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Groupe F : Italie, Paraguay, Nouvelle-Zélande, Slovaquie

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[Davor Suker]

Mondial 2010 - Le profil de l'Italie
Goal.com revient pour vous sur les forces et faiblesses de toutes les sélections nationales avant le début de la Coupe du Monde.


Les champions du monde actuels n'ont pas besoin d'introduction. Après le Brésil, l'Italie est l'équipe la plus connue sur la planète avec ses quatre titres. Vainqueurs en 2006, ils ont surpris les médias et le monde du football. Après un Euro 2008 décevant, les fans italiens ne croient pas à la victoire finale, comme il y a quatre ans, mais ce scepticisme peut devenir une arme mortelle pour l'Italie.

Comment ils se sont qualifiés

Italie qualifiée avec un jeu radin dans le groupe 8 de la zone européenne de qualification. Ce n'était pas passionnant. L'équipe italienne de football a rarement joué un jeu scintilant au cours de la phase de qualification, mais néanmoins ils sont restés invaincus.


Points forts

Marcello Lippi aime parler du groupe, le collectif, l'équipe. Il n'aime pas l'individualisme, c'est pourquoi la cohésion est la vertu la plus importante chez les Azzurri. Comme en 2006, si vous vous souvenez. Mais l'Italie a également une défense solide. Un trio magique mené par la Juventus Buffon, Cannavaro et Chiellini.

Faiblesses

Le plus grand problème de l'Italie est en attaque. Il manque à l' Azzurri un attaquant de classe mondiale comme Messi, Kaka ou Torres. Gilardino, Iaquinta, Di Natale sont de bons joueurs, mais ils ne semblent pas être décisif.

Le Coach

Marcello Lippi est un gagnant. Son palmarès est aussi impressionnant que n'importe qui dans le monde: de Serie A à la Ligue des champions, l'Inter Continental Cup de la Coupe du monde, rien ne manque. Il a des idées claires et des principes précis qu'il ne trahit pas, même devant des soulèvements populaires. Pour cette raison, il est détesté par beaucoup de fans italiens, en dépit de la victoire en Allemagne en 2006 ...

Stars de l'équipe

Buffon Gigi (Juventus)


Il est de retour pour être le meilleur gardien au monde, après avoir passé des moments difficiles avec la Juve ces dernières années. Quand Buffon est à 100%, il est aussi important qu'un meneur de jeu décisif ou qu'un attaquant. Il a été l'un des héros de la victoire des Azzurri en Allemagne.

Giorgio Chiellini (Juventus)


Fabio Cannavaro est toujours le leader de l'équipe, mais le meilleur défenseur italien est Giorgio Chiellini. Il a connu une évolution étonnante ces dernières saisons et est un starter garanti pour l'Italie et la Juventus.

Andrea Pirlo (Milan)


Si Pirlo joue bien, alors son équipe joue bien. La règle s'applique à l'Italie et au Milan AC. Lippi a conçu un nouveau poste sur le terrain pour l'ancien joueur de l'Inter, lui apportant un rôle de fabricant de jeu offensif. Sera-ce le facteur décisif pour les ambitions Azzurri?



Meilleur moment du football

Les années 1982 et 2006 ont été des triomphes inoubliables. Au cours du Mondial 82 en Espagne, les Azzurri ont défaits l'Argentine, le Brésil et l'Allemagne, quelques-unes des meilleures équipes nationales dans le monde. La victoire au mondial en Allemagne en 2006 est venu après le scandale Calciopoli.

En dehors du terrain

Célèbre pour: l'Italie sont les champions du monde de football et les dirigeants dans d'autres domaines. Alimentation, mode, beauté, voitures de sport et des motos ....

Objectif Coupe du Monde

Les champions du monde doivent se battre pour défendre leur couronne, pas d'excuses. Une élimination avant les demi-finales serait un échec complet.

Mondial 2010 - Le profil du Paraguay
Goal.com revient pour vous sur les forces et faiblesses de toutes les sélections nationales avant le début de la Coupe du Monde.


Comment ils se sont qualifiés

Le Paraguay s'est qualifié pour la Coupe du Monde en Afrique du Sud une journée avant la fin de la phase de qualification sud-américaine après avoir battu le Venezuela 2-1. 


Points forts

La force principal et historique du Paraguay est sa défense et, aujourd'hui encore, cette force ne fait pas exception. L'équipe a concédé 16 buts en 18 matches lors de la qualification. La contre-attaque est l'une de leurs principales armes, et ils sont extrêmement dangereux dans le jeu aérien. En outre, le Paraguay dispose d'une équipe courageuse qui aime les défis et joue mieux quand l'opposition est plus difficile.



Faiblesses

L'une des faiblesses est le manque de possession de balle. L'équipe paraguayenne n'aime pas vraiment avoir le ballon: ils sont plus à l'aise en contre-attaque.

Le Coach

Gerardo Martino a imposé dans l'équipe nationale du Paraguay l'éthique du travail qui a fait de lui un entraîneur à succès avec les clubs locaux de Cerro Porteño et Libertad. Il est de l'école de Bielsa Marcelo, il croit en la tactique et la stratégie.

Les stars de l'équipe

Nelson Haedo Valdez (Borussia Dortmund)

Une arme d'attaque indispensable au Paraguay. Il ajoute au jeu du rythme et du courage. Il sait se battre sur chaque ballon. Sa vitesse, sa technique et sa grande puissance aérienne font de lui un véritable prédateur à l'intérieur de la surface de réparation.



Cristian Riveros (Cruz Azul)

Riveros est le joueur clé de la création au Paraguay, il est très généreux et aide beaucoup ses compagnons sur le marquage.



Meilleur moment du football

Les meilleurs moments du Paraguay ont eu lieu en Copa America. Le premier était en 1953, à Lima, au Pérou, après avoir battu le Brésil 3-2 en finale. Le deuxième était à 1979 à Buenos Aires, en battant l'Argentine au Chili en finale, avec une grande génération de joueurs, dont Roberto Cabanas, Julio Cesar "Romerito," Roberto "Gato" Fernandez.

En dehors du terrain

Célèbre pour: Le Paraguay est un pays très chaud et sec, c'est pourquoi les gens sont obligés de trouver des moyens pour s'hydrater. Une solution est de boire le traditionnel terere, qui est très similaire au Mate (boisson infusée à base de feuilles d'arbustes et de l'eau) d'Uruguay. En outre, le Paraguay a plusieurs aliments typiques comme une soupe épaissie avec de la farine de maïs solide.

Objectif Coupe du Monde

Le rêve de tout Paraguayen est que l'équipe puisse atteindre le « cinquième match » (quart de finale). Le stade des quarts de finale est comme un mur au cours des dernières Coupes du Monde pour le Paraguay, il est maintenant temps pour La Albirroja de faire un pas en avant.

ondial 2010 - Le profil de la Nouvelle-Zélande
A quelques jours du coup d’envoi de la Coupe du Monde 2010, Goal.com continue de vous faire découvrir le profil de toutes les sélections qui y participent. Place à la Nouvelle-Zélande, le petit poucet présumé du tournoi.



Le sélectionneur : Ricki Herbert
Confédération : Océanie
Nombre de participations à la Coupe du Monde : 2 (1982, 2010)

En Nouvelle-Zélande, un petit pays de 4.3 millions d’habitants isolé dans l’hémisphère Sud, le football n’est pas aussi populaire que le rugby ou le cricket. Et c’est pourquoi, le fait que la sélection nationale joue cet été sa deuxième Coupe du. Les All Whites, un surnom qui leur a été donné pour les distinguer des All Blacks, ont déjà participé au tournoi planétaire il y a de cela vingt-huit ans en Espagne. Ils ont alors dû traverser pas moins de 90000 kilomètres pour débarquer en terre ibérique. Un voyage usant qui aura eu raison d’eux puisqu’ils n’ont fait que de la figuration durant ce Mondial, perdant l’ensemble de leurs trois matches.

Comment se sont-ils qualifiés ?

En comparaison avec leur campagne qualificative de 1982, le parcours de la Nouvelle-Zélande durant les précédentes qualifications s’est apparenté à une véritable partie de plaisir. Après avoir survolé haut la main leur Zone Océanie, les hommes de Ricki Herbert ont disputé un barrage face au cinquième de la Zone Asie, en l’occurrence le Bahrein. A l’aller, ils ont fait match nul 0-0 et au retour ils se sont imposés sur la plus courte des marges (1-0).

Les forces

Si la Nouvelle-Zélande est parvenue à s’inviter à la grand-messe internationale c’est en grande partie dû à ses qualités physiques. Dans ce registre, les All Whites parviennent à tenir la comparaison avec de nombreuses sélections présentes en Afrique du Sud. La preuve, la taille moyenne des joueurs est de 1m85. Dans le jeu aérien, et en particulier en défense, c’est un atout non neligeable. De plus, le fait que ce Mondial se joue en période hivernale, doit aussi aider les Néo-Zélandais.

Les faiblesses

La Nouvelle-Zélande n’est pas très armée sur le plan technique et ce n’est un secret pour personne. La plupart de ses joueurs évoluent dans le modeste championnat local et ils n’ont donc jamais eu l’opportunité de se frotter aux meilleurs joueurs du monde, à l’exception peut-être de Ryan Nelsen, le défenseur de Blackburn. Lors de la dernière Coupe des Confédérations, l’on a déjà pu constater tout ce qui séparait cette équipe du haut niveau international.

Le sélectionneur : Ricki Herbert

Le patron de la sélection néo-zélandaise s’appelle Ricki Herbert. Ce dernier était présent au Mondial 1982 en tant que joueur et aujourd’hui sa mission est de faire briller les All Whites en tant qu’entraîneur. Appliqué et passionné, il met tout en œuvre pour que cette équipe puisse réduire le fossé qui la sépare des plus grandes sélections mondiales. Même s’il a encore beaucoup du travail à accomplir, force est de reconnaître qu’il est sur la bonne voie après avoir qualifié les siens pour la Coupe du Monde 2010.

Les stars :

Ryan Nelsen (Blackburn Rovers) : De par son expérience et le vécu qu’il a acquis en Premier League, ce brillant défenseur central apporte beaucoup à la sélection néo-zélandaise. C’est un vrai leader qui possède, en outre, une réelle influence sur ses coéquipiers. Evoluant derrière, il sera, sans l’ombre d’un doute, très sollicité à l’occasion du Mondial.

Chris Killen (Celtic Glasgow) : L’ancien joueur de Manchester City et de Hibernian est l’autre homme fort des All Whites. Aguerri aux joutes européennes, il peut être d’une grande utilité aux siens en Afrique du Sud. Même s’il n’a pas beaucoup joué dernièrement dans son équipe de Celtic Glasgow, il a les aptitudes pour briller au plus haut niveau. L’année dernière, il l’a d’ailleurs démontré en marquant un doublé lors d’un match amical face à l’Italie (3-4).

Leo Bertos (Wellington Phoenix) : Il est le joueur le plus doué de cette sélection. Evoluant au milieu de terrain, il régule le jeu et lorsqu’il est dans un grand jour, Bertos peut faire gagner les All Whites à lui tout seul.

Le meilleur moment de l’histoire :

En 1982, pendant la campagne préliminaire du Mondial, la Nouvelle-Zélande avait besoin de battre l’Arabie Saoudite par au moins cinq buts d’écart pour espérer prolonger son rêve d’aller en Espagne. Elle l’a faite et en l’espace de 45 minutes de jeu seulement. Après la pause, les All Whites avait besoin d’un but de plus pour assurer définitivement leur qualification. Ils n’y sont pas parvenus et ils ont dû jouer un barrage contre la Chine. Un barrage qu’ils ont remporté facilement.

Hors du terrain :

La Nouvelle-Zélande est connu pour sa verdure et ses superbes paysages. Nombre d’entre eux sont d’ailleurs utilisés par les plus grands réalisateurs pour les tournages des films. Ce pays est aussi célèbre pour ses fans, qui supportent l’équipe quel que soit le résultat, et bien sûr par sa sélection de Rugby, qui fait partie des meilleures au monde.

Objectif Coupe du Monde :

En Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande aura besoin d’un sacré coup de chance pour espérer franchir le premier tour. La bande à Herbert a pour simple objectif de faire du mieux possible et essayer pourquoi pas d’obtenir son premier point dans cette prestigieuse compétition.

source:goal.com


Barrios dans les petits papiers
2 juin 2010
Lucas Barrios peut remercier le destin. Une fatalité qui aura à la fois privé Salvador Cabanas du Mondial, libérant ainsi un poste d’attaquant, et donné à Lucas Barrios un passeport paraguayen à quelques encablures dudit Mondial. Comme quoi, quand le destin s’en mêle, ça vous change une carrière…
« Le joueur est d’accord avec Nancy. Il viendra lundi pour la reprise de l’entraînement, mais cela sera pour dire adieu à ses coéquipiers » déclarait le directeur sportif de Colo-Colo, Luis Baquedano en janvier 2009. Comme quoi, une carrière ne tient pas à grand chose. Lucas Barrios –alors monumental buteur du club chilien de Colo Colo (37 buts en 38 matches en fin de saison)– était à deux doigts de s’engager avec l’AS Nancy. Tout était réglé. Le salaire (100 briques par mois), l’accord du joueur, sa bicoque dans la banlieue lorraine etc. Sauf que le deal ne se fera pas, faute d’accord financier entre les deux clubs. L’été suivant, Barrios s’engagera finalement avec le Borussia Dortmund à la recherche d’un remplaçant au Suisse Alexander Frei. Un an plus tard, l’Argentin s’apprête à disputer le Mondial sud-af’ sous les couleurs du Paraguay… Tout sauf un hasard.

Un Argentin au Paraguay
Né Argentin d’une mère d’origine paraguayenne, l’attaquant de Dortmund a finalement opté pour la fibre maternelle. La faute à Diego Maradona, qui n’a jamais appelé le joueur de 25 ans en dépit d’incessants appels du pied ; « J’adorerais jouer pour l’Argentine, mais il y a un intérêt du Paraguay et je dois y réfléchir ». La réflexion était vite vue. Messi, Tevez, Agüero, Palermo, Higuain, Lisandro, Milito… Ça faisait trop de monde à griller sur la dernière ligne droite. Lucas se devait de trouver une porte dérobée. Cette sortie de luxe s’appelle le Paraguay. Une fois le passeport national en poche, il n’y avait plus qu’à se faire remarquer du sélectionneur national. Pré-convoqué en mai, Barrios profite de ses deux premières sélections pour planter deux pions. Une belle entrée en matière. Au moment de la liste des 23, Geraldo Martino n’hésite pas un instant. Lucas sera du voyage africain. Il faut dire que son attaquant phare Salvador Cabanas –blessé par une balle en pleine face en janvier dernier– est forfait pour l’Afrique du Sud. L’attaque paraguayenne est donc orpheline de son meilleur buteur. Le reste ? Deux snipers plutôt doués : Oscar Cardozo (une armoire d’1m93) et le petit Nelson Valdez (Dortmund). Et l’homme de verre Roque Santa Cruz. Un peu maigre pour bien figurer dans le groupe F en compagnie de l’Italie, la Slovaquie et la Nouvelle-Zélande. Il faut innover. Et vite.

Mieux qu’Amoroso, Koller et Frei…
Valdez indéboulonnable en attaque, il manque un parfait remplaçant à Cabanas au sein du 11 de Martino. Un miracle plus tard, le duo d’attaque est là : Barrios-Valdez. Idéal comme un bout de papier naturalisant un Argentin en enfant du pays. Le hasard étant souvent bien fait, Barrios s’éclate à la pointe de l’attaque du BVB. Club d’un certain Nelson Valdez. Une complémentarité en moins à bosser pour le bizut. Même si l’éclosion de Barrios à Dortmund a poussé sur le banc son compatriote, les deux gars se connaissent bien. D’autant que la première saison européenne de la “Larve” est plus que brillante. 33 matches en Bundesliga, 19 buts. Le meilleur résultat pour un puceau au club. Il efface ainsi les Amoroso (18 buts), Frei (16) ou autre Koller (11) qui avaient pourtant brillé lors de leur première saison outre-Rhin. Adroit, souvent à la limite du hors-jeu, Barrios peut dézinguer une défense à tout moment. Pourtant, son début de saison avec Dortmund a été hésitant. Mais le numéro 18 s’est vite mis en route au sein d’un club très friand des numéros 9 efficaces (Riedle, Chapuisat etc.). La première saison sur le Vieux Continent de la tige est un franc succès. Mais ne cherchez pas plus loin les raisons de l’éclosion de Barrios. Il s’agit en réalité d’un vulgaire pain paraguayen nommé Sopa Paraguaya (pour les gastronomes, c’est un mélange d’oignons, de farine de maïs, de gouda, parmesan et de maïs). Barrios a fait de ce met son aliment de base. Décidément, le lascar ne fait jamais rien au hasard. Vraiment.

source: so foot

Attention à ce joueur, c'est peut être lui la véritable révélation il n'avait aucune chance d'aller à la CDM il y a six mois, les circonstances font que et c'est une machine à marquer, un Batistuta 2.0 longiligne.

Ce message a été modifié par Davor Suker: 02/06/2010, 19:20:24