Bhaa oui mais les raisons que tu as évoquée c'est pour le Terek, ici a Anzhi il gagne un peu moins, mais a mon avis il trouve que c'est plus sécurisant mdr.

Comme souvent, je ne prémédite pas mes actes, et donc mon discours scriptural. J'aime bien ce système de tribune libre que l'on prend d'un coup ex cathedra devant l'auditoire. Je ne voulais pas écrire véritablement sur ce sujet à ce moment de l'année à cette époque là, trop tôt dans la saison, la tête dans le guidon, aveuglé encore par le Clasico et les échéances européennes à venir. Tant pis. La pulsion de la plume, la volition de l'expression, du cliquetis magique des touches aura pris le dessus comme souvent chez l'écrivaillon que je suis et qui m'anime. "Ce qu'on ne peut éviter, il faut l'embrasser" disait le plus grand dramaturge anglais de l'histoire. Eh bien qu'il en soit ainsi ...

Un phrase m'a fait bondir cette semaine:" Je vais tout faire pour gagner. C'est le cadeau que je veux offrir à tous les Argentins. Les gens de mon pays méritent une grande année;" Cette phrase anodine a été entendue des milliers de fois dans la bouche des grands champions en cette période de fêtes et de voeux en tout genre en fonction des pays d'origine, par le public que nous sommes. Pourquoi diable cette phrase a t elle retenue mon attention ? Pour trois grosses raisons que je vais expliquer rapidement ou très longuement je ne sais pas encore à l'heure de signer ce message. La phrase supra est bien sur une citation de Lionel Messi que beaucoup ont reconnu, dans ses voeux pour 2011. On y trouve pêle-même la satisfaction quant au début de saison du Barca, le niveau stratosphérique du joueur, les objectifs personnels du joueur pour le Barca mais aussi et surtout serait-on tenté de dire pour l'équipe nationale.

Messi sur la scène internationale, la vrai pas celle du mondial des clubs avec le Barca. Celui vêtu du mailliot albiceleste, celui des légendes, des deux coupes du monde,des générations de génies argentins des meneurs de jeu, de Maradona à Riquelme, les couleurs des légendaires Ubaldo Fillol des Daniel pasarella, des Kempes. Ce maillot céruléen, auréolé de deux étoiles comme deux firmaments pour le peuple argentin, tant meurtri, si décati par une histoire tragique. Je n'oublie pas que l'Argentine est un pays qui n'existait pas, qui n'est pas un pays comme tel, l'Argentine, c'est un onirisme, un horizon nouveau, un ailleurs comme une fuite au delà des mers, au delà du marasme et des conditions immondes du Mezzogiorno, de la Galice, du pays Basque ou de la Poméranie. Ce qui deviendra l'Argentine est à l'otrigine, une quête, un passage, un soulagement noumenal. BEaucoup sont partis, se sont arrachés au pays, on saisit le kairos d'un ailleurs, celui du pays de l'argent, celui-ci tel un El Dorado, un Potosi migratoire, une pampa comme un billard, un océan horizontal. Des paysages commes des déroulés de tous les autres panoramas dans le monde, un kaleidoscope à la loupe par delà le réal, monts et merveilles. Tel est l'Argentine, un pays de mythe qui attend son dernier né, son poupon qui n'a que peu donné à son pays , qui a décu lors des grands rendez vous au regard de l'attente monumentale, gigantesque de ses chers compatriotes, de ces 40 millions d'albiceleste derrière les 23 joueurs de l'équipe nationale. Voila pour le cadre quid du contexte ?

Combien de joies, de frustrations, combien d'extase, et de transcendance, tant de désillusions de déceptions dans les années récentes. Moins de politique, plus de football. Plus de football mais plus de tristesse nationale, de pleurs et d'atttentes. Des joies européennes, espagnoles mais si peu de joies à partager avec son peuple le vrai peuple, celui des sphères non éthérées, de la casa Rosada à Ushaia. Car on ne le dira que trop bien, Messi n'est pas si argentin, il a tout appris en Espagne, le football et le reste, il a vu l'Argentine, joué en Argentine il est venu d'Argentine mais que lui a légué la géante argentine de la planète football diront les homes d'anidmadversion. Sa taille, son instinct qui s'exprime dans les tréfonds de son ame, dans les plus petites terminaisons nerveuses qui ramifient ses pieds, ses jambes.

Il a de l'Argentine ce passeport, cette identité, sa famille profondément argentine mais lui n'était au fond qu'un créole pour moi ? Né en Argentine, formé en Espagne, et pas l'Espagne profonde, des canteras de Cantabrique, de Galice. Point de canteras pour revenchards et rétrogradés des canteras du Real ou du Barca. Des anciens de...Oubliez tout cela, il est à la Masia, une biographie bien connue des producteurs hollywoodiens, bollywoodiens, des construits de nous autres latins: tout dans la promesse, la parole méditerranéenne, un bout de serviette en papier, des promesses, toujours des promesses, comme autant de messes à venir de célébrations au nouveau Dieu du ballon. Le phénomène, l'épiphanie apparait, la révélation, la promotion, l'évolution, la consécration les buts, les récompenses pleuvent les records repoussent de plus en plus les limites de l'entendement, de la compréhension humaine bientot même des ordinateurs et archives elles-mêmes. Des triplés, des quadruplés qui appellent des quintuplés, des sextuplés des buts d'anthologie, de mythologie, d'escahtologie pour d'aucuns tous les week endsil réussit les me^mes buts que les idoles, affolent les marchands du temple et les comptes d'épiciers. Les 10 succèdent aux 20. Les superlatifs prêtents aux spiritueux ce que l'ivresse ne trouve plus dans le vin. Il sert à tout, fait tout, élimine tout le monde, apporte les titres et les honneurs comme comme un Maréchal de Lattre de Tassigny, il éxecute les portiers et les adversaires d'un soir à l'autre tel un Général Hiver, transcendant, transpercant, transsibérien bref au delà des théorèmes, des lois divines. On retrouve le souvenir du football latin, du samba do basil du tango do Rosario de l'époque, du génie brésillien à la divinité argentine, du grand blond au nouveau zorro, on trouve tant de choses comme une reliure, des miscellanées de tous les maestros, de tous les chefs d'oeuvre. Mais on surpasse, on surmonte, on élève, tout est là dans une hypervitesse, une hyperconception, une hyperhysterisis du football: Frappant, Troublant, on constate, les superlatifs se perdent s'annulent les mots manquent se défont à peine dit, ils ne suffisent plus. Ont-ils été aussi vains auparavant, on s'interroge sur le football comme sur la langue. Derrida au ballon, Wittgenstein en lucarne. La construction du football est hors les murs. En orbite. Un Frankentein de Shelley qui a absorbé toute l'essence, la quintessence du football, la susbstantique moelle du dribble et l'energeia de la conduite de balle, on pourrait penser cela aux vus des stats, chiffres nombres, suites logiques et autres algorithmes qui prouvent CQFD que Messi a une cadence inoui dans le monde du football, qu'il a effacé ou effacera chaque année des dizaines de records, domeinera les records, les nombres, les stats, les stats de même que la planète ballon qui dribble le monde, cette boule pas tout à fait ronde comme une vulgaire balle dans un parc aux pieds des gamins de la Boca, de Tigre à Buenos aires. Du jamais vu. ou enfin non un aute alin le poursuit, un certain Ronaldo. Derrière eux, le néant, enfin, les humains, bref, l'infinitésimal, le foot année nano. On crie et écrit à l'hégémonie comme au temps de la Grande Athènes, ses pieds le Laurion, la rivière Pactole pour le moins, MIdas aux frontières de l'imagination. Des ballon d'or comme des perles, nous lui promettons, se promet il lui même avec un tel niveau qui rend caduque même l'action des Moires, quelconque prescience mathématique ou esotérique. Quid vraiment de l'histrion ?

Tout cela en dehors de la terre qu'il a vu naitre, de Rosario la belle, celle de l'autre Argentine en dehors de la galaxie portena, des Boca-River et du reste. Messi n'a finalement jamais porté jusqu'à aujourd'hui, qu'un seul maillot, pas d'éponymie, pas celui de Rosario Central comme notre Basquiat argentin footballistique qui nous enchante, pas de maillot de River ou de Boca. Point de maillot d'une équipe argentine comme une consécration, un tissu porté à la postérité comme une toison d'Or. Messi, oui sans doute peut être, surtout pour ceux qi y croient , il sont nombreux, mais pas prophète en son pays. Un créole, un déraciné, un fuoriclasse comme un oriundo, car Messi c'est le Barca, pas River, c'est le barca, pas Boca et cela est omniprésent chez lui. Une tarre, une faute, une erreur, grand dieu non. Mais pourtant une trace, une culpabilité, une redevance, une dette. Maudite cette Nemesis qui a livré l'enfant aux autres, à l'ancienne métropole, à l'espagne mais quelle Espagne ?
la Catalogne, l'autre espagne, le camp gaulois, l'ile idéologique en me^me temps que le centre névralgique du football mondial, de la Masia aux pros, la bataille fait rage. Messi y est passé, Messi y a marché, joué marqué, les lieux saints et pélérinages y sont légions, la Mecque du foot est ici. Le barca a tout inventé depuis l'éclosion de Messi. Ne cherchez plus, tout est ici, car il est ici. L'idole aux 154 buts en 238 matches en carrière, 47 buts en 2010, omniprésent tenace, inextinguible, les péans résonnent, les buts offrandes roboratives apaisent à peine. Les dons figurent, mention aux passes décisives qui gonflent les stats, affolent les chiffres et les humains, on croit voir des millions comme les enfants attendus par le général. Mais toutes les récompenses, les trophées, les prix, les reconnaissances de Messi sont celles du barca, grace au Barca, dans le système barca par la galaxie Barca, le joueur excelle, le Barca scelle, Il qualifie, ils quantifient. Plus pour le barca, plus qu'un Club, plus qu'un Messi.

Mais enfer et damnation, pourquoi donc Messi n'est il pas champion, du monde voire de l'univers puisqu'il survole tant ce sport ? Pourquoi pas de résultats ? Messi est un créole, un argentin espagnol et non un argentin, un argentin catalan pour les détracteurs un catalan pur jus. Halte aux troubles identitaires, le jouer a choisi, tranché il est argentin, c'est un fait établi sauf dans le jeu où il a développé les automatismes d'une école de jeu, d'un système d'un football Massia qui n'est pas un football River ou Boca, il a simplement au dessus des autres, cet ADN argentina, celui qui fait qui a le football dans le sang dans les sens et ca c'est un don, un kekkai genkai unique sans copie possible. IL sublime, trascende l'acquis par l'inné. Messi est connaissant. Mais impuissant ailleurs, problème immense qui contrecarre tous ses exploits, il ne brille pas en sélection, il ne donne pas sa pleine mesure, son immense démesure, cette victoire finale à sa patrie la vraie celle du ciel et du soleil
pas celle des sang et or. Il a ce lien indéfectible avec l'Interior, l'argentine des terres, il a gardé cela, c'est sa richesse et sa force, il en a tiré son génie mais il n'a pas rétribué à la hauteur des attentes le peuple argentin ce cher peuple de rêveurs entre terreur et honneur. Certes il a offert des titres olympiques, en catégories inférieures, des titres qui valent ou surtout pour les comparses de grondona, des titres qui valent sur les palmarès officiels pour la fédération, une couronne de plus. Certes, le peuple argentin s'est délecté de voir son illsutre fils adoubé par le vieux Continent, l'Europe juge de paix des footbaleurs et des compétitions de haut niveau? Messi Ballon d'or 2008, uune reconnaissance pour les argentins au pays, une fierté, une représentations, surtout une boule de cristal catalane sur l'empire à venir du Barca, sur les autres ballons d'or à venir, l'avalanche de titre, les représentations catalanes gangrènent forcément ces titres individuelles, celui là surtout. Mais dans les choeurs et dans les corps, on a un trémolo, un bémol comme un voeu pieu, précieux qui surgit à la suite de ce ballon do'r et des expressions de sentiment positif sur ce titre pour un argentin: gagner la Coupe du Monde. Un argentin à gagner le Ballon d'Or, l'Argentine a gagné le ballon d'or mais l'Argentine attend un autre trophé, celui qui trône chez les plus grandes nations du football, chez l'ennemi brésiliens chez l'italie mère patrie de beaucoup comme en Allemagne émissaire de quelques uns.

Seulement voila des désillusions s'enchainent, espoirs rossés comme l'équipe en Copa America 2007, Argentine surclassé au mondial 2010 si loin, si près comme en 2006. Le ticket Maradona Messi un échec, un camouflet, les récits, 'lhistoire les donnait vainqueur pour le symbole, les épitaphes futures mais que neni il n'en a rien été, la grosse bertha a tiré autant de coups que de buts et anéanti les vélléités, les talens, les favoris. la Blitzkrieg a bien eu lieu, une Argentine à terre, une Coupe du Monde à la mer. Messi a donné, essayé, s'est évertué, dévoué, dédié mais n'a pas pu, du, su sauver l'Argentine. Messi et les Dix apôtres, un blockbuster sans entrées, trop de critiques, la vérité du terrain la véracité des buts. Divine excuse, Terrible Enfer. le sArgentins ont en vu d'autres, ils ont su renouveler encore et encore les espérances, les horizons plus diaprés encore, plus fantasmagoriques.
Il suffit d'ahaner, de quemander, de vociférer et admonester, voila qu'une échéance se pésente. Mais il ne s'agit pas de celles qui reviennent inlassablement comme les promesses ou le printemps. Des lemdemains qui chantent, il est question mais c'est ce sentiment quis e danse qui veut tenir le passé. Tout est dit, le porphète reviendra, l'idole se relèvera, et triomphera sus ses terres. La Copa America en Argentina, la Copa America de Argentina, qu'elle y vienne pourvu qu'elle y reste, qu'elle s'aventure pourvu qu'elle ne commete point de forfaitures. Le peuple est là, vive le roi. Le roi est là, le peuple va et vient, ce qu'il veut, il l'obtient ...
Messi aura une destinée manifeste, une ruée vers l'Or, le vrai rapporter à l'Argetine cette coupe, son dernier titre en date en 1993, elle a gagné ce triomphe 14 fois, un record, la Copa est faite pour l'Argentine, lui est destinée mais la fuit depuis tant d'années. Sacrebleu, Triomphe dorée à domicile
comme un triomphe romain comme un Messi pavoisé, honoré et enfin adoubé par son peuple. Qu'on gracie le peuple des tactiques de chefaillon, des élucubrations sur la meilleure place du prodige, sa camarilla équipière, son capitanat. Un maillot albiceleste, le ballon et un peuple enfusion, voila les vrais matéraiux de l'artiste, les véritables muses. Si Messi convoque au delà de la galaxie barca l'Euterpe aregntine comme la Clio ou la Terpsichore locales au meilleur de son art. Tout ne sera plus que dilection, stupre et Olympe. La tâche est ardue, tel un Siegfried face au dragon, le scalp brésilien en finale tel un scénario rêvé, fomenté, délibéré et o combien espéré. Messi le preux chevalier devra tout donner, user de toutes ses attaques, de la palette d'artifice, frapper de taille et d'estoc, de tout son art comme de tout ame pour sacrer son pays. Sa patrie. L'Argentine, Son vrai EL Dorado.

Allez , pour pas laisser le café vacant durant 24h...
Comment ca va les amis?
Stresser pour le classico arabe?

Quelqu'un saurait me dire si le match sera retransmis sur Al Aoula ou bien Arriadya (pas sur de l'orthographe ) ? Je parle de Al Aoula et Arriadya sur la parabole et non les chaines locales (je réside en Belgique).

Je suis stressé mais je me dis que la pression est plus sur les algériens que nous car eux sont dos au mur et jouent devant leur public. Même un match nul serait bon sur le plan comptable mais ce genre de derby ça joue pour la gagne.

Avant de me coucher, que j'ai la rage envers cet arbitre. On attendra de pied ferme l'Algérie à Casablanca je l'espère pour vraiment montrer de quoi on est capable.

Et cette fois, mettez nous un Howard Webb, car là je commence à être vénère avec ces arbitres ...