Rafael Benitez, Entraîneur |
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Rafael Benitez, Entraîneur |
03/06/2015, 09:06:53
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Capitaine Madridista Groupe : Membres Messages: 1,795 Inscrit : 02/03/2015 Membre No. : 18,477 |
OFFICIEL: Rafa Benitez est le nouvel entraîneur du Real. Il sera presenté à 13h.
http://www.realmadrid.com/noticias/2015/06...al-rafa-benitez Rafael Benitez Pays : Espagne Age : 55 ans Date de Naissance : 16 Avril 1960 Lieu de Naissance : Madrid Club Précédent : Naples L'EQUIPE
Ce message a été modifié par Redondo: 03/06/2015, 09:18:31 |
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03/06/2015, 14:21:53
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#2
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Admin Groupe : Admin Messages: 39,369 Inscrit : 13/10/2006 Membre No. : 1 |
Le nouvel entraîneur du Real Madrid gravite près du sommet du foot européen depuis des années. Mais saviez-vous qu'il tient une base de données que tous les coaches lui envient, qu'à 13 ans, il notait ses copains dans la rue et qu'il a emmené sa femme à Milanello pour leur voyage de noces?
1. Ce Madrilène 100% a fait venir Raul au Real La signature de Rafael Benitez au Real Madrid, c’est le retour aux sources de l’enfant du pays. L’entraîneur, né il y a 55 ans dans la capitale espagnole, est le fils d’un supporter de l’Atlético et d’une fan du Real. La vie a vite tranché pour «Rafa»: à l’âge de 13 ans, il rejoint l’école de foot des Merengue, où il enchaînera les saisons sans jamais parvenir à percer. «Mon rêve d’enfant, c’était de jouer pour le Real mais j’ai eu un problème au genou et de toute façon, je n’étais pas assez fort pour évoluer dans ce club», confiait-il au quotidien El Mundo en 2009. Très attaché à l’institution madrilène, Benitez a envoyé, dès sa retraite prématurée de footballeur, une lettre de motivation au Real pour essayer de s’y faire embaucher comme coach. Souhait exaucé: il y fait son apprentissage en tant que technicien au sein des équipes de jeunes jusqu’à finir adjoint de... http://www.lequipe.fr/Football/Article/Raf...omptable/563766 C'est un article tiré du quotidien L'Equipe, si quelqu'un a la suite, je suis preneur .. |
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03/06/2015, 16:42:40
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#3
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Madridista Groupe : Membres Messages: 314 Inscrit : 12/01/2008 Membre No. : 2,749 |
Le nouvel entraîneur du Real Madrid gravite près du sommet du foot européen depuis des années. Mais saviez-vous qu'il tient une base de données que tous les coaches lui envient, qu'à 13 ans, il notait ses copains dans la rue et qu'il a emmené sa femme à Milanello pour leur voyage de noces? 1. Ce Madrilène 100% a fait venir Raul au Real La signature de Rafael Benitez au Real Madrid, c’est le retour aux sources de l’enfant du pays. L’entraîneur, né il y a 55 ans dans la capitale espagnole, est le fils d’un supporter de l’Atlético et d’une fan du Real. La vie a vite tranché pour «Rafa»: à l’âge de 13 ans, il rejoint l’école de foot des Merengue, où il enchaînera les saisons sans jamais parvenir à percer. «Mon rêve d’enfant, c’était de jouer pour le Real mais j’ai eu un problème au genou et de toute façon, je n’étais pas assez fort pour évoluer dans ce club», confiait-il au quotidien El Mundo en 2009. Très attaché à l’institution madrilène, Benitez a envoyé, dès sa retraite prématurée de footballeur, une lettre de motivation au Real pour essayer de s’y faire embaucher comme coach. Souhait exaucé: il y fait son apprentissage en tant que technicien au sein des équipes de jeunes jusqu’à finir adjoint de... http://www.lequipe.fr/Football/Article/Raf...omptable/563766 C'est un article tiré du quotidien L'Equipe, si quelqu'un a la suite, je suis preneur .. Suite... de Del Bosque en 93-94. Parmi ses faits d’armes, plusieurs titres avec l’équipe réserve et le transfert de Raul de l’Atlético vers le Real. Rétrospectivement, un sale coup pour son père. 2. JOSÉ MOURINHO EST SON JUMEAU MALÉFIQUE Il y a une montagne de points communs entre Rafael Benitez et José Mourinho: mêmes passé de joueur médiocre, débuts dans le staff d’un club prestigieux, génération (Mourinho a trois ans de moins), réputation de coach défensif… Les deux hommes sont arrivés en même temps (2004-2005) en Premier League et chacun y a immédiatement rencontré le succès: la Ligue des champions avec Liverpool pour le premier, le Championnat avec Chelsea pour le second. Mais, en matière de personnalité et de communication, Mourinho apparaît comme le jumeau maléfique de Benitez. Bruyant, agressif, joueur avec les médias, glamour, quand «Rafa», physique de comptable et attitude discrète, est tout en rondeur face aux journalistes. Hasard du destin, ce dernier ne cesse de suivre les traces du «Special One»: il l’a directement remplacé à l’Inter et est passé après lui à Chelsea (juste avant le retour du «Mou») et aujourd’hui, au Real. Depuis des années, les deux jumeaux se détestent et ne se serrent même plus la main. «José et moi étions de bons amis avant que mon Liverpool commence à le battre», estime Benitez. Mourinho, lui, pas classe du tout, l’appelle « Le gros ». 3. ECHECS, BASKET ET STRATÉGO: IL «EST L'ARCHITECTE DU FOOTBALL MODERNE» En Espagne, la presse a un jour présenté Benitez comme «le meilleur architecte du football moderne», en particulier parce qu’il a toujours su piocher dans différents domaines pour nourrir son travail. Le jeu d’échecs, notamment, qui le passionne depuis son enfance. Autant que le Stratego, un jeu de plateau qui consiste à déplacer des pions pour conquérir un drapeau. «Je suis une sorte d’éponge qui tente d’absorber tout ce qui se passe d’intéressant», expliquait-il dans nos colonnes. Le basket lui a également beaucoup servi: «Ma connaissance de ce sport m’a poussé à adapter les rotations, si habituelles chez eux.» Benitez est ainsi devenu le grand spécialiste du turn-over: en 2006, à Liverpool, il avait enchaîné 99 compositions d’équipes différentes… 4. IL EST UN PIONNIER DANS L'UTILISATION DE L'INFORMATIQUE ET DES STATISTIQUES Plus impressionnante encore, son utilisation précoce des outils technologiques: «Quand j’étais le coach des U18 au Real Madrid, je me servais déjà d’un ordinateur, et j’étais le seul manager à le faire à cette époque. J’avais créé mon propre logiciel sur un Commodore 64, expliquait-il à France Football. Je faisais mes tests physico-techniques sur les joueurs au début de l’année, et, à la fin de cette saison-là, ils avaient progressé de 30 %.» Vous l’aurez compris: Benitez, qui se surnomme lui-même «le solitaire à l’ordinateur portable», est un dingue absolu des statistiques. Depuis 1990, il tient une base de données, qu’il met à jour, où sont recensées tout un tas d’informations sur plusieurs milliers de footballeurs. «Un trésor inestimable, jugeait ESPN en 2007. Chaque mois, Benitez appelle une quarantaine de joueurs pour actualiser son répertoire.» Un obsessionnel, pensez-vous ? Oui, on y vient. 5. C'EST UN OBSESSIONNEL QUI, À 13 ANS DÉJÀ, PRENAIT DES NOTES PENDANT LES MATCHES DE FOOT «C’est un perfectionniste maladif», disait Steven Gerrard à son sujet. Et c’en est presque terrifiant. Benitez avale chaque semaine 70 matches du monde entier, connaît le poids de chaque joueur de son effectif et peut, sans doute, vous citer le onze-type de la moitié des équipes de Ligue 1. Depuis son enfance, il note tout. Et ça a commencé très tôt. A 13 ans, quand il jouait avec ses copains dans la rue, il s’interrompait au milieu des matches pour écrire ses impressions et mettre des notes à ses camarades. «Il avait toujours un petit carnet et un crayon au fond d’une poche», se souvient sa mère. Un exemple parmi tant d’autres de son perfectionnisme qui tourne à l’obsession: «La saison de notre second titre avec Valence, nous étions arrivés à placer notre ligne de défense à 48 mètres des buts de Canizares, et pas à 49 ou 47, expliquait-il fièrement. J’avais calculé que c’était à partir de cette distance que nous étions les plus efficaces pour presser, récupérer et relancer.» 6. SA FEMME A ACCEPTÉ D'ALLER À MILANELLO LORS DE LEUR VOYAGE DE NOCES Lorsque Benitez s’est engagé avec Liverpool en 2004, la première chose qu’il a faite, c’est acheter la biographie de Bill Shankly, l’entraîneur mythique des Reds. Puis, il l’a passée à sa femme en lui disant: «Lis ça, il faut que tu saches que tu vas vivre dans un lieu de légende.» On ne sait pas si elle l’a lue mais quelques années auparavant, elle avait accepté une visite de Milanello, le centre d’entraînement des Rossoneri, pendant leur voyage de noces! Montse (un prénom catalan) doit avoir beaucoup de patience pour supporter la frénésie de son mari. Mais elle sait la lui faire payer, raconte Benitez qui la soutient dans ses nombreux engagements humanitaires: «Une année, elle m’a dit: ‘’Tu m’offres une montre si tu es champion d’Espagne.’’ J’ai répondu: ‘’Ok.’’ Puis elle a insisté: ‘’Si tu gagnes la Coupe de l’UEFA, tu m’achèteras une autre montre.’’ J’ai encore cédé. Ma femme a une absolue confiance en moi mais elle me coûte cher.» 7. LE MILAN DE SACCHI EST «UN MIROIR DANS LEQUEL IL AIMERAIT SE REGARDER» Vous ne serez pas surpris d’apprendre que Rafael Benitez a analysé en détail toutes les grandes équipes qui ont fait l’histoire du foot. «Je les ai toutes étudiées: le Real Madrid de la grande époque, l’Ajax de Cruyff, le Liverpool de Dalglish et j’en passe, expliquait-il à L’Equipe. Mais aucune ne m’a autant marqué que le Milan d’Arrigo Sacchi.» Un pressing permanent servi par une condition physique optimale (l’exigeant préparateur Paco Ayestaran accompagne «Rafa» partout), un équilibre entre la défense et l’attaque, des déplacements et une occupation de l’espace presque scientifiques… Le Milan de Sacchi est «un miroir dans lequel il aimerait se regarder». C’est un match, en particulier, qui l’a subjugué: le 5-0 contre le Real en demi-finale retour de la Coupe des clubs champions 1989. «J’étais en formation de coach à ce moment-là et j’ai vu les Milanais détruire un des meilleurs Real de l’histoire. Une quasi-perfection!» 8. EQUILIBRE, ORDRE, RIGUEUR: SON FOOT EST «SANS LIBERTINAGE» La vision du football de Benitez est aussi raisonnable que son look. De l’équilibre, de l’ordre et de la rigueur, voilà tout ce qui compte. Considéré comme un entraîneur défensif lorsqu’il coachait Valence, l’Espagnol a souvent été présenté, en Italie, comme un amoureux du jeu d’attaque, son Naples ayant marqué 104 buts en Serie A en 2013-2014. «J’aime bien faire jouer mes équipes mais c’est toujours une affaire d’équilibre», répond-il inlassablement. A son arrivée en Angleterre, il a éprouvé pas mal de difficultés à imposer son football latin-soft. Il a fait venir des joueurs espagnols, imposé des règles de diététique mais s’est retrouvé un peu démuni face au kick and rush. «Contre les meilleures équipes, j’étais en terrain connu, elles avaient un jeu très continental. Mais face aux équipes de seconde moitié de tableau, je me faisais piéger par leur jeu long.» En tout cas, avec Benitez, hors de question que les joueurs offensifs ne défendent pas! «Il y a toujours danger à ce que la liberté devienne du libertinage», dit-il comme une devise. 9. A LIVERPOOL, IL EST DEVENU PLUS RED QU'UN RED Il s’est passé quelque chose de spécial entre Rafa Benitez et Liverpool. Fort des notes qu’il avait prises (forcément) lors d’un stage à Manchester United dans les années 90, l’entraîneur a soigné son intégration. Avant de signer son contrat, il a tenu à rencontrer Gerrard, Carragher et Owen pour s’assurer de leur soutien. Et si les premiers mois ont été difficiles – l’hispanisation de l’effectif et ses erreurs de casting (Josemi, Nunez, Morientes…) l’ont desservi – «Rafa» est vite devenu l’idole de Liverpool (la nuit du miracle d’Istanbul y est pour beaucoup), glorifiée par une chanson sur l’air de «La Bamba». En plus des excellents résultats sportifs, les supporters des Reds ont apprécié son respect de la culture club. «Rafa» avait par exemple pris l’initiative d’accrocher dans les couloirs du stade des photos des grands joueurs passés et des phrases de Shankly. A la fin de sa sixième et dernière saison décevante (7e en Premier League), Benitez décide de verser la moitié de son indemnité de départ à des associations caritatives locales. 10. A CHELSEA, IL RESTERA LE «GROS GARÇON DE CAFÉ ESPAGNOL» «Gros garçon de café espagnol», «Rafa, dehors », «Tu n’es pas le bienvenu ici», «Nous n’aurons jamais confiance en toi»… Quand, en novembre 2012, Benitez débarque à Chelsea pour remplacer le très populaire Di Matteo, il est accueilli avec une extrême hostilité. Un coach chômeur, sans charisme, qui s’est planté à l’Inter deux ans plus tôt, n’a de la place que pour Liverpool dans son cœur et a déjà critiqué Chelsea, voilà comment les supporters des Bleus voient l’Espagnol. Malgré des résultats plus que corrects (victoire en Ligue Europa et 3e en Premier League), le mariage ne prendra jamais vraiment: « Rafa » annonce dès février qu’il ne restera qu’une saison et son conflit avec John Terry a empoisonné son quotidien. A Londres, Benitez a pu mesurer à quel point il est compliqué de succéder à un entraîneur adulé. Les supporters du Real Madrid aimaient Carlo Ancelotti très très fort… Bonne lecture |
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