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15/10/2006, 09:34:52
Message
#1
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Admin Groupe : Admin Messages: 39,413 Inscrit : 13/10/2006 Membre No. : 1 |
Classement du dernier grand prix au Bresil
1. Fernando Alonso (Renault) 2. Felipe Massa (Ferrari) 3. Giancarlo Fisichella (Renault) 4. Jenson Button (Honda) 5. Kimi Räikkönen (McLaren-Mercedes) 6. Jarno Trulli (Toyota) 7. Ralf Schumacher (Toyota) 8. Nick Heidfeld (Sauber-BMW) 9. Robert Kubica (Sauber-BMW) 10. Nico Rosberg (Williams-Cosworth) 11. Pedro de la Rosa (McLaren-Mercedes) 12. Rubens Barrichello (Honda) 13. Robert Doornbos (RBR-Ferrari) 14. Vitantonio Liuzzi (STR-Cosworth) 15. Takuma Sato (Super Aguri-Honda) 16. Tiago Monteiro (MF1-Toyota) 17. Sakon Yamamoto (Super Aguri-Honda) 18. Scott Speed (STR-Cosworth) 19. Mark Webber (Williams-Cosworth) 20. Michael Schumacher (Ferrari) 21. David Coulthard (RBR-Ferrari) 22. Christijan Albers (MF1-Toyota |
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23/10/2006, 13:13:47
Message
#2
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Admin Groupe : Admin Messages: 39,413 Inscrit : 13/10/2006 Membre No. : 1 |
Dans la cour des grands
Déjà indécise l'an passé, la lutte pour le sacre 2006 aura été encore plus somptueuse entre Schumacher et Alonso. Couronné une nouvelle fois, l’Espagnol âgé de 25 ans seulement, clôt un fabuleux chapitre Renault. S’ouvre maintenant devant lui un redoutable challenge avec McLaren. La deuxième couronne mondiale du «Taureau d’Oviedo» aura été indiscutablement plus difficile à aller chercher que celle de 2005. Autant sur le bitume qu’hors de la piste où il mena une guerre des mots parfois regrettable. Plus ardue parce que les monoplaces françaises n’ont pas conservé bien longtemps leur suprématie du début de championnat. Au point dès l’entame du calendrier, comme ce fut le cas en 2005, les R26 ont été assez rapidement rejointes en termes de performances par les Ferrari. La Scuderia, de retour à son meilleur niveau après une saison noire, s'affirmait d'ailleurs comme le grand adversaire du constructeur français avec le premier succès de la saison de Michael Schumacher à Imola. Serré, le combat avec le Baron Rouge a tout de même longtemps tourné à l’avantage du tenant du titre, nanti de 25 points d’avance sur le septuple champion du monde après le Grand Prix du Canada. L’été noir de Renault Avec six succès en neuf courses contre trois seulement pour le pilote Ferrari, Fernando Alonso semblait alors promis à de nouveaux lauriers. L’Espagnol martelait pourtant à qui voulait l'entendre qu’il ne fallait surtout pas enterrer trop vite Schumi. A raison. Dès le Grand Prix des Etats-Unis, un nouveau championnat se mettait en place, coïncidant avec une baisse de régime des gommes Michelin. S’appuyant notamment sur un Felipe Massa qui aura mis une demi-saison pour faire son trou dans sa nouvelle équipe, la marque italienne renversait la tendance. L'Allemand enchaînait trois victoires de suite (Indianapolis, Magny-Cours, Hockenheim) et l'Espagnol plusieurs performances en demi-teinte. Le passage à vide et le doute qui s'est alors installé a fortement contribué à détériorer l’ambiance au sein du team Renault. Persuadé que l’équipe misait davantage sur le titre Constructeurs que sur le sacre Pilotes, Alonso vidait son sac avant le Grand Prix du Japon en s'en prenant à ses dirigeants et même à Fisichella avec cette phrase «Je me sens seul». A l'automne, se révèle alors un champion au caractère bien trempé. Un homme endurci par les pénalités écopées en Hongrie et en Italie et tapant du poing sur la table, au risque de jouer les déstabilisateurs. Une réaction de vrai patron en somme. Cet Alonso là n’avait plus grand chose du poulain sagement placé sous la coupe écrasante de Briatore en 2005. L'éléctrochoc s'est finalement révélé salvateur. Renault gérait à merveille la dernière ligne droite du calendrier en s'appuyant sur sa marque de fabrique : la fiabilité. Dans ce scenario de course-poursuite, Ferrari a remplacé McLaren en 2006 mais le dénouement fut presque identique. Comme Kimi Raikkonen, plombé par les récurrentes défaillances mécaniques de sa Flèche d’Argent pourtant supérieure en vitesse pure, Schumi a vu ses rêves de sacre s’envoler lorsque le moteur de la Rossa partait en fumée au Japon, puis au Brésil avec la crevaison. Alonso, deuxième à Interlagos mettait un terme à la saga Renault de la plus belle des manières, offrant en plus un nouveau sacre Constructeurs à son clan. «Quel sentiment formidable ! Nous avons accompli une dernière partie de saison fantastique, marquant 26 point sur les 30 possibles, ce qui a suffi à nous couronner double champions. C’est un moment très intense de gager les deux championnats le même jour, et l’ambiance dans le team est indescriptible.» Place au challenge McLaren La trajectoire prise par l’Espagnol révèle bien des similitudes avec celle du tout nouveau retraité. Comme Schumacher en 1996, Alonso va quitter son écurie avec deux sacres mondiaux en poche. A l’époque, Flavio Briatore avait laissé partir son poulain allemand vers le Cheval Cabré. Hasard ou coïncidence, c’est une nouvelle fois le Transalpin qui s'est résigné à laisser filer son chef de file, chez McLaren cette fois. Et comme Schumi au milieu des années 90, Fernando Alonso va migrer vers une équipe en plein doute. McLaren a terminé le championnat sans aucune victoire (une première depuis la saison 1996). Ce que Michael Schumacher avait réussi à faire en redressant la barre de la maison rouge, Fernando Alonso pourrait bien être capable d'y parvenir à son tour. Il y gagnerait de nouveaux galons pour s'approcher un peu plus près des Schumacher, Prost, Fangio et autre Senna. |
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