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> Groupe B, Espagne, Pays Bas, Chili, Australie
Araa
* 18/06/2014, 23:44:50
Message #321


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Plus que la déconvenue qu'a vécu l'Espagne, qui n'est pas si surprenante à mes yeux, c'est surtout les prestations de San Iker qui m'attristent, ça doit être terrible pour lui, surtout que c'est très probablement son dernier mondial, et c'est vraiment dommage de finir de la sorte sad.gif .
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Bissto
* 18/06/2014, 23:47:31
Message #322


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Iker quand même, c'est plus du tout l'assurance tout risque. Après la finale de la CL, le mondial...

Quelle déchéance espagnole, ils ont été tellement nuls...
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Moutinho
* 18/06/2014, 23:59:20
Message #323


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Le truc de fou dans ce groupe, c est que deux équipes sont qualifies , mais aucune peut faire tourner , le PB-Chili sera une finale pour la première place pour pas rencontrer le Bresil,et vu que le Chili est qualifié je parierais pas un kopek sur un nul qui arrangerais les PB ,çà sera du quitte ou double laugh.gif
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Skynet
* 19/06/2014, 00:18:57
Message #324


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Le toque ce sont des passes courtes et rapides. Il n'y a rien eu de toque dans cet Espagne dans ce mondial. Le toque ça se rapproche du jeu de Bilbao
edit : disons le bilbao de Bielsa, ça c'est du pur toque.

Ce message a été modifié par Skynet: 19/06/2014, 00:19:14
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SRamos4
* 19/06/2014, 01:03:45
Message #325


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Mouais je suis triste quand meme , quelle honte de se faire sortir de la sorte, jamais je ne pensais voir le Mondial se finir aussi vite pour nous , aucune envie ,ils ont vraiment fait honte sur cette compet , mais est ce qu'on peut vraiment leur en vouloir? Je ne sais pas , franchement nous avions un niveau technique et physique tout simplement lamentable perso j'ai jamais vu Iniesta et Silva etre aussi mauvais techniquement , Diego Costa il a servi a rien du tout aussi , on aurait mieux fait de rester avec un faux 9 si c etait pour faire de la merde comme ca il a pas du tout le jeu pour jouer avec l'equipe d'Espagne en fait...

Casillas lamentable , Ramos pas terrible , Pique et Javi Martinez a chier , franchement il n'y a rien a retenir de cette compet , pas un pour rattraper l'autre , tous nuls, c'est triste quand meme de finir comme ca , mais c'est le destin des grandes équipes , la chute est souvent terrible ..apres place a l'Euro 2016 pour nous , avec les Jesé,Isco,Muniain,Iñigo,Deulofeu,Ander,Carvajal and co , meme si ils arriveront probablement jamais a la cheville de la generation Xavi/Casillas/Puyol and co..
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Koko-kun
* 19/06/2014, 01:21:44
Message #326


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A voir ce que ça donnera mentalement pour Iker . . . il a raté sa finale, il a raté son mondial (individuellement je parle) et il a l'air au fond du trou. Il doit prendre des vacances méritées et revenir motivé pour la préparation, car personnellement il part pas du tout comme étant titulaire la saison prochaine.
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Baloo5246
* 19/06/2014, 01:34:58
Message #327


Cantera
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Triste encore pour Casillas mon deuxième joueur préféré après Raul... Mais même là c'est dure de le défendre il a foiré c'est dommage ! (sans défense, personne en forme dans la team,... c'est pas facile etc aussi ^^) Faudra qu'il se reprenne ! Un peu de repos ne lui fera pas de tord !

PS: (hors sujet)
Si le Real à 40 ou 50M en trop (impossible à mon avis car Chelsea ne vendra pas cet été ^^) un petit achat de Courtois et au Real on est parti pour 10 ans avec ce gardien wink.gif Le transférer dans un ou 2 ans pourquoi pas wink.gif

Ce message a été modifié par Baloo5246: 19/06/2014, 01:37:40
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Ronalda
* 19/06/2014, 12:42:42
Message #328


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Je l'avais prévu. Absolument pas choquée de ce résultat, il est à la hauteur de leur niveau. C'est triste à dire mais cette équipe national est vraiment surcotée et je l'ai toujours dis..


Casillas irréconnaissable. mellow.gif
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guti.haz14
* 19/06/2014, 13:14:03
Message #329


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C'est quoi les critères en faites pour déterminer qu'une équipe soit surcotée ?

Parce-que bon , ils seront considérés comme une des meilleurs équipes de l'histoire malgré tout .
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Reighs
* 19/06/2014, 13:18:53
Message #330


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Ils gagnent deux Euro et une CDM, il y a pas à parler de surcotage. Cette équipe était cotée à sa juste valeur qui est celle d'avoir été une des toutes meilleurs équipes du monde. Maintenant les cadres sont un peu plus vieillissant donc on peut dire que c'est la fin de ce cycle là mais l'Espagne est trèèèèès loin d'être morte. Certains oublient que les générations qui arrivent ont tout gagné dans les compétitions de jeunes. La relève est assurée, pas de crainte à avoir pour les espagnols.
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Heldan
* 19/06/2014, 13:19:41
Message #331


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mortdr.gif

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hmizou
* 19/06/2014, 13:40:57
Message #332


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Ce qui est quand même incompréhensible chez delbosque, c'est qu'apparemment il a misé sur le groupe, mais il met un attaquant qui n'a pas d'automatismes avec les autres qui ont perdu leur niveau, tout en le privant de son meilleur passeur dans le club. Je suis désolé, mais si tu mises sur Costa, tu mets Koke dans le onze aussi.

Avec une défense fébrile, tu mets pas Alba, surtout qu'il revient de blessure. Tu mets Azpi à gauche et Juanfran à droite pour espérer ne pas encaisser.

Bon allez, bien fait pour le traitre, ce sont ses choix qui ont fait perdre cette nation !!

Hasta prontoo traidor !!!
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Heavy
* 19/06/2014, 14:30:46
Message #333


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L'arbitre de Espagne-Chili se prends une grosse crampe ! :

https://vine.co/v/MTzHdVKZLbx

mortdr.gif
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hala madrid 07
* 19/06/2014, 14:59:37
Message #334


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CITATION(Ronalda @ 19/06/2014, 13:42:42 ) *
Je l'avais prévu. Absolument pas choquée de ce résultat, il est à la hauteur de leur niveau. C'est triste à dire mais cette équipe national est vraiment surcotée et je l'ai toujours dis..


Casillas irréconnaissable. mellow.gif

Surcotée mdr qu'est-ce qu'il faut pas lire vraiment, cette équipe est entrée dans la légende mais sa a l'air de déplair a certains un peu partout dans le monde donc on trouve des excuses, surcotée mdr merci de m'avoir fait rire ...
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Heavy
* 19/06/2014, 18:51:30
Message #335


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mortdr.gif mortdr.gif mortdr.gif

Bon après ça devient un peu relou d'hurler de rire avec les loups, sleep.gif on oublierait presque que quelques années en arrières ces gars de la roja étaient perchés sur le toit du monde; tout le monde leur léchait le trou de balle et s'extasiait devant leur jeu, annonçaient même qu'ils allaient dominer le foot mondial encore longtemps. Et là, tout le monde retourne sa veste et se fend la gueule sur eux, les faisant passer de héros à zéros. dry.gif

Sinon,

La relève de la roja avec Guardiola comme coach :



Maradona qui tacle Iker : « Casillas n'aurait pas dû jouer. C'est une erreur du moustachu [Del Bosque, ndlr]. Il fallait lui dire : 'Reste sur le banc' car il était en manque de confiance ».

Et Marcelino qui rétorque : "Il y a des gens qui parlent et qui ne devraient pas. Regardez ce que Maradona a dit sur Casillas... Maradona devrait être plus respectueux avec Casillas, qui a un plus grand palmarès que lui. Moi, je n'aimerais pas gagner un Mondial avec la main"
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Skynet
* 19/06/2014, 19:02:46
Message #336


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Bielsa a encore frappé smile.gif.

CITATION
Véritable attraction de la Coupe du monde 2010, le Chili  tient à remettre le couvert contre l’Espagne ce mardi après sa victoire contre l’Australie (3-1). Pour cette édition, un disciple autoproclamé de Bielsa est aux commandes, Jorge Sampaoli. Un homme aux mêmes méthodes, au même engagement et à la même philosophie : jeu ultra-offensif à coups de défense à trois et de pressing tout terrain pour un chaos incessant. Comme sous Bielsa, le Chili crée l’engouement par un argument : le jeu. 
 
4 novembre 2010, Jorge Segovia est élu à la présidence de la Fédération chilienne de football (ANFP) et remplace ainsi le président sortant Harold Mayne-Nicholls. Un mois plus tard, Segovia est déchu de sa présidence en vertu de l’article 164 de l’ANFP (le néo-président passait des accords commerciaux entre ses entreprises et son club l’Unión Española). De nouvelles élections sont organisées en janvier 2011 au cours desquelles Sergio Jadue, appuyé par Segovia, est élu. Conséquence, Bielsa quitte le Chili en raison de divergences. Quoiqu’il en fût, l’Argentin avait lié son sort à celui de Mayne-Nicholls.
Claudio Borghi remplace donc Marcelo Bielsa à la tête de la Roja le 5 février 2011. Il succède à un mythe. Un entraineur qui a révolutionné non seulement le football chilien mais aussi la manière de tout un peuple de le percevoir.
[img=https://slbanc.files.wordpress.com/2014/05/bielsa_3.jpg]
San Marcelo (DR)

Bien conscient de la tâche qui l’attendait, Claudio Borghi déclarait avant d’entamer la Copa America 2011, première grande compétition de son mandat : « Bielsa a laissé plus de veufs au Chili que la Seconde Guerre mondiale. Je n’ai jamais aimé les comparaisons et ça serait irrespectueux de me comparer à lui, qui a plus de prestige que moi comme entraineur. Le Chili a une équipe bien formée. Bielsa a fait un grand travail »
C’est en outsider que le Chili aborda cette Copa America 2011 avec l’intention non exagérée de la remporter. Mais le Chili n’a pu atteindre le graal, défait en quarts de finale par le Venezuela. Et si le football qui caractérisait le Chili ne l’a jamais quitté, le deuxième semestre de l’année 2011 marque le début des ennuis. Le Chili accumule défaites ou victoires, mais surtout les infos de la rubrique fait divers. L’œuvre de Borghi se cristallisera à travers une faille et non des moindres : la discipline.
« El Bautizazo »
Jorge Valdivia doit baptiser ses deux filles à Santiago en novembre 2011. Toute l’équipe est conviée mais Borghi donne pour consigne de rentrer pour le dîner de 22 heures. Il y a un avion à prendre le lendemain pour l’Uruguay, destination du prochain match comptant pour la 3ème journée des qualifications du Mondial 2014. Le préparateur physique Hernán Torres et cinq autres joueurs accompagneront le meneur de jeu de Palmeiras : Pablo Contreras, Jean Beausejour, Gonzalo Jara, Arturo Vidal et Carlos Carmona. 18 h 30, Pablo Contreras et Hernán Torres rentrent. Pour les autres, les festivités continuent. Elles auraient continué sur les coups de 20 heures à l’occasion de célébrations posthumes familiales en l’honneur d’un ami personnel d’Arturo Vidal, Nicolas Inda, jeune jockey mort le 31 mai et qui aurait fêté la veille ses 25 ans. Elles auraient ensuite continué à l’hippodrome principal de Santiago (le « Club Hippique ») où Vidal y inaugurait la propriété d’un enclos avec famille et amis. Les cinq larrons rentreront à Juan Pinto Durán ( le centre technique national) à 22 h 45, sans dire un mot mais en s’esclaffant, éméchés. Valdivia, Beausejour, Jara, Vidal et Carmona, habituels titulaires de la Roja sont aussitôt écartés. Le Chili perdra lourdement face à l’Uruguay (4-0). Plus grave encore, cette affaire vient rompre un contrat moral. Le 8 octobre au lendemain de la défaite 4-1 face à l’Argentine, Borghi, ses adjoints, Valdivia, Ponce et Claudio Bravo s’étaient réunis de manière extraordinaire sinon pour évoquer la défaite, faire le point avec Valdivia et Beausejour sur leur indiscipline. A l’issue de cette réunion, les protagonistes étaient tombés sur un commun accord : tout écart de comportement sera sanctionné. Le compromis n’aura duré qu’un mois.
Par cette affaire, le Chili mesure la différence dans le traitement disciplinaire entre Bielsa et Claudio Borghi. Celle-ci est au-delà du champ technico-tactique : à ses joueurs, Bielsa leur redéfinit le sens de jouer au football. La première des vertus étant de perpétuer le sens des responsabilités, par son Verbe, il leur insuffle une mentalité marquée de son empreinte si bien qu’ils deviennent siens. Chez Bielsa, la discipline ne se négocie pas, c’est un processus : Luis Bonini, son préparateur physique, sert de « cerbère » (c’est lui qui raisonnait les joueurs « déviants ») et les méthodes deviennent des routines qui minimisent les écarts de conduite (parce qu’il y en a eu) : mises au vert dans des hôtels à sa cause, entraînements aux aurores notamment. L’instabilité chronique ne permit pas à Borghi d’instaurer une quelconque pérennité dans la mise en place de ses idées. Une indiscipline extra-sportive qui a fortement mis à mal l’installation d’une discipline tactique.
[img=http://slbanc.files.wordpress.com/2014/05/chili-de-borghi-en-une-screen.png]
Allégorie de l’ère Borghi : le onze-type des hommes suspendus ou écartés. (DR)

Rupture avec l’école Bielsista
Car si le football de Bielsa privilégiait les ailes et la verticalité, le football de Borghi se déployait davantage dans l’axe par un jeu de possession. Si pour le premier, la meilleure défense est l’attaque (d’où un pressing unique), pour le second, la meilleure défense est la possession du ballon. L’élaboration du jeu diffère. Si Bielsa a reconstruit la sélection, Borghi n’avait qu’une quête : celle de l’équilibre.
Sous Borghi, le Chili exerce son pressing depuis la ligne médiane alors qu’avec Bielsa, il s’exerçait dans la moitié de terrain adverse pour annihiler la relance. Le jeu de transition fut donc différent : la récupération haute et rapide d’antan fut une tâche davantage rationalisée sous Borghi. Aussi, la manière de jouer est différente car le schéma et le rôle des joueurs change. Bielsa utilisait deux systèmes : le 3-4-3 (3-3-1-3) et le 4-2-1-3 quand Borghi privilégiait le 3-4-1-2. Les milieux n’ont pas le même rôle : Borghi a préféré un double pivot Medel-Vidal, Bielsa le seul Carmona. Concernant l’attaquant, Humberto Suazo, buteur sous Bielsa, participait davantage au jeu sous Borghi. Bielsa prône la flexibilité et la polyvalence, Borghi est plus attaché à la spécialisation des postes mais donne plus de libertés (Alexis Sanchez)…
Sous Borghi, le pressing est moins intense car moins haut, la construction depuis les cotés est moins systématique, le jeu de passe est davantage erratique. Plus généralement, avec le départ de Bielsa, le Chili a perdu sa manière d’être (mentalité et concentration) à défaut de perdre son savoir-faire.
[img=http://slbanc.files.wordpress.com/2014/05/chili-de-borghi-les-diffc3a9rentes-formations-aprc3a8s-6-journc3a9es.png]
Configuration des six premiers matchs qualificatifs pour la Coupe du monde 2014 sous l’égide de Borghi. (DR)

Ennuyé par les blessures (Alexis Sanchez) et les actes d’indisciplines, après les six premiers matchs, « El Bichi » a utilisé cinq équipes différentes et n’a pu aligner que deux fois la même d’un match à l’autre (face à la Bolivie et le Vénézuela). Seulement deux joueurs ont participé à ces six matchs qualificatifs (Bravo et Suazo) et 29 joueurs ont été utilisés. Cela demanda une réadaptation : le 3-3-2-2 contre l’Argentine en ouverture est devenu un 3-4-1-2 contre le Pérou et l’Uruguay puis un 3-4-3 contre le Paraguay (3-3-1-3) [Voir capture d’écran].
En juin 2012, à l’issue de ces six premières journées de qualifications, Vidal est de retour de suspension, Eduardo Vargas et Gary Medel sont écartés pour une énième virée nocturne, le Chili obtient une victoire à Caracas (Venezuela) succédant à celle acquise face à la Bolivie et permet à la Roja de mener la zone AmSud. Une dynamique en trompe-l’œil puisque suivront cinq défaites consécutives face à la Colombie (1-3), l’Équateur (3-1), l’Argentine (1-2), et deux autres en amical (Équateur et Serbie) qui scelleront l’avenir de Claudio Borghi (limogé le 14 novembre). La Roja est désormais sixième. Le 3 décembre, le nouveau sélectionneur est nommé, il s’agit de Jorge Sampaoli.
Sampaoli, dans la continuité de Bielsa 
Peu avant son éviction, Borghi en avait profité pour afficher explicitement sa rupture avec le football de Bielsa dans une interview donnée à La Nación : «Tout le monde parle de sa méthode, mais qui l’a vu travailler, puisque personne n’entrait au centre d’entraînement ? Quel est le style Bielsa ? Trois défenseurs, deux hommes de couloir… Ça, Bilardo le faisait dès 1986. Au football, tout a déjà été inventé.» «Je ne vois vraiment pas l’intérêt de m’enfermer chez moi à regarder des vidéos de matchs.»
Un homme a vu de ses propres yeux le style Bielsa et trouve un intérêt à regarder des centaines de vidéos séquencées en phases de jeu, Jorge Sampaoli.
[img=http://slbanc.files.wordpress.com/2014/05/jorge-sampaoli.jpg]
Jorge Sampaoli, disciple de Marcelo Bielsa. (DR)

« J’étais tous les jours pendu au football. Littéralement. A tel point que j’étais bielsadépendant (sic). Dès que je sortais ou que j’allais courir, j’écoutais des cassettes de Bielsa. Je suivais et enregistrais tous ses discours. J’étais un obsessif de son Newell’s et connaissais son travail depuis qu’il était en fonction avec les divisions inférieures du club. J’ai été jusqu’ à Córdoba (centre-nord argentin) où il donnait une conférence avec Carlos Grigol (Ex Gimnasia). Je me suis toujours identifié à sa philosophie, à son projet de football d’attaque, à sa manière dont il voyait le jeu. »
Quelques années plus tard, alors que Bielsa est à la tête de l’Albiceleste (1998-2004), un homme parcourt les 350 kilomètres qui lient Casilda, sa ville natale, de Buenos Aires, au centre d’entraînement. Là, après avoir crapahuté le long du grillage, il observe avec attention les indications que Bielsa donne aux joueurs de la sélection malgré les 300 mètres qui le séparent du champ d’action. « Des exercices tactiques fabuleux »s’exclame Jorge Sampaoli, aujourd’hui âgé de 54 ans, auteur d’un triplé en 2011 avec la Universidad de Chile (vainqueur de l’Apertura, la Clausura et la Copa Sudamericana). Sampaoli n’est pas qu’un simple bielsista, c’est un fanatique.
Comme Bielsa, Sampaoli est argentin, comme Bielsa, il a été joueur aux Newell’s (il n’est pas passé pro suite à une double fracture tibia-péroné de la jambe à 17 ans). Comme Bielsa, il promeut la jeunesse et ce principe tactique : équipe courte comprenant trois défenseurs, un meneur de jeu avec deux ou trois attaquants. C’est le retour du pressing vertigineux, des triangulations et du jeu rapide vers l’avant.
Comme Bielsa, c’est aussi le retour à la vidéo pour examiner le jeu de ses hommes et… c’est le retour à la vidéo pour décortiquer le jeu adverse. Exemple, dans la préparation de cette Coupe du monde, il est allé voir Gonzalo Jara, joueur de Notthingham Forest en février dernier, afin de faire un point sur sa situation et ce qu’il attend de lui. Le défenseur l’a révélé à La Tercera :

« Le prof » Sampaoli était là pour quelques jours. […] Il m’a donné des informations sur les équipes et les joueurs que nous affronterons. Il sait tout. Il sait quand tel joueur joue, quand tel autre ne joue pas, les types d’entraînements de chacun, les kilomètres que tu coures jusqu’au nombre de sprints que tu fais. Il m’a aussi montré des vidéos des derniers matchs que j’ai joué avec la sélection, en particulier celui de l’Espagne. Il m’a dit lors de quelles situations j’ai bien joué, mal joué, celles où je dois m’améliorer en fonction d’une configuration d’une ligne de trois ou quatre défenseurs. »

Une situation qui en dit long sur la minutie de Sampaoli, déjà dans l’individualisation de la préparation (compléments vidéo et compléments physiques) afin d’arriver à la Coupe du monde dans les meilleures dispositions.
L’arrivée de l’Argentin, c’est aussi le retour aux diatribes qui exhortent l’exemple, le bon sens et la rigueur. […] « Nous ne voulons pas changer notre manière de jouer. Nous refusons de changer en fonction de l’adversaire. Nous devons en vouloir davantage que nos adversaires, les dominer dans l’état d’esprit. Nous irons au mano a mano contre n’importe qui. Notre idée est de surprendre les adversaires qui sont habitués à disposer d’équipes qui régissent à ce qu’elles proposent. » Avec comme recette : « Je crois que la seule manière de réussir est d’unir des joueurs qui prennent du plaisir à jouer. […] Quand tu réussis dans cette société individualiste, c’est par l’engagement à quelque chose d’intangible, avec humilité. C’est comme cela que tout le monde va dans le même sens, et ce peu importe le background social ou culturel des joueurs. » Puis de rajouter : « En dehors du terrain, nous nous sommes battus pour que le footballeur de l’ère post-moderne ressente la nécessité de retrouver l’amateurisme de son enfance et qu’il le traduise dans son actualité, et ce en luttant contre les tentations actuelles. Ce processus suit son cours ». Le Chili de Sampaoli a retrouvé la teneur du Chili de Bielsa, notamment par son identité.
[i]« L’ordre installé par le quatuor défensif est aussi important que le désordre perpétré par les six joueurs offensifs »[/i]
Bien évidemment, la première marque identitaire du Chili, c’est le pressing. Le but ? Essayer de récupérer le ballon aussi vite que possible où qu’il soit sur le terrain et aussi près que possible des buts adverses. Le pressing est analogue à celui de son gourou : haut, constant, en nombre, organisé et raisonné. En nombre pour couper les lignes de passes adverses et la quête du ballon, organisé parce qu’il se décompose en plusieurs vagues et zones : pressing sur le porteur de balle, mise sous pression des potentiels destinataires, et pressing qui s’intensifie particulièrement dans une zone, les côtés.
C’est aussi un pressing raisonné au nom de la transition offensive. De fait, dans le pressing exercé très haut par le milieu de terrain (accompagné de l’ailier respectif), le ou les attaquant(s) a/ont un rôle primordial : gêner les options de passe du porteur sans forcément le presser et servir, si la récupération haute recherchée s’effectue, de solution immédiate. Ce pressing génère un bloc qui est aussitôt réutilisé une fois la balle récupérée. Si pressing il y a, c’est pour y trouver une rentabilité : celle que ses joueurs soient idéalement placés en phase offensive. Un bloc dans lequel les joueurs s’ajustent pour proposer au mieux leur solution pour le porteur de balle. On essaie de se proposer en retrait, à hauteur, dans l’espace et en profondeur en fonction des déplacements et des propositions de ses coéquipiers. On maximise les options de passe pour le porteur et ce le plus rapidement possible pour éviter un potentiel contre-pressing.
Quelles sont les consignes pour ces deux clés du jeu ? Utilisation de la largeur du terrain et création de surnombres pour permettre dédoublements et décalages via des appels coordonnées (un décrochage demande un appel vertical et inversement). Il est ainsi devenu habituel de voir l’attaquant excentré venir au cœur du jeu (très souvent le cas d’Alexis Sanchez), le latéral devenir ailier… L’ancien arrière droit argentin de Jorge Sampaoli avec la Universidad de Chile, Matías Rodriguez, résume l’approche : « Nous attaquons toujours à six joueurs et défendons à quatre. Les six joueurs permutent, gardent le ballon, le font tourner, occupent, créent l’espace, et les quatre autres veillent à fermer les espaces pour (faciliter) la récupération du ballon. L’ordre installé par le quatuor défensif est aussi important que le désordre perpétré par les six joueurs offensifs. »
[img=http://slbanc.files.wordpress.com/2014/05/chili-de-sampaoli-medel-vidal-valdivia.jpg]
Arturo Vidal, Gary Medel et Jorge Valdivia (DR)

Coupe du monde 2010 et Coupe du monde 2014 : les différences
Malgré son attachement certain avec les idées de Bielsa, Sampaoli développe aussi les siennes. « […] Marcelo fait partie des meilleurs entraîneurs de l’histoire du football mondial. Les comparaisons et les recherches de similitudes ne sont pas bienvenues car il est au-dessus de tous les entraîneurs, ou en tout cas de la majorité des entraîneurs. Je me félicite d’avoir beaucoup écouté Bielsa et d’avoir appris beaucoup de choses de lui. Mais par la suite, j’ai trouvé mon identité ; je suis devenu un entraîneur avec la même ligne directrice mais des idées différentes. »
La première d’entre elles n’est pas exprimée par notre protagoniste mais par son meneur de jeu, el Mago Valdivia : « Avec Bielsa, nous avions beaucoup d’intensité, la différence avec Sampaoli, c’est la possession, elle est meilleure aujourd’hui ». « La sélection actuelle est plus équilibrée que celle de Marcelo. » Exemple illustré par le rôle de deux joueurs : Gary Medel et Marcelo Díaz. Gary Medel, plus connu en tant que milieu devant la défense, est, depuis l’ère Bielsa, habitué à évoluer au sein de la défense chilienne (Borghi l’a replacé au milieu de terrain entre-temps). Par sa mobilité, son intelligence tactique, sa ténacité et sa technicité, Sampaoli l’a reconduit à ce poste pour sa capacité à optimiser l’utilisation du ballon depuis l’arrière. D’autre part, dans le 4-3-3 ou 4-3-1-2, le rôle de Marcelo Díaz ( le n°21 dans la vidéo ci-dessous) est prépondérant. Aussi bien dans la construction du jeu que pour l’équilibre. En cas de possession basse (et de pressing adverse), le milieu de terrain devant la défense sert de relais principal au nom de la relance en s’intercalant entre ses deux défenseurs centraux pour servir de solution. Une fois que le bloc est remonté, c’est lui qui sert de courroie de transmission pour servir à tout moment d’option de passe à ses coéquipiers.
 
Sur le plan tactique, outre le rôle technique ou stratégique joué par chacun, la principale différence se situe dans l’animation du trio offensif. Si Bielsa faisait confiance à un attaquant de pointe (Suazo) dans son 3-3-1-3, Sampaoli semble avoir mis fin à cette habitude. En effet, après avoir utilisé Paredes lors du début de son mandat, désormais, que ce soit en 4-3-3 qu’en 3-4-3, Sampaoli ne peut se passer de Jorge Valdivia. Ostracisé sous Borghi, pour Sampaoli s’en priver serait synonyme de crime de lèse-majesté (« Jorge est le talent que nous ne pouvons pas remplacer »). Étant donné que le trio d’attaque (Valdivia, Sánchez, Eduardo Vargas) ne comprend aucun avant-centre de métier, le rôle attribué au joueur de Palmeiras est celui de faux numéro 9 ou de meneur de jeu avancé entre les deux attaquants excentrés (Bielsa l’avait utilisé de la sorte une fois, contre le Honduras lors de la Coupe Du monde 2010). Afin de créer le surnombre au milieu de terrain, le Chilien décroche, et si un défenseur central tenait à le marquer à la culotte, son simple déplacement crée un espace plein axe. Celui-ci peut être exploité par un décalage au cœur du jeu ou par l’exploitation dudit espace par Vargas ou Sánchez (ou l’un des milieux de terrain).
[img=https://slbanc.files.wordpress.com/2014/06/chili-de-sampaoli-3-4-3-version-31.png][img=http://slbanc.files.wordpress.com/2014/06/4-3-3-de-sampaoli.png]
                   3-4-3 à plat ou 3-4-1-2                                         4-3-3 ou 4-3-1-2
Importance non négligeable entre le groupe de la Coupe du monde 2010 et celui d’aujourd’hui : l’expérience. Autant sous Bielsa le Chili n’avait plus connu de Coupe du Monde depuis 1998, autant Sampaoli bénéficie d’un effectif qui, dans sa globalité, a l’expérience de la dernière Coupe du monde sud-africaine (ils sont onze). Aussi bien une expérience individuelle (maturité personnelle depuis) que collective (dans le jeu pratiqué). Cette vertu semble déjà s’opérer : « Avec le style que nous adoptons aujourd’hui, nous sommes meilleurs que lorsque nous le pratiquions avec Bielsa, y compris durant la Coupe du monde 2010 », confesse Mauricio Isla. Sampaoli confirme : « Le passage de Bielsa fut important parce que les joueurs connaissent déjà cette méthodologie, cette façon de travailler. Ça m’a facilité le travail parce que je connais Bielsa depuis les années 90, donc il était plus simple de transmettre les idées d’un coach auquel je m’identifie dans le mode d’expression et la façon de ressentir le football. » Et de conclure  : « Nous suivons juste sa voie. Lui et moi avons des caractéristiques similaires, et maintenant, je possède des joueurs plus matures. Nous avons progressé, et il (Bielsa) a facilité ce progrès. »
Car de progrès, il y en a bien eu depuis que Sampaoli a pris en main la sélection. 7 matchs qualificatifs pour la Coupe du monde : 5 victoires, un nul, une défaite (le premier match), 15 buts marqués, 7 encaissés, des vertus de retour et une dynamique installée. Le Chili s’est directement qualifié pour la Coupe du monde en terminant à la 3ème place de la zone AmSud. La Roja est restée sur une série de dix matchs d’invincibilité avant de jouer le Brésil, et elle aura entre-temps fait trembler l’Espagne (2-2), battu l’Angleterre (0-2) et suscité l’admiration allemande. Elle aura aussi affiché ses faiblesses, toujours les mêmes : le jeu aérien de l’arrière-garde, les coups de pieds arrêtés, le repli sur contres adverses pour le registre défensif, et le manque de réalisme pour le registre offensif. Des faiblesses auxquelles peuvent s’ajouter le faible nombre de défenseurs centraux de métier (un seul, José Rojas, remplaçant). Après la raclée infligée par les Pays-Bas aux Espagnols (5-1), l’opposition entre les deux Roja promet son lot de spectacle.

 
http://www.lagrinta.fr/le-chili-de-sampaoli&7245/
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Velna-Legend
* 19/06/2014, 19:22:08
Message #337


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CITATION(Heavy @ 19/06/2014, 19:51:30 ) *


mortdr.gif mortdr.gif mortdr.gif

Bon après ça devient un peu relou d'hurler de rire avec les loups, sleep.gif on oublierait presque que quelques années en arrières ces gars de la roja étaient perchés sur le toit du monde; tout le monde leur léchait le trou de balle et s'extasiait devant leur jeu, annonçaient même qu'ils allaient dominer le foot mondial encore longtemps. Et là, tout le monde retourne sa veste et se fend la gueule sur eux, les faisant passer de héros à zéros. dry.gif

Sinon,

La relève de la roja avec Guardiola comme coach :



Maradona qui tacle Iker : « Casillas n'aurait pas dû jouer. C'est une erreur du moustachu [Del Bosque, ndlr]. Il fallait lui dire : 'Reste sur le banc' car il était en manque de confiance ».

Et Marcelino qui rétorque : "Il y a des gens qui parlent et qui ne devraient pas. Regardez ce que Maradona a dit sur Casillas... Maradona devrait être plus respectueux avec Casillas, qui a un plus grand palmarès que lui. Moi, je n'aimerais pas gagner un Mondial avec la main"


On est pas non plus obligé de faire de la pub aux attardés. Que certains se payent leurs gueules a chaud et chambre, c'est de bonne guerre, mais remettre en cause leur supériorité sur les 6 dernières années ou remettre en question la valeur de ce groupe et de ses exploits(De par leur style et leurs intentions de jeu, ils ont participé a débridé le foot mondial qui s'est plus mit a jouer au foot, il n'y a qu'a voir cette WC ou toutes les équipes joue(sauf l'Algérie ph34r.gif ) pour se rendre compte de l'impact de cette selection)...je dis non!!!! Même dans la connerie il y a des limites a ne pas atteindre.

Ce message a été modifié par Velna-Legend: 19/06/2014, 19:22:52
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Heavy
* 19/06/2014, 19:26:13
Message #338


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C'est le même Bielsa qui va entrainer l'OM la saison pro ? rage3.gif ph34r.gif
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Velna-Legend
* 19/06/2014, 19:34:22
Message #339


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CITATION(Heavy @ 19/06/2014, 20:26:13 ) *
C'est le même Bielsa qui va entrainer l'OM la saison pro ? rage3.gif ph34r.gif


Yep, mais cette entraineur, je trouve qu'il a des limites. Notamment dans les résultats , il gagne très peu (voir aucun) titre majeur en Europe, et siphonne le mental des joueurs pas habitué aux efforts extrême(en gros les 3/4 du groupes olympiens). Je pense que comme pour le Chili ou Bilbao, il n'y a qu'après son passage, et avec un entraineur qui maintient sa philosophie de jeu tout en étant plus souple dans la discipline et l'effort aux entrainements, qu'on peut vraiment tirer profit de son apport sur le groupe. Car du point de vu du jeu, le fossé entre ce que l'Om va proposer et la soupe froide que Baup et Anigo ont servi aux marseillais l'an passé sera immense. Sans compté qu'il sort beaucoup de jeunes et fait progressé ceux qu'il a sous la main.

Bref, ce que je veux dire par là, c'est que ses équipes profitent plus de son apport une fois qu'il a quitté le navire que lorsqu'il tient le gouvernail .

Ce message a été modifié par Velna-Legend: 19/06/2014, 19:35:44
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Skynet
* 19/06/2014, 19:39:00
Message #340


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Tu as pas tort (même si pour moi ce ne sont pas des limites mais ce sont bien les joueurs qui sont limités par rapport à lui), aucune équipe aujourd'hui ne supporterait ce que demande Bielsa, et aucune équipe ne l'a supporté.
Mais Bielsa est certainement le meilleur restructurateur de club, le meilleur philosophe du foot, et un des plus grands coachs de l'histoire de ce sport même avec son palmarès. C'est ce qu'il dit, ce qu'il a dans sa tête (je crois d'ailleurs que c'est un réel surdoué au sens propre vu son caractère qui en a les traits), la théorie et la pratique qui me font presque idolatrer Marcelo Bielsa.

C'est quelqu'un qui apporte quelque chose, une philosophie, un modèle, une culture du foot que tu gardes. L'athletic, le Chili ce sont deux exemples d'équipes qui comme par hasard se portent très bien avec des admirateurs de Bielsa, et après un passage du guss. Pep est un admirateur de Bielsa aussi, même si Pep est plus pragmatique, Pep cherche aussi à gagner et à s'adapter, Bielsa coute que coute défend sa philosophie du football.

En terme de caractère, d'envie, de fondations je crois qu'il n'y a pas mieux que Bielsa. Mais l'om est un club spécial qui m'a toujours étonné dans le mauvais sens du terme. Ca risque de faire des etincelles, j'espere qu'ils se rendront compte du coach qu'ils ont.


Après d'un point de vue purement tactique je le trouve formidable. Mais sauf sur le terme "limite", je suis entierement d'accord avec toi. Bielsa personne ne peut le supporter. Mais on se rend compte de son formidable travail après qu'il soit parti.
Van gaal a aussi ce trait je trouve. Même si ce sont deux philosophies différentes, mais deux coach que je rapproche dans le caractere.

Ce message a été modifié par Skynet: 19/06/2014, 19:40:59
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