Rugby ... |
Bienvenue invité ( Connexion | Inscription )
Rugby ... |
13/11/2006, 14:26:34
Message
#1
|
|
Madridista Groupe : Membres Messages: 161 Inscrit : 13/11/2006 Lieu : Aguiléra Membre No. : 507 |
Je creer un topic rugby pour ceux que ca interesse éventuellement
|
|
|
03/09/2007, 11:24:52
Message
#2
|
|
Capitaine Oranje Groupe : Membres Messages: 8,925 Inscrit : 24/04/2007 Lieu : A380 ♥ Membre No. : 1,274 Joueur(s) Préféré(s): Robben |
"rares sont les blessures" je suis pas de cet avis..
mais c'est vrai que c'est un très beau sport de combattants et où tout le monde a sa place |
|
|
03/09/2007, 14:31:12
Message
#3
|
|
Capitaine Madridista Groupe : Membres Messages: 2,673 Inscrit : 31/05/2007 Lieu : rabat Membre No. : 1,434 |
La Chronique de Jonah Lomu
Par Jonah Lomu, ancien ailier des Blacks. En exclusivité dans Rugby Hebdo durant toute la Coupe du monde. La semaine passée, en discutant, les gars de Rugby Hebdo m'ont demandé s'il y avait une différence entre disputer un test-match et jouer une Coupe du monde. Un test est important et c'est un privilège que d'en être. Mais une Coupe du monde a ceci de particulier qu'elle rassemble les meilleurs joueurs du monde, d'une époque, dans un seul et même endroit. Quand vous entrez sur la pelouse, vous vous retrouvez face aux meilleurs, vous vous mesurez à eux individuellement. Et ceci n'arrive que tous les quatre ans, une seule fois pour certains, deux ou trois pour quelques uns, jamais pour beaucoup... Chacun ressent la pression différemment. Pour certains, elle tient dans la crainte de décevoir l'équipe, pour d'autres, dans la crainte de décevoir tout un pays à un moment où le monde entier observe. Une Coupe du monde, c'est une aventure collective, mais c'est aussi se retrouver face à soi-même. Il faut arriver à gérer, à supporter cette pression. Chacun à sa manière. Dans un vestiaire, moi j'étais plutôt zen, du genre calme, tranquille. Mais approchant du terrain, je me transformais totalement. Comme si on avait libéré un fauve de sa cage. Ce qui me motivait le plus, c'était justement de me tester face aux meilleurs. Avant la Coupe du monde 1995, je n'avais rien fait, rien prouvé, je voulais voir ce que je valais face aux grands. Mon but n'était pas de briller, de réussir tel ou tel geste, telle ou telle action, mais de faire mon boulot, ce que l'on m'avait demandé, et de le faire bien, et si possible mieux que mon adversaire direct. C'est à cela que les Français doivent se concentrer pour évacuer l'environnement. Ce peut être pesant d'être la nation hôte. Mais il faut s'approprier cette pression, en tirer un maximum de bénéfices pour renforcer son mental, sa détermination, son état d'esprit. Les joueurs vont vite adorer jouer là et mesurer le plaisir que pourrait représenter une victoire en Coupe du monde devant les leurs, sur leurs terres. C'est quand même un grand avantage de jouer à domicile, d'être dans son environnement habituel, a fortiori avec le soutien, la passion et l'amour dont témoignent les supporters dans ce pays. Le public a un rôle important à jouer. S'il peut donner ce surplus de passion dont une équipe a besoin, il devient le seizième homme, une force spirituelle supérieure. Laquelle, à chaque action positive, à chaque point marqué, donne une énergie supplémentaire aux joueurs. Ceux-ci deviennent tout à coup plus grands, plus gaillards. C'est cette force spirituelle qui vous permet de réaliser des choses dont vous ne seriez pas capables en temps normal. Cela peut amener une équipe très loin. lequipe |
|
|