IPB

Bienvenue invité ( Connexion | Inscription )

 
Reply to this topicStart new topic
> Emilio Butragueno, 1982-1995
Madridista For L...
* 14/06/2013, 14:04:34
Message #1


Campeon Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 7,283
Inscrit : 23/02/2011
Lieu : Paname
Membre No. : 15,690
Joueur(s) Préféré(s): Casillas, CR7, Xabi Alonso & Ramos








Emilio Butragueno est né le 22 juillet 1963 à Madrid. Il pouvait évoluer à tous les postes en attaque. Son surnom, El Buitre, signifie le vautour. On l'a appelé ainsi car il aimait roder autour de la surface de réparation, il surgissait de manière vive et rapide et marquait des buts pleins d'opportunisme. Ce procédé est semblable à celui du vautour lorsqu'il récupère une proie abandonnée par son prédateur. Il était réputé pour ne quasiment jamais manquer ses tentatives de but. Il a porté notre mythique numéro 7 à partir de 1987 au départ de Juanito.

La maison dans laquelle Butragueno grandit est située au numéro 7 de sa rue, ce chiffre 7 était déjà un présage. Il joue au foot les premières années de sa vie. Lorsque ses parents déménagent pour ouvrir ailleurs l'entreprise familiale, il s'inscrit dans un nouveau collège et décide de jouer au Basket Ball. Il est un pilier de son équipe de basket pendant trois ans. Toutefois un de ses éducateurs sportifs repère son habileté et le prend aussi dans l'équipe de foot pour jouer au milieu du terrain. Butragueno va ainsi grandir entre le football, les études et la parfumerie de ses parents. Il passe de milieu à attaquant. A l'époque il évolue surtout en pointe et sur l'aile gauche, c'était le meilleur joueur de l'équipe. Son père a toujours vu le football comme un simple divertissement et n'a jamais cru que son fils irait plus loin. Pourtant en 1980 Butragueno remporte un tournoi au cours duquel il marque 8 buts. Ses performances attirent l'oeil de tous les recruteurs notamment ceux de l'Atletico et du Real. L'offre de l'Atletico est tentante mais dans l'esprit de Butragueno et dans celui de son père il est insensé de ne pas porter les couleurs de l'équipe pour laquelle ils sont socios. Alerté, un employé du Real Madrid lui propose immédiatement de passer un test. Le rapport du test stipule que Butragueno est techniquement à l'aise des deux jambes, surtout la droite. En outre il a une vision du jeu déconcertante et arrive à transpercer les défenses à l'aide de ses passes. Le club l'engage.

Il arrive au Real en 1980 à 17 ans. Il joue d'abord au Real Madrid C où son premier match a suscité l'enthousiasme de beaucoup (y compris de Luis Molowny) bien qu'il n'ait pas marqué. On a souvent dit que ce fut le meilleur match de sa vie. Pour la saison 1982/1983 Butragueno monte en Castilla où il va commencer à écrire sa légende. Le Real Madrid Castilla est sous les ordres d'Amancio Amaro grand joueur du club du temps des Yéyés. L'équipe fait des merveilles en deuxième division espagnole 1982/1983 et c'est à cette époque que le nom de Butragueno commence à être cité dans les médias. En raison de son style de jeu on l'appelle El Buitre. De plus les hommes forts de la Castilla sont au nombre de cinq : Michel, Manolo Sanchis, Butragueno, Miguel Pardeza et Rafael Martin Vazquez. Ils sont tous originaires de Madrid sauf Pardeza. Un journaliste décide, alors qu'ils ne sont encore qu'en réserve, de nommer ces cinq garçons la Quinta del Buitre qui signifie la quinte du vautour. Butragueno était la figure de proue de cette bande en raison de son charisme et de la tendance naturelle à encenser les attaquants dans le football. En réalité seuls quatre d'entre eux ont fait carrière au club, Pardeza a du s'en aller. Mais même quand ils n'étaient que 4 on a continué à les désigner par ce terme de Quinta del Buitre. Par extension le terme Quinta del Buitre est aussi utilisé pour désigner une manière de jouer au football, un football où le cœur a plus de place que la sphère technico-tactique. A la fin de cette saison 1982/1983 deux membres de la Quinta, Sanchis et Martin Vazquez, sont appelés en A. Butragueno reste en Castilla pour la saison 1983/1984 mais est régulièrement convoqué avec les A. Il fait une saison prometteuse et brille avec les deux équipes au sein desquelles il évolue. Avec la Castilla il réussit l'exploit de gagner la Liga Adelante et marque 21 buts, record qui a été battu en 2012/2013 par Jesé Rodriguez avec 22 buts. Toutefois il faut noter que Jesé a exclusivement évolué avec la Castilla pour atteindre ce chiffre, Butragueno en son temps a manqué quelques matchs du fait de ses convocations en équipe première et a mis ses 21 buts en 21 apparitions. Le 5 février 1984 il fait ses débuts professionnels avec le Real Madrid alors entrainé par Alfredo Di Stefano. A la pause l'équipe est menée 2-0 par Cadiz à l'extérieur. El Buitre, 21 ans, entre en seconde mi-temps arborant le numéro 14 de son idole Johan Cruyff, il réalise un doublé et offre une passe décisive, Madrid s'impose 3-2, l'histoire est en marche. Dès 1984/1985 il gagne ses galons de titulaire indiscutable, un rôle qu'il va conserver sauf lors de sa dernière saison au club. Butragueno est un cadre de cette génération qui a marqué l'histoire du Real Madrid en opérant des remontadas fantastiques. En décembre 1984 le club jouait en Europa Ligue contre Anderlecht. Nous avions perdu 3-0 au match aller. Au match retour à Bernabeu nous l'emportions 6-1 et Butragueno signait un triplé. Son tandem avec Hugo Sanchez a animé l'attaque merengue pendant de nombreuses saisons. Butragueno a beaucoup contribué aux quatre titres de pichichi remportés par Sanchez sous les couleurs madrilènes. En 1994/1995 El Buitre joue sous les ordres de son ancien coéquipier Jorge Valdano mais il ne dispute que 12 matchs de la saison. L'éclosion du jeune Raul Gonzalez l'a relégué au second plan. Il décide donc de partir en 1995 à 32 ans. Il compte 463 apparitions pour le Real et 217 buts. Il a gagné la Liga (1986, 1987, 1988, 1989, 1990, 1995), la Coupe d'Espagne (1989, 1993), la Coupe de Ligue Espagnole (1985), la Copa Iberoamericana (1994), la Supercoupe d'Espagne (1988, 1989, 1990, 1993) et la Ligue Europa (1985, 1986). Comme tous les joueurs de cette génération il a longtemps regretté de ne pas avoir pu gagner la Ligue des Champions. Contrairement à ce que ses statistiques laissent penser, il est décrit par les observateurs de l'époque comme n'étant pas un grand buteur. Il était plus doué pour mettre ses coéquipiers de l'attaque dans des conditions idéales pour marquer, il leur servait des passes décisives et leur libérait beaucoup d'espaces mais savait aussi marquer quand l'opportunité se présentait. Il est double détenteur du Trophée Bravo du meilleur jeune joueur espagnol (1985, 1986). El Buitre est arrivé troisième au classement du Ballon d'Or en 1986 et en 1987. Il fut pichichi en 1991. Il laisse son numéro 7 entre les mains de Raul. Il a eu un comportement exemplaire tout au long de sa carrière, il était irréprochable sur le terrain, il ne se plaignait pas, il était fair play, il n'avait pas de coup de sang. A son départ il n'a eu que des mots de remerciements pour cette institution qu'il a d'abord aimé des tribunes, puis sur le terrain et qu'il aimera désormais de nouveau en tant que simple supporter.

En 1995 il s'engage avec l'Atletico Celaya un club mexicain. A l'issue de sa première saison le club sera parvenu à se hisser en finale du championnat national. Il va être rejoint par bon nombre de ses amis dans cette équipe. D'abord Michel en 1996, puis Hugo Sanchez et Martin Vazquez en 1997. Il prend sa retraite en avril 1998. A Celaya on l'appelait le gentleman des terrains car El Buitre n'a reçu aucun carton rouge de toute sa carrière. Il a un bilan de 91 matchs et 29 buts avec Celaya mais il n'a rien gagné avec eux.

Butragueno a 69 sélections internationales et a marqué à 26 reprises. Il participe aux Coupes du Monde 1986 et 1990 et aux Championnats d'Europe des Nations 1984 et 1988. En 1984 Miguel Munoz le convoque pour l'Euro alors qu'il n'est pas encore international. Il observe depuis le banc de touche la déconvenue espagnole en finale contre les français. Par la suite il devient un cadre de l'équipe et portera même le brassard de capitaine. En 1986 en huitièmes de finale de la Coupe du Monde l'Espagne l'emporte 5-1 contre le Danemark, El Buitre inscrit un quadruplé. Il sera le deuxième au classement des buteurs du Mondial 86. Il a été le meilleur buteur de l'histoire de la Seleccion avant que ses chiffres ne soient dépassés par la nouvelle génération.

En 1988 un jeu sur ordinateur est sorti et le nom de Butragueno était associé à ce jeu. En 2004 après le départ de Valdano il assure momentanément au club les fonctions de directeur sportif en attendant le nouveau titulaire du poste. Lorsqu'Arrigo Sacchi est nommé directeur sportif, Butragueno lui devient un des vice-présidents du club. En 2010 il était l'ambassadeur de la finale de Ligue des Champions qui se déroulait à Santiago Bernabeu. Il est actuellement le directeur des relations publiques du Real Madrid.


Ce message a été modifié par Madridista For Life: 15/06/2013, 01:14:49
Go to the top of the page
 
+Quote Post
Adamadridista
* 05/02/2014, 22:37:40
Message #2


Capitaine Madridista
Icône de groupe

Groupe : Membres
Messages: 2,172
Inscrit : 16/04/2011
Lieu : Orléans
Membre No. : 15,852




5 février 1984 : Le vautour prend son envol

30 años del histórico debut, doblete y remontada del 'Buitre'

Les grandes histoires commencent souvent par des petits détails. C'est ce qui s'est passé cette après-midi de février, au stade Ramón de Carranza. Le Real Madrid perdait 2:0 contre le modeste Cadix, et l'ordre d'Alfredo Di Stefano, entraîneur des Merengues, a résonné : "Petit, va t'échauffer". Ces instructions s'adressaient à Emilio Butragueño, un jeune avant-centre du centre de formation madrilène qui, ce 5 février 1984, ferait le début rêvé de n'importe quel joueur en marquant deux buts et contribuant à la victoire des siens 2:3. Il inaugurait ainsi l'une des plus belles époques du Real Madrid, celle qui serait dominée par la Quinta del Buitre (la quinte du vautour).

Les autres membres de cette génération mythique, comme le défenseur Manolo Sanchís, que justement Butragueño remplaçait ce jour-là, Martín Vázquez ou Miguel Pardeza avaient déjà débuté quelques mois auparavant. Mais par la transcendance du personnage, véritable porte-drapeau de ce groupe de jeunes formés au club, et par la manière dont cela s'était produit, ce match, l'une des meilleures prestations attribuées à un débutant au Real, marque aussi au fer rouge l'histoire du club.

Des années plus tard, Butragueño lui-même se rappellerait de ce moment crucial de sa carrière sportive et la façon dont son père, qui l'avait fait socio de l'équipe à peine né, avait été présent. "Être appelé en équipe première m'a poussé à croire que je pourrais entrer en jeu et j'ai dit à mon père: 'Pars, parce que je pense que je vais jouer'. Je me souviens qu'il se trouvait en tribune avec mon beau-frère. On perdait 2:0 et mon père s'exaspérait : 'Que va faire ce gamin dans ce match ? Sale première fois qu'il va devoir vivre…' Finalement, ça a été tout le contraire."

Mieux ? Impossible !
On ne peut mieux dire. El Buitre, surnom reçu à ses débuts dans les divisions inférieures du Real pour sa capacité à se déplacer dans la surface tel un rapace, a tardé à peine 15 minutes à s'approcher du but avec un tir croisé contre lequel le gardien de Cadix, Andoni Cedrún, n'a rien pu faire. Montrant d'autres qualités avec une demi-bicyclette qui est venue mourir sur le poteau, le meilleur était à venir. Ricardo Gallego parvenait à égaliser à la 87ème minute sur corner tiré par Juanito, et seulement deux minutes après, quand presque tout le monde se résignait, le Buitre faisait honneur à son surnom en interceptant un ballon repoussé par Cedrún et marquait le but de la victoire.

"Si je m'étais assis avec Dieu pour planifier ma première fois avec l'équipe première, je crois que je n'en aurais pas demandé autant. Ça n'aurait pas pu se passer mieux", estimait Butragueño quelques années plus tard, alors qu'aujourd'hui il est responsable des Relations Institutionnelles au sein du club.

Le but dans la peau
Cette saison-là, l'équipe de Di Stéfano ne gagnera pas le championnat, deuxième derrière le FC Barcelone. Néanmoins, la saison 1983/84 posait les bases de la Quinta del Buitre laquelle, menée par l'avant-centre blond et complétée par le milieu offensif droit Míchel, dominerait le football espagnol entre la fin des années 80 et le milieu des années 90, remportant six championnats, dont cinq consécutifs.

Outre ces titres, il faut ajouter deux Coupes du Roi, trois Supercoupes d'Espagne, une Coupe de la Ligue et deux Coupes UEFA. Il ne manque au tableau d'honneur de ce goleador qu'un seul trophée, celui de la Coupe d'Europe. "Cette épine nous est restée dans le pied. Nous n'avons pas gagné la Coupe d'Europe parce qu'il nous a manqué un soupçon de chance pour y parvenir. Le PSV et le Bayern nous ont battus en demi-finales alors que nous étions meilleurs qu'eux", juge un Butragueño qui, malgré tout, se considère chanceux. "À 18 ans, je jouais dans une école et à 20 ans je débutais avec l'équipe première du Real. Il y a quelque chose de miraculeux dans ma vie", assure-t-il.

Et tout a commencé un 5 février il y a 30 ans, jour où Di Stefano faisait débuter ce joueur dont il dit qu'il a le but dans la peau.

http://fr.fifa.com/classicfootball/history...newsid=2275235/
http://www.marca.com/2014/02/05/futbol/equ...1391598284.html
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Ce même 5 février, on a battu l'Ateltico Madrid de Diego Pablo Simeone , 3 à 0 au Santiago Bernabeu !! avec un but de Jesé Rodríguez !!

Ce même Jesé Rodríguez a battu ,lors de la saison 2012-2013, le record du nombre de buts marqués par un joueur avec Le Real Madrid Castilla. Ce record était détenu par Emilio Butragueño.

Coïncidence? wub.gif

Hala Madriiiid!

Ce message a été modifié par Adamadridista: 05/02/2014, 22:46:32
Go to the top of the page
 
+Quote Post

Reply to this topicStart new topic
1 utilisateur(s) sur ce sujet (1 invité(s) et 0 utilisateur(s) anonyme(s))
0 Membre(s):