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> Foot moderne et Argent.
crapule
* 08/10/2008, 09:26:17
Message #61


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Selon moi on pourrait voir deux bouleversements suite à cette crise financière d'ampleur aux Etats Unis à savoir des changements de sponsors comme ça devrait être le cas avec Manchester (AIG) mais aussi et surtout des difficultés financières croissantes pour les investisseurs. On peut supposer que les Glazer ont été directement frappé par la crise alors qu'ils ont déjà sérieusement endettés Manchester.. Or, on sait pertinemment que la crise va affecter le Monde entier à des degrés divers..
Est-ce qu'on peut envisager une forme d'interventionnisme de la part des fédérations ou de l'uefa ?
D'ailleurs si on se fie aux propos de Blatter rapporté par Robben36 ci-dessus, on voit les clubs anglais rechercher des investisseurs au Moyen Orient voire en Chine qui est la première créancière de l'économie américaine. Cette tendance qu'il dénonce pourrait encore s'accélérer.
La suprématie anticipée de la Chine ne va-t-elle pas s'accélérer dans le monde du football aussi ?

Ce message a été modifié par crapule: 08/10/2008, 09:27:28
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robben36
* 08/10/2008, 14:21:42
Message #62


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Crise: West Ham touché
West Ham va devoir se résoudre à une période d'austérité après que son principal actionnaire, un Islandais, a été durement touché par la crise financière mondiale, prévient le vice-président du club londonien, Asgeir Fridgeirsson, dans le Times de mercredi.

Le propriétaire du club, Björgolfur Gudmundsson, était le président et l'un des principaux actionnaires de la deuxième banque islandaise, Landsbanki, dont la nationalisation a été annoncée mardi.

L'entraîneur Gianfranco Zola aurait notamment été chargé de réduire d'une dizaine de joueurs l'effectif, actuellement fort de 34 professionnels. "Notre entraîneur pense qu'il n'est pas nécessaire d'avoir un effectif de cette taille", a assuré le vice-président.

ce sera surement le premier à tomber sleep.gif
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Red Madridista
* 08/10/2008, 15:33:25
Message #63


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Le foot au bord du krach


L'onde de choc de la crise financière ébranle la Premier League anglaise, symbole de l'économie mondialisée et de l'argent facile. Le chamboulement de la planète finance a en effet touché au coeur les grands clubs d'Outre-Manche.

Le propriétaire de Manchester United, Malcolm Glazer, rencontre d'énormes difficultés à assurer le remboursement du prêt contracté lors de l'achat des "Red Devils", en 2005. Les banques d'affaires de la City seraient à la recherche d'un repreneur. La faillite de Bear Stearns a coûté l'équivalent d'un milliard d'euros au spéculateur britannique, Joe Lewis, principal actionnaire de Tottenham Hotspur.

GRANDE BRADERIE


Pris à la gorge par la chute des ventes de Sports Direct, chaîne de distribution d'articles de sport, l'homme d'affaires Mike Ashley entend céder dare-dare Newcastle United. Citant l'alourdissement de leurs obligations financières, Tom Hicks et George Gillett, propriétaires américains de Liverpool, ont remis à plus tard leur projet de construction d'un nouveau stade pour remplacer l'enceinte vétuste d'Anfield. Le club voisin d'Everton, lui, est officiellement à vendre. Et la déroute de l'économie islandaise a déstabilisé l'entrepreneur Björgölfur Gudmandsson, président de West Ham et principal actionnaire de la deuxième banque de l'île, Landsbanki

Même la Fédération anglaise du foot n'est pas épargnée par le tsunami, comme l'atteste son projet d'offrir une partie du capital du nouveau stade de Wembley à des groupes privés afin de renflouer ses caisses. La bourrasque venue des Etats-Unis emporte également le rugby, la course automobile, l'hippisme et le cricket. Et le départ de nombreux ouvriers polonais du bâtiment suite à l'éclatement de la bulle immobilière, menace le calendrier d'achèvement du chantier des JO de 2012.

La crise des subprimes est la récession de l'économie britannique qui pointe menacent le fragile équilibre financier de la majorité des clubs de la Premier League, le championnat le plus riche au monde. A l'exception d'une poignée de grands clubs qui jouent à guichets fermés, la majorité des formations souffrent d'une baisse de la fréquentation, conséquence des licenciements en masse dans les services. C'est en effet parmi les jeunes cadres que se recrute aujourd'hui le gros des supporteurs.

Les recettes du mécénat sont également en péril. La déconfiture de l'assureur américain AIG comme de la banque hypothécaire britannique Northern Rock menacent le parrainage des maillots, respectivement de Manchester United et de Newcastle. La faillite du transporteur charter XL a privé West Ham de son principal sponsor. En l'absence de soutien, l'heure est à la philanthropie comme en témoigne l'initiative d'Aston Villa imprimant sur son maillot le nom d'une clinique de soins palliatifs pour enfants malades.

Alors que les banques ont asséché les financements, la Bourse, qui accueille huit clubs britanniques, toutes divisions confondues, considère avec suspicion l'ensemble du secteur des loisirs, cyclique par essence. L'heure est plus que jamais aux économies, en particulier sur le poste le plus lourd, les salaires des footballeurs. Pour les enfants gâtés du boom, les tarifs ne sont plus les mêmes. Le marché des transferts de janvier devrait prendre des allures de grande braderie comparée au mercato record de cet été (650 millions d'euros).

DES RENTRÉES RÉGULIÈRES


Dans la nation berceau du ballon rond, tout n'est pas uniformément noir. Le prix des clubs sont tellement bas que des opportunités devraient se créer pour les grosses fortunes et les fonds souverains des économies émergentes. Après avoir acquis Manchester City, la famille régnante d'Abu Dhabi dépense sans compter pour renforcer l'équipe dirigée par Mark Hughes. Après une première tentative ratée en 2007, l'émir de Dubaï espère que les ennuis du duo texan vont lui permettre de mettre la main sur Liverpool. Un consortium asiatique s'intéresse à Tottenham Hotspur. Malgré l'implosion de la Bourse de Moscou, l'oligarque russe Roman Abramovich a signé un chèque en blanc à son club, Chelsea, pour qu'il se procure un nouvel attaquant de renom.

Autre atout, les droits télévisuels négociés jusqu'en 2010 assurent des rentrées régulières. Le fantastique intérêt suscité à l'étranger pour les matches de la Premier League devrait faire monter les enchères dans la course à leur renouvellement. BSkyB et Setanta, les détenteurs actuels, vont devoir affronter le nouveau venu, le réseau américain ESPN.

Marc Roche

Source: Lemonde.fr

Le football Belge pas epargné:


Fortis et Dexia, piliers ébranlés du foot belgeLes difficultés rencontrées par les banques Fortis - que vient de racheter BNP Paribas en Belgique et au Luxembourg - et Dexia inquiètent les dirigeants du football belge. Sponsor maillot d'Anderlecht, plus gros budget de la première division belge, Fortis injecte chaque saison entre 5,5 et 7 millions d'euros dans les comptes du club bruxellois, soit environ 20 % de ses rentrées, selon les dirigeants d'Anderlecht, cités par le quotidien Het Laatste Nieuws. "Fortis nous soutient depuis 25 ans et est encore sous contrat avec nous pour deux années. J'imagine que Fortis ne va pas nous lâcher du jour au lendemain", commente le manager général du club, Herman Van Holsbeeck, qui ajoute toutefois que "personne ne sait ce que nous réserve l'avenir".

(AFP)


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20cent
* 08/10/2008, 18:09:25
Message #64


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Gardez à l'esprit qu'on est sur Planete Real Madrid dans la section concernant le Real Madrid quand même.

CITATION(eleven.x @ 08/09/2008, 21:33:37 ) [snapback]200619[/snapback]
Oui je suis d'accord avec toi TheMaster. thumbsupzh9.gif

@20cent: les clubs se retirent de la bourse, c'est bien normal. Effectivement, tous ceux qui y ont été en sont vite revenus (parfois sans slip lol) : Dortmund, Juve, Roma, Lazio, MU, etc...
Mais la bourse n'est pas la seule indication du foot business.
Les clubs anglais sont gérés comme des SA et c'est pas d'aujourd'hui.

2 questions :

_ Veux t'on d'une DNCG européenne?
_ Doit-on accepter tout argent?

Ce sont des questions qui relèvent d'une dimension supérieure à celle du foot.
J'aimerais ton avis.


Foot business je m'en fous, je suis né avec ça, le foot a toujours été comme ça. Je l'ai accepté comme j'ai accepté le cinéma que font les joueurs de foot quand ils sont à peine touchés. Le foot c'est comme ça depuis des lustres faut pas se leurrer, ça prend juste une autre dimension aujourd'hui.
Le Real a été le club le plus riche mais la roue tourne alors on râle forcément puisqu'on n'est plus en position de force.

La DNCG c'est bien l'organe chargé de contrôler les finances des clubs et de sanctionner les déficits?
Si c'est le cas alors instaurer une DNCG européenne c'est inenvisageable à mon avis pour la simple et bonne raison qu'on sait tous que les plus grands clubs sont endettés et que si on doit passer devant le conseil à chaque fin de saison il faudra combler ce déficit donc baisser les salaires des joueurs, ne plus effectuer de transferts, augmenter les prix des places et des produits dérivés, etc. Sans compter que le football va devenir moins attractif pour le grand public puisque tout le monde aime suivre le feuilleton des transferts comme la saga de l'été. S'il n'y a plus ça, que plus rien ne bouge et qu'il faut payer des centaines d'euros pour voir des mecs aussi bien payés que ceux qui pourront s'offrir des places au stade, le football va (re?)devenir un sport de bourgeois, seule une élite s'y intéressera.

Le foot a toujours été régi par le fric, personne ne s'étonne de voir un joueur demander 2 millions d'euros annuels au lieu de 1,5 ou qu'un joueur soit transféré pour 15 millions d'euros alors que ce sont des sommes tout bonnement colossales mais on a tous pris l'habitude de ça. Qu'est-ce qui change maintenant? Rien, ça évolue tout simplement. Maradona a été acheté 15 millions de dollars US par Naples au Barça il y a 25 ans, combien coûterait-il aujourd'hui? facilement 10 fois plus.
Maintenant tu demandes si on doit "accepter tout argent", tu veux dire par là qu'il faudrait regarder d'où il vient? De ce côté là à mon avis, tous les apports sont officiellement clean. Depuis longtemps le foot est mélangé au style de vie avec des sponsors et des marques qu'on voit tous les jours dans la rue, qu'on mange, qu'on boit, qu'on porte, qui nous paient, etc... donc moi ça me pose pas de problème que l'argent vienne d'une raffinerie de pétrole, d'une banque, d'usines américaines de produits alimentaires, etc.
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Red Madridista
* 09/10/2008, 10:54:04
Message #65


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CITATION(20cent @ 08/10/2008, 17:09:25 ) [snapback]206972[/snapback]
Gardez à l'esprit qu'on est sur Planete Real Madrid dans la section concernant le Real Madrid quand même.


Oui je sais c'était juste pour en revenir au débat "Système espagnol/Système anglais" et pour montrer que la crise financière actuelle a mis en exergue les limites de ce dernier (même si dans l'article on dit que les clubs se tournent maintenant vers le Moyen Orient).

Mais oui j'aurais du le préciser Sorry thumbsupzh9.gif
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