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[Redondo]

Le calendrier 2009-2010 dévoilé


La LFP a communiqué le calendrier complet de la Ligue 1 2009-2010. Cela sera désormais une tradition, le champion de L1 rencontrera le champion de L2 dès la première journée. Ainsi, le 8 août 2009, les Girondins de Bordeaux, champions de France en titre de L1, accueilleront le Racing Club de Lens, champion de L2 sortant. Le premier clasico de la saison entre Marseille et le PSG aura lieu lors de la 10e journée, sans doute le dimanche 25 octobre au soir. Le match retour se déroulera lors de la 26e journée, probablement le dimanche 28 février. Très attendu, l'affrontement entre Marseille et Bordeaux se tiendra le week-end du 29 août, lors de la 4e journée. Le premier derby du Nord aura lieu le 12 septembre avec Valenciennes - Boulogne.

Le VA-PSG de la 3e journée sera chargé en émotions pour Antoine Kombouaré, ex coach valenciennois aujourd'hui à Paris. Lyon, qui aura joué le derby contre Saint-Etienne lors de la 12e journée, affrontera l'OM la semaine suivante à Gerland. Le Vélodrome accueillera l'OL lors de la 29e journée.

La très forte présence de club du Nord a d'ailleurs fortement influencé le calendrier. Selon la LFP, les voeux des quatre équipes nordistes ont été pris en compte pour minimiser la concurrence locale. Sur 55 voeux exprimés par les clubs de l'élite, 45 ont été exaucés. Ainsi, Lens et VA ne joueront jamais à domicile lors de la même journée.

l'equipe.fr

[Hierro]

Le PSG sonne la révolte

Menés au score par Le Mans, les Parisiens ont su trouver les ressources mentales et physiques pour renverser la vapeur et empocher leur premier succès de la saison, grâce notamment à un but d'Erding et à un Coupet impérial.

PARIS SG - LE MANS : 3-1
Buts : Erding (33e), Thomas (c.s.c. 33e), Giuly (82e) pour Paris. Helstad (21e) pour Le Mans.

Antoine Kombouaré martèle qu'il est encore trop tôt pour savoir si le PSG pourra jouer les premiers rôles cette saison. L'entraîneur parisien n'a pas varié dans son discours samedi soir, à l'issue du 1350e match du club parmi l'élite. Le succès obtenu face au Mans (3-1) est pourtant de nature à rassurer le technicien kanak sur les capacités de son équipe. Ses joueurs n'ont certes pas rendu une copie parfaite. Mais ils ont joué, se sont créés des occasions à la pelle et ont su verrouiller lorsqu'il fallait tenir le score. Dans la moiteur d'un Parc des Princes chaud comme la braise, le PSG n'a pas seulement effacé le nul concédé une semaine plus tôt à Montpellier (1-1). Il a engrangé une bonne dose de confiance devant son public.

Dans le jeu, la bande à Kombouaré n'a pas totalement maîtrisé son sujet. La preuve en chiffres ? Elle a eu le cuir autant de temps que le MUC. Car dans un 4-3-3 orchestré par le trident Maïga-Helstad-Le Tallec, Le Mans était venu pour attaquer. En aucun cas pour subir. Les Sarthois ont été asphyxiés par le pressing parisien dans le premier quart d'heure. Avant de planter un coup de poignard lorsqu'Helstad s'est faufilé entre Sakho et Traoré pour battre Coupet avec l'aide du poteau (0-1, 21e).

Erding, première !

Une occasion, un but. Le froid réalisme du "Pauleta norvégien" aurait pu freiner les ardeurs parisiennes. Il a au contraire eu le don de sonner la révolte. Le PSG s'est vite remis dans le sens de la marche grâce à Mevlut Erding. D'un passement de jambes et d'un crochet dévastateur, l'attaquant turc a laissé Louvion sur les crampons. D'un tir croisé imparable, il a remis les compteurs à zéro et signé son premier but officiel sous le maillot du PSG (1-1, 33e).

Le club de la capitale s'est ensuite créé une multitude d'opportunités. Par maladresse et par manque de réalisme, il n'en a converti aucune. Jusqu'à ce que Frédéric Thomas ne prolonge, malgré lui, un coup franc de Sessegnon dans ses propres filets (2-1, 60e). Jusqu'à ce que Giuly, magistralement servi, ne vienne sceller le sort d'une rencontre que Le Mans aurait pu (dû ?) ne pas perdre s'il n'avait pas croisé la route de Grégory Coupet. Le portier parisien s'est interposé avec brio devant Maïga (66e) et Lamah (80e). Le PSG n'a pas réglé toutes ses lacunes défensives. Il manque encore d'efficacité devant. Le club de la capitale n'a pour l'instant pas le profil d'une forte tête. Mais la prestation de ses vieux briscards, conjuguée au retour programmé de Guillaume Hoarau - resté sur le banc face au Mans -, en fait déjà un trouble-fête.

LA DECLA : Stéphane Sessegnon (milieu de Paris)

"C'était important de ne pas douter car on savait que l'on serait capable de continuer à se créer des occasions. C'est un bon début de saison. L'an passé, on avait commencé par une défaite à l'extérieur et là, on a la chance de mettre trois buts. C'est bon pour la confiance. Il faut continuer à croire en ses chances et défensivement être plus solide, plus méchant. On est passé sur les côtés, dans l'axe, on a varié le jeu. Après Montpellier, on a essayé de corriger le tir mais pour l'instant, on n'a pas vraiment encore d'automatismes. Il faut du temps pour se connaître et Mevlut (Erding) n'a pas joué beaucoup de matches amicaux. Mais il a marqué un super but et c'est important pour lui, qui vient d'arriver, de se mettre tout de suite en confiance. C'est un joueur qui a du tempérament et il a répondu présent."



Bordeaux ne s'arrête pas

Déjà large vainqueur de Lens lors de sa première sortie, Bordeaux a poursuivi sur le même rythme à Sochaux lors de la deuxième journée de Ligue 1 (2-3). Avec un doublé de Marouane Chamakh, les Girondins signent leur 13e victoire de rang. Il va être compliqué de laisser partir le Marocain...

SOCHAUX - BORDEAUX: 2-3

Buts: Davies (61e, 90e) pour Sochaux. Chamakh (31e, 80e) et Wendel (43e) pour Bordeaux.

Les journées se suivent et se ressemblent pour Bordeaux. Après Lens dimanche dernier (4-1), c'est au tour de Sochaux de faire les frais de la bonne forme des Girondins (3-2). En signant leur treizième victoire de suite, les hommes de Laurent Blanc continuent de surfer sur leur titre de champion de France... tout en perdant leur place de leader -à la différence de buts- aux dépens de Nancy, victorieux de Monaco (4-0). Avec déjà deux succès, le début de saison des champions en titre ne souffre d'aucune contestation, même si la gestion de la fin de rencontre face aux Doubistes laisse percevoir encore quelques réglages à effectuer. Mais la machine bordelaise est bien lancée.

Malgré ses envies de départ, Marouane Chamakh a, une nouvelle fois, prouvé toutes ses capacités à se transcender une fois sur le terrain. "Je me répète, mais quand je joue, je me donne à fond", soufflait-t-il, un brin dépité à la fin du match. Auteur de deux buts de la tête, et présent dans tous les coups, l'apport de l'international marocain dans le collectif girondin n'est plus à démontrer. Avec ce genre de prestation, Laurent Blanc sait bien qu'il lui sera impossible de lui trouver un remplaçant digne de ce nom.

Le vécu des joueurs est un vrai plus

Au terme d'une première période largement dominée, la formation girondine regagnait les vestiaires avec deux unités d'avance."Je suis curieux de voir ce que l'on va faire contre Bordeaux", déclarait Francis Gillot avant la rencontre. Heureusement que son équipe a montré un autre visage après la pause... L'entrée de Davies a changé le visage de sa formation. Percutant, opportuniste, l'international américain -recruté pour faire oublier Erding- a fait parler de lui en inscrivant ses deux premiers buts sous ses nouvelles couleurs (61e, 90e). Entre temps, Chamakh avait redonné un peu d'air à ses partenaires (80e).

Avec ce succès, les coéquipiers de Yoann Gourcuff confirment leur bonne préparation. Sans trop forcer, ils viennent de prendre six points et s'installent déjà en tête du classement, mettant ainsi la pression sur leurs concurrents directs. A deux semaines de son déplacement au Vélodrome, pour ce qui sera l'un des premiers chocs de la saison, la formation du Cévénol semble déjà bien rodée. Les joueurs se connaissent, les automatismes sont là et les recrues s'adaptent rapidement, à l'image de Plasil. Soleil radieux en prévision du côté du Haillan dans les prochains jours. A moins que Chamakh en décide autrement...

LA DECLA : Laurent Blanc (entraîneur de Bordeaux)

"Sincèrement si à l'extérieur, on arrive à jouer tous les matchs de cette façon, ce sera une bonne chose pour Bordeaux et les adversaires auront des difficultés à nous mettre en porte-à-faux. On peut retenir des choses très positives et des choses moins positives. J'ai pris énormément de plaisir à regarder Bordeaux jouer en première période. Certes, on me dit que Sochaux ne jouait pas, mais c'est son problème. Il était à la maison. Il avait entendu que Bordeaux n'aime pas défendre. S'il voulait faire défendre Bordeaux, il devait avoir le ballon. Le problème a été pour Sochaux que Bordeaux a eu le ballon 60, 70, 75, 80 % du temps. On n'a pas fait tout le match. Si cela avait été le cas, nous aurions fait le match parfait. Il y a eu un coup de moins bien. Mais, c'est logique. Les internationaux ont été sollicités dans la semaine. A l'heure de jeu, les organismes étaient fatigués. Même si le score est serré, il y a une nette domination de Bordeaux dans le jeu.

Source : Eurosport.fr