Roberto Carlos |
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Roberto Carlos |
02/09/2007, 11:11:03
Message
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***Ton pire cauchemar*** Groupe : Membres Messages: 9,438 Inscrit : 11/08/2007 Membre No. : 1,780 |
ben je viens de constater qu'il y a forum de légende pour figo, je me suis dis pourquoi pas roberto...il a bien marqué le club...
Roberto Carlos da Silva Rocha est un footballeur brésilien né le 10 avril 1973 à Garça, évoluant actuellement au Fenerbahçe au poste de défenseur latéral gauche. Mesurant 1,68 m et pesant 70 kg, ce gaucher est considéré par certains observateurs comme le meilleur latéral gauche que le monde du football ait connu. Il est surtout connu pour ses frappes surpuissantes et sa vitesse de pointe exceptionnelle. Roberto Carlos a décidé de mettre un terme à sa carrière internationale à l'issue de la Coupe du monde de football de 2006. Il estime qu'il doit laisser la place aux jeunes et espère que son successeur fera bon usage de son numéro 6. Avec 125 sélections (11 buts) entre 1992 et 2006, il est le deuxième joueur le plus capé de l'histoire de l' équipe du Brésil, derrière son partenaire de la défense Cafu. Biographie Ses débuts Roberto Carlos est issu d'une famille pauvre. Originaire d’Araras, un quartier de Sao Paulo, le jeune Roberto intègre l’équipe première d’Union San Juan dès l’âge de 14 ans, débute sous le maillot auriverde avec les moins de 16 ans, et à 18 ans s’impose dans l’équipe de Palmeiras tout en savourant sa première sélection avec la grande Seleçao. Il se distingua très vite par ses montées ravageuses sur son couloir gauche, laissant toutefois de nombreuses brèches en défense. Ce ne fut pas sans attirer la convoitise des grands d'Europe... Le passage à l'Inter Milan En 1995, il franchit l’Atlantique et se retrouve dans le championnat italien, à l’Inter Milan. L’Europe découvre alors le phénomène Roberto Carlos. Sa vision de jeu qualifié d'ultra-offensive tant qu'arrière gauche paraît incompatible avec les plans de l’entraîneur. Malgré une saison pleine et agrémentée de 5 buts en championnat, l’Inter laisse échapper le joyau vers un club où les montées frénétiques du Brésilien ne provoqueront pas de crise d’urticaires à l’entraîneur. Car pour que Carlos donne son meilleur, il faut le laisser s’exprimer. les années madrilènes Un an plus tard, il incorpore l'effectif du Real Madrid. L’Espagne, où règne l’amour du jeu offensif, s’avère un point de chute idéal pour le gaucher, malgré ses montées que beaucoup ont critiqué. Les dirigeants madrilènes achètereont d'ailleurs des joueurs plus défensifs (Helguera, Makelele) pour se charger de compenser ses montées qui l’ont sans doute parfois trahi. Sa trajectoire au Real est impressionnante. Depuis le premier jour, il a conquis le cœur des supporters avec son jeu spectaculaire et offensif, en plus de ses valeurs personnelles : il est très ouvert, joyeux, toujours proche des supporters. Autant au Real Madrid qu’en sélection brésilienne, il s’est affirmé comme le meilleur latéral gauche du monde. En 10 ans de présence au sein du club merengue, l’infatigable Roberto Carlos va empiler 41 buts en Liga et 16 en Ligue des Champions, dont pas mal de coups francs. Et surtout a étoffé son palmarès avec, entre autres: trois C1 et autant de titres de Champion d’Espagne. Et si ses performances lui valent quelques critiques justifiées, elles s’expliquent peut-être par la situation de la "Maison Blanche". Les années de présidence Florentino Pérez semblent avoir quelque peu terni sa bonne humeur légendaire au sein d'un vestiaire où "Espagnols" et "Brésiliens" se déchirent dans une ambiance de fin de cycle qui donne envie d’aller voir ailleurs. Mais à 33 ans, celui dont la famille a adopté l’Espagne aimerait surtout que le Real se remette sur de bons rails pour terminer sa carrière en beauté alors qu’il a battu en janvier dernier le record de matches en Liga pour un étranger détenu par Alfredo Di Stefano. Malgré tout, à la suite sans doute de son erreur monumentale lors du match face au Bayern Munich le 7 mars 2007 (contrôle manqué sur une passe peu appuyée, qui provoqua un contre immédiat du Bayern, qui s'acheva par un but de Roy Makaay, alors que le match avait commencé depuis seulement 10 secondes), Roberto Carlos a décidé de ne pas donner suite à son contrat au Real. Ainsi, à la fin de la saison 2006-2007, c'est-à-dire le 17 juin en Espagne, l'arrière-gauche s'engagera avec le club turc de Fenerbahçe. Avec 500 match avec le Real Madrid, il est le joueur étranger qui a le plus de fois porté le maillot de l'équipe madrilène. Son style et ses caractéristiques Roberto Carlos n’est pas un garçon comme les autres. Plutôt une force de la nature au physique à la fois atypique et impressionnant. Avec son mètre 68 et ses 70 kg, ses percées dans les défenses font l’effet d’un sanglier percutant une Austin Mini. Avec un centre de gravité plus bas que la moyenne, ajouté à un tour de cuisse de 58 cm, le bonhomme développe très tôt des qualités de vitesse et de percussion inédites à son poste, ainsi qu’une frappe de balle atomique qu’on pensait réservée au manga Captain Tsubasa (Olive et Tom). D'ailleurs dans la partie "Road to 2002" du manga on peut voir Roberto Carlos dans l'équipe du Real : il est dit qu'il possede une précision et une puissance démoniaque et peut marquer du rond central. Avec l’explosion de Roberto Carlos, c’est la définition même du poste d’arrière latéral qui prend un coup de vieux. Après des années à se demander comment arrêter le bonhomme, les entraîneurs européens vont reprendre à leur compte cette vision du poste pour donner une nouvelle dimension à leur animation offensive. Si aujourd’hui les Cicinho et les Maicon gambadent gaiement sans trop craindre les hurlements venus du banc, Roberto Carlos – et son compatriote Cafu – n’y est donc pas étranger. En Seleçao, on ne lui aura jamais reproché ses montées. Lors de la Coupe du monde 2002, le sélectionneur régla d’ailleurs le problème en optant pour un 3-5-2 qui demandait moins de repli défensif à Carlos et Cafu, avec au bout un cinquième trophée pour le Brésil. Roberto Carlos a également inventé une technique pour tirer les coups francs qui lui permet d'y appliquer le maximum de puissance. Cette technique consiste à faire des petits pas vers le ballon (cela demande beaucoup d'élan) pour accélérer et s'arrêter juste au moment où la frappe est decochée. Roberto Carlos a ainsi marqué un des buts les plus surprenants de l'histoire lors du Tournoi de France en 1997 face à l'équipe de France. Il possède également une puissance de passe exceptionnelle. Sa polyvalence (qui lui permet d'alterner les tâches défensives et les tâches offensives) est un atout mais peut devenir un défaut lorsqu'il accorde trop de place aux actions d'attaque et néglige ses devoirs en défense. Palmarès - Équipe nationale - * Coupe du monde (1) : o Vainqueur : 2002 o Finaliste : 1998 * Copa America (2) : o Vainqueur : 1997, 1999 o Finaliste : 1995 * Coupe des Confédérations (2) : o Vainqueur : 1997, 2005 o Finaliste : 1999 - Clubs - * Coupe Intercontinentale (2) : o Vainqueur : 1998 et 2002 o Finaliste : 2000 * Supercoupe d'Europe (1) : o Vainqueur : 2002 o Finaliste : 2000 * Ligue des Champions (3) : o Vainqueur : 1998, 2000 et 2002 * Supercoupe d'Espagne (3) : o Vainqueur : 1997, 2001 et 2003 * Championnat d'Espagne (4) : o Champion : 1997, 2001, 2003 et 2007 o Vice Champion : 1999, 2005 et 2006 * Copa del Rey : o Finaliste : 2002 et 2004 * Championnat du Brésil (2) : o Champion : 1993 et 1994 * Supercoupe de Turquie (1) : o Vainqueur : 2007 * 1993 : Ballon d'argent brésilien (Placar) * 1994 : Ballon d'argent brésilien (Placar) * 1998 : Meilleur joueur sud-américain du championnat espagnol (trophée EFE) * 2002 : Deuxième du Ballon d'or derrière Ronaldo. * 2004 : Nommé comme l'un des 125 plus grands footballeurs (FIFA 100) wikipedia Il n'oublie d'ailleurs pas sa cité, Garca, où il a tout appris et se rend tous les ans à sa "fête du quartier" où les habitants lui réservent un accueil très chaleureux. Ce message a été modifié par Redondo: 12/01/2016, 07:29:58 |
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