen, 56), Vermeulen, Bonnaire - Papé (Jacquet, 69), Nallet - De Villiers (Marconnet, 56), Ibanez (cap., Szarzewski 56), Milloud Nouvelle-Zélande: McDonald - Rokocoko, Muliaina, Nonu, Sivivatu - (o) Carter (Evans 74), (m) Kelleher (Ellis 74) - McCaw (cap), So'oialo (Masoe 69), Collins - Williams, Jack (Eaton 60) - Hayman, Mealamu (Hore 74), Woodcock (Tialata 59) DECLARATIONS : Raphaël Ibanez (capitaine du XV de France): "Le match n'a rien à voir avec celui de la semaine dernière. Il y a eu beaucoup plus d'engagement physique. L'équipe de France a donné un autre visage, plus encourageant à défaut d'une victoire. A certains moments clés, il y a eu des manques de maturité, de réalisme. C'est ce qui fait la différence entre le N.1 et le N.2 mondial. J'espère que ce match sera un motif d'espoir pour le groupe. J'y crois très fort, surtout après le match d'aujourd'hui. On a joué les meilleurs du monde et avec un peu plus de réalisme on aurait sûrement mérité mieux". |
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