Un Grand se retire.

Celui qui fut l'arrière droit du Real Madrid , Panucci, a annoncé hier sa retraite du football professionnel après de nombreuses années dans l'élite. L'Italien n'a pas oublié le Réal Madrid et affirme que son meilleur souvenir en tant que joueur est la Coupe d'Europe remporté avec les Merengues à Amsterdam.

Source: defensa central

Il est resté deux ans: Janvier 1997-1999; Grand monsieur du football italien. Il était du Réal Madrid sans clinquant qui a contribué à d'important titres. Il était de la LDC '98 avec des joueurs mythiques comme Sanchis, Hierro, Amavisca, Mijatovic (seul buteur en finale contre la Juve d'un certain Zidane), il y avait dans les buts Bodo Illgner et la génialissime paire au milieu Seedorf, Redondo. Il peut s'en aller heureux il a un palmarès fantastique. Il aura tout gagné en club à défaut de titres en sélection.

Oui, quels souvenirs, avec entre autres Suker, ou encore les débuts de Roberto Carlos. Je me souviens encore de nos deux latéraux, Panucci à droite et Roberto Carlos à gauche. Par contre, dans notre milieu tu oublies Karembeu, qui accompagnait Redondo et Seedorf. Il y avait aussi les désormais célèbres Raul et Morientes, Canizares comme remplaçant du grand Bodo Illgner, et j'en oublie encore.

Ce message a été modifié par laurent_delacroix: 26/08/2010, 11:41:02

Robben out cinq mois ?

http://www.francefootball.fr/FF/breves2010...uatre-mois.html

Van Nistelrooy rappelé en sélection

L'attaquant vétéran de Hambourg, Rudd van Nistelrooy (34 ans), a été rappelé pour la première fois depuis deux ans en sélection des Pays-Bas pour affronter San Marin et la Finlande en éliminatoires de l'Euro 2012, a annoncé lundi la Fédération néerlandaise.

L'equipe
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Rien de plus normal vu la forme qu'il tient en ce moment ! Bravo Ruud !!

Ce message a été modifié par Reighs: 30/08/2010, 20:48:30

Morientes dit stop

A 34 ans, Fernando Morientes a décidé de mettre un terme à sa carrière de footballeur professionnel. "Après 17 ans passés dans l'élite du football (...) je veux consacrer plus de temps à ma famille", a déclaré l'ancien attaquant du Real Madrid sur les ondes de radio Cope.

Le quotidien sportif espagnol affirme que l'attaquant a refusé des offres du Mexique, du Qatar, de Dubaï et très récemment du Sporting Portugal. Il commentera cette saison pour Telecinco les matches de l'Europa League ainsi que les éliminatoires de l'Euro-2012, a indiqué la chaîne dans un communiqué.

Morientes, 34 ans, finaliste et meilleur buteur de la Ligue des champions 2004 avec Monaco (9 buts), ne s'est jamais imposé dans ses trois derniers clubs: Liverpool, Valence et Marseille. C'est avec le Real Madrid qu'il a remporté le plus de titres, dont trois Ligues des champions (1998, 2000 et 2002) et deux Ligas (2001 et 2003). International de 1998 à 2007, il a inscrit 27 buts en 47 sélections avec la "Roja".

http://www.eurosport.fr/football/morientes...flashnews.shtml

http://www.youtube.com/watch?v=fZOTcd_kVnY...player_embedded tout simplement magnifique, en un mercato c'est tout mon jeune temps, mes débuts avec Madrid qui part ... El Moro - El Capitan, jamais un duo d'attaquant n'aura donner autant satisfaction qu'eux, ils étaient énorme ensemble. 3 LDC et 2 Liga c'est tout simplement énorme pour un gars qui n'est pas rester longtemps chez nous. Gracias para todo El Moro.

http://www.goal.com/fr/news/33/transferts/...-milan-officiel

Retour de Robinho au bernabeu j'attend ca avec impatience pour voir la reaction du public :invisio2:

Sinon Le Milan A Chié :invisijo4: a recruté du lourd devant Ibrahimovic+Robinho et les Ronaldinho+Pato et deriere les Pirlo+Boateng
ca nous promet deux beaux match :invisijo4:

Zidane, fan de Mourinho

Zinédine Zidane ne tarit pas d'éloges au sujet du nouvel entraineur du Real Madrid, José Mourinho.

"Pour moi José Mourinho est ce dont le Real Madrid avait besoin", a indiqué l'ancien meneur de jeu du Real et de l'équipe de France à Marca en Afrique du Sud, où il a parrainé la Danone Nations Cup. "L'équipe avait besoin d'un changement, d'un technicien avec de la personnalité, avec de la poigne et je pense que (Mourinho) correspond à ce profil", a ajouté "Zizou".

"Je suis tranquille et j'ai une grande confiance en Mourinho, comme en nos joueurs, parce que la majorité sont jeunes et avec de grandes qualités", a-t-il souligné, en répondant à une question sur les succès à venir du club madrilène. José Mourinho a été recruté par le Real Madrid juste après son retentissant triplé avec l'Inter Milan: Calcio, Coupe d'Italie et Ligue des champions.




"C'est probablement le bon moment pour analyser les résultats de l'équipe. En LDC, nous avons gagné les 2 rencontres qu'on a disputé et nous sommes les premiers du groupe. En liga, nous sommes parmi les premiers et nous avons gagné 4 matchs et nous avons fait 2 matchs nuls. L'équipe peut encore s'améliorer mais c'est un bon rythme en tenant compte de l'arrivée de nouveaux joueurs et d'un nouveau coach. Donc nous devons leurs laisser le temps."

"J'ai atteint un point dans ma vie où je voudrais aider énormément les gens comme de la même façon que j'ai été aidé. Le football m'a tout donné, et c'est pourquoi je veux me servir de mon expérience pour aider les jeunes. Ailleurs, il y a beaucoup de gens qui ont besoin d'aide. Alors je fais tout mon possible pour les aider. Nous ne pouvons pas prendre soin de chacun, malheureusement, mais j'essaye de m'investir le maximum possible car je sais que j'aide ceux qui le méritent."


Ce message a été modifié par Dalitou: 08/10/2010, 07:29:50

Guti est venu a Valdebebas

Profitant de la trêve internationale, Guti a visité ce vendredi matin Valdebebas pour saluer les quelques joueurs de l'équipe première qui n'ont pas été sélectionné.
Le milieu de terrain du Besiktas a également profité de sa visite pour discuter avec les différents employés du club.

MARCA

Ce message a été modifié par Sergio-Ramos : 08/10/2010, 15:52:10

La 'réapparition' de Guti à Valdevabas

Valdevavabas a reçu hier la visite surprise de Guti. L'ex-madridista, venu pour soigner une blessure, a manifesté peu d'intérêt pour la séance d'entraînement en cours, mais a cependant beaucoup attiré l'attention et en a profité pour saluer ses amis présents.

Une fois les tests lui confirmant qu'il raterait plusieurs matchs en Turquie, le joueur du Besiktas a tout se suite demandé une permission pour se poser dans la capitale espagnole pour deux semaines en plus.

Avant de quitter le Real, Guti avait déclaré vouloir changer d'air. A voir sa tête hier, nul doute qu'il ne mentait pas; l'espagnol avançait en effet une mine relâchée et contente, avoir "immigré" en Turquie semble en effet avoir fait beaucoup de bien au moral du joueur.

Après quelques semaines passées en Turquie, Guti a reconnu que "apprendre le turc est impossible". A défaut, il s'est plutôt penché sur la perfection de son anglais, en côtoyant le défenseur turc Ersan Gulum, né en Australie et lequel est vite devenu le meilleur ami du l'ex-joueur du Real Madrid.

AS
Traduit de l'espagnol

Pour te compléter S-R Désolé je l'ai traduit sur le topic des entraînements à Valdevabas avant de m'apercevoir que tu l'avais fait ici

Gento: "Le real a prouvé face au Milan qu'il pouvait être leader partout"

Gento a fête ses 77ans ce jeudi. Le canales qui vient lui aussi du Racing Santander et qui est fan du joueur. Le jeune a félicité son idole.

Que pensez-vous de Canales?
-je l'aimais beaucoup quand il était au Racing. J'espère qu'il garde le même rendement au Real Madrid. Nous savons que l'équipe gagne des titres biensur quand il y a un joueur de Cantabrie de l'équipe. Un, deux, trois, cinq ... Ils vont gagner autant de Ligue des Champions tant c'est nécessaire.



Quels conseils donneriez-vous à Canales?
-Parfois les conseils ne sont pas nécessaires. Il sait qu'il a rejoint une équipe avec un palmarès fabuleux et qu'il doit gagner des titres avec. Il doit être humble, faire de son mieux et s'entendre avec ses coéquipiers. C'est tout ce que je peux lui dire. Il connait le reste parce qu'il est un grand joueur, habile et intelligent. Il a tout pour réussir ici.



Vous avez joué 18 ans au Real Madrid. Quelle a été votre secret?
-Le secret est d'être heureux et de beaucoup souffrir. Je suis arrivé ici quand j'avais 19 ans et j'ai souffrait. Je pensais qu'ils allaient m'envoyer à Osasuna, car je ne jouais pas trop bien, mais j'ai su m'améliorer à travers la constance et à ma capacité à apprendre de Di Stefano et les joueurs qui étaient plus âgés que moi. C'est l'avantage de jouer avec les hommes charismatiques et sages. L'exemple d'aujourd'hui pourrait être Cristiano Ronaldo ... On apprend trop dès le départ quand on est jeune. Canales a prouvé qu'il est un joueur intelligent avec un bel avenir devant lui.



vous gagné 6 Coupes européennes, à 12 Liga, 2 Copa del Rey trophées, une Coupe Intercontinentale ... Comment vous y êtes parvenu?
-Tout dépend de la volonté que vous avez et des sacrifices que vous faites pour être le meilleur. Si Cristiano Ronaldo est actuellement le meilleur, alors vous devez faire mieux pour être meilleur que lui.

Qu'est-ce que cela signifie pour vous deux de représenter Cantabrie au Real Madrid?
Gento: C'est une vraie joie d'être de la Cantabrie et d'être ici en ce moment. Nous sommes tous deux arrivés lorsque nous avions 19 ans. J'ai passé la moitié de ma vie au Real Madrid.
Canales: Nous avons passé notre jeunesse à Santander et les expériences que nous avions vécu la bas étaient merveilleuses. Il est très important pour nous que les gens reconnaissent Cantabrie.

Racing ont eu de bons joueurs issus de leur académie qui ont rejoint au Real Madrid.
-Je pense que j'ai été le premier à arriver ici. Si je me souviens bien, Marquitos été le suivant, et puis vint Miera ... Puis il y a eu Santillana, Aguilar, Helguera et maintenant Canales. Le Real Madrid doit toujours avoir quelqu'un de Cantabrie dans le but de gagner des titres et de représenter ceux d'entre nous qui ne sont plus dans l'équipe.


SOurce

Ce message a été modifié par Dalitou: 23/10/2010, 12:02:25

Roberto Carlos : «Zizou était à part»

Au moment de la retraite sportive de Zinédine Zidane, en 2006, Roberto Carlos avait dit de son ancien coéquipier au Real Madrid : «Tu lui envoies un boulet, il te renvoie une caresse». A lire ses nouvelles déclarations rapportées samedi par L'Equipe, le défenseur brésilien des Corinthians, 37 ans, est toujours béat d'admiration pour lui. «C'est le meilleur joueur que j'ai vu. Ronaldo était un phénomène, mais Zizou avait quelque chose à part. Jouer à ses côtés, c'était un truc de fou ! Les supporters arrivaient plus tôt à Berbabeu simplement pour le voir s'échauffer.» Zizou a annoncé le week-end dernier à Marseille qu'il était prêt à se rapprocher du terrain, à commencer par celui du Real où il est conseiller du président.

L'Equipe

Que devient Michel Salgado ?

Toujours titulaire il me semble, mais quant a son niveau ?

David Beckham:"Mon coeur est toujours avec le Real Madrid"

C'est comme si c'était hier que David s'entrainait avec le groupe à Valdebebas. 3ans après son départ, Antena 3 le suit à Los Angeles où il leur donne son opinion sur le Real Madrid, Jose Mourinho et qui devrait remporter le Ballon d'Or de la FIFA.

"Autant que je respecte Barcelone et je pense que c'est un grand club, mais mon cœur est toujours avec le Real Madrid. Je pense que cette année, avec le président qui'ls ont, Florentino Perez ... J'aime Florentino. Il est un grand homme. Il a fat tant de choses spéciales pour le club. Avec lui et les joueurs qu'ils ont, je crois qu'ils seront numéro un cette année. "

"J'aime Mourinho comme coach. En tant que personne, il est incroyable. Il fut l'un des premiers à m'envoyer un message après ma blessure. Il est un homme extraordinaire avec un énorme talent."

"Je donnerais le Ballon d'Or à Iker parce qu'il est mon ami. En passant du temps au Real, j'ai pu avoir d'excellentes relations et ma relation avec Iker est l'une des meilleures, et Raul aussi, biensur. Nous avons eu tellement de grands joueurs dans l'équipe. J'adore vivre à Los Angeles, mais j'ai passé des moments extraordinaires à Madrid. C'était triste que ça s'est terminé car j'ai aimé jouer pour le club et j'aime les gens là-bas. Comme je l'ai dit, ça me manque. "

SOurce

Légende incontestée du grand Real Madrid des décennies 1950 et 1960, Alfredo di Stéfano a toujours un regard perçant sur le monde du football, et en particulier sur son club de cœur.

"Kopa était phénoménal"

Il a passé trois brillantes saisons aux côtés du Français, Raymond Kopa, qui le considère encore aujourd'hui comme le meilleur joueur du Monde. Di Stéfano a lui une vision différente des choses : "Moi je jouais bien, mais lui (Kopa, ndlr) était phénoménal. Il était excellent, c'est dommage qu'il ne se soit pas bien acclimaté à l'Espagne, parce que c'était un grand joueur. Notre amitié a perduré, et maintenant que nous sommes des anciens, nous nous voyons de temps en temps", déclare, modeste, celui qui rappelle que toute sa famille le surnomme encore affectueusement "Alfredito", à 84 ans...

Trahison pour Messi

Malgré la rivalité avec le FC Barcelone, quand on lui demande qui est le meilleur joueur du Monde, Di Stéfano choisit un autre Argentin : "Actuellement, le meilleur de tous est Messi. Les joueurs du Real vont se fâcher ? Qu'ils se fâchent ! (rires) Messi le démontre en réussissant tous ses matches, avec du talent, des efforts, des buts et aussi de l'humilité", s'enthousiasme ainsi la Flèche Blonde dans les colonnes de la revue Don Balón.

"Ce sont des jongleurs !"

Quand il s'agit de donner des conseils aux jeunes qui s'aventurent dans le football, le quintuple vainqueur de la Ligue des Champions met l'accent sur l'esprit d'équipe : "Qu'ils prennent bien en compte ce que disent leurs entraîneurs, ce sont eux qui t'enseignent. Et il y a une chose qu'ils doivent bien comprendre : tout ça est une question de camaraderie, d'équipe, et pas quelque chose d'individuel. Certains jouent au football en courant avec le ballon "ta-ta-ta", mais ce sont des jongleurs, pas des joueurs de foot. Le ballon, moins tu l'as dans les pieds, mieux c'est", conclut le grand Di Stéfano.

Source : VBC

"Au chômage depuis son licenciement du Real Madrid cet été, Manuel Pellegrini reprend du service. Le Chilien a été nommé jeudi entraîneur de Malaga, dix-huitième et premier relégable de Liga. Il sera présenté à la presse vendredi."

source: L'équipe

Pour les fans de ROnaldo et R.Carlos(comme moi ), voici un résumé du match sao paulo 0-2 corinthians... El fénoméno a énormément grossi et R.Carlos est devenu une passerelle ... Mais ça fait plaisir de les revoir jouer.

M.Salgado : '' Le style de Mourinho ne correspond pas à l'histoire du Real Madrid ''

Si quelqun pouvait nous résumer l'article en quelques phrases , merci

Le championnat du brésil a pris fin ce week-end et il y avait hier soir la remise des récompenses sur la saison. Deux anciens madrilènes ont été récompensés avec R. Carlos qui a été élu "Meilleur défenseur du championnat" et Ronaldo qui s'est vu remettre un prix récompensant l'ensemble de sa carrière.

Hugo SÁNCHEZ
Hugo Sánchez, né pour marquer

Peu d'attaquants dans l'histoire du football affichent un palmarès aussi éblouissant : cinq palmes de meilleur buteur en Espagne, une au Mexique, un Soulier d'Or européen, trois participations à la Coupe du Monde de la FIFA, une place dans le onze historique du Real Madrid et un geste fabuleux qui porte son nom… Difficile de faire mieux, en matière de ballon rond, que le Mexicain Hugo Sánchez.

Hugol a débuté sa carrière comme ailier gauche. C'est à ce poste qu'il a évolué au cours de ses premières années dans le football professionnel, avec les Pumas de la UNAM, alors entraînés par une autre légende, Bora Milutinovic. Le Serbe ne tarde pas à voir en Sánchez un véritable attaquant de pointe. L'essai sera tenté, avec la réussite que l'on sait.

Hugo Sánchez est né le 11 juillet 1958 à Mexico. Son mètre 78 ne faisait pas de lui un attaquant imposant, mais il a très vite compensé cette taille moyenne par des facultés acrobatiques impressionnantes - enfant, il a pratiqué assidûment la gymnastique)- et des entraînements poussés tout au long de sa carrière.

Chez les Sánchez, le foot est une affaire de famille. Le père était un avant-centre semi-professionnel. Le frère aîné d'Hugo, Horacio, a quant à lui évolué comme gardien dans plusieurs clubs mexicains et a même participé au Tournoi Olympique de Football, Munich 1972 avec la sélection aztèque.

Précocité inouïe
Sánchez débute sa carrière à l'âge de 15 ans, grâce à son frère justement, qu'il accompagnait régulièrement aux entraînements de la sélection amateurs. A chaque séance, le cadet demande à participer aux oppositions, mais essuie systématiquement des refus motivés par son âge précoce. A force de persévérance, Hugo parvient néanmoins à atteindre son objectif : l'encadrement technique l'intègre dans le groupe.

Dès lors, il remporte le Tournoi Juniors de Cannes en 1975 et crève l'écran à l'occasion du fameux Tournoi Espoirs de Toulon. Celui que l'on surnomme déjà El Niño de Oro paraphe son premier contrat professionnel avec les Pumas de la UNAM. En 1976, il participe au Tournoi Olympique de Football de Montréal. La même année, il remporte son premier titre de champion du Mexique avec les Pumas et peu de temps après, il est appelé pour la première fois chez les seniors mexicains.

Sa carrière a démarré sur les chapeaux de roues et se poursuit à un rythme effréné. En 1978, à seulement 19 ans, il dispute sa première Coupe du Monde de la FIFA. En Argentine, le Mexique perd cependant ses trois matches de poule, signant au passage la pire performance de son histoire dans l'épreuve reine du football mondial. Il en faut plus pour décourager Sánchez, qui rebondit immédiatement en devenant meilleur buteur du championnat pour la première fois de sa carrière. Nous sommes en 1979. Il contribue ensuite largement au deuxième titre de champions du Mexique des Pumas, décroché à l'issue de la saison 1980/81. C'est alors qu'un grand d'Espagne, l'Atlético de Madrid, frappe à sa porte. Ambitieux et aventureux, Sánchez ne résiste pas au chant des sirènes européennes.

Confirmation en Espagne
A cette époque, il était inhabituel pour un footballeur mexicain d'aller tenter sa chance en Europe. Pour sa première saison sur le Vieux Continent, Sánchez joue peu et ne marque que huit buts. Les rumeurs vont bon train concernant un retour prématuré au Mexique, d'autant qu'au même moment, El Tricolor est éliminé à la surprise générale de la course à la qualification pour Espagne 1982.

Soutenu par le président colchonero Vicente Calderón, Sánchez s'accroche. A bon escient. En 111 matches avec l'Atlético, il inscrit 54 buts et obtient son premier titre de Pichichi décerné au meilleur buteur de la Liga grâce à ses 19 réalisations au cours de la saison 1984/85.

Sánchez suscite alors la controverse en rejoignant l'ennemi juré, le Real Madrid. "Ce qui m'a toujours impressionné dans ce club, c'est que du président à la femme de ménage, tout le monde a le même objectif : être champions", disait-il récemment au sujet d'un club qui lui va comme un gant. Avec les Merengues, le Mexicain remportera la bagatelle de cinq Ligas consécutives, agrémentées de quatre titres de Pichichi.

Chez le goleador Sánchez, la quantité a toujours côtoyé la qualité. Il avait le don de se trouver au bon endroit au bon moment. Son époustouflante palette technique se chargeait du reste. Il possédait une frappe extraordinaire à mi-distance, un jeu de tête dévastateur dans la surface adverse, sans parler de ses huguinas, ciseaux acrobatiques dont il avait le secret. L'artiste poussait le spectacle jusqu'à la célébration de ses buts, qu'il accompagnait souvent d'un salto avant.

Le zénith
L'exercice 1989/90 marque l'apogée de sa carrière. Il bat le record de buts marqués en une saison de Liga en trouvant le chemin des filets à 38 reprises. Cela lui vaut également de recevoir le Soulier d'Or européen, qui récompense le meilleur finisseur de toutes les ligues du Vieux Continent. Dans un match de championnat contre Logroñés, il marque ce qui est largement considéré comme le plus beau but de sa carrière, un ciseau retourné acrobatique qui défie les lois de la pesanteur. Le coup de génie est aussitôt surnommé le Señor gol, anagramme de Logroñés, l'adversaire du Real ce jour-là.

En équipe nationale, les choses se passent moins bien, pour la simple et bonne raison que le Mexique est exclu des qualifications pour Italie 1990. De façon générale, Sánchez n'a jamais réussi à briller en sélection comme il l'a fait en club. Ainsi, il n'a marqué qu'une seule fois en huit matches de Coupe du Monde de la FIFA joués pour son pays, ratant même un penalty à Mexique 1986. Seule exception : en 1993, à l'âge de 35 ans, il est le fer de lance de l'équipe du Mexique finaliste de la Copa América.

Les saisons se suivent mais ne se ressemblent pas pour Sánchez, qui connaît un exercice 1990/91 très compliqué en raison de blessures à répétition. A tel point que le Real Madrid décide de se séparer de lui. Hugol rentre au pays et s'engage avec l'América. Il portera ensuite les couleurs de plusieurs clubs mexicains et européens, sans jamais perdre son instinct de renard des surfaces. Après avoir marqué 479 buts en 849 matches, Hugo Sánchez raccroche les crampons en 1997. Son dernier club sera la modeste formation mexicaine de Celaya. Il réussira une dernière huguina lors du jubilé organisé en son honneur par le Real Madrid.
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