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> Atletico Madrid - Real Madrid: 2-1 , 1/2 Finale Retour - Isco
Redondo
* 08/05/2017, 14:32:32
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Atletico Madrid - Real Madrid

1/2 Finale Retour - 10/05/17 à 20h45

Après une démonstration de force au Bernabeu (3-0), le Real Madrid doit valider son billet pour la finale à Calderon ce mercredi. Les madridistas ont rendez vous à Cardiff le 3 juin prochain pour tenter d'obtenir la douzième du club et une deuxième consécutive.

Zidane devra faire sans les blessés Carvajal et Bale. Pepe et Varane devraient revenir dans le groupe. Le onze est connu, l'incertitude sera autour du latéral droit, le coach français hésite entre Nacho et Danilo.

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El Canterano
* 11/05/2017, 15:23:56
Message #242


¡El Hombre de la Cantera!
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Le Real a eu peur, mais tient sa finale


Secoué pendant vingt minutes, le Real s’est fait peur. Très peur, même, en encaissant deux buts dans le premier quart d’heure. Mais un exploit de Benzema aura permis de rassurer tout le monde. Et d’assurer la qualification, malgré la défaite (2-1).




Il n’est pas le plus grand des buteurs. Ni l’un des meilleurs passeurs. En fait, il n’est pas vraiment un joueur de « stats » . Non, Karim Benzema est juste un putain de joueur. De ceux qui changent la physionomie d’un match sur une action. Sur un coup de génie. Comme lors de cette 42e minute par exemple. Alors que le Real est sous pression, à la merci d’un retour de l’Atlético, le Français sort de nulle part. Lancé en profondeur côté gauche sur une longue touche de Marcelo, Rim-K se retrouve le long de la ligne de sortie de but, esseulé face à trois défenseurs. La magie fait le reste et deux doubles contacts plus tard, l’ancien Lyonnais est dans la surface pour servir Kroos en retrait. La frappe de l’Allemand, repoussée par Oblak, revient sur Isco qui marque à bout portant. Pour Benzema pas de but, ni de passe décisive, donc. Mais personne n’est dupe, ce but n’appartient qu’à lui. Et à ce moment-là du match, il vaut de l’or. Ou au moins une qualification en finale de Ligue des champions.

Un exploit qui se dessine... et qui se brise

Pour réaliser un exploit, il faut un lieu particulier. Un de ces endroits qui vous portent vers le sublime, vous poussent à la perfection. Le Vicente-Calderón, qui voit là le 143e et dernier match européen de son histoire, entre dans cette catégorie. L’ambiance assourdissante qui règne dans l’antre madrilène ne tarde pas à le confirmer. Portés par cette ferveur populaire éblouissante, les Colchoneros ne tergiversent pas pour entrer dans la rencontre. Tels des affamés, les hommes de Simeone, intenable sur son banc dès les premières secondes de la partie, mettent immédiatement une pression monstre sur les visiteurs. Et ça paie. À peine douze minutes de jeu, Saúl reprend de la tête un corner de Gabi.

Le Vicente-Calderón gronde de plus belle. Et explose même quatre minutes plus tard lorsque Varane crochète Torres dans sa propre surface. Penalty. Griezmann s’élance, glisse, foire sa frappe, mais parvient tout de même à tromper Navas. L’exploit est en marche. Sauf qu’après vingt premières minutes calamiteuses, le Real parvient à se calmer et à poser le jeu. Sans folie. Mais avec génie, à l’image de cette action solitaire de Benzema qui se défait de trois adversaires pour servir Kroos dont la frappe est repoussée par Oblak, qui ne peut en revanche rien sur la reprise suivante d’Isco. À trois minutes de la mi-temps, les Matelassiers, en tribunes comme sur la pelouse, viennent de prendre une sacrée douche froide.

Un Real tout en contrôle

Si le Vicente-Calderón continue de hurler son amour à ses joueurs, les poussant à ne pas lâcher les armes, à ne pas abandonner, difficile pourtant de ne pas voir s’éteindre les dernières illusions. Car les Colchoneros le savent, le but d’Isco les condamne à mettre trois buts pour espérer se qualifier. Une mission quasiment impossible. Et cela se ressent sur la pelouse. L’engagement est moindre, les actions plus rares. Bref, l’Atlético semble avoir levé le pied. Toujours aussi intenable sur son banc, Simeone n’en finit plus de haranguer ses soldats, mais l’euphorie des vingt premières minutes paraît bien loin désormais.

D’autant qu’en face, rassurée par son but, la Maison-Blanche joue plus sereinement. Et gère tranquillement sa confortable avance. Surtout que pour ne rien arranger, Keylor Navas est en feu dans cette seconde période. Son double arrêt face à l’enroulé de Carrasco puis la tête de Griezmann le confirme. Décidément, rien ne peut priver le Real Madrid de la quinzième finale de Ligue des champions de son histoire. Les dernières minutes se déroulent sous un orage terrible, sans aucune éclaircie. Le Vicente-Calderón dit définitivement adieu à l’Europe. En chanson, comme toujours. Pendant que Zidane et ses joueurs filent défendre leur titre à Cardiff. Et ainsi tenter d'entrer dans l'histoire.

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Alfonso : « À son meilleur niveau, Benzema est indispensable »


Ancien buteur du Real Madrid, Alfonso donne ses impressions après la vision de cette demi-finale retour du derby de la capitale espagnole.




Le Real partait avec trois buts d’avance. Tu t’attendais à quoi avant de débuter cette rencontre ?
Le résultat à l'aller était clairement en faveur du Real. Pour être franc, j'étais plutôt tranquille avant de voir le match. Mais il est clair que l'Atlético a vraiment mis tout de suite un énorme pressing sur le Real Madrid, avec beaucoup de contacts. Le but d'Isco a clairement fait retomber l'atmosphère du match et l'Atlético s'est progressivement fatigué à répéter les efforts sans ballon. Le Real avait un avantage presque impossible à remonter. Mais au début du match, tu ne peux pas envisager une telle entame...

2-0 après un quart d’heure, le Real a foiré son début de match. Comment est-ce que tu expliques cela ?
C'est surtout le travail de l'Atlético de Madrid qu'il faut saluer. Très agressif, il ne laissait pas le temps au Real de penser leurs actions, car il y avait toujours quelqu'un pour les harceler. C'est cela qui a influé sur ce début de match. Le public joue aussi un rôle très important, de façon logique. Les joueurs étaient surmotivés dès l'entrée sur la pelouse. Ces applaudissement, ces cris, cela fait monter la pression.

Le penalty de Griezmann était semble-t-il à retirer, Godín et Saúl ont enchaîné les interventions très dures... Tu as pensé quoi de l’arbitrage ?
Je crois que c'était bien tenu. J'ai aussi vu un accrochage de Ramos dans la surface de l'Atlético que tu peux siffler et sanctionner d'un penalty. Je n'ai pas vraiment perçu de polémique, mais beaucoup de coups, c'est vrai. Mais les cartons ont été plutôt bien distribués, je trouve. Même quand les protestations étaient exagérées, il est normal de devoir avertir certains joueurs beaucoup trop excités. Le résultat est juste dans l'ensemble, parce que le Real était plus fort, surtout dans le domaine offensif.

L’Atlético enchaînait les fautes en début de match. C’était dans un but de faire peur ?
L'Atlético possède cette identité de jeu : ils t'attendent, puis quand tu viens les chercher, ils cherchent à te faire comprendre que ce sont eux les plus forts. Ils arrachent des ballons, ils s'engagent, et ils explosent en contre pour marquer avec des flèches comme Griezmann ou Ferreira Carrasco. Le Real a souffert en début de match, mais il n'a jamais lâché son style de jeu à lui : celui de garder la balle, de faire courir l'adversaire et de développer des actions de jeu plus esthétiques. Je ne vois pas tant la performance de l'Atlético au niveau de l'agressivité, mais plus dans la répétition des efforts. Parce que finalement, ils avaient assez peu souvent la possession du ballon.

Après les deux buts, l’Atlético est moins parvenu à créer du danger devant le but. Est-ce que le Real a su se sortir du piège de l’Atlético ?
Oui, c'était la bonne réaction. L'idée, c'était de rester fidèle à leurs caractéristiques et de faire courir l'adversaire. Et puis le Real Madrid sait surmonter tous les types d'ambiance possibles, tous les cas de figure possibles dans un match. On l'a aussi bien vu contre le Bayern Munich au tour précédent. C'est une équipe très complète.

Le travail de Benzema sur le but du Real était fondamental. Comment tu perçois son influence dans le jeu ?
Zidane sait que Benzema est un joueur essentiel dans le dispositif de départ. Il y a cette concurrence avec Morata, mais Benzema détient ce côté très... (Il réfléchit.) Très froid. C'est un joueur qui garde le contrôle de la balle en permanence, et à n'importe quel moment il peut te changer la donne d'un match. Il peut parfois laisser un peu circonspect quand on voit sa façon d'être, son attitude, mais quand Benzema est à son meilleur niveau, il devient indispensable et joue admirablement bien. J'aime beaucoup le voir jouer.

Il semblait évident que le match allait déboucher sur une expulsion... Tu étais surpris de ne voir aucun carton rouge au coup de sifflet final ?
Il est clair que j'ai vu un match très tendu. Mais tous les derbys madrilènes sont chauds en vérité. Parfois, les joueurs dépassent les bornes et il faut les recadrer, j'ai l'impression que l'arbitre s'en est bien tiré sur l'ensemble, les cartons étaient sortis au bon moment et les joueurs se sont tenus parce que plus le temps avançait, plus cela devenait inutile. L'arbitre a sorti beaucoup de cartons jaunes, mais aucun rouge. C'était une façon de bien les distribuer sans faire monter la pression inutilement.

Cette friabilité dans la défense du Real va sûrement donner des indications à la Juventus. Tu penses qu’elle peut utiliser la même stratégie de présence physique en finale contre le Real ?
C'est vrai que la Juve peut s'inspirer de cette intensité créée par l'Atlético, nous pourrions avoir un match à la physionomie similaire. Avec sa défense très stable, la Juve peut aussi bien utiliser le ballon au moment où elle le détient. Elle sait apporter le danger devant le but au moment opportun... Nous allons voir. Je crois que le Real ne changera pas sa philosophie, Zidane voudra toujours privilégier le beau jeu. Face à une équipe avec la défense la plus solide de cette Ligue des champions, ce sera un défi difficile, mais possible malgré leur football italien très traditionnel. On va voir si leurs joueurs seront capables de vaincre le Real Madrid... J'espère que non (rires) !

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Ce message a été modifié par El Canterano: 11/05/2017, 15:32:10
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