Bresil - Chili, 1/8ème de finale Options

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Bresil - Chili




Lundi 28 juin à 20h30 (heure française) - Johannesburg - Ellis Park

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DESOLE DOUBLE POST...

Le Chili ? C'est de la folie !

Pas habitué à être à pareille fête, le Chili est sens dessus dessous. C'est la fiesta, la pagaille dans la bouillonnante capitale Santiago du Chili, avant les débordements et les nuits au poste... La dernière fois que le longiligne pays d'Amérique du sud s'était hissé en huitième de finale, en 1998 sur le sol français, il avait déjà affronté le Brésil. Il avait perdu et d'ailleurs pris un bouillon (1-4). L'histoire se répètera-t-elle ? Ce qui est sûr, c'est que le Chili va affronter l'un des favoris de ce Mondial 2010. La Seleçao est un ogre, une de ses bêtes noires même. Les chiffres sont éloquents et laissent peu de places au rêve. En 64 confrontations, le Brésil a remporté 46 duels (soit 72%), pour 12 nuls et seulement 6 victoires. Une qualification chilienne serait donc un authentique exploit.

Une armée rouge

Contrairement à l'épopée 98, le Chili ne possède pas dans ses rangs de grandes stars comme Ivan Zamorano et Marcelo Salas. Pas d'individualités hors norme pour faire la différence tel un Messi mais un collectif redoutable, mobile, rapide, technique et qui ne baisse jamais les bras. Une véritable armée rouge, qui dégage une impressionnante force de caractère. Toujours en mouvement, les petits gabarits de la Roja se battent sur tous les ballons. Parfois même avec un peu trop de générosité... Un exemple : contre l'Espagne, Matias Fernandez et Carlos Carmona étaient suspendus. Et Marco Estrada s'est fait expulser. Sévèrement toutefois. Le futur Montpelliérain manquera les huitièmes. Le Chili devra également se passer de sa charnière centrale composée de Gary Medel et Waldo Ponce, tous deux suspendus... Ça fait beaucoup, surtout quand les terreurs d'en face s'appellent Kaka, Luis Fabiano et Robinho.

Bielsa, le fou à cicatrice

Le sélectionneur du Chili, l'Argentin Marcelo Bielsa, est arrivé en Afrique du Sud avec une revanche à prendre. Le traumatisme date de huit ans. Le souvenir est encore vivace, la plaie toujours ouverte. Elle le restera. « El Loco » (le fou) n'oubliera jamais la Coupe du monde 2002 en Asie. A la tête de l'Argentine, il n'a pas réussi à faire passer le premier tour à une Albiceleste pourtant donnée favorite, mais devancée par l'Angleterre et la Suède, malgré les cadors Batistuta, Crepo, Veron, Claudio Lopez... « Rien ne pourra cicatriser cette blessure », a confié Bielsa. Malgré cet échec retentissant, il a gardé la main de la sélection jusqu'en 2004, le temps d'accrocher une finale de Copa America (perdue contre le Brésil) et la médaille d'or aux JO d'Athènes. Et depuis 2007, il mène avec succès les destinées du Chili. Grâce à la qualification pour le Mondial après un brillant parcours de la Roja en éliminatoires (deuxième derrière le Brésil), Bielsa est devenu un héros national. El Loco, les Chiliens en sont fous. - David MICHEL, à Johannesburg (AdS).

SOURCE ?...L'EQUIPE.FR...

Ce message a été modifié par R0n3l: 28/06/2010, 03:35:38