Bon Voilà c'est en fait un article rédigé par Goal.com mais j'ai voulu le propposer sur le forum et je n'ai pas trouvé d'autres endroits pour poster donc voilà je le poste carrément

"Le Real Madrid, aussi prestigieux soit-il, a accusé de sérieuses déficiences de classe par le passé. Le comportement de Florentino Pérez envers certains joueurs (pas les moindres) lors de son premier mandat n’est pas digne du club royal. Quand Goal.com s’amuse à chercher les squelettes dans les placards de la Maison Blanche…

Après dix saisons passées au Real Madrid, Michel Salgado quitte la Maison Blanche. Le défenseur espagnol a trouvé un accord à l'amiable avec ses dirigeants pour résilier son contrat qui devait prendre fin en 2011. Du moins, c’est la version officielle. Lundi, celui qu’on surnomme « Il Due », et qui a été de toutes les batailles récentes du Real (son palmarès comprend deux Ligues des champions (2000, 2002), une Coupe Intercontinentale (2002), une Supercoupe d'Europe (2002), quatre Championnats d'Espagne (2001, 2003, 2007, 2008) et trois Supercoupes d'Espagne (2001, 2003, 2008) ), a appris par un vulgaire coup de téléphone du directeur sportif madrilène Miguel Pardeza qu'il pouvait s'abstenir de se rendre à l'entrainement car on avait aucunement besoin de sa crinière blonde sur le terrain cette saison. Il lui restait une saison de contrat. Il voulait l’honorer et tenter de remporter la dixième Coupe d’Europe du Real (la fameuse Decima) à Santiago Bernabeu. Il n’en aura jamais l’occasion.

La face cachée de la Une
Le forfait a été accompli pendant que tout le monde s’extasiait sur les dernières recrues madrilènes. Les panégyristes chantaient manifestement trop fort les louanges de Florentino Pérez pour entendre les sanglots de Salgado. A l’ombre des unes de tous les quotidiens, un joueur d’une espèce rare a été exterminé. Et oui, Salgado a pleuré. Après avoir survécu, impavide, au naufrage des premiers galactiques, aux pires défaites et aux plus grandes victoires sans mouiller son bel œil bleu, le gladiateur du Real, cette fois, n’a pas pu contenir ces satanées larmes. Les journalistes présents pour sa conférence de presse d’adieu l’applaudissent, ils savent quel grand Merengue a été ce petit bonhomme, qui désormais, à l’instar de quelques autres, est désormais en voie d’extinction. A l’heure ou les soldats de fortunes circulent librement d’un club rival à un autre, ou le cynisme tranquille des dirigeants fait que l’on ne peut plus identifier un club à une équipe, on ne fait plus grand cas d’un vieux défenseur qui de toutes façons n’est qu’un anachronisme… Le football est-il si désincarné ?


La rentrée des crasses
C’est pendant cette période estivale, celle qui précède la rentrée des classes, que le Real a commis ses pires crimes. C’est pendant ce court et chaud laps de temps que Pérez, au prix de quelques compromissions, s’est arrangé avec sa conscience pour chasser du Real quelques uns de ses plus grands serviteurs lors de son premier mandat. Le départ forcé de Salgado est l’occasion de se remémorer ces pratiques et de rendre hommage à ces joueurs.

Fernando Redondo
Nous sommes en l’an 2000, Redondo venait de finir sa 6ème saison au club et venait d'être élu meilleur joueur des Coupes Européennes après sa fantastique campagne en C1 (personne n'a oublié le fameux dribble « La Redondo », menant au but de Raul contre Manchester United en ¼ de finale à Old Trafford). Florentino Perez, venait d’accéder à la présidence de Madrid et venait de présenter Figo aux socios pour étrenner son premier mandat. Mais voilà, le joueur du Barça, avait coûté cher donc fallait remplir les caisses. C’est alors que Milan se montre intéressé par l’Argentin, négocie avec Pérez pour parvenir à un accord (20M€). Le tout, dans le dos du joueur. L’Argentin se retrouve dans une conférence de presse improvisée et déclare : « Je me suis trouvé avec le dos contre la paroi et j'ai dû prendre la décision d'aller au Milan. Je ne voulais pas m'en aller, mais la situation n'était pas tenable. C'est faux ce que le club dit aux fans, que je m'en vais par choix. Je ne veux pas qu'on mette en doute mes sentiments envers le Real, et je ne veux pas qu'on salisse mon nom." A l’époque, 200 fans de Madrid se pointèrent à la Cuidad Deportiva (centre d'entrainement) pour crier des «¡Redondo, sí; Florentino, no!», «¡Florentino dimisión!». Le scandale éclata, mais cela ne changea rien aux desseins du grand patron. Redondo, lui, se blesse gravement peu après son arrivée à Milan. Le début d’une lente descente aux enfers et la fin d’une très grande carrière.

Fernando Hierro et Vicente del Bosque
Nous sommes en l’an 2003. Hierro, même s'il était sur le déclin, restait un capitaine influent et le maitre incontesté du vestiaire Merengue. Trop influent pour l’égo proéminent de Pérez. Les deux hommes, qui n’entretenaient plus qu’une relation semi-cordiale après l’affaire Redondo, trouvèrent encore matière à diverger. Le défenseur emblématique savait que Perez voulait se débarrasser de Morientes pour acheter Ronaldo (le Brésilien) et savait également que Santiago Solari ferait partie de la transaction. Il décida donc de jouer un tour à son président, en se concertant avec Vicente Del Bosque pour faire jouer l’Argentin lors de la Super Coupe d’Europe 2002 (empêchant ainsi le milieu de terrain de pouvoir jouer toutes coupes européennes avec un autre club). A la fin de la saison, la nouvelle tonne comme un coup de canon mais sans semonce, Madrid ne renouvelle ni le contrat de Hierro ni celui de Del Bosque. Un véritable putsch de la part de Perez pour récupérer le pouvoir dans le vestiaire. Retour de flamme : avec le départ de l’actuel sélectionneur de l’Espagne, le Real se prive de celui qui savait le mieux gérer les égos galactiques et d’un vrai serviteur du club qui avait passé la majeure partie de sa carrière d’entraineur à materner les futurs grands. Erreur fatale.

Claude Makelele
Le grand chelem Pérez n’était pas terminé. Quelques semaines plus tard, Claude Makelele a quitté Madrid pour Chelsea. Après avoir passé 3 années dans la capitale espagnole (trois saisons énormes), le talisman du Real a demandé aux dirigeants d’honorer leurs promesses de revalorisation salariale qui dataient de l’exercice précédent. Rien ne vient et entretemps, Beckham arrive, et Makelele se dépêche de trouver un autre club conscient que le banc le quêtait (le Spice Boy a, par la suite, été utilisé en milieu défensif en total contre-emploi ). Le non-remplacement d'un des meilleurs milieux défensifs au monde, par un autre du même calibre, a causé beaucoup de torts au Real Madrid.

A l’orée d’un nouveau départ pour le Real et d’un deuxième mandat pour Florentino Pérez, le président merengue ferait bien de ne pas oublier que les plus grandes équipes ne sont pas forcément les plus performantes et que les plus grands joueurs ne sont pas forcément les plus glamours. A l’heure où les dimensions identitaires du football ne survivent qu’à travers une poignée de joueurs, le magnat de la construction, qui gère son club comme une entreprise, devrait prendre garde à ne pas solder ce qui est à la racine de sa popularité, histoire de ne pas annihiler ce sentiment ténu d’appartenance qui demeure encore. Les fans du Real les plus fidèles ne sont peut-être pas prêts à régurgiter d’anciennes couleuvres. "


Hocine Harzoune




Je trouve celà scandaleux comme même vu ce que ces hommes ont apporté au Real Madrid !

J'ai détesté Perez cette inter-saison 2000 avec cette histoire sur Redondo. Pour vous dire, ça m'a tellement écœuré à l'époque que j'ai boycotté le Real pendant plusieurs mois avant que ma passion madridista reprenne le dessus

J'oublierai jamais le jour ou Redondo est revenu au Santiago Bernabeu sous le maillot de l'Ac Milan, il fut ovationné pendant un long moment par tout le stade. Et autre chose, lorsqu'il a eu sa grave blessure au Milan, il a demandé à ne pas être payé. Si c'est pas la classe ça. Bref je m'égare.

Perez est adulé, soutenu comme jamais par la presse notamment Marca et As qui le considère comme un dieu. Tellement soutenu qu'il n'a même pas eu d'adversaires à la présidentielle et le lobby anti-Calderon en a rajouté pour donner plus de "pouvoirs" à Perez et de le montrer comme le "gentil".


Je ne suis ni Pro ni anti Perez, il a fait de bonne choses pour le club mais sa face cachée on en parle peu car il a la presse dans sa poche ainsi qu'un nouveau public madrilène apparu depuis 2000 que je ne dénigre pas car chacun a le droit de supporter à un moment donné, personne n'est obligé de naitre madridista, chacun ressent le Real Madrid à sa façon; Le Real dans les années 90 jusqu'à 2000, c'était vraiment une aventure humaine, un club avec des valeurs, un vrai sentiment mais maintenant on se sert de ces valeurs pour promouvoir la marque "Real Madrid" et en faire du marketing, Il est vrai que l'évolution du football a conditionné tout ça aussi.

Bref Perez manque de classe comme le dit l'article car c'est un homme d'affaire et dans sa tête il pense business et malheureusement ça se passe comme ça maintenant dans tous les grands clubs d'Europe.

D'ailleurs le jour ou est parti Perez, j'étais tellement content que j'ai crée un forum

Article qui révèle bien le revers de médaille de Perez, j'aime perez et c'est grace a lui que j'ai aimé le real , des lors que zidane était arrivé encore plus lorsque ronaldo (brésilien) l'a suivi. c'est grâce a perez que j'avais décidé de m'intéresser a l'histoire de club et des ses époques glorieuse, avec la quinta del buitre, les hugo sanchez et bien évidement Di stefano, kopa, puskas. Mais j'ai pas aimé le traitement fait a redondo qui avait une classe fou balle aux pied (sur les quelques matchs que j'ai vu de lui) j'ai jamais aimé sa politique concernant a prendre des joueurs ultra offensif et laisser la défense a ses périls et aussi surtout a de se débarrasser des joueurs comme des vieilles chaussette alors qu'ils sont capables d'apporter plus à l'équipe, je pense notamment a redondo, hierro, makélélé. Pour salgado je pense que la meilleur solution aurait été de le placer dans une fonction de club, J'étais pour qu'il laisse sa place aux jeunes et je dois l'avouer je ne suis pas un grand fan du joueur (pas autant que raul et surtout de R.carlos que j'adorai avant qu'il quitte lui aussi ) mais après avoir vu sa conférence après j'ai pas pu m'empêcher et j'ai trouvé que c'était vache ce qu'on lui a fait à un an de contrat. mon seul et unique souhait c'est qu'il recommence pas,et que son discours comme quoi il vendrait pas raul soit vrai, Car je pense que même si certaines personnes souhaite voir raul hors du onze titulaires, tous les vrai fans ne veulent pas qu'il s'en aille ou du moins par si il doit partir que ca soit de son propre gré comme Di stefano et non par obligation.

Ce message a été modifié par Dan66: 07/08/2009, 02:25:54

Les personnes qui entourent Perez sont aussi responsables que lui-même des erreurs du passé. Des erreurs, il en fera encore mais espérons qu'il soit mieux entouré cette fois. Disons que le Perez actuel est bien loin du Perez I. Peut-être a-t-il compris quelques petits trucs Il a l'air de délaisser un peu plus le côté sportif. L'ancien Perez est celui qui a acheté CR9 (même si on parle de pré-contrat) et Kaka en 1 semaine et qui a dit dehors à tous les néerlandais du club. Là où on se rend compte qu'il est un peu mieux entouré c'est au niveau des transactions suivantes. Si on exclut les 2 ballons d'or, Benzema, Albiol, Arbeloa, Granero, Negredo et Xabi sont toutes d'excellentes recrues, 6 joueurs pour un total d'environ 95M d'euros. C'est presque ce qu'a dépensé Lyon ou Marseille pour une qualité moindre. Et surtout, nous avons négocié dur, chose qui ne s,est pas vu au Real depuis belle lurette. De plus toutes ces recrues sont d'un intérêt purement sportif.

Ce message a été modifié par Muntari20: 07/08/2009, 02:50:20

On peut aussi parler de la face caché de Sanz, ou de Calderon.
L'idéal ça serait un mix entre Sanz et Perez, Sanz s'occupe du sportif et Perez du financier. Mais bon c'est pas près d'arriver vu les ennuis pénaux de Sanz...

Perez c'est un Buldozer, pour construire il doit d'abord démolir, que ce soit au niveau de l'effectif (purge des anciens lors de son premier mandat, la en plus il essaye de limiter au maximum l'héritage de Calderon), moi je préfère les gens plus fins.

Maintenant on critique Perez mais finalement on est pas les plus mal lotis, et de loin, perso je préfère avoir un Perez président que d'être dans la situation de Liverpool, Arsenal ou Milan, à savoir des présidences très frileuses qui sont limite des obstacles au développement sportif..

Redondo, ton histoire est ouf.... On y ressort l histoire du forum par la même occasion

Alors, pour en revenir au sujet, mon avis a moi est plutôt mixé, partagé entre le pour et le contre tout en se referant au point géographique, idéologique et constructif.

En effet, d un point de vue observateur, on a tous été plus ou moins déçu par certaine décision, ce mercato 2003, comment ne pas s en souvenir? Les départs de Hierro, Makélélé, Del Bosquet, un peu plus tot Redondo ou nouvellement Salgado qui sont tous sous la responsabilité de Perez mais ne sont pas tous condamnable.
En ce qui concerne Del Bosquet et Makélélé, c est pour moi les 2 seules erreurs de Perez, on connaît tous la petite histoire.
En ceux qui concerne les departs plus ou moins discutable de joueurs arrivés a un certains ages et presque plus compétitif, on reconnaîtra que de part son histoire, le Real se doit d’être toujours compétitif et la politique qui consiste a intégrer du sang neuf dans une équipe vieillissante ne se passe pas toujours en douceur.
Pour le cas de Salgado, vu que c est le dernier en date et celui qui est a la une, nous accepterons tous que c’était la meilleurs chose a faire, de plus il aura toucher son argent jusqu au dernier centime. Et peut être qu un jour, il aura sa place dans l administration qui sait ?
On ne fait pas d’omelette sans casser d’œuf, si la manière est discutable le geste lui est normal surtout dans le contexte actuelle. Au moins son apport durant ces 10 ans ( Salgado) n auront pas été nié. Aujourd’hui c était lui, demain ça sera un autre et c est partout comme ça.

PS : J avoue avoir détesté Perez lors de son premier mandat, et aujourd’hui je ne l'apprécie pas pour autant mais, tant qu’il fait ce qui, a mes yeux, semble être juste pour le club, ben j ai rien à dire. Sur le papier, l equipe qu il vient de monter est non seulement equilibré, mais aussi très compétitive. Reste maintenant que la chance soit avec nous pour que ca se concretise sur le terrain :lol :