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Le groupe des Bleus pour Cardiff
Avants : De Villiers, Bruno, Szarzewski, Mas, Poux, Chabal, Nallet, Thion, Betsen (cap), Harinordoquy, Martin
Arrières : Elissalde, Mignoni, Skrela, Beauxis, Jauzion, Marty, Dominici, Clerc, Rougerie, Heymans

Les Bleus connus quatre jours à l’avance
Pendant la Coupe du Monde, Bernard Laporte livrera ses 15 titulaires quatre jours avant chaque match de l’équipe de France.
Le XV qui affrontera l’Argentine en match d’ouverture de la Coupe du Monde le 7 septembre au Stade de France sera ainsi dévoilé le 3 septembre. Bernard Laporte procèdera de la même façon pour tous les matches de l’équipe de France. Les titulaires pour le match amical au Pays de Galles dimanche prochain sera en revanche connu vendredi.

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CM -FRA - La RATP rentre dans le jeu

Quelques heures avant le coup d'envoi de la Coupe du monde, la RATP mettra en place un «rugby park» à la gare RER d'Auber, à Paris. Pendant quatre jours (du 5 au 8 septembre), de 12h à 19h, les visiteurs pourront bénéficier de diverses activités autour du ballon ovale, dont un terrain gonflable, des jeux videos, et aussi des rencontres avec des personnalités du monde de l'ovalie.

[moi1203]

CM - Argentine - Senillosa en renfort

Suite à l'incident cardiaque de Martin Gaitan, survenu lors de la rencontre face au Pays de Galles le week-end dernier, les Pumas ont procédé à un changement dans leur groupe pour la Coupe du monde: Hernan Senillosa a été appelé pour remplacer le joueur de Biarritz.

Agé de 29 ans, Senillosa a déjà fait partie du groupe argentin lors du dernier Mondial. Il a aussi participé aux deux succès des siens face à l'Italie, mais surtout face à l'Angleterre en novembre dernier.

L'Argentine sera le premier adversaire du XV de France.

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CM - Italie - Un groupe retouché

Le sélectionneur français de l'équipe d'Italie, Pierre Berbizier, a choisi d'effectuer sept changements dans son groupe en vue du dernier match de préparation face à l'Irelande, vendredi à Belfast. Six changements sont tactiques, seul un est contraint du fait de la blessure de Ramiro Pez à une épaule. Roland De Marigny prend sa place.

L'équipe italienne: David Bortolussi, Kaine Robertson, Gonzalo Canale, Mirco Bergamasco, Matteo Pratichetti, Roland De Marigny, Alessandro Troncon, Sergio Parisse, Robert Barbieri, Alessandro Zanni, Marco Bortolami (capitaine), Valerio Bernabo, Martin Castrogiovanni, Fabio Ongaro, Salvatore Perugini.


lequipe

[moi1203]

CM - JAP - Yamamoto forfait

Le talonneur japonais Mitsugu Yamamoto, qui a déclaré forfait pour la Coupe du monde, a été remplacé numériquement ce jeudi dans le groupe nippon par Yusuke Aoki.


CM - ARG - Gaïtan remplacé par Senillosa

Victime d'un malaise cardiaque lors de la défaite des Pumas face au Pays de Galles le 18 août dernier (27-20), Martin Gaïtan a été contraint de déclarer forfait pour le Coupe du monde qui débutera en France le 7 septembre prochain. Opéré juste après la rencontre, le centre de Biarritz souffre d'un dysfonctionnement de l'artère coronarienne. Pour pallier à cette absence de taille, Marcelo Loffreda a donc rappelé Hernan Senillosa, qui évolue au même poste à l'Hindu Club en Argentine.


CM - NZ - Les Blacks ont hâte

Avant de rejoindre la Corse le 29 août où la sélection néo-zélandaise se préparera pour disputer son premier match du Mondial le 8 septembre contre l'Italie à Marseille, l'encadrement technique de l'équipe a tenu à souligner que le groupe était en bonne forme. «70% des gars ont réalisé leurs meilleurs performances en tests de vitesse et de résistance», a indiqué l'entraîneur-adjoint Wayne Smith dans le quotidien New Zealand Herald. «On a des bases très solides, et quand on a ça on peut construire dessus», a-t-il ajouté.

De son côté, le capitaine Richie McCaw a reconnu qu'il «commençait à en avoir marre de l'entraînement et avait hâte de rejouer et de se mettre dedans», sous-entendu de commencer la compétition.

A noter que depuis le 21 juillet et la fin du Tri-Nations, les Blacks n'ont disputé que deux rencontres contre des équipes mineures, auxquelles seuls trois joueurs, Keith Robinson, Reuben Thorne et Andy Ellis n'ont pas participé pour cause de blessures. (Avec AFP)

CM - FRA - La confession de Marconnet

Trois jours après l'annonce de son forfait pour la Coupe du monde, Sylvain Marconnet s'est exprimé courageusement et pour la première fois sur ce combat perdu qu'il mène depuis le dimanche 4 mars, et cette fichue fracture au tibia gauche. Digne mais très ému, le pilier parisien s'est livré à une confession poignante, pleine de retenue.

Arrivé sur des béquilles, accompagné de Thierry Hermerel, le médecin de l'équipe de France, Marconnet a pris la parole sans attendre les premières questions d'une assemblée silencieuse, presque gênée. Ses premiers mots sont révélateurs d'une détresse légitime : «Comme vous le savez depuis lundi soir, je suis forfait pour la Coupe du monde. C'est très dur personnellement, vous devez vous en douter. Depuis le 4 mars, j'avais amorcé une course contre la montre, j'ai tout fait pour pouvoir être présent ce 7 septembre et voilà. Tout se passait bien jusqu'à fin juillet, jusqu'à la reprise de course, jusqu'à cette date du 27 juillet où le pied s'est bloqué. Depuis cette date, je gardais espoir, mais je savais que mes chances de disputer ce mondial étaient compromises.»

La Coupe du monde se fera donc sans lui, mais les premières pensées de Marconnet vont à ses potes de l'équipe de France, à ceux qui vont essayer de devenir champions du monde : «C'est dur de quitter ce groupe qui vit bien. En 2003, on avait vécu quelque chose de grand, mais de pas accompli. Participer à une Coupe du monde, c'est bien, mais la gagner, c'est grand. On est en France, on a un groupe à maturité, qui évolue ensemble depuis quelques années, je crois que les gars vont réaliser quelque chose de grand, et ils ont conscience d'avoir le potentiel pour le faire. J'espère que leur joie le 20 octobre sera aussi grande que ma tristesse aujourd'hui.»

Un combat vain

Inévitablement, après cet échec, on peut se demander si le jeu en valait la chandelle, si ça valait le coup de se battre contre adversaire presque trop fort. Marconnet, fataliste, jure pourtant : «On a tout fait, il n'y a rien à regretter. La fissure devait arriver, comme mon accident de ski, c'était écrit quelque part. Sans cette fissure, je suis persuadé que la Coupe du monde, c'était bon.» Toujours lancé dans un monologue émouvant, il poursuit en remerciant tout ceux qui l'ont soutenu : « Je voulais remercier mon club, le Stade Français, et la FFR, Bernard Laporte, Jo Maso, tout le staff médical, tous les kinés qui se sont occupés de moi. tout le monde. Je voulais avoir une petite pensée pour Bernard Laporte, il m'a accordé beaucoup confiance en me prenant dans son groupe. C'est quelqu'un qui m'a découvert il y a dix ans, j'ai gagné beaucoup de titres avec lui, j'espérais finir par le plus beau. Malheureusement ce ne sera pas le cas. Je voudrais le remercier pour le joueur qu'il a fait de moi.» Une fois n'est pas coutume, même la presse a eu droit à un petit mot : «Souvent on vous critique, mais je trouve que vis-à-vis de moi, vous avez été honnêtes. Vous m'avez suivi, supporté par moment, et je vous en remercie. Vous avez été un relais pour moi, j'ai été content de votre attitude vis-à-vis de moi et de l'accident, arrivé dans des circonstances pas évidentes.»

Il a ensuite bien fallu faire face aux questions d'une salle émue et presque apitoyée. Ré-opéré mardi par le professeur Landreau, le Parisien doit maintenant faire face à cette immense déception, et trouver des sources de motivation pour repartir. Le pilier aux 71 sélections avoue ainsi qu'il a carrément pensé à ranger les crampons : «Quand on souffre comme j'ai souffert pendant des mois, on pense au pire, à arrêter sa carrière. Mais quand on est dans un groupe comme celui de l'équipe de France, quand on a le soutien de ses collègues, on se dit qu'on n'a pas la droit de jeter l'éponge. On vit de notre passion, ce n'est donné à tout le monde et c'est fabuleux. Maintenant il faut que je me refixe des objectifs. Cette coupe du monde en France, ça fait quatre ans qu'elle était inscrite dans ma tête, là je tombe à 15 jours du coup d'envoi. Je pense que je vais avoir des moments terribles au niveau du moral, mais il faut repartir sur une nouvelle aventure.» Il se projette pourtant déjà dans la prochaine saison avec son club, et rejoindra même ses coéquipiers du stade Français dès dimanche à Tignes pour entamer avec eux le stage de présaison, sans se fixer de date de reprise. Et quand on lui parle de la Coupe du monde 2011, il retrouve même un peu le sourire : «2011 ? On verra si mon organisme suivra. Mais quand je vois De Villiers ou Dominici, qui ont l'âge que j'aurai en 2011, je me dis pourquoi pas ? Mais il y a encore quatre ans, on va y aller pas à pas.» Le XV de France perd décidément un grand bonhomme, sur et en dehors du terrain, et nul doute que ce forfait donnera encore un supplément d'âme et de hargne à ceux qui restent. Marconnet, qui a quitté la salle sous les applaudissements des journalistes présents, va, lui, continuer son combat pour retrouver enfin le terrain.

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