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[el madrilisto]

Iker Casillas



Fiche du Joueur

Pays: Espagne

Age: 25 ans

Date de naissance : 20 mai 1981

Lieu de naissance : San Sebastian

Taille: 1m82

Poids: 80 kg

Poste: Gardien



Palmarès :

Titres Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 2002 (Real Madrid)
Vainqueur de la Super Coupe d'Europe en 2002 (Real Madrid)
Vainqueur de la C1 en 2000, 2002 (Real Madrid)
Champion d'Espagne en 2001, 2003 (Real Madrid)
Finaliste de la Coupe Intercontinentale en 2000 (Real Madrid)
Finaliste de la Super Coupe d'Europe en 2000 (Real Madrid)

1ère sélection (Goteborg) Suède - Espagne : 1-1, le 3 juin 2000

[Hierro]

Malgré la saison en demi-teinte du Real Madrid, Iker Casillas n'est pas étonné d'être encore en course pour le titre. Le portier international sait que le Real joue gros samedi soir face à Valence et regrette l'instabilité chronique dont est victime le club aux neuf victoires en Ligue des Champions.

IKER CASILLAS, le sprint final est lancé en Championnat d'Espagne. Malgré les critiques et une saison difficile, le Real Madrid est toujours en course pour remporter le titre...

I. C. : En effet. Mais je ne suis pas surpris. Depuis le début de la saison, nous ne comptons sur personne. Nous avons toujours su que nous serions dans le coup jusqu'au final.

Certes, mais l'on peut s'étonner qu'une telle équipe, composée de tels joueurs, n'ait pas bien joué cette saison et finalement soit toujours là pour remporter le titre ?

I. C. : Il faut dire que l'équipe a été soumise à beaucoup de changements cette saison. Aussi bien internes qu'externes. En ce qui concerne l'intérieur, je pense évidemment aux arrivées et départs de joueurs. Pour ce qui est d'extérieur à l'équipe, je pense évidemment à tout ce qui touche la direction. Qu'on le veuille ou non, tous ces facteurs jouent un rôle dans une saison et encore plus dans un club comme le Real Madrid. Nous sommes encore dans une sorte de phase de transition.

L'instabilité qui a régné autour du Real Madrid a-t-elle autant perturbé l'équipe ?

I. C. : Oui, comme je l'ai dit. Tout influe. Il est inévitable que ce qui se passe autour de notre club ait des retentissements dans le vestiaire. En outre, en tant que Madrilène, cela fait souffrir... Pour réussir, on a besoin de stabilité. C'est fondamental. Mais cela ne doit en aucun cas être utilisé comme une excuse.

On a beaucoup parlé de Fabio Capello. Quelle est la relation entre l'équipe et le technicien italien ?

I. C. : Très bonne. Nous n'avons aucun type de problème avec lui. Depuis le début saison, on n'a pas arrêté de nous demander de donner notre avis sur lui, sur son travail. Mais nous les joueurs sommes avec lui. En ce qui me concerne, je suis tranquille car j'entretiens une relation cordiale avec Fabio Capello.

Pensez-vous qu'il sera encore l'entraîneur du Real Madrid la saison prochaine ?

I. C. : Je ne peux pas dire plus que je ne sais. Il est encore sous contrat pour les deux prochaines années. Du coup, il serait logique qu'il continue avec nous en 2007/2008. Si des dirigeants du club décident qu'il ne doit pas continuer, comme tout autre membre du personnel, j'imagine qu'on nous le dira à l'heure venue.

Cette saison, le stade Santiago-Bernabeu ne semble plus effrayer les visiteurs. Vous y avez laissé filer beaucoup de points. Comment l'expliquez-vous ?

I. C. : Beaucoup de choses peuvent expliquer cela. Il est certain que nous avons joué de très mauvais matches à domicile cette saison. Il y a aussi eu d'autres fois où nous avons péché par manque de concentration. Le nombre de points laissés à domicile est un gâchis formidable. Heureusement, ce que nous avons perdu à Bernabeu, nous l'avons récupéré à l'extérieur. C'est pour cela que nous sommes toujours en lutte pour le titre de Champion d'Espagne.

Vous êtes toujours dans le coup car cette saison est atypique. Aucun des "grands" de la Liga n'a réussi à imposer son autorité depuis le coup d'envoi de l'exercice...

I. C. : C'est vrai. C'est une année particulière. Les équipes que nous affrontons nous connaissent parfaitement et il est compliqué de battre n'importe quel adversaire. Face à Barcelone ou face au Real Madrid, la motivation est décuplée.

Samedi soir, vous recevez Valence. C'est l'un des tournants de cette fin de saison ?

I. C. : Ce n'est pas un secret : beaucoup de choses se jouent samedi. Aussi bien le Real que Valence vont entrer sur la pelouse avec beaucoup d'envie et le souci de glaner les trois points. Il nous faut gagner pour rester dans la roue de Barcelone mais aussi pour se rapprocher d'une qualification en Ligue des Champions en vue de la saison prochaine. Maintenant, il est clair qu'une victoire serait un coup dur pour Valence et aurait énormément d'importance pour nous.