Fort de deux manitas, le nouvel entraîneur du Real Madrid s’offre des débuts idylliques. Une réussite qui n’est gage d’aucun succès en fin de saison, mais qui rappelle que la carrière du double Z a souvent croisé celle d’un certain Carlo Ancelotti. Un ami autant qu’un modèle.



Qu’il semble loin, le mois de juin 2013 au Santiago Bernabéu. Alors orphelins d’un José Mourinho qui vient de réduire en bouillie l’unité du Madridismo, les aficionados blancs se gargarisent de la venue du « Pacificateur » , comme le surnomme Marca. Carlo Ancelotti, en bisbille avec Nasser Al-Khelaifi, troque alors son appartement parisien pour une demeure avec vue plongeante sur le parc du Retiro. Et un bureau dans l’antre madridista. Deux ans et demi, une Décima et l’exercice le plus prolifique en titres de l’histoire blanche plus tard, l’héritage de l’Italien se retrouve à son tour haché menu par l’omnipotence d’un président sans stratégie sportive. Après six mois ratés de Rafa Benítez, Florentino Pérez dégaine alors son assurance tout-risque. Zinédine Zidane, caution symbolique auprès de l’aficion, se retrouve projeté sous la guérite d’un ancien Chamartin qu’il a longtemps arpenté crampons aux pieds. Avec deux manitas en guise de départ, le Marseillais a rendu son enthousiasme - démesuré ? - au Real Madrid. Et rappelé que son modèle des bancs de touche n’est autre que Carlo Ancelotti, prochain coach du Bayern et « vieil ami » du Z.

Ancelotti et son « vieux compagnon de voyage »

L’anecdote remonte aux prémices de Zinédine Zidane avec la Vieille Dame. Alors en déplacement, les joueurs bianconero n’attendent plus qu’un homme dans le bus du retour. « Nous ne partons pas sans Zizou » , affirme Paolo Montero, central de la Juve, à son entraîneur Carlo Ancelotti. « Sans Zidane, l’autocar de l’équipe ne partait pas, même si nous avions une heure de retard. Du coup, c’était impensable que je fasse un système de jeu sans le mettre au centre de mon projet » , relate le natif de Reggiolo dans son livre Mon Arbre de Noël. Lorsqu’il prend les commandes de la Casa Blanca, c’est donc tout naturellement qu’il trouve une place pour le Français dans son staff technique. Mieux, il prophétise son avenir : « Pour remporter la Décima, il sera nécessaire d’avoir une forte cohésion entre le staff, les joueurs et le club. Une grande aide sera mon vieux compagnon de voyage Zizou. » Liant entre les membres de l’effectif et l’équipe technique de Carletto - surnom affectif donné par les joueurs -, il apprend les risques du métier auprès d’un maître en la matière. Avant de prendre son envol, la Décima en poche, avec la Castilla.



Auteur d’un premier exercice en demi-teinte, fort d’un début de second bien plus convaincant, Zinédine Zidane reste pourtant un bleu de la profession. De fait, dès son intronisation, il se contente de répéter, face caméra, les préceptes de son mentor. Autrement dit, il fait de cette faculté à ne rien dire, mais avec le sourire, une force. Une attitude qui plaît à une nébuleuse médiatique condamnée à s’ennuyer durant les conférences de presse de son prédécesseur. Différence toujours avec Rafa Benítez, son rapport avec les joueurs se veut plein d’empathie. Comme l’expliquait Carlo Ancelotti en son temps, « c’est primordial d’avoir Zizou à mes côtés, car il a une excellente relation avec des joueurs qui l’écoutent énormément » . Fort d’un statut de légende madridista et, plus généralement, de légende du ballon rond, « quand Zidane parle, tout le monde veut absorber ce qu’il dit » , évoque Luka Modrić dans les colonnes de Sportske Novosti. Pas plus tard que ce dimanche, dans les coursives du Bernabéu, Cristiano Ronaldo va même plus loin que son coéquipier croate : « Les joueurs sentent plus d’empathie envers Zidane que Benítez. »

Isco, la seule variation tactique

Plus que lors d’entraînements à huis clos, le parallèle entre son comportement et celui d’Ancelotti se révèle lors des rencontres de ses poulains. Jamais sous sa guérite, toujours à l’extrême limite de sa zone technique, il se détache, encore une fois, de Benítez pour se rapprocher de son mentor. « Avec Benítez, tu n’avais pas encore reçu le ballon qu’il te disait déjà ce que tu devais faire. Le pire, c’était pour les joueurs de côté, ils en venaient à changer de côté » , susurre anonymement un Merengue dans les pages de Marca. A contrario, ZZ se contente de rebooster ses troupes. Enfin, du point de vue tactique, la BBC retrouve son positionnement initial. Gareth Bale, un temps replacé dans l’axe, retourne sur son aile droite, tandis que Cristiano se délocalise sur la gauche. Seul changement notoire par rapport au système d’Ancelotti, le milieu de terrain se divise entre une paire en double pivot Modrić-Kroos, tandis qu’Isco récupère son poste de meneur de jeu, délaissé depuis son départ de Málaga. En soi, tout sauf un tremblement de terre dans un Santiago Bernabéu qui retrouve depuis deux week-ends un semblant de paix intérieure. Zidane, ou le Pacificateur estampillé merengue.



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Prédécesseur de Florentino Pérez aux commandes du Real Madrid, Ramon Calderón connaît parfaitement les arcanes de la Maison Blanche. Il revient sur la nomination de Zinédine Zidane, un homme qui, selon lui, mérite sa chance, sur le banc du club le plus sacré du monde.



Que pensez-vous de Zidane comme entraîneur du Real ?
L'arrivée de Zidane au Real, c'est une équation à plusieurs inconnues : il n'a aucune expérience, à part deux ans comme assistant d'Ancelotti et un an et demi en tant que coach d'une équipe de seconde division, ce qui est léger pour entraîner le Real. D'un autre côté, il a été un immense joueur, il connaît très bien la mentalité d'un joueur d'élite, sa manière de penser, son attitude. Il sait aussi très bien se comporter dans un vestiaire plein de stars, ça c'est un avantage. Maintenant, il faut voir si, en combinant son expérience en tant que joueur, sa petite expérience comme coach, et un peu de chance, parce qu'il va en avoir besoin, il va pouvoir redresser la situation d'une équipe qui est déséquilibrée, et qui a des bons résultats contre les petites équipes, qui va en mettre 7 ou 8 parfois, mais qui n'a pris que 25% de points lors de confrontations directes contre les gros.

Le fait qu’il n’ait pas eu de résultats excellents avec la Castilla ne vous inquiète pas ?
Je ne pense pas que cela soit si important. La dimension change, c'est plus pareil, il va disposer des meilleurs joueurs du monde. Je l'ai connu quand j'étais au directoire, c'est une personne exceptionnelle du point de vue humain. Il connaît très bien le football, il a triomphé dans une situation hyper difficile, il a gagné des titres. Je pense qu'il peut y arriver en tant que coach, j'espère qu'il va le faire. Ça n’est pas facile, encore moins au Real Madrid, un club dans lequel au cours des 74 dernières années, seulement deux hommes sont restés au club plus de 3 ans. C'est un chiffre très significatif qui montre bien à quel point il est difficile d'entraîner le Real Madrid.

En tout cas, le mot qui revient beaucoup ces temps-ci à Madrid, c’est l'espoir. Pourquoi il y a autant d’espoir ?
Il y a beaucoup d'espoir parce qu'il incarne les valeurs de la Maison Blanche. L’aficion l'a reçu à bras ouverts, pour ce qu'il nous a offert en tant que joueur. Un mec inoubliable pour l'histoire du club, quand il a mis le but de la novena contre Leverkusen, un des buts historiques. Il y a beaucoup d'espoir qu'il réédite cela en tant que coach.

Vous pensez que son passé de légende du club lui donnera droit à une période d’immunité ?
Je suis sûr qu'il aura plus d'indulgence et de patience de la part des socios. Je pense que le président y a pensé. C'était son principal avantage, il est en quelque sorte le bouclier de Fiorentino, parce que le public l'aime, le respecte, et lui permettra plus qu'à n'importe quel entraîneur. Le premier mois, il aura une sorte d'état de grâce, où le public sera indulgent, mais c'est le Real, ça ne durera pas plus que 4 ou 5 matchs ! Il a de la chance, car les 4 ou 5 matchs qui viennent sont plutôt faciles (interview réalisée avant les victoires contre le Deportivo La Corogne et le Sporting Gijón, ndlr). Le public a l'espoir qu'il réussisse, cela va beaucoup l'aider, mais pas non plus lui laisser beaucoup de temps, il n'y a pas une énorme marge d'erreur.

Mais il n’y a jamais vraiment de marge d’erreur au Real ?
Ici, le supporter est habitué à voir des stars, beaucoup de buts, à gagner plus de titres que personne. Une deuxième place est un échec cuisant. Tout cela rend le public très exigeant, tous les joueurs et entraîneurs qui viennent ici le savent. Rien ne sera facile, c'est un club très spécial où l'hincha espère jusqu'au moment où il se fatigue, et il se fatigue très vite... Lui l'a vécu ici lors de sa première saison en tant que joueur quand, au mois de novembre, il a commencé à être sifflé. Les gens ont commencé à penser à la somme qu'on l'a payé. Il devait faire plus et donc, au bout de 3 mois, il a été sifflé. Il m'est arrivé la même chose avec Cristiano Ronaldo que j'ai recruté pour 94 millions d’euros, les gens pensaient que c'était une folie. Aussi bien Zidane que Ronaldo ont ensuite prouvé qu’ils étaient d'immenses joueurs.

Vous pensez que Zidane en tant que coach, c’était le premier choix de Florentino ?
Je crois que faire venir Zidane est une manière pour Florentino d'acheter la paix sociale. Il a essayé de faire venir Mourinho, qui a senti le piège et n'a pas voulu venir au milieu de la saison. Il y a eu des réunions avec l'agent de Mourinho qui était son premier choix. Et surtout je crois que Mourinho veut prendre Manchester United.

Vous croyez donc à un retour de Mourinho. Cela a été démenti par tout le monde ?
Mourinho va attendre de voir ce qu'il va se passer avec Zidane avant peut-être de revenir en fin de saison. J'espère que cela ne sera pas comme ça. Mais si avec Zidane, ça ne marche pas, on aura Mourinho sur le banc en juin. Zidane a l'ombre de Mourinho dans son dos. Je pense que c'est dommage, car Mourinho ici n'a rien prouvé. Zidane a un caractère extraordinaire, il mérite de réussir. C'est un homme timide, mais qui s'est fait aimer. Il est calme, il a une vie familiale saine, de la classe. Il représente très bien tout ce qu'est le Real. Ça serait une juste récompense qu'il réussisse.

Pourtant, Mourinho est une figure clivante à Madrid ?
C'est du 50-50, c'est un homme aussi adoré que détesté. C'est un homme qui déclenche les passions. Beaucoup l'idolâtrent, veulent absolument qu'il revienne, d'autres souhaitent qu'il ne remette jamais les pieds au Real. Il a été un entraîneur à succès, mais pas avec le Real. Ce n'est un secret pour personne que le président l'aime, l'a toujours soutenu et qu'il voudrait le voir revenir.

À l’inverse, Zidane est pour le moment un homme de consensus ?
Zidane fait l'unanimité, il n'a aucun ennemi. Zidane est une figure indiscutable, aucun supporter ne peut dire du mal de lui. Au moins en tant que joueur... En tant qu'entraîneur, personne ne sait, mais tout le monde lui accorde le bénéfice du doute. Lui va tranquilliser le club, solutionner les problèmes, apporter le calme, ce qui est très important dans un club conflictuel. Avec son caractère, ses valeurs, son attitude pacifique et conciliatrice, Zidane va faire du bien.

Et sa timidité ne va pas le desservir au moment de gérer la pression ?
Je suis sûr qu'il peut supporter la pression ! Il l'a fait comme joueur. En novembre 2000, il était sifflé, il a réussi à faire taire tout cela. Je me rappelle que Di Stéfano adorait quand on le comparait à Zidane, c'est un détail significatif. Dans sa manière de jouer, son attitude, il lui ressemblait beaucoup. C'est important, car Di Stéfano, c'est le plus grand joueur de l'histoire de notre club.

Le vestiaire avec des ego énormes, ça ne sera pas trop compliqué pour lui ?
Gérer un vestiaire de stars sera compliqué, mais lui a déjà été dans ce type de vestiaires. Avec Beckham, Figo, Ronaldo, il a vécu avec eux, avec tous les grands. Ça sera beaucoup plus facile pour lui que pour Benítez dans ce sens. Les joueurs savent qu'il est plus grand qu'eux, qu'il a été le plus grand, et qu'ils ont beaucoup à apprendre de lui.

Zidane a confié vouloir faire jouer la BBC à tout prix, quand certains trouvent que les trois déséquilibrent l’équipe, notamment lors des gros matchs. Vous en pensez quoi ?
Zidane sait que le président veut que les trois jouent ensemble, que la BBC soit titulaire. La théorie du président est que les bons joueurs gagnent toujours, quand on les accumule. C'est sa grande erreur, c'est l'erreur d'un ingénieur qui n'a pas été professionnel du football. Ça m'est arrivé à moi aussi, mais comme je n'étais pas professionnel, j'ai toujours fait confiance aux pros. Il n'a pas voulu le faire, et s'est directement placé au-dessus de Pellegrini, Mourinho, Ancelotti ou Benítez.

C’est pour cela que Pérez est critiqué à Madrid ?
Sans doute, il ne fait pas confiance aux professionnels du foot, il croit qu'il peut lui-même gérer l'équipe, la composer comme bon lui semble, c'est une erreur. Je lui ai dit plusieurs fois, mais il pense qu'il n'a pas besoin d'un professionnel du football à ses côtés. Il ne croit pas que cela soit utile. Mais Zidane le sait, il connaît bien le président, lui est reconnaissant, ce qui est logique. Il y a un dicton espagnol qui dit : être bien né, c'est être reconnaissant. Il doit trouver l'équilibre maintenant, avec les trois devant, ce qui est un dilemme. Contre les petits, pas de soucis, ils peuvent en mettre 10 au Rayo Vallecano. Mais contre les grands, c'est très compliqué pour l'équilibre défensif. À l’image du 0-4 contre le Barça.

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J'aime bien les interviews de Ramon Calderon, toujours intéressantes à lire.

P.S. : Là c'est pas Wikipedia qui dit que Zinedine Zidane a galéré à s'adapter au début et qu'il était pas au niveau attendu les premiers mois.

Ce message a été modifié par El Canterano: 19/01/2016, 23:09:49

Même si on sent que Calderon n'aime pas Perez, il dit pas mal de trucs vrais, notamment les deux dernières parties. Après les deux ne sont pas bons pour le Real pour moi.

Je suis tombé sur cette image, je trouve qu'elle est assez parlante, j'aime bien. Je sais pas si il va réussir mais bizarrement je le trouve de plus en plus crédible moi Zizou en tant que coach alors que au départ j'y croyais pas trop pour etre sincère. En fait je le voyais comme quelqu'un de passif mais pas du tout, il a l'air hyper concerné par son job, hyper actif. Puis surtout niveau autorité il a l'air de pas faire de cadeau.. l'episode James en est la preuve. Faut dire qu'il a un charisme incroyable, quand il te regarde t'as pas envie de faire le malin.

Ce message a été modifié par l'ange de madrid: 20/01/2016, 07:59:37

+1 L'Ange de Madrid.
Moi aussi perso je le voyais comme un introverti qui allaient avoir du mal à se faire respecter, mais au dela même de son aura d'ancien fouteux qui lui assure un certain credit, le mec est intransigeant niveau professionnalisme. Je pensais qu'il allait plus laisser couler avec les joueurs histoire de pas les brusquer d'entrée et faire la même erreur que Benitez, mais James a déjà été victime de son courroux .
Pour l'épisode avec CR, je pense que c'est plus du chambrage qu'une réel envie de lui faire comprendre qu'il doit céder les CF. Et puis il y a un autre domaine ou sa force de persuasion nous serait plus utile, à savoir le pressing . Car c'est pas la cinquantaine de CF foiré par an de CR qui nous fait perdre des titres, mais plutôt le manque d'agressivité des 3 de devant sur le porter du ballon qui nous pénalise...

Ce message a été modifié par Velna-Legend: 20/01/2016, 08:44:50

Arbeola a posté cette image d'ailleurs avec une autre photo de 2004. Joli clin d'oeil

https://scontent-bru2-1.xx.fbcdn.net/hphoto...amp;oe=57483F83

Ils en ont fait leur Une chez Marca, j'avais pas vu.



"Suivez-moi"

Zidane inculque à ses joueurs une idée: "soufrir ensemble"

Et il donne l'exemple: il s'est mis en tete du groupe lors de la séance d'endurance d'hier

Ce message a été modifié par l'ange de madrid: 20/01/2016, 11:14:19

Je trouve quand même cela trés bien de sa part.
Il montre qu'ils sont tous dans le même bateau et que lui aussi participe même si il n'est pas obligé, il montre vraiment l'exemple.

Qu'il continue comme ca pour garder le soutien des joueurs car de nos joueurs c'est peut être le facteur le plus important pour un entraineur.

Bizarre, sans doute un fan caché du Barça et de Figo

Sinon son interview il est dans son discours habituel. Il cherche même pas à enfoncer le clou, Florentino le fait bien lui même^^.
Quand il dit que des victoires 5,6, voire 10-0 il y en a quelque soit l'entraîneur, c'est clair et net. Benitez aura peut être le match avec le plus de but pendant quelques années lol Pour l'instant impossible de juger ZZ sur des matchs face à des no-name, mais l'impression générale est bonne. Certains ego semblent s'affaisser et des joueurs courent. Même si c'est une honte de pas courir parce que t'aimes pas le coach, c'est positif de les voir le faire maintenant. Peut être qu'on peut faire 2eme de Liga et aller en 1/2 de ldc. C'est quand même marrant de voir qu'on en parle comme d'un gars qui va peut être quand même sauter directement cet été alors que c'est l'entraîneur dont rêve Perez depuis qu'il a pris sa retraite le ZZ.

Si les joueurs le suivent c'est la meilleure nouvelle car tout coule de ça. Les joueurs du foot moderne sont des grands enfants il leur faut une bonne dose de sévérité et beaucoup d'amour.

Déjà , si on s'interesse un peu à lui , au départ il voulait pas du tout entrainer . Ensuite il s'y est mis et il n' a pas fait semblant il a été apprendre en toute humilité en passant plusieurs diplômes , donc déjà il limite la casse , c'est pas la même démarche que Diego ou Platini .
Sur le fait d'être introverti , le mec n' a plus 25 ans mais 43 , il est sous contrat avec je ne sais combien de sponsors depuis x années il a été amené à parler , il a beaucoup progresser en communication et ça du l' aider justement pour sa démarche de devenir entraineur et transmettre ce qu 'il sait , parce-que avec les joueurs qu 'il a cotoyé , les entraineurs , il n' a pas non plus grand chose à apprendre en vrai . Ensuite je pense quand t'as un entraineur qui fait parti des meilleurs joueurs de tous les temps , un mythe dans le club ou tu joues , faut vraiment être abruti pour pas l'écouter . Et il sait parler aux joueurs sans leur mentir , ce qui est très important surtout au Real .
Après ça peut très bien être un entraineur en carton . Mais pour moi comme il est juste en dessous de Jésus Christ , j'ai grave confiance en lui . IL a une bonne étoile au dessus de sa calvicie .

J'ai effacé le message de guti qui attaque masha et le message de masha qui attaque guti. Vous pouvez arretez de vous chauffer svp. Merci.

Revenons à Zidane.

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Le Real Madrid a refait la photo officielle de la saison 2015/216 avec cette fois ci Zidane.
http://futbol.as.com/futbol/2016/01/20/pri...478_800102.html

Je comprends mieux l'effet qu'il fait aux joueurs le Zizou (si même El Loco a été touché), j'espère que cet effet va durer et faire son l'effet

Ce message a été modifié par samy49: 23/01/2016, 04:37:40

Ramos : « Il ne viendra pas à Séville, il ne jouera pas. Nous avons pris cette décision avec Sergio. La semaine prochaine il sera dans le groupe et ses douleurs auront disparu. »

James : « Vous verrez demain s’il joue, La semaine de James a été très bonne, comme pour tous . Je suis content de son travail. Nous savons que c’est un joueur important pour l’équipe. il travaille très dur. On verra demain, il est prêt à jouer. »

Vous le sentez préoccupé ? « Je ne me préoccupe pas plus de lui que d’un autre joueur, mais je suis proche de lui. Je ne le sens pas inquiet, il nous montre qu’il est tranquille. L’important est de bien faire, comme tout le monde. L’idée est d’être au top, de se préparer pour ce qui arrive chaque semaine. »

Que faut-il répéter du match contre le Sporting ? « Il faut faire le même début de match, la concentration, la motivation… Tout ce que nous avons fait en première période. Chaque match est différent, mais nous sommes concentrés. »


Nacho : « Nacho ne va pas partir, c’est un élément de plus dans le groupe. Il est jeune, c’est l’avenir de l’équipe. Il s’entraîne bien, je suis content de lui. Il ne partira pas, je le veux dans l’équipe. »

Que faire pour gagner ? « Nous sommes prêts, ce sera difficile, nous jouons à l’extérieur. Nous allons essayer de commencer fort, en plus, jouer contre le Real signifie beaucoup pour le Bétis. »

Il y aura des rotations ? « Nous avons 26 joueurs. Ma priorité chaque semaine c’est un onze et une liste de 18 convoqués. Arrivent derrière les autres, qui sont en dehors, mais je pense à eux par dessus tout. Lorsque nous jouerons tous les trois jours nous aurons besoin de tout le monde. »

Le travail physique : « Nous nous sommes améliorés physiquement et nous allons continuer à le faire. Avec les données de chaque séance d’entraînement nous observons une évolution. »

Mercato d’hiver : « Il n’est pas nécessaire de renforcer l’équipe. Je suis content avec les joueurs que nous avons. Certains joueurs ne sont pas convoqués, je ne vais pas aller chercher à l’extérieur ce que nous avons chez nous. »

Les rumeurs sur James : « Ce qui se dit sur James me dérange un peu, mais on doit mettre les rumeurs de côté. Je m’intéresse à James qui est ici, je suis attentif à ce qu’il fait et je ne crois pas que ce qui se dit à l’extérieur. Je le vois engagé et motivé chaque jour. »

Qui remplacera Bale ? « Cela fait partie de mon travail, de mes choix, et demain je vais devoir en faire un. Cela nous donne l’opportunité de voir d’autres joueurs. Je prendrai une décision demain. »

Quand l’équipe sera-t-elle au top physiquement ? « Il faut trois semaines, il nous en reste une. Nous pouvons toujours nous améliorer, mais mon idée était de nous donner trois semaines. »

Centraux : « Nous avons quatre défenseurs centraux avec Nacho, pas seulement trois. C’est ma responsabilité, c’est difficile, mais c’est mieux d’avoir quatre joueurs de ce niveau que des plus faibles. Je préfère avoir à trancher. C’est mon rôle et ce sera comme ça chaque semaine. »

Déclarations de Busquets : « Je ne m’en soucie pas, je me soucie du match de demain. »


http://real-france.fr/zidane-james-est-pre...emain-sil-joue/

Ce message a été modifié par fedjunior: 23/01/2016, 15:53:08

Noter qu'il parle de 26 joueurs donc les 23 A + Mayoral , Odegaard et M llorente .

En tout cas, il hésite pas à innover, voire à être carrément chelou dans ses entrainements. Y en a notamment eut un où les joueurs n'avaient le droit de marquer que de la tête et... ne devaient utiliser que leurs mains pour toucher le ballon, les pieds c'est pour les miskines.

La vidéo ici

Je pensais voir quelque chose de nouveau mais rien sous le soleil.

Ce genre d'entrainements a déjà été fait avec Benitez et Ancelotti.^^

Zidane c'est Saitama et les médias Genos, ils voient tout ce qu'il fait avec des étoiles dans les yeux ! Il pourrait juste distribuer de l'eau à ses joueurs qu'ils sortiraient un article sur "Zidane veut des joueurs frais sur le terrain pour mieux se dépenser" ^^.

Bon je préfères ça que d'être critiqué de toute part, il doit avoir la plus grande chance et le plus grand crédit des derniers entraineurs du Club à leurs débuts, faut qu'il en profite pour imposer ses idées, construire sa base et pourvu que les résultats suivent pour que ça dure… Parce que le Tonton il a la mémoire d'un poisson rouge maintenant.

Ce message a été modifié par suprareal: 27/01/2016, 00:01:28

Après le match, Zidane a déclaré que la Liga n'est pas fini. Il veut y croire même si ça va être difficile, même si le Barça met le Real a 7 pts. L'objectif est de faire le maximum pour avoir des possibilités lors de la dernière ligne droite du championnat.
http://futbol.as.com/futbol/2016/01/31/pri...994_628862.html

AS revient sur l'évolution de l'équipe au niveau de la pression et de la possession depuis que Zidane est là. Ils insistent sur le rôle nouveau et important des latéraux et du duo Modric-Isco dans le schéma du Français.

Au niveau du contrôle et de la possession, l'équipe fait 72 passes de plus en comparaison à Benitez (639 vs 567) et elle a une meilleure moyenne de possession (62,9% vs 56,9%). Modric qui a reçu les clés du jeu de Zidane a aussi vu sa moyenne de passes augmenter (87 vs 64).

Au niveau de la relance, la transition défense-attaque est beaucoup plus fluide avec toujours la volonté de relancer proprement le ballon. L'équipe a fait 266 passes dans son propre terrain contre 232 avant et la ligne de 4 de la défense comptabilise 31 duels manqués, soit 10 de moins qu'avec son prédécesseur. La présence de Isco y est pour beaucoup vu qu'il revient souvent pour soulager la défense et se proposer pour ressortir le ballon. Le natif de Benalmadena a réalisé 24 passes dans son camp lors du dernier match.

Au niveau de la récupération, le pressing haut implanté par Zidane génère des conséquences positives au niveau de la récupération. Si la moyenne des ballons récupérés n'est pas si différente qu'avant (57 vs 53), la différence actuelle se note qu'une grande partie de ces ballons est récupérée dans le camp adverse ! Isco de nouveau se distingue avec ses 7 récupérations lors du dernier match.

Comme il l'a dit dans ses conférences de presse, Zidane insiste beaucoup sur le travail et le mouvement du pressing avec des lignes plus resserrées et une position haute sur le terrain. C'est l'un de ses gros chantiers vu l'habitude qu'avait l'équipe avant de jouer haut et de laisser parfois 20m d'espaces entre la ligne d'attaques et les milieux…

Source: AS.com

Ce message a été modifié par suprareal: 02/02/2016, 14:50:31

En conf de presse, Zidane a encore dit qu'il voulait croire en cette Liga et il est convaincu que les joueurs savent qu'ils peuvent aller chercher cette Liga. Il est conscient que ça sera difficile mais l'équipe va tenter de le faire. Il ne voit pas de priorité entre la Champion's et la Liga, il vise les deux titres.
Après un mois sur le banc, il voit une équipe qui travaille bien et qui est prete pour affronter les matchs qui arrivent.
http://futbol.as.com/futbol/2016/02/06/pri...479_811445.html