C'est ça... Ne pas voir dans ce discours la colère d'une mère et tirer à tout va des conclusions, comme si on pouvait rester autant de temps dans un club et plus généralement dans un endroit qu'on n'aime pas, ça me dépasse.

Ce message a été modifié par Burkina: 13/07/2015, 14:29:30

Comme pour Raul, le club va jouer le trophée Bernabeu contre la nouvelle équipe d'Iker Casillas pour qu'il est un réel hommage et pas un stade vide comme aujourd'hui. Ce sera probablement le 12 août.

marca.com

Cette organisation à l'arrache pour une telle légende sérieux, ça me rend dingue.

Ce message a été modifié par El Canterano: 13/07/2015, 14:55:09

El canterano tu voulais quoi de plus ??? Iker ne voulais pas de cérémonie. Les joueurs sont a l autre bout du monde. C'est pas tout le monde qui cette cérémonie. Et puis le match contre porto sa va être sa le vrai hommage.

Effectivement, Perez a dit dans la conférence que ça aura lieu le 12 Août, en espérant qu'ils rectifient le tir à ce moment là ! Ce sera surement aussi l'occasion pour le revoir avec le maillot du Real une dernière fois, à supposer qu'il accepte de jouer une mi temps avec le Real, mais j'avoue que ce sera dur de le voir changer de camps à la pause : / .

Ce message a été modifié par Araa: 13/07/2015, 15:23:31

Je voulais quoi de plus? Soit tu fais une vraie annonce quelques jours avant et tu ouvres le stade à une date précise. Soit tu fais juste une conférence de presse et tu organises un truc plus tard. Là ils ont ouvert le stade à l'arrache un lundi midi, au final on a quoi pour accueillir une légende comme Iker Casillas? Un stade vide avec quelques supporters. Les photos souvenirs avec les trophée? T'as des tribunes vides derrière lui. C'est lamentable, autant rien faire et attendre le trophée Bernabeu sérieusement.

Ce message a été modifié par El Canterano: 13/07/2015, 15:28:44

Moi je suis pas d accord. Tu veux le faire quand plus tard ? Casillas Va pas resté a Madrid tout l été. Il doit aller a Porto. Ensuite si tu le fait tard tout le monde va crié et toi le premier qu'il n y a rien eu. Le truc c'est que l accord pour le transfert c'est fait tard. Tu peux pas faire une annonce pour la semaine d après c'est pas possible. La semaine prochaine iker sera en train de préparer sa saison avec porto.
Y a plus personne a Madrid les équipes sont en préparation. Et pour finir iker ne voulais rien. Et puis vu comment tout le monde critique a tout va pour rien fallait mieux faire cette cérémonie

Mec, ça fait un mois et demi qu'on est sûr à 95% qu'Iker quitte le club. Et c'est de l'extérieur ça, eux ils le savent bien avant la fin de saison. T'as largement le temps de t'organiser même sans rentrer dans le style Gerrard.
Même sans être sur du club où il va signer ni la date exacte où il va signer son contrat, tu fais en sortes que...C'est pas le fc tartempion avec 40€ de budget com' et les licences remplies au bistrot du coin autour d'une Leffe avec gégé qui cuve ses 10 pastis à côté.
D'ailleurs le timing est parlant: fallait que ça soit fait pour la tournée australienne...

http://eurovisions.eurosport.fr/football/l....shtml#fr-tw-sh


thibaud Leplat dans ses oeuvres , pour rendre Hommage à Iker.



Comme dans les histoires de martyr, le dernier mot d’Iker fut prononcé en français : “c’est fini” a-t-il dit, dévasté. Tout était accompli. Avec le départ d’Iker Casillas, un morceau du Real Madrid s'est effondré.

C’est au silence qui prend possession des grandes assemblées qu’on reconnaît la profondeur d’un adieu. C’est au moment précis où, rompant le mutisme monotone d’une cérémonie convenue, celui qu’on attendait en priant depuis des heures entre enfin. Il nous avait sauvés tant de fois des enfers, notre Orphée en manches courtes. Que serait devenue la volée de Glasgow, celle de Zizou, dans nos mémoires si, dans les arrêts de jeu décisifs de ce match de 2002 à Hampden Park, le génie n’avait pas pris l’allure d’un minot de vingt ans dont les manches du maillot trop grand pour lui avaient été découpées grossièrement ? Iker était le gardien de nos plus beaux souvenirs, le protecteur de notre mémoire. Il avait veillé sur nous depuis notre adolescence.



Maintenant qu’il entamait une autre mission loin de chez nous, c’était à notre tour de prier Dieu et tous les saints qu’ils le protègent dans son exil. On sait qu’on se souviendra pour toujours de ce moment où, tous, nous avions décidés de nous taire. Très lentement, retenant soigneusement notre siège, nous nous étions levés et avions salué la dernière entrée de notre capitaine dans cette salle. Iker Casillas était venu dire au revoir à Madrid le jour où en Espagne, on se retrouve autour d’une table de salon à l’abris des chaleurs, au bord d’une piscine communautaire de lotissement de banlieue. Le jour où avec nos parents, nos enfants ou quelques amis nous rions en évoquant ceux qui n’avaient pas pu venir, ceux qui étaient là comme ceux qui étaient partis pour toujours.

Iker avait choisi de dire au revoir un dimanche après-midi, quand Madrid était vide et déserte, quand l’Espagne avait le dos tourné. Peut-être espérait-il que son chagrin fût invisible ? Peut-être s’imaginait-il, à force de parades miraculeuses, pouvoir aussi arrêter celui qui l’avait condamné à s’asseoir ici et à lire ces deux misérables pages rédigées dans la journée ? Celui que Valdano avait appelé “le temps qui passe”, quand Butragueño avait dû céder sa place à un jeune attaquant affamé répondant au prénom de Raúl, le même bourreau venait de faire sous nos yeux une nouvelle victime. Le coup fut net et silencieux. La blessure, profonde.

#IkerNoSeVa

Alors pourquoi n’avoir rien dit si nous étions si tristes ? Pourquoi ne pas avoir inventé une campagne planétaire sur l’une de ces innombrables plate-formes pour exiger de la direction madrilène qu’elle ne laisse pas partir notre capitaine ? #IkerNoSeVa aurait était notre mot d’ordre. Nous l’aurions crié dans le monde entier tout l’été, nous aurions à notre tour écrit une lettre à la direction du club, organisé une manifestation de soutien ou n’importe quoi d’autre pour ne pas laisser les évènements dans les mains cruelles de la fatalité. Mais non. Nous n’avions rien dit, rien fait. “L’Institution est au-dessus des hommes, voilà tout” : c’est ce que nous pensions. Certes, mais on aurait au moins pu essayer de le retenir plutôt que de rester muets et immobiles. Pourquoi étions-nous devenus aussi lâches ?

Il faut dire que depuis le départ de Mourinho, tout avait changé en nous. La statue de notre Saint-Patron merengue s’était fissurée. Nous n’avions jamais vu exactement ce dont José parlait, n’avions jamais compris précisément les motifs de sa mise à l’écart. Il avait bien dû se passer quelques chose - soupirions-nous - mais enfin, on nous cachait l’essentiel - les entraînements -, on ne nous disait rien de convainquant. Juger était impossible. Ce ne fut qu’à Lisbonne, un an plus tard, en finale contre l’Atlético, que tout s’éclaira enfin.

D’abord sur le premier but où certes Modric avait tardé à remonter les lignes après ce ballon renvoyé par la défense remettant ainsi en jeu Godín au point de penalty, mais on avait aussi assisté au naufrage de notre capitaine, noyé sous la trajectoire d’un ballon flottant. Notre héros venait de se faire lober comme on trompe un enfant dans des cages trop grandes pour lui. L’Atletico avait ensuite mené au score et, pendant presque une heure, on avait eu le temps de lui en vouloir à Iker. Et puis, au moment de la prolongation, tandis que le Real était revenu au score, qu’il menait 2-1, qu’on avait presque effacé de notre esprit sa dernière bévue et qu’il ne nous restait plus que six minutes à souffrir, Iker avait vu au loin Gabi envoyer un ballon en cloche dans sa surface. Encore une fois au lieu de monter et provoquer ainsi le hors-jeu, Ramos et Varane - comme si la vieillesse était une maladie contagieuse - avait reculé jusque dans leur surface, provoquant ainsi ce qu’ils avaient pourtant taché d’éviter, la sortie de leur vieux patron Iker.

Quand le ballon retomba, nous vîmes Casillas multiplier les petits pas avant de sauter, comme le ferait un novice trop inquiet, puis jeter ses poings en l’air au milieu de trois joueurs devenus tout à coup immenses. San Iker rata le ballon qui rebondit ensuite sur une tête inconnu avant de terminer dans les pieds de Tiago heureusement trop maladroit pour parvenir à égaliser dans le but laissé vide. À cet instant précis, celui où habituellement les saints se conjuraient pour lui accorder le sang-froid nécessaire à l’accomplissement de quelques miracles (arrêts de jeu 2002, Mondial 2010 etc…), c’est à cet instant précis que le charme se rompit. Iker était redevenu un homme.

" Je n’oublierai jamais"

Celui dont le corps n’avait jamais eu d’âge (à part quelques traces de calvitie précoce) souffrit tout à coup des mêmes symptômes que ses maudits ancêtres. On ne se souvient plus d’Arconada (le héros d’enfance d’Iker Casillas) que pour cette erreur face à Platini contre la France en 1984. Le monde avait oublié qu’il avait qualifié à lui seul l’Espagne pour cette finale de l'Euro. On ne se souvient que du Zubizarreta massif et grisonnant du Mondial 98, plus de celui du Barça de 1992. On se remémore volontiers les dernières erreurs de Bernard Lama plutôt que cet arrêt fabuleux contre Bakero au Camp Nou en 1995. Il n’y a que le martyr des saints qui passionne les foules, jamais leur biographie.

Iker partira donc pour l’exil en silence. Les pragmatiques pourront bien ricaner dans notre dos rappelant que Porto est un grand club, que Casillas n’a sans doute plus le niveau pour jouer la Champions League, que l’accord financier trouvé est surtout le fruit de la générosité du Real Madrid (qui paiera 12 millions d’euros pour compenser son salaire à Porto de ‘seulement’ 4 millions d’euros) et surtout, que ce départ était prévisible compte tenu des performances déclinantes du capitaine. Mais ceux-là ne comprendront rien à ce que c’est que de dire adieu à ses amis, à sa ville, à son club : “Ce club ne m’a pas seulement formé comme sportif, mais aussi comme personne, il m’a aidé à grandir, m’a inculqué les valeurs que défendent son blason : le respect, la solidarité, la responsabilité et surtout l’humilité.” Le souvenir de cette dernière conférence de presse sera toujours bouleversant tellement les larmes qui se jetèrent hors de ses yeux au moment de lire “je n’oublierai jamais, où que j’aille, je crierai toujours ‘Hala Madrid” semblaient douloureuses.


Iker le Madrilène ne voulait pas quitter sa maison, ses parents, sa famille, sinon pourquoi avait-il choisi Porto, le grand club non-espagnol le moins éloigné géographiquement de Madrid (570 kilomètres) ? Pour le remplacer -et nous ménager un peu-, le Real Madrid s’obstine aujourd’hui à recruter celui parmi les gardiens du monde dont les sonorités du patronyme (Kiko Casilla pour Iker Casillas) parviendront à entretenir l’équivoque le plus longtemps possible, nous rendant la séparation, pensent-ils, beaucoup moins douloureuse. Peut-être même qu’ils ont raison et que, choisissant la cécité volontaire plutôt que l’oubli, nous finirons par succomber volontiers à ces hallucinations sonores. Peut-être aussi que préférant toujours l’obscurité rassurante à une clarté trop insupportable, nous fermerons les yeux chaque fois que le ballon s’approchera dangereusement de notre surface. Un nouveau miracle pourra enfin se produire dans notre esprit. Nous avions toujours vingt ans et Iker Casillas était toujours le gardien du Real Madrid.

Ce message a été modifié par christophe: 13/07/2015, 18:27:56

Cette article prouve clairement maintenant ce pour quoi on passe aux yeux du monde.C'est une honte....Dire qu'un joueur baisse de niveau ca se comprends mais dans ce cas il faut trouver les moyen de le faire sortir par la grande porte quand c'est une joueur de l'ampleur d'un iker ou raul ....

Le mec a répéter plusieurs fois qu'il allait rester au Real. Et quand bien même tu sais qu'il va partir, les offres tu sais pas quand elles arrivent. L offre de porto tu pouvais pas prévoir la date a laquelle elle allait arriver soit pas ridicule.

Ou pourrai je trouver le maillot de Casillas du fc porto ??? Merci d'avance

Je pense que c est bien que casillas quitte le real car il a déjà 34 ans , mais il faut respecter cette légende du real Madrid le coup des sifflets face à getafe est inadmissible

On en sait plus sur le pourquoi du refus de Casillas de faire une cérémonie ?
Ce qui avait été rapporté par ONDA CERO ?
Perez lui a même offert un départ à la carte
ça ne serais pas Casillas qui a essayé de se venger par rapport aux négociations difficile, en voulant donner une mauvaise image de Perez ?

Même Marca en parlait



Ce message a été modifié par Heldan: 14/07/2015, 14:58:33

Si tu relis avec les doigts, tu verra que je dis bien qu'on peut préparer un départ indépendamment de savoir la date et l'heure exacte à laquelle le joueur va signer son contrat dans sa nouvelle équipe, d'autant plus quand on sait qu'on veut avoir l'équipe et les cadres pour la tournée australienne et donc qu'on sait que les principaux départs seront actés à ce moment là. Gouverner, c'est prévoir. Bah là le club avait surtout prévu de rien faire et a organisé un truc raté sous la pression médiatique, c'est tout. C'est la manière de faire de Florentino, ça fait 15 ans que c'est comme ça, c'est pas la peine d'essayer de défendre le club là dessus^^.

Je suis complètement de ton avis. Le fait de ne pas anticiper ces départs (surtout que Perez veut s'en débarrasser depuis longtemps) relève d'une incompétence totale de la part du club

En plus, lui dire "man, tu fais comme tu veux, tu peux poser avec ou sans les trophées, on peut te laisser seul si tu veux" cela veut clairement dire selon moi qu'ils n'avaient aucunement l'intention de faire un effort pour Iker. C'est simplement une manière plus diplomatique de le dire. Une légende comme lui, je suis désolé mais on ne lui laisse pas le choix, toute l'équipe doit être présente, quitte à décaler le départ en Australie de quelques heures, on doit mettre en valeur tous les trophées qu'il a apporté, voire soulevé etc...

Ce départ c'est un manque de respect clair envers Iker, et l'histoire du Trophée Bernabeu, c'est juste pour que le club se donne bonne conscience je trouve.

Iker a 34 ans... Il ne faut pas avoir fait un doctorat en physique nucléaire pour savoir qu'il ne lui reste que quelques années au club. Qu'il y reste encore une, deux ou même quinze ans ca ne change rien au fait que l'hommage aurait du être prévu depuis longtemps.

Perso je vais vraiment observer le comportement du Bayern, car Schweini n'avait pas non plus annoncé son départ (a moins que je l'aie loupé) donc ils sont dans le même cas que nous et dejà, rien n'a été fait dans la précipitation. Je sens qu'il va avoir un hommage énorme

Ça fait vraiment bizarre de le voir poser avec un autre maillot.

Waaaaahhh rude le sponsors New Balance... le mec tire une tronche on dirait qu'il vient d'atterrir dans un goulag

Ce message a été modifié par Velna-Legend: 14/07/2015, 19:27:06

En même temps eux ils lâchent un Schweini qui a encore quelques années devant lui, nous on a gardé Casillas dans nos cages contre vents et marées, alors que sur le plan sportif, il n'a plus le niveau depuis trois bonnes années. Je ne vois pas en quoi il a été moins respecté que l'Allemand, bien au contraire.

Ce message a été modifié par Gouliakine: 14/07/2015, 20:21:46

C'est pas sur le fait de laisser partir Casillas que je trouve qu'il n'a pas été respecté.
C'est le fait de multiplier les petits évènements insignifiants (conférence de presse a l'arrache, hommage au bernabeu devant 5 supporters sans l'équipe qui est deja partie en Australie etc...)
Schweinsteiger, rien n'a encore été fait pour ce dernier. J'ai l'impression que le bayern prend son temps pour ne pas bâcler son hommage.

Ce message a été modifié par Seikyo: 14/07/2015, 20:27:30