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[Redondo]

La Serie A débutera le 23 août

Le Championnat d'Italie débutera le dimanche 23 août, selon le calendrier de la saison 2009-2010 dévoilé ce mercredi par la ligue professionnelle italienne. La Serie A s'achèvera le 9 mai, beaucoup plus tôt que d'habitude en raison de la Coupe du monde 2010. Les joueurs feront relâche pendant deux semaines lors des fêtes de fin d'année, aucun match n'étant prévu les dimanche 27 décembre et 3 janvier.

L'equipe.fr

[11 # Lusitanien]

Diego : "J'ai la conscience tranquille"

Pour un joueur ayant déjà remporté des titres dans des pays aussi réputés que le Brésil et l'Allemagne, il peut sembler exagéré de parler de 2009/10 comme d'une saison de confirmation. Pourtant, à 24 ans, le milieu de terrain Diego Ribas da Cunha est bien en quête de reconnaissance. S'il parvient à s'inviter dans l'entrejeu de la Seleção et qu'il est sacré avec la Juventus, il sera sans doute sur le bon chemin.

Le premier semestre passé à Turin a déjà commencé à porter ses fruits. En effet, Diego est entré dans la liste des meilleurs joueurs de l'année concoctée par les entraîneurs et les capitaines des équipes nationales, appelés à désigner le Joueur Mondial de la FIFA, même s'il n'a finalement pas terminé parmi les cinq finalistes.

Plongé dans une course-poursuite avec l'Inter dans le championnat italien et bien décidé à conquérir une place dans l'équipe de Dunga, le milieu brésilien a bien voulu réserver quelques instants pour répondre aux questions de FIFA.com.

Après quelques mois passés à la Juventus, vous avez dû constater certaines différences entre les footballs allemand et italien. Quelles sont les plus marquantes ?
Le plus gros changement n'est pas lié au pays mais au statut, car je suis passé du Werder Brême à un club comme la Juventus, qui est considéré comme un grand d'Europe. Les équipes qui nous affrontent sont souvent plus organisées tactiquement, plus compactes. Les terrains eux aussi sont différents. Je les trouve moins bons qu'en Allemagne.

Vous sentez-vous déjà pleinement adapté à la Juventus et à l'Italie ?
Pour l'instant, je me sens très bien. J'ai été extrêmement bien reçu depuis le jour de mon arrivée à la Juve. C'est un très grand club, je suis très content d'y être. C'est vrai que nous devons encore nous améliorer. Une équipe comme la nôtre est toujours obligée de gagner. Notre objectif, c'est toujours de finir à la première place.

Depuis que vous êtes en Italie, quel est le joueur qui vous a le plus impressionné ?
Buffon ! Pas seulement en tant que joueur, mais également en tant que personne. C'est un gars exceptionnel. C'est un vrai plaisir de faire partie d'un groupe comptant des joueurs comme lui, avec une forte personnalité. Ce qui est impressionnant c'est qu'il s'occupe un peu de tout : de la tactique, des coéquipiers et de plein de détails.

Cette année, l'équipe à battre c'est l'Inter. Voyez-vous la Juve capable de lutter pour le titre ?
C'est tout à fait possible. Il suffit de comparer les deux effectifs. Il y a certes beaucoup de qualité chez eux, mais on n'a pas grand-chose à leur envier. Ils ont aujourd'hui l'avantage d'avoir perdu très peu de points depuis le début du championnat, mais nous pouvons compter sur un entraîneur, Ciro Ferrara, qui allie jeunesse et compétence. Il sait absolument tout sur le Calcio. Par conséquent, je nous vois bien armés pour lutter pour le titre.

Ces dernières années, la Juventus n'a pas fait spécialement appel au vivier brésilien. Est-ce une fierté supplémentaire d'avoir réussi à convaincre l'encadrement bianconero ?
Vous savez, moi je suis toujours fier d'être Brésilien. Le fait de pouvoir représenter mon pays au sein de ce club me remplit de joie, mais la question ne s'est jamais posée en ces termes avec les dirigeants. Aujourd'hui, il y a moi-même, Felipe Melo et Amauri. Et nous avons tous les trois été très bien accueillis.

Vous aviez été inclus dans la liste de présélection pour le Joueur Mondial de la FIFA et dans la désignation du onze de l'année. Comment avez-vous accueilli ces nouvelles ?
C'est très agréable. Même si les gens connaissent mes qualités, c'est le genre de nouvelles qui me fait sentir que l'on respecte mon travail. C'est un vrai plaisir et j'en retire la satisfaction du devoir accompli.

Parlez-nous de vos chances de disputer la prochaine Coupe du Monde de la FIFA. Est-ce que le fait d'évoluer dans un club aussi prestigieux que la Juve et d'avoir figuré dans ces deux listes vous donne un petit plus ?
Dunga connaît mes qualités et mon potentiel. Tout ce que je réussis aujourd'hui à la Juventus a plus de répercussions que par le passé, mais je suis convaincu que le coach sait déjà à quoi il peut s'attendre de ma part.

Autrement dit, vous pensez avoir des chances de montrer vos talents au sein de la Seleção ?
Ce que je peux vous dire c'est que j'ai toujours essayé de saisir toutes les occasions qui se sont présentées, comme par exemple aux Jeux Olympiques 2008, même si ça n'a pas suffi pour décrocher le titre. J'ai toujours eu la conscience tranquille. Je pense que j'ai eu de bons moments avec la Seleção et que j'ai pu bien travailler avec Parreira puis avec Dunga. Pour porter le maillot auriverde, il faut beaucoup travailler, faire preuve du plus grand sérieux et se montrer patient.

Vos caractéristiques font de vous un joueur à part dans le contexte actuel, où les 10 à l'ancienne ne sont pas légion. Pensez-vous ce poste en voie d'extinction ?
(rires) Non, je ne pense pas. Il y a toujours de la place pour les bons joueurs, surtout quand ils sont en bonne forme physique et technique. Ce poste ne peut pas disparaître. Tous les joueurs ont leur chance. Aujourd'hui, c'est vrai que pour jouer 10, il faut pouvoir réfléchir très vite, avoir une technique parfaite et bien voir le jeu. Mais si l'on sait profiter des espaces créés par les attaquants pour concrétiser les actions, on a une chance de s'imposer.

Qui a été votre source d'inspiration au poste de meneur de jeu ? Et aujourd'hui, quels joueurs admirez-vous ?
Petit, j'ai pu assister à énormément de matches. J'ai admiré beaucoup de joueurs, comme Raí ou Ronaldo, mais je n'ai jamais vraiment eu de modèle absolu que j'ai voulu copier. J'ai toujours cherché à développer mon propre style, en m'entraînant beaucoup. Aujourd'hui, il existe beaucoup de bons joueurs à mon poste, mais si je dois en distinguer un, ce serait Messi.

Source: Fifa.com

Ce message a été modifié par 09CriCri07: 16/12/2009, 19:49:59